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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Au tour du Portugal d’être saigné pour sauver ses créanciers et l’euro !

05/05/2011 15:58

Au tour du Portugal d’être saigné pour sauver ses créanciers et l’euro !


Après la Grèce il y a un an, après l’Irlande il y a six mois, c’est au tour du Portugal d’accepter la tutelle du FMI et des instances européennes pour pouvoir honorer ses créanciers et ne pas être contraint de sortir de l’euro, au risque de faire s’effondrer ce château de carte monétaire.

L’aide faite aux banques

Il est toujours aussi hallucinant d’analyser les termes employés pour qualifier ces accords qui reviennent pour les pays « aidés » à se soumettre à la tutelle d’organisations internationales, qui imposent des plans d’austérité sauvage, de manière à sauver leurs créanciers d’un défaut et d’une restructuration. Car ce ne sont pas le Portugal et encore moins les Portugais qui sont aidés dans cette affaire. Après tout, ils auraient pu suivre le chemin de l’Islande ou de l’Argentine.

Mais pour cela, il aurait fallu quitter l’euro, pour pouvoir dévaluer, et sans doute faire un défaut partiel sur leurs dettes publiques. Une telle décision aurait eu toutes les chances d’entamer le processus final de déconstruction de la monnaie unique européenne, un pays en étant chassé après l’autre, faisant voler en éclats les immenses pouvoirs accumulés par les instances technocratiques européennes de haute lutte et pas toujours très démocratiquement…

En outre, cela risquait de remettre en cause la stabilité d’un système bancaire qui est le principal gagnant de ces « plans d’aide ». En effet, cela lui garantit le paiement des juteuses primes de risque accordées depuis quelques mois, tout en étant protégé sur le capital pour quelque temps : le beurre et l’argent du beurre. Mieux, cela organise un transfert du risque sur les Etats, qui devront assumer le défaut sur 75 milliards de dette dans trois ans, à la place des banques.

Des plans qui ne règlent rien

Pire, ces plans imbéciles ne font qu’acheter (chèrement, et par les Etats en lieu et place des institutions financières) du temps. Car il faut être clair : la situation sera bien pire en 2013 qu’aujourd’hui pour les trois pays qui ont été aidés. En effet, le montant de la dette aura lourdement gonflé, leur PIB aura baissé (déjà plus de 10% en Grèce), le tout sans le moindre espoir de reprise puisque leur monnaie restera largement surévaluée (à l’échelle de l’Europe et du monde).

Si, à la limite, on pouvait se dire qu’il n’était pas totalement absurde de mettre en place un tel plan il y a un an pour se donner le temps de concevoir un plan alternatif permettant de véritablement régler les problèmes à long terme, il est sidérant de voir que l’on continue avec de tels expédients un an après. Car le fait d’attendre aggrave le problème. Et plus on attend, plus la crise à venir sera violente. Il y a un an, la dette Grecque aurait pu être négociée avec une décote d’un tiers.

Aujourd’hui, les taux à dix ans indiquent une décote anticipée d’environ 50%... Bref, la facture devient tous les jours plus lourde, sachant qu’entre temps, la population subit des hausses d’impôt sauvages et des coupes massives dans les dépenses publiques (diminution du nombre de fonctionnaires, baisse de leur traitement, réduction des aides en tout genre). Bref, ce sont des pays encore affaiblis qui devront affronter une crise encore plus dure dans quelques années.

Les artificiers de Bruxelles, Francfort et Washington achètent de nouveau du temps avec l’argent du contribuable, histoire de cacher qu’ils ne savent où ils vont. Pire, ils aident encore les banques qui avaient plongé le monde dans une crise financière sans précédent il y a deux ans. 

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






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