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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Pour le gouvernement, c’est « travaillez plus pour payer plus cher vos amendes » !

01/08/2011 12:05

Pour le gouvernement, c’est « travaillez plus pour payer plus cher vos amendes » !


Pour le gouvernement, c’est « travaillez plus pour payer plus cher vos amendes » !

En augmentant de plus de 50% le montant des amendes pour stationnement irrégulier à compter de ce lundi premier août, le gouvernement officialise le racket des automobilistes dont sont victimes des millions de concitoyens.

Radars automatiques situés dans les endroits les plus rentables plutôt que sur des lieux accidentogènes, culpabilisation écologique interdisant tout investissement routier et condamnant les Français à des heures d’embouteillages, couloirs de bus vides qui parviennent à créer des bouchons la nuit ( !), etc.

Tout est fait pour matraquer ceux qui ont besoin de leur voiture pour se déplacer, c’est-à-dire les travailleurs, les banlieusards et les ruraux.

Le passage de 11 à 17 € est donc une provocation supplémentaire à la France qui travaille, alors que l’on ne trouve presque plus de places gratuites pour se garer dans nos villes, et que tout est fait pour diriger les automobilistes vers des parkings privés aux tarifs prohibitifs.

C’est également une attaque en règle contre le commerce de proximité, puisque les parkings des grandes surfaces resteront bel et bien gratuits...

« Travaillez plus pour payer plus cher vos amendes », voilà un nouvel exemple du deux poids deux mesures permanent dont les Français ne veulent plus.

Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et président de Debout la République.






Nicolas Dupont-Aignan : compilation d'interventions

01/08/2011 11:11

Nicolas Dupont-Aignan : compilation d'interventions


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http://blogrepublicain.hautetfort.com/






BHL, Fourest, Adler, Val : intellos « faussaires » de Boniface

01/08/2011 10:50

BHL, Fourest, Adler, Val : intellos « faussaires » de Boniface


Le dernier livre de Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), « Les Intellectuels faussaires », s'est déjà vendu à plus de 50 000 exemplaires. Il se place en numéro deux des ventes à la Fnac et dans le top 10 de L'Express. Pas rien pour un essai qui a essuyé quatorze refus d'éditeurs. Mais qu'y a-t-il dans cet essai à tendance pamphlétaire qui gêne autant le Tout-Paris ?

En presse écrite, les critiques se comptent sur les doigts d'une main. On dénombre péniblement trois articles, l'un dans Télérama, l'autre dans le Canard enchaîné et enfin un papier dans la rubrique Le livre du jour du Monde.

"Les Intellectuels faussaires" de Pascal Boniface.

Aucun article dans les hebdos, idem pour Libération et Le Figaro. Les rares critiques ne sont pas dithyrambiques. L'expression « veine pamphlétaire » dans l'article du Monde considérant que cet exercice de style en « constitue la principale limite ».

Rappelons ce qu'est un pamphlet : un texte court et virulent qui remet en cause l'ordre établi. C'est précisément l'idée ouvertement affichée par cet essai. L'essence du discours pamphlétaire tient d'ailleurs du fait que son auteur a l'impression de détenir à lui seul la vérité.

Ici, Pascal Boniface s'érige effectivement au rang d'intellectuel honnête, seul sur sa barque, naviguant au gré du bon vouloir des médias.

BHL, « seigneur et maître des faussaires »

L'idée n'est pas nouvelle : le pamphlet s'attaque traditionnellement au pouvoir en place. C'est la fameuse maxime : « Les politiques, tous des pourris. » Il suffit de remplacer le terme « politiques » par « intellectuels » et l'on obtient le principe de base de ce livre.

Selon le politologue, les intellectuels les plus en vogue dans les médias sont aussi les plus corrompus et les plus démagos. Ils enfument leur public avec habileté, portés par une connivence journalistique qui leur permet de continuer librement leur tour de passe-passe sans se faire prendre.

Boniface classe les plus grands intellectuels faussaires du XXIe siècle, qu'il appelle aussi « beaux parleurs ». Par ordre d'importance :

  • Alexandre Adler,
  • Caroline Fourest,
  • Mohamed Sifaoui,
  • Thérèse Delpech,
  • Frédéric Encel,
  • François Heisbourg,
  • Philippe Val,
  • BHL, qu'il qualifie de « seigneur et maître des faussaires ».

Condamnation de l'islam au nom de la laïcité

Ils sont tous, écrit-il, des exemples criants de cette manipulation de l'élite intellectuelle française qui a « pignon sur écran ». Leurs dérives déontologiques ne semblent pas les inquiéter outre mesure, car ils portent un message commun qui en arrange plus d'un : celui des chevaliers de la laïcité (et par conséquent de la condamnation de l'islam en France) et de la défense du plus faible (Israël).

Philippe Val à Paris le 7 février 2007 (Benoît Tessier/Reuters).

Serge Halimi, écrivain et journaliste, avait déjà écrit dans « Les Nouveaux Chiens de garde » les liens douteux entre journalistes et hommes politiques. Et de révéler à la lumière du jour l'existence « d'un petit groupe de journalistes omniprésents » et « d'intervenant permanents » qui dictent l'opinion.

Tout comme Halimi, dont le livre fut largement déligitimé par la presse, Pascal Boniface est attaqué par ceux qu'il qualifie de « faussaires ».

On pourra rétorquer que ceci participe de la liberté d'expression. Personne n'est forcé de croire leurs bonnes paroles et chacun se doit de porter un regard critique sur le monde qui nous entoure.

Soit, mais laisse-t-on un espace médiatique pour une parole qui s'écarterait de la « mainstream » ? D'ailleurs, quel est ce « mainstream » que le directeur de l'Iris s'emploie à dénoncer ?

Peut-on être intellectuel et médiatique ?

Le mérite de cet essai est de soulever une question majeure tirée d'une observation méticuleuse des intellectuels français : est-il possible d'être à la fois intellectuel et de jouer le jeu des médias ?

En d'autres termes, les médias auraient le même effet que le pouvoir sur les politiques : une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer, et on est prêt à tout pour en avoir encore un peu plus, quitte à manipuler la vérité afin de rentrer dans un consensus politico-moral.

Caroline Fourest à Paris en février 2007 (Benoît Tessier/Reuters).

Comme le souligne Boniface qui note l'apparition intempestive de ces néoclercs dans les médias, « le temps réservé à se montrer n'empiète-t-il pas sur celui passé à réfléchir ? ».

Connaissant très bien le monde du petit écran pour en faire partie, souvent invité aux émissions politiques qui traitent du conflit israélo-palestinien, ou de la politique américaine au Moyen-Orient, il propose de décrire les mécanismes de cet exercice périlleux de l'intérieur.

Selon lui, au vu et au su des téléspectateurs, lecteurs, auditeurs et internautes, ces intellectuels qui se veulent irréprochables déforment la réalité avec doigté pour servir leurs intérêts propres. En définitive, ils se comportent comme les Etats-nations qui cherchent dans toute interaction avec un autre Etat leurs avantages premiers.

Le « fascislamisme » au cœur de leurs préoccupations

Bernard-Henri Lévy, mobilisé pour la libération de Sakineh en Iran (Mal Langsdon/Reuters).

Boniface dénonce l'apparition médiatique d'un terme aux associations qu'il juge frauduleuses et qui est largement pratiquée par ces intellectuels, BHL en tête : l'amalgame entre islam et fascisme.

Il existerait donc dans le paysage intellectuel français un « ennemi commun ». C'est l'islam radical, par opposition à un islam « modéré ».

Ainsi BHL écrit dans « La Pureté dangereuse » que « l'islamisme n'est que la troisième modalité d'un dispositif dont le communisme et le nazisme avaient été les précédentes versions ».

« Des produits intellectuellement frelatés et toxiques »

Alexandre Adler en juin 2009 (Ji-Elle/Wikimedia Commons/CC).

Encore une fois explique Boniface, il s'agit de servir ses intérêts personnels qui, depuis le 11 Septembre, sont la justification de la guerre préventive, rebaptisée « guerre juste » par nos chers intellectuels, afin d'annuler le principe de non-ingérence, comme ce fut le cas lors de la guerre en Irak de 2003, ou plus récemment l'intervention de l'ONU en Libye.

Comment ne pas adhérer à ce genre de messages moraux qui prônent l'aide à la libération des peuples sous le joug de dictateurs sanguinaires ? Toute personne allant à l'encontre de tels principes humanistes seraient aussitôt brulée sur la place publique.

En d'autres termes, souligne Pascal Boniface :

« Au lieu de permettre au citoyen de réfléchir à des phénomènes complexes, on simplifie à l'extrême, on fournit à l'opinion publique des produits intellectuellement frelatés et toxiques et on fabrique des leurres idéologiques. »

Illustration et photos : la couverture de « Les Intellectuels faussaires » de Pascal Boniface ; Philippe Val à Paris le 7 février 2007 (Benoît Tessier/Reuters) ; Caroline Fourest à Paris en février 2007 (Benoît Tessier/Reuters). ; Bernard-Henri Lévy, mobilisé pour la libération de Sakineh en Iran (Mal Langsdon/Reuters) ; Alexandre Adler en juin 2009 (Ji-Elle/Wikimedia Commons/CC).

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89

Par Hela Khamarou | Journaliste

http://www.rue89.com/2011/07/31/bhl-fourest-adler-val-intellos-faussaires-de-boniface-215102






Chine: la répression sociale à grande vitesse

01/08/2011 10:28

Chine: la répression sociale à grande vitesse


Après l'accident mortel du TGV chinois survenu à Wenzhou qui suscite toujours une vive émotion populaire, des heurts violents ont opposé émeutiers et forces de police à Anshun dans le Sud de la Chine, après le passage à tabac mortel d'un vendeur de fruits de 52 ans par la Garde urbaine. Deux événements qui jettent une lumière crue sur la question sociale chinoise.

Wen Jiabao sentait-il que les mois à venir seraient délicats ? Lors du 90ème anniversaire du Parti communiste chinois, le Premier ministre avait mis en garde contre une instabilité sociale qui menacerait le pays, renforçant la sécurité intérieure, tentant de museler certains médias trop « investigateurs ».

Bref, le Parti avait, une fois de plus, serré la vis. Mais deux événements récents sont venus rappeler aux dirigeants que l’excès de répression est parfois contre-productif.
L’accident du TGV chinois survenu à Wenzhou, a suscité une émotion populaire inédite en Chine, qui a pris de court les dirigeants du Parti, pas vraiment rodés à la gestion de crise en temps réels.

L’amateurisme des secours, les tentatives de dissimulation du Parti, les consignes aux médias, le poids symbolique de ce train, incarnation de la réussite chinoise ont fait déborder la marmite tant ils constituent désormais des signes politiques et économiques inquiétants des limites du modèle chinois.

Au point que politiques et médias officiels ne peuvent retenir leurs critiques : histoire d’évacuer les tensions, la compagnie de chemin de fer de Pékin a admis ses responsabilités, présentant ses excuses après avoir mis en cause, dans un premier temps, les technologies étrangères utilisées dans un train qui se voulait 100% chinois... Prudent, le gouvernement préfère acheter la paix sociale : 75.000 dollars seront versés aux familles de chacune des victimes.
 

La Chine ne veut pas d'un PIB tâché de sang

Chine: la répression sociale à grande vitesse
Le Premier Ministre a promis « une enquête minutieuse et transparente » : « S’il y a eu des problèmes avec les machines et l'équipement, ou des problèmes administratifs, ou des problèmes de fabrication, nous allons les étudier à fond », a déclaré Wen Jiabao qui s’est rendu sur les lieux alors qu’il était hospitalisé pour des raisons inconnues. Preuve qu’il y a péril en la demeure. En Chine, la santé des dirigeants relève du secret d'Etat.

« Si l'enquête prouve qu’il y a eu corruption, nous ferons face conformément à la loi et les sanctions seront sévères » a-t-il encore ajouté. De nombreux fonctionnaires sont, en effet, soupçonnés d’avoir tenté de couvrir ou minimiser les faits –
voire d’enterrer les wagons- afin de protéger l’ambitieux projet de développement du TGV chinois.

Les chaines officielles chinoises diffusent des témoignages de parents de victimes sur leurs antennes et même le Quotidien du Peuple, a osé poser la question qui fâche dans un édito à la une du journal: « La Chine doit se développer, mais nous ne voulons pas d’un PIB tâché de sang ».
 

Une force de police anti-vendeurs de rue

Mais le sang finit toujours par couler. Plus au sud, à Anshun, le 26 juillet, un marchand de fruit handicapé a été battu à mort par des membres de la garde urbaine -une force de sécurité chargée d’appliquer les lois contre la mendicité et les vendeurs ambulants- provoquant le rassemblement de milliers de personnes dans les rues de la ville. Célèbre journaliste, dont le service d’investigation au sein du quotidien China Economic Times a été démantelé récemment, Wang Keqin a ouvert sur son blog une enquête sur la mort du vendeur de fruits de Anshun.

Selon le journal japonais Asahi Shimbun, des heurts auraient opposé les émeutiers à la garde urbaine provoquant de nombreux blessés.
Les autorités locales ont confirmé la mort du vendeur, indiquant qu’il aurait été impliqué dans une bagarre avec les fonctionnaires de police et qu’une autopsie aurait lieu. Agé de 52 ans, l’homme serait un vétéran de la guerre sino-vietnamienne de 1979, et était amputé d’une jambe.
Une vidéo amateur disponible sur youtube donne une idée de la violence des affrontements.

Ces affrontements portent, une nouvelle fois, l’attention sur la garde urbaine, les
chengguan. Créé en 2001 dans toutes les grandes villes de Chine, cette force para-policière, équipée de casques et de gilets pare-balles, est souvent utilisé par les responsables locaux comme police anti-émeute. Pas une semaine ne passe sans qu’un passage à tabac ne soit signalé dans une ville chinoise, suscitant parfois de violentes réactions de la part des populations. Au point que dans le langage courant, le mot Chengguan est désormais utilisé comme synonyme de violence.
Plusieurs cas de citoyens battus à mort par la garde urbaine ont été signalé ces dernières années.

Une vaste enquête du Time, en 2009, montrait à quel point la « mission » des chengguan correspondait à l'idée de la bureaucratie chinoise d'une cité idéale débarrassée de ses vendeurs de rue. Des cités urbaines et modernes, débarrassées de ses familles à faibles revenus.

Chacun à leur manière, ces événements jettent une lumière crue sur les ambiguïtés et nouvelles problématiques de la question sociale chinoise : des conditions de la poursuite de la croissance chinoise, et surtout son prix humain, jusqu’au souci permanent de contrôle social qui anime les dirigeants du pays, dont chaque irruption de violence prouve ses difficultés à contenir la colère du peuple malgré l’augmentation constante des budgets alloués à la sécurité intérieure.
Régis Soubrouillard - Marianne
 





La libération fiscale, le nouveau concept des anti fiscalistes

30/07/2011 14:34

La libération fiscale, le nouveau concept des anti fiscalistes


Selon les calculs de l'institut Molinari, les salariés français commencent à travailler pour eux le 26 juillet.
Le think tank libéral a marqué des points en plaçant la France sur la troisième marche du podium des "mauvais éléves". Sa présentation anti fiscaliste a été reprises par de nombreux media. Elle fait cependant une présentation partielle et partiale de la situation

A partir d’aujourd’hui, 27 juillet, le fruit de votre labeur sera pour vous et pas pour l’Etat. » . Le lancement du sujet consacré à une étude publiée par Molinari, le think-tank « indépendant et clairement libéral », a de quoi faire sursauter à l’écoute du journal de 8h de France Inter. Message – très peu – subliminal à destination de l’auditeur : « on se fait bouloter par les impôts.»

Les animateurs de cet institut ne pouvaient rêver meilleure présentation pour leur étude qui ne cache rien de son ambition « Fardeau fiscal de l’employé lambda au sein de l’Union européenne.»Cécile Philippe, l’animatrice de Molinari, ne cache pas l’objectif de la note : « Au lieu de baisser le dépenses de l’Etat, on nous propose encore une fois d’augmenter les recettes, donc les impôts.»

Entre les charges patronales et salariales, l’impôt sur le revenu et la TVA, le salariés moyen Français est ponctionné de 56 % de son salaire, selon, les chiffres gracieusement rassemblés par le cabinet d’audit Ernst and Young. Et 56 % de l’année, cela tombe sur le 27 juillet, CQFD. A ce petit jeu, seuls les salariés hongrois et belges sont libérés plus tard dans l’année. Sauf que, nous ne sommes plus au temps des seigneuries. Le système socio-fiscal ponctionne certes mais il redistribue. Soit sous forme de cash, comme pour les allocation familiales, soit de remboursement comme pour les soins, ou encore de mise à disposition de services et de biens aux citoyens via par exemple l’éducation.

En faire abstraction, c’est faire une analyse absurde revenant à comparer des tickets de caisses au sortir du supermarché sans regarder ce que l’on a mis dans le panier ! Dans la grille d’analyse de Molinari, le salarié portugais est libéré le 29 mai. Enfin presque. Qu’il le souhaite ou non, il lui faudra quand même assumer avec son argent les dépenses de santé que son système socio fiscal laisse à sa charge. Les salariés portugais seront donc « libres » de travailler une semaine supplémentaire pour que collectivement, ils puissent financer le point de PIB supplémentaire que l’Etat -enfin la Secu-, n’assume pas. Idem, si la nation Portugaise décidait du même effort que la France en matière de Défense nationale, c’est encore une semaine et demi de travail, etc… Dès lors, la seule question qui se pose est : en a-t-on pour notre argent. Autrement dit, l’argent public est-il bien utilisé ? Question dont se désintéresse l'étude.

Le seul intérêt de ces « travaux » est de permettre d'expliquer les tonnerres d’applaudissement que le candidat Sarkozy de 2006 déclenchait dans ses meetings avec son bouclier fiscal à 50 %. Depuis, on sait à qui profite ce type de démarche anti fiscaliste. En 2010, 19 000 foyers parmi les plus riches ont réduit de 679 millions d’€ leur contribution à la production de biens et de services pour leurs 65 millions de concitoyens. Ainsi du chèque de 30 millions annuel de madame Bettencourt. Cette logique qui neutralisait l’effort demandé au plus riche était devenue intenable. Nicolas Sarkozy se doit en effet de faire marche arrière et de réhabiliter l’impôt pour faire passer sa prochaine hausse de 20 milliards d’€ d’ici à 2012.

L’impôt est à nouveau moderne. Et n’en déplaise aux anti fiscalistes, la vraie libération des Français fut le 4 aout. Durant cette nuit de 1789, l’abolition des privilèges soumet des nobles à l’impôt…


Emmanuel Lévy - Marianne

http://www.marianne2.fr/La-liberation-fiscale-le-nouveau-concept-des-anti-fiscalistes_a208873.html

 






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