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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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La rupture

29/03/2011 13:02

La rupture


Il est encore difficile d’en mesurer les conséquences. Mais les élections cantonales marquent une rupture dans l’histoire politique du pays.

En 2002, un premier choc avait été de voir Jean-Marie Le Pen arriver au second tour de l’élection présidentielle. Mais entre le premier et le second tour, il ne progressait qu’à peine : le pseudo “front républicain” avait fonctionné à plein au profit de Jacques Chirac.

En 2007, Nicolas Sarkozy, habile à dire aux français ce qu’ils avaient envie d’entendre, avait assuré sa victoire en récupérant une part des électeurs front national et des abstentionnistes de 2002.

Mais de la même façon que le Parti Socialiste avait connu la déroute en 2002 après quatorze ans de promesses sociales transformées en adhésion à l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne, il n’aura fallu que quatre ans à Nicolas Sarkozy pour écoeurer celles et ceux qu’il avait séduits, grâce il est vrai à une politique du double langage encore plus cynique que celle de ses prédécesseurs. Promettant le retour à la Nation, à l’Etat, à l’autorité, à la protection des français face à la sauvagerie de la mondialisation financière, il a couronné, avec l’adhésion totalement anti-démocratique au traité de Lisbonne, avec la soumission aux diktats du système bancaire, tout l’édifice que François Mitterrand et Jacques Chirac avaient mis en place au fur et à mesure : l’asservissement de la France et des français à la finance mondiale et aux technocrates de Bruxelles.

Le Front National, qu’aussi bien l’UMP que le PS croyaient pouvoir continuer à utiliser comme repoussoir et comme adversaire de second tour sans danger, est redevenu le réceptacle de l’écœurement des français face à la trahison des élites. Mais à la différence de 2002 où ce vote de protestation et de refus restait contenu dans des limites finalement compatibles avec le système politique en place, les élections cantonales montrent que les digues s’effondrent.

Car ses candidats du premier tour, lorsqu’ils se placent au second tour doublent pratiquement leur nombre de voix, passant d’un niveau de l’ordre de 20% à 35% des suffrages, dépassant souvent les 40%. La farce du “front républicain”, consistant à faire croire que tout refus de l’Union Européenne et du mondialisme ne peut que conduire au retour au fascisme ne fonctionne plus. Une masse d’électeurs est désormais hors système et le fait savoir en écho à toutes les montées du “populisme” en Europe.

La gauche ne profite que peu de l’effondrement du parti sarkozyste. Elle est divisée et totalement à court de projet. A la gauche du PS, le Front de Gauche exprime une radicalité confuse, mélange de dénonciation de la finance -reine et de maintien de la croyance dans la chimère d’une Europe plus sociale, tarte à la crème qui le ramènera toujours à la remorque du parti socialiste dont c’est en fait le dernier credo. Le seul atout de ce dernier sera comme en 2007, de se trouver un candidat médiatique adoubé par la mécanique des primaires, totalement inféodée à la mécanique manipulatrice des sondages d’opinion.

Le Front National n’est dans cette étape qu’un réceptacle, produit de la mise en valeur de Marine Le Pen par les médias. Il ne peut pas rassembler les français en conservant en son sein les vrais tenants d’un autoritarisme d’extrême-droite tenant d’un discours national autoritaire combiné avec une politique économique et sociale ultralibérale à la Thatcher, tandis que Marine Le Pen copie mots pour mots les propositions gaullistes de Debout La République. Il ne peut d’ailleurs pas espérer détacher un pan de l’UMP dans un rassemblement plus large sans concession à cette aile, car ceux qui y seraient désormais prêts sont précisément acquis à la dogmatique néolibérale la plus aboutie. Il ne peut pas rassembler non plus les français en faisant de la religion musulmane pris comme un bloc un bouc émissaire.

Il n’ y a donc qu’une seule voie : continuer à faire émerger l’alternative véritable, celle qui fera appel au meilleur de l’histoire de France en rassemblant largement autour d’un nouveau programme national, social, démocratique qui soit pour notre époque ce que fut le programme de 1945 à la Libération.

Dans la campagne présidentielle qui s’est ouverte, c’est la perspective tracée par Nicolas Dupont-Aignan qui offre à la France l’avenir de la vraie rupture avec le système néolibéral européen et mondial, mais sans l’extrémisme et la division des français.

Par François MORVAN

Vice-président de Debout la République

http://www.debout-la-republique.fr/La-rupture.html






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