Et en matière énergétique, on se fouuurrrre le doigt dans l'oeil...
Principalement chez les écolos, qui ne peuvent saquer ni :
- le populo,
- la bagnole,
- la réunion des deux... La bagnole, c'est fait pour les riches.
Si le prolo habitait près de la gare dans un collectif, plutôt que dans son pavillon de banlieue, nous disent ils, de 474 litres à 298.
Bien entendu, ils ne parlent pas des VRAIS problèmes :
- Paris, à côté de la plus grande zone agricole du pays, importe 99 % de ses ressources d'ailleurs, à grands coups d'énergies fossiles (pour la production et le transport)...
- la précarité dans le travail, qui oblige à posséder une automobile et dissocie lieu de résidence et lieu de travail, contrairement aux périodes antérieures,
- le pourrissement de certaines zones d'habitations qui a conduit tout ceux qui le pouvaient à ficher le camp. L'angélisme en matière de sécurité et d'immigration doit être souligné.
"Si le foncier est moins cher, les dépenses en chauffage, en transports sont plus élevées. Avec une hausse des prix de l'énergie, on s'oriente vers une catastrophe sociale'' "
Première erreur, le chauffage dépend de la qualité du logement, et non de l'endroit où l'on construit, deuxième erreur, on dissocie complètement lieu de résidence de lieu de production alimentaire, acceptant totalement la grande gabegie énergétique qui consiste à produire en amérique du sud ce que l'on consomme en Europe, en payant des pauvres au Brésil regarder les grandes exploitations fonctionner, et en reprochant l'aide sociale aux pauvres d'Europe.
Pour ce qui est du monde agricole, on note un abandon de l'activité élevage en Europe, activité développée au XIX° siécle et arrivant à maturité en 1945 en France.
Sans doute une évolution marquée pour le futur. Si les céréales sont plus rémunératrices, celles-ci seront privilégiées.
En effet, il n'y a pas de comparaison possible entre élevage et céréaliculture au niveau de la charge de travail.
Mais il faut le constater, l'activité agricole est en déclin, pour une simple et bonne raison : la taille moyenne de l'exploitation agricole est passée environ de 20 hectares (1980) à 50 (aujourd'hui).
Or, ce qu'il faut, pour l'équilibre de la société, ce sont des petites exploitations agricoles, qui produisent essentiellement pour un marché local, et de très petites, pour l'autoconsommation.
Car il y a une autre dimension, c'est celle de donner un revenu et une occupation à un grand nombre de gens, qui n'ont pas les moyens sinon de survivre. Comme ces activités sont souvent secondaires, elles permettent aussi une bi-activité.