Aujourd’hui, aura lieu les obsèques d’Antoine Léocour et Vincent Delory dans la ville meurtrie de Linselles. Mes compagnons et moi-même tenions une nouvelle fois à apporter notre soutien et à présenter nos sincères condoléances aux familles, aux amis et aux proches de ces deux jeunes gens morts par l’inconséquence du gouvernement français. Inconséquence dans l’impréparation de leur libération par l’armée française qui a failli. Mr Alain Juppé devrait en tirer toutes les conséquences et démissionner ! Inconséquence par l’image terrible de la France que donnent ces mêmes dirigeants au monde, à commencer par Nicolas Sarkozy… Celui-ci aura dégradé l’image de la France partout ! Plus une nation ou un peuple qui ne conteste notre pays tant notre président véhicule une image exécrable. Il est loin le temps où le président de la République Française était le héraut des peuples opprimés, avides de liberté, le porte parole des pays non alignés ! Que de dégâts accomplis depuis la disparition de Charles De Gaulle. Mais en matière de décrédibilisation de l’Etat, Nicolas Sarkozy aura été le plus loin. C’est à lui que l’on doit le fait que la France , et par extension, les français, soient aussi mal vu de par le monde ! C’est à lui que revient la responsabilité des enlèvements de Français en Mauritanie, au Niger, au Mali, au Nigéria, en Somalie ou en Afghanistan ! Cette responsabilité découle de sa politique malheureuse de soumission totale aux USA ! Cette responsabilité découle d’une politique de brimade permanente des peuples ! Cette responsabilité découle de l’inconséquence de cet homme et de ses gouvernements successifs. Aussi, sa présence aux funérailles de ces 2 jeunes est – elle une incongruité pour ne pas dire une insulte à la France et aux français. Cet homme n’a rien à faire chez nous dans ces terres du Nord déjà durement éprouvée et abandonnée depuis longtemps par lui et ses pareils ! C’est pourquoi, nous lui disons solennellement aujourd’hui, avant qu’il ne récupère médiatiquement à son compte cette tragédie, oui que nous lui disons aujourd’hui : « Casse toi pauv’c.. ! » 

Sergent Poivre