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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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L’Allemagne, Atlas hésitant de l’euro

13/01/2011 15:14

L’Allemagne, Atlas hésitant de l’euro


N’en déplaise à Jean Quatremer, un seul pays a désormais l’avenir de la monnaie unique entre ses mains. Quand il s’agira de prolonger ou pas le mécanisme de « soutien » aux créanciers des pays en difficulté, c’est Berlin qui pourra lever (ou non) le pouce.
Une Allemagne partagée
La situation actuelle montre bien que l’Allemagne a du mal à prendre une décision sur l’euro, qu’elle hésite sans doute même à soutenir la monnaie unique. En effet, Berlin n’apporte son concours que du bout des lèvres, au dernier moment et après des déclarations qui font souvent peur aux marchés (notamment sur la restructuration). Notre voisin d’outre-Rhin a refusé d’aller plus loin que le Fonds Européen, refusant l’idée de bons obligataires européens supplémentaires.
Mais d’autre part, il est vrai que l’Allemagne a fini par céder au printemps dernier et a accordé de facto un peu plus de 100 milliards d’euros au fonds européen pour prêter aux pays en difficulté. On pourrait donc en déduire que notre voisin pourrait donc contribuer davantage s’il se retrouvait de nouveau au pied du mur dans une situation où, en refusant d’être le banquier de l’Europe, il mettrait la monnaie unique au tapis. Mais ce raisonnement est sans doute à courte vue.
En effet, la décision d’Angela Merkel de contribuer au Fonds Européen a été très fraîchement accueilli et a été vue comme un putsch mené par la France avec le soutien de l’Europe du Sud, une forme d’obligation pour les vertueux Allemands d’aider les cigales du Sud, après avoir fait beaucoup d’efforts. La popularité de la chancelière a fortement baissé alors et elle est remontée en proposant des sanctions automatiques, la suspension du vote ou en refusant les euro-obligations
Une équation à plusieurs inconnues
L’équation est compliquée pour l’Allemagne, un pays qui exporte environ 40% de son PIB. Les dévaluations de ses partenaires européens (50% de son commerce, l’essentiel de son excédent) auraient un impact très négatif sur sa croissance à court terme, même si elle pourrait compter sur ses exportations vers le reste du monde. Mais si l’Allemagne choisissait de rembourser en marks réévalués une dette en euros, alors, sa dette nationale serait instantanément réduite de 15 à 20%...
Si les considérations commerciales poussent sans doute l’Allemagne à vouloir sauver l’euro, se pose le problème du prix du sauvetage… En effet, les mécanismes évoqués dépassent largement le cadre des 100 milliards prêtés au printemps (4% du PIB). Le mécanisme des euro-obligations revient quelque part à demander à l’Allemagne de se porter en partie caution sur 5000 milliards d’euros de dettes publiques sur lesquelles elle n’apporterait que 30%.
Il y a là de quoi faire sauter plusieurs gouvernements. De même, la situation intenable de la Grèce pourrait amener Berlin à se poser la question de prêter en sachant que le remboursement est très incertain. Enfin, pour l’instant, un nouvel accord européen bute toujours sur la question des sanctions que l’Allemagne souhaiterait imposer aux pays qui ont « failli ». Il ne faut oublier également que la cour de justice de Karlsruhe a une vision très éloignée de celle qui prévaut à Bruxelles
Au final, difficile de trancher : l’Allemagne aura-t-elle le courage politique de refermer elle-même la parenthèse de l’euro ou préférera-t-elle qu’un autre le fasse en apportant le soutien minimum pour que l’euro n’explose pas de son seul fait ? En tout cas, c’est Berlin qui a la main.





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