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Créé le : 10/01/2011 15:32
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C'est officiel : devenir parent appauvrit !

29/04/2011 17:16

C'est officiel : devenir parent appauvrit !


C'est en substance ce que révèlent deux enquêtes de l'INSEE et de l'OCDE. Entre un niveau de vie moins élevé pour les ménages avec enfant et un difficile retour à l'emploi des mamans, pas vraiment de quoi motiver les jeunes couples à faire des bébés.
Dur dur d'être bébé... » chantait Jordy dans les années 90. Avec les deux enquêtes récemment parues sur la famille, respectivement de l'INSEE et de l'OCDE, le refrain d'aujourd'hui serait plutôt « Dur dur d'être parent ! ». La première étude, celle de l'INSEE, s'intéresse au poids des enfants sur le niveau de vie des ménages, la seconde, de l'OCDE, porte sur « le bien être des familles ».

Avoir un enfant ou préserver son niveau de vie ?

La méthode de l’INSEE est simple : « pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l’aide d’une échelle d’équivalence. L’échelle actuellement la plus utilisée (dite de l’OCDE) retient la pondération suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. »*. Ce qui permet donc à l’institut de confronter les situations financières des ménages avec ou sans enfant.

Une précision d’abord, cette enquête se fonde sur des données datant de 2008 et ne prend donc pas en compte l’impact de la crise économique. Ce que révèle l’étude est clair : avoir des enfants a un impact négatif direct sur le niveau de vie des ménages.
En effet, « avec une moyenne de 25 020 euros annuels en 2007, les personnes vivant en couple sans enfant jouissent en moyenne du niveau de vie le plus élevé. »* A l’opposé, « à partir de deux enfants dans le ménage, les niveaux de vie des personnes sont nettement plus bas : 21 040 euros en moyenne pour ceux vivant en couple avec deux enfants et 18 420 euros pour ceux avec trois enfants ou plus. »*

Si
la France peut aujourd’hui se vanter d’avoir un taux de fécondité record, il se peut que cette situation ne dure pas éternellement. Encouragés par une politique familiale vigoureuse, les couples ne craignaient pas de devenir parents. Au contraire, les diverses prestations sociales favorisaient la natalité et aidaient les ménages, aisés ou démunis, à élever correctement leur progéniture. Mais aujourd’hui, si l’on en croit l’étude de l’INSEE, cela ne suffit plus et avoir des enfants entraine clairement une baisse du niveau de vie.

Or, une société a besoin de bébés pour assurer son fonctionnement et perpétuer son système social. Ainsi, deux enfants par femme permettent le renouvellement d’une génération. N’oublions pas non plus que les enfants d’aujourd’hui sont les travailleurs de demain et financeront donc les retraites de leurs ainés.

Dur, dur d’être maman

Cette étude de l’INSEE coïncide avec la sortie du rapport de l’OCDE, portant sur le « bien être de la famille », étudié dans les 34 pays membres de l’organisation. Et, d’après ce rapport, la France ne s’en sort pas si mal.

L’OCDE salue notamment le système d’aides français qui permet une telle démographie, qu’elle considère comme « un important investissement réalisé en direction des familles couvrant toute la période de l’enfance. ». Ce même investissement qui devrait permettre aux ménages avec enfants de préserver leur niveau de vie…

Toutefois, et malgré ces prestations, l’OCDE explique que les familles nombreuses « peuvent avoir un niveau de vie proche ou inférieur au seuil de pauvreté lorsqu’un parent ne travaille pas ou est en congé parental. »

L’emploi des femmes est au cœur de ce problème. Tout d’abord, selon l’OCDE, « les mères de famille nombreuse ou avec un enfant de moins de trois ans ont une chance beaucoup plus faible d’être en emploi ». Ensuite, il arrive fréquemment qu’une jeune maman abandonne son travail, totalement ou en partie, pour s’occuper de son bébé. Ce choix est bien souvent dicté par des raisons plus financières qu’affectives, face à la difficulté de trouver une place en crèche et le coût exorbitant d’une nourrice privée.

Une alternative à cette situation, mise en avant par l’enquête de l’OCDE, est l’entrée de l’enfant à l’école maternelle dès ses deux ans. Cependant, faute de place, cette solution se fait de plus en plus rare. Alors que, comme le souligne l’OCDE, «  cet accès précoce à l’école maternelle facilite le retour à l’emploi des mères, et particulièrement celui des mères isolées ».

Face à ce constat, l’OCDE préconise une « plus grande implication des pères », notamment via « l’introduction d’un droit individuel à un congé parental bien rémunéré ». En attendant, en cette période pré-électorale, les candidats potentiels devraient lire bien attentivement ces deux enquêtes et réfléchir à des solutions concrètes à apporter aux parents français, à la fois pour préserver leur niveau de vie et favoriser le retour à l’emploi des mères.

Cécile Andrzejewski - Marianne


* Extraits des Fiches thématiques sur les revenus - Les revenus et le patrimoine des ménages - Insee Références - Édition 2010






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