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Le Rafale risque le crash au Brésil… malgré ce qu’affirmait Nicolas Sarkozy

14/02/2011 09:43

Le Rafale risque le crash au Brésil… malgré ce qu’affirmait Nicolas Sarkozy


  • Par Julie de la Brosse

 

Rafale La nouvelle présidente brésilienne préférerait le F-18 de Boeing au Rafale pour équiper son armée de l’air. Malgré un démenti officiel, les chances que la France remporte ce contrat géant semblent s’amenuiser avec le temps… En septembre 2009, au retour d’une visite officielle au président Lula, Nicolas Sarkozy affirmait que le Rafale était quasiment vendu.

 

Même en faisant toute les concessions imaginables, il n’est pas sûr que la France parvienne à vendre son si cher Rafale au Brésil. Samedi, le constructeur de l’avion de chasse, Dassault Aviation, a réaffirmé qu’il était prêt à « transférer 100% de l’ensemble des technologies civiles et militaires du Rafale au Brésil » en cas de victoire finale. Un effort considérable qui pourrait bien ne pas être récompensé. A peine trois jours plus tard, des sources proches du dossier ont déclaré à l’agence Reuters que la présidente du Brésil, Dilma Rousseff avait une préférence pour le F-18 de Boeing. C’est en tout cas ce qu’elle aurait déclaré lors d’un récent entretien avec Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor. Informé des propos prêtés à Dilma Rousseff, le ministre de la défense, Nelson Jobim, a immédiatement démenti au journal Estado de Sao Paulo. Mais les chances que la France remporte l’un des plus gros contrats du monde (environ 6 milliards de dollars), semblent s’amenuiser avec le temps.

Depuis plus de 10 ans maintenant que dure l’appel d’offre pour 36 avions de chasse, de nombreuses rumeurs ont entouré le fameux contrat. En septembre 2009, au retour d’une visite officielle au président Lula, Nicolas Sarkozy affirmait que le Rafale était quasiment vendu, ce qui n’a pas empêché les négociations de traîner en longueur. Avec l’élection de Dilma Roussef, c’est tout le dossier qui est reparti à zéro. Il y a moins d’un mois, la présidente a déclaré qu’elle allait relancer la procédure d’appel d’offre. Celle-ci faisait alors valoir qu’elle prendrait son temps – au moins quelques mois – pour réexaminer le dossier. Un violent camouflet pour la France, pour qui la décision finale ne devait être qu’une simple formalité.

Aujourd’hui, sans vraiment baisser les bras, le gouvernement se veut plus précautionneux. « La position française est inchangée, nous sommes convaincus de la qualité de l’offre française et nous sommes donc confiants sur les suites de cette compétition« , a déclaré ce mercredi François Baroin, porte-parole du gouvernement. Un son de cloche identique chez Dassault, le constructeur du Rafale : « Rien n’est perdu, rien n’est gagné, l’appel d’offres est en cours et il n’y a pas d’annonce officielle du gouvernement brésilien, a souligné un porte-parole de l’avionneur. Le dossier reste complexe, parce que dans ce genre de négociations, tout est très complexe. »

Nombreux handicaps

Complexe c’est le moins que l’on puisse dire. Depuis le lancement du programme en 1988, l’avion de combat « omnirôle » français n’a jamais réussi à s’exporter. Souvent considéré comme trop cher et trop complexe, l’avion présenterait aussi le désavantage de ne pas savoir s’adapter aux besoins de ses potentiels clients. « C’est un appareil très cher et qui a été conçu pour répondre aux spécificités de l’armée française, ce qui le rend peu exportable. D’ailleurs, dès le départ, l’armée de l’air brésilienne a indiqué qu’elle n’en voulait pas. En cas d’échec au Brésil, il n’y aura donc aucune surprise à avoir« , expliquait récemment à L’Expansion.com l’économiste Elie Cohen. En 2009, dans leur rapport technique sur l’avion de chasse, les forces armées brésilienne disaient même préférer le Gripen, l’appareil suédois concurrent. L’avion français, lui, n’arrivait qu’en troisième position.

« Le prix de l’avion, et ses spécificités techniques peuvent être un frein à la conclusion de ce contrat. Mais à ce niveau de la compétition, dans un marché aussi politique que le marché de l’armement, il est évident que d’autres facteurs entrent en ligne de compte« , estime pourtant Claude Serfati, directeur du Cemotev, et spécialiste de l’économie de l’armement. Certes, le Rafale est plus cher que son concurrent américain le F-18, mais Dassault, que l’on soupçonne d’avoir déjà considérablement allégé son prix, serait aussi plus conciliant. Le groupe est désormais disposé à réaliser tous les transferts de technologies demandés par le Brésil. Ce que se refuse à faire Boeing et que ne peut faire Saab sans l’approbation du Congrès américain : nombre de ses composants sont en effet d’origine américaine. Sur ce point, l’avantage français aurait donc pu faire pencher la balance.

Une décision très politique

En réalité, la décision brésilienne, si elle devait être prise avant les élections d’octobre, pourrait se fonder sur des raisons diplomatiques. Depuis qu’elle est arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff semble vouloir resserrer les liens avec Washington, qui s’étaient détériorés dans les dernières années de la présidence Lula. Or la France, qui jusqu’à peu présentait de nombreux atouts pour un Brésil en quête de notoriété internationale, est en train de perdre des points face à la puissante Amérique. « Au niveau géopolitique, l’image de la France s’est énormément détériorée en un an, estime Claude Serfati. Entre l’affaire Karachi ou encore les relations entretenues avec le Maghreb, le Brésil qui comptait sur la France pour l’élever sur la scène internationale, est en train de douter« , explique l’universitaire. A l’époque où Lula assumait publiquement sa préférence pour le Rafale, le président français et le brésilien affichaient en effet leur dessein de faire force commune lors des futurs G20. « Or aujourd’hui, les espoirs que la France soit force de proposition au niveau International sont en train de disparaître« , ajoute Claude Serfati. Voilà qui pourrait expliquer la préférence éventuelle du Brésil pour l’avion de chasse américain. Mais là encore la prudence doit être de mise. Dans le secteur militaire, les retournements sont fréquents, et les rumeurs souvent utilisées pour faire jouer la concurrence…

http://www.gaullisme.fr/?p=12504






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