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Nicolas Sarkozy et la justice : quand l’agitation remplace l’action
08/02/2011 16:47
La posture comme remède à l’action
Il est révoltant de voir le président exploiter les faits divers et rejeter ses responsabilités vers des bouc-émissaires trop commodes. Bien sûr, trop de criminels sortent de prison trop tôt, mais cela est aussi la conséquence de la politique menée depuis neuf ans par le chef de l’Etat : c’est lui qui a promu certaines remises de peine. C’est lui encore qui n’a pas agi pour construire les places de prison supplémentaires qui auraient permis de garder certains criminels derrière les barreaux.
Bref, Nicolas Sarkozy a une part de responsabilité importante dans les dérapages actuels de notre système judiciaire. Il a multiplié des lois de circonstances suite à des faits divers, sans la moindre cohérence d’ensemble, compliquant le travail des juges, d’autant plus que les décrets d’application tardent souvent à être publiés. Bref, sur la sécurité, depuis neuf ans, Nicolas Sarkozy privilégie la communication à l’action, et, assez logiquement, sa politique n’a aucun résultat.
La « kärchérisation » de la police et de la justice
Pour reprendre le bon mot de Nicolas Dupont-Aignan, ce ne sont pas les criminels et les délinquants qui ont été passés au Kärcher, ce sont bien davantage les policiers ou même la justice… Bien sûr, le président de la République se glorifie d’un bon bilan sur les questions de sécurité, mais cela s’explique par la baisse des vols de voitures et les cambriolages alors que depuis dix ans, les violences aux personnes, baromètre plus juste de l’insécurité, ne cessent d’augmenter.
Il faut sans doute voir dans son agressivité à l’égard des juges un moyen commode de se décharger de ses responsabilités. Assez logiquement, les magistrats se sont rebellés, aboutissant à un conflit inédit aujourd’hui avec une grève historique des magistrats qui montre bien l’état de malaise de la profession. Hier matin sur France Info, le juge Trévidic a eu des propos très durs contre Nicolas Sarkozy parlant de « pipeau » et soulignant les incohérences du président.
S’il n’est pas anormal de demander des comptes à la justice, il est difficile de ne pas voir dans l’attitude de Nicolas Sarkozy un moyen de détourner l’attention de son mauvais bilan et de sa politique inefficace par des polémiques incessantes avec la justice.
Laurent Pinsolle
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