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Exclusif: chez Renault, les cadres virés réclament des millions

08/04/2011 07:51

Exclusif: chez Renault, les cadres virés réclament des millions


Cette semaine, Marianne publie une enquête sur l'indemnisation des cadres de Renault accusés à tort d'espionnage par l'entreprise. Des cadres licenciés abusivement qui réclament maintenant plusieurs millions d'euros à leur ancien employeur !


La fausse affaire d’espionnage qui secoue Renault depuis le début de l’année s’est déplacée sur un nouveau terrain : celui de l’argent. Comment indemniser les salariés indûment « virés » à la juste valeur de l’indéniable préjudice moral subi ? Dans son édition à paraître demain samedi, Marianne révèle en exclusivité le montant des dommages et intérêts que Michel Balthazard, Bertrand Rochette et Matthieu Tenenbaum, les trois salariés de Renault accusés à tort d’espionnage et injustement licenciés, réclament à leur entreprise en réparation du préjudice moral qu’ils ont subi : entre 2,4 et 3,5 millions d’euros chacun. Du jamais vu dans ce type d’affaire.

Selon nos informations, Michel Balthazard, 57 ans dont 32 ans chez Renault, aurait déjà touché 480 000 euros d’indemnité légale. Il se verrait, en outre, attribuer une indemnité pour licenciement abusif de 750 000 euros et réclamerait, par ailleurs, 3,2 millions d’euros pour le préjudice moral subi. Montant total : plus de 4,4 millions d’euros, soit environ 18 années de salaire !

De son côté, Bertrand Rochette, 22 ans de maison et environ 12.000 euros de salaire mensuel, aurait touché près de 200 000 euros d’indemnité légale. Il se verrait octroyer une somme d’environ 500 000 euros au titre du licenciement abusif et réclamerait quelque 3,5 millions d’euros en réparation du préjudice moral. Total : 4,2 millions, soit plus de 29 années de salaire !

Matthieu Tenenbaum, 33 ans dont 12 chez Renault où il gagnait 5000 euros par mois comme directeur adjoint au programme des voitures électriques, aurait perçu 50 000 euros d’indemnité légale. Il devrait toucher 120 000 euros pour licenciement abusif et prétendrait à plus de 2,4 millions d’euros pour le préjudice subi. Total : 2,6 millions d’euros, soit 43 années de salaire ! Renault lui a cependant proposé de le réintégrer à un poste et un salaire plus importants après une formation aux États-Unis.
 
Le cas de Philippe Clogenson, licencié fin 2009 dans des conditions tout aussi injustes, est différent. Selon une source interne au constructeur, ce cadre négocierait lui aussi sa réintégration dans une filiale de Renault à Boulogne-Billancourt pour un salaire supérieur au précédent. Ce retour serait assorti d’une compensation financière estimée à ce jour à 300 000 euros environ.
 
Au-delà des négociations qui, aujourd’hui encore, se poursuivent, Renault se heurte à un véritable dilemme. Si l’entreprise accepte de payer des sommes aussi exorbitantes du droit commun, notamment pour s’assurer la paix sociale et médiatique, elle prend le risque, en retour, de faire l’objet d’une plainte pour abus de bien social. A titre d’exemple, Philippe Delmas, l'ancien haut dirigeant d'Airbus, dont la plainte avait lancé toute l'enquête Clearstream, accusé à tort de blanchiment et injustement licencié, a perçu 350 000 euros. De même, licenciés en 2002 et 2003 pour faute lourde et faute grave, d’anciens salariés d’Altran, accusés publiquement à tort comme les salariés de Renault, n’ont obtenu que 200 000 euros, alors qu’ils en réclamaient chacun 3 millions. Un seul justiciable a explosé tous les compteurs du « préjudice moral » en France : Bernard Tapie. Au terme d’un arbitrage privé – et non d’un procès – il a obtenu la somme himalayenne de 45 millions d’euros ! Ce qui a d’ailleurs déclenché un scandale d’Etat… D’où, en cas de « surindemnisation » de ses trois ex-salariés, le risque, pour Renault, d’ajouter au scandale de la fausse affaire d’espionnage un délit pénal.
 
A l’inverse, si Renault refuse de céder à leurs exigences financières, l’entreprise prend le risque d’un procès prud’homal retentissant et d’une nouvelle campagne médiatique, terrible pour l’image de la marque et, surtout, pour son PDG. Autant dire que la position de Carlos Ghosn est pour le moins inconfortable.
Réponse, peut-être, lundi 11 avril, à l’issue d’un conseil d’administration de Renault qui s’annonce pour le moins compliqué (l’intégralité de cette enquête est à lire dans Marianne, demain, samedi ou dès cet après-midi en achetant la version électronique de notre hebdomadaire).
 


Laurent Neumann et Anne Rosencher - Marianne

 






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