L'homme est franc. Si cette tournée en dix étapes entamée fin novembre vise à convaincre la population qu'il faut « sortir de l'euro », elle a aussi un autre but : recueillir longtemps en amont de la présidentielle 2012 les cinq cents signatures de maires qui lui ont fait défaut, de peu, en 2007. Après une courte conférence de presse à l'hôtel d'Angleterre, où il a répété que « le cancer de la France c'est le chômage » et que pour en guérir il faut « retrouver notre liberté monétaire », l'ex-UMP a rencontré une poignée de militants, histoire de « fédérer le réseau », avant de dîner « à huis clos » avec des maires de l'Arrageois, « ceux qui veulent ».
Nicolas Dupont-Aignan achèvera son tour anti-euro en mars, avec la publication d'un livre « qui va faire boom », sur le même thème.