Ce petit « atlas du rachat des terres arables » ne peut être exhaustif. Il rend simplement compte de quelques exemples récents du « Monopoly des terres cultivables » qui se joue quotidiennement dans le monde. Il distingue les acquisitions de multinationales et d'investisseurs privés (marqueurs bleus placés dans les pays vendeurs), de pays très gros acquéreurs de terres (2) via des fonds souverains (marqueurs rouges placés dans les pays acquéreurs), et de cas particuliers que l'on pourrait qualifier de « philanthropisme écolo » (marqueurs jaunes). La nature des exemples cités ici varie tout autant que les superficies en jeu, mais tous sont représentatifs de cette bataille des terres, les gouvernements étant contraints de trouver l'équilibre entre la prédation des investisseurs étrangers et les apports économiques que ceux-ci peuvent amener.
Maxime Bellec - Marianne
(1) 2033, Atlas des futurs du Monde, Robert Laffont, 2010.
(2) Au-delà du livre de Virginie Raisson, plusieurs sites web s'intéressent de près au problème, tels que Grain et Farmlandgrab. La provenance des chiffres repris ici est indiquée à la fin de chaque petit paragraphe.
(3) Ici encore, les informations proviennent de l'ouvrage de Virginie Raisson.