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Créé le : 10/01/2011 15:32
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Grèce-Islande : le grand écart européen

15/02/2011 12:06

Grèce-Islande : le grand écart européen


Le temps qui passe nous donne de plus en plus de recul sur les politiques suivies pour sortir de la crise. L’Europe compte des exemples extrêmes avec l’Irlande, l’Islande ou la Grèce. Et ce temps qui passe n’est pas tendre avec les politiques suivies pour l’instant à Athènes.
Le contre-exemple Islandais
Paul Krugman, prix Nobel d’économie*, s’est intéressé au destin unique de ce petit pays qui a choisi d’ignorer les recommandations de l’Europe et a laissé faire faillite les filiales étrangères de ses banques, au grand dam de la Grande-Bretagne, où beaucoup de particuliers avaient investi dans IceSave, une banque Islandaise. En octobre 2008, le gouvernement avait proposé un plan de remboursement équivalent à 40% du PIB, échelonné jusqu’en 2024.
Mais le peuple Islandais s’est rebellé, plus de 20% de la population signant une pétition opposée à ce projet, poussant le président à soumettre le projet à référendum, où 93% des Islandais ont rejeté ce plan. Cette révolution politique a abouti à un projet de réforme constitutionnelle profond qui devrait aboutir à une nationalisation des ressources naturelles du pays. Bref, loin de l’ingérence du FMI, de la Commission ou de la BCE, l’Islande montre qu’une autre voie est possible.
Mieux, il y a deux ans, tout le monde disait que ce pays aurait été bien inspiré de rejoindre l’euro pour se sauver. Au final, comme le souligne Paul Krugman, c’est l’inverse qui est vrai. En dévaluant, l’Islande a relancé son économie, alors que l’Irlande, qui subit l’euro cher, se retrouve contrainte à procéder à une dévaluation interne sous la forme de baisses des salaires et s’enfonce donc dans la dépression. Bref, l’histoire économique semble donner raison à l’Islande.
La saignée Grecque
Mais le pays où les ravages de l’attitude dogmatique de l’Europe sont les pires reste la Grèce, de loin. 2011 devrait être la quatrième année consécutive de baisse du PIB, dont la nouvelle chute devrait porter la perte de richesse à 13%, soit déjà la moitié de la Grande Dépression étasunienne des années 1930. Mais le pire dans le cas de la Grèce est que les pseudos remèdes de la Troïka aujourd’hui dénoncée par les médias ne font qu’aggraver la situation sans perspective d’issue.
Les coupes de budget et de salaires accentuent la crise, ce qui annule une partie de l’effet des plans d’austérité et ne permet pas de redresser les comptes. Bref, Athènes est prise dans un cercle vicieux et mois après mois, le poids de la dette est révisé à la hausse. A la fin de l’année, il approchera 160% du PIB alors qu’on parlait de 145% du PIB en 2013 il y a seulement six mois. Les potions amères imposées par Bruxelles et Washington tuent le malade.
La plus grande confusion règne aujourd’hui puisque le FMI et l’Europe demandent une grande braderie du pays sous la forme de 50 milliards d’euros de privatisations, chiffre qui semble beaucoup trop élevé à moins de vendre l’ensemble des services publics du pays. Si la Grèce a accepté les plans d’austérité, sans doute du fait des bénéfices apportés par l’Europe jusqu’à présent, le point de rupture semble proche, d’où les rumeurs sur une restructuration.
Ce dont a besoin la Grèce est assez simple : une forte dévaluation et une restructuration de sa dette. Mais la Troïka FMI BCE Commission refuse cette remise en cause de la monnaie unique. Elle pourrait donc soutenir une forme de restructuration pour sauver temporairement l’euro.
Laurent Pinsolle
* en réalité, prix d’économie de la Banque de Suède décerné en mémoire d’Alfred Nobel





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