Le lien de l’interview de Nicolas Dupont Aignan dans la presse grecque http://www.zoomnews.gr/ο-γÜλλος-βουλευτÞς-που-Þρθε-στο-σýνταγ/
Voici l’interview de Nicolas Dupont Aignan dans la presse grecque traduite par un de nos adhérents jeunes, Yannis Retsinas, d’origine grecque :
“Le député français qui est venu place Syntagma et qui a ” étreint” les “indignés” s’exprime sur zoomnews”
Mercredi dernier, un peu avant que la place Syntagma devienne le théâtre d’affrontements entre les brigades anti-émeute et les jeunes cagoulés, un homme saluait la foule réunie, devant une avalanche d’applaudissements. Ce député français, indépendant, Nicolas Dupont-Aignan qui en 2007 quitta l’UMP de Nicolas Sarkozy, a créé son propre parti, gaulliste « Debout la République ».
Pourquoi souhaitiez-vous venir à Athènes pour vous exprimer avec les grecs ?
Car aujourd’hui ce qui est en jeu c’est le droit du peuple grec de décider lui-même de son destin, c’est le respect de la démocratie. Comment un député français, gaulliste, pourrait rester en marge de cette contestation populaire ? Le général de Gaulle disait : « la République est la souveraineté du peuple, l’appel à la liberté, l’espoir pour la justice ». Mais aujourd’hui en Grèce, le peuple, la liberté et la justice sont en danger.
L’Union européenne et le FMI poussent la Grèce dans la récession et sont complice de la fraude des banques. Ce plan (de sauvetage) est inutile car il est contreproductif. Pour moi, la clé serait de dire aux Grecs que nous les voyons résister et, que demain, nous devrions faire la même chose en Espagne, en Italie, en France.
Quelles mesures proposez-vous pour la Grèce sorte de l’impasse ?
La Grèce ne doit plus obéir aux ordres de la Troïka. Elle doit oser restructurer sa dette, abandonnant l’euro pour retrouver sa liberté monétaire et politique. C’est la seule solution et n’oublions pas que des pays comme le Danemark, la Suède ou la Pologne vivent sans l’euro et se trouvent dans une bien meilleure situation.
Quel rôle pourrait jouer Paris ?
Aujourd’hui Paris fait honte à la France, en étant à la botte des banques et des technocrates bruxellois. Mais de son côté, le peuple français est de plus en plus conscient de cette escroquerie économique dans laquelle tombent les pays d’Europe. Je n’ai aucun doute que ce qui arrive aujourd’hui à Athènes, arrivera dans quelques temps à Paris. C’est d’ailleurs un des points de ma candidature aux élections présidentielles de 2012.
http://debout-les-jeunes.fr/blog/06/2011/2165/interview-de-nicolas-dupont-aignan-dans-la-presse-grecque/