|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Guerriers et boutiquiers
20/07/2011 20:44
Un monde sans armes est un monde sans âme
Georges Kaplan concluait son dernier article en citant Bastiat : « si les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront ». Cette allégation imbécile renferme un chantage implicite qui sous-entend : « si vous ne voulez pas jouer le jeu du grand marché mondial, on viendra mitrailler vos familles ». Voilà qui vous pose un pacifiste.
On peut lui objecter que le chantage, la terreur sournoise et l’injonction autoritaire indirecte sont typiques du langage marchand. Les publicités omniprésentes nous disent en substance : « si vous n’achetez pas le dernier Smartphone, vous demeurerez une merde insignifiante ». Fort de ce constat, on vous propose la camelote dernier cri pour que vous puissiez consommer au nom de la sacrosainte « liberté ».
Il est frappant d’observer que les apôtres de la déesse Marchandise produisent une rhétorique, des réflexes et des valeurs de pisseuse. Tout cela donne la nostalgie des confrontations franches d’autrefois. Il fut en effet un temps où la guerre était à la fois considérée comme la pire calamité possible et comme la mère de toutes les vertus. Quel paradoxe ! Mais toute vérité profonde n’est-elle pas paradoxale ?
L’ethos consumériste ne déteste pas tant la guerre que les vertus militaires
A contrario, la paix marchande qui, pour paraphraser Clausewitz, n’est que la guerre poursuivie par des moyens économiques, se révèle mère de tous les vices. Car la guerre économique en cours repose sur la capacité de chaque individu à se faire acheter. Cet éthos consumériste ne déteste pas tant la guerre classique, qui peut tout aussi bien interrompre les flux commerciaux qu’ouvrir de nouveaux marchés, que les vertus militaires : honneur, sacrifice de soi et fidélités supérieures. Ce triptyque de valeurs forge des types d’hommes peu maniables, sinon réfractaires à la marchandisation.
Or, la marchandise n’a pas besoin d’hommes prêts à mourir – d’ailleurs, qui mourrait pour elle ?- mais de femelles prêtes à se coucher. Lorsque plus personne ne sera en mesure de prendre les armes pour défendre une souveraineté, donc une liberté concrète, lorsque tout aura été pris en charge par l’alliance du Droit et du Marché, la marchandise pourra pleinement étendre son empire.
Ce jour-là, le Droit totalitaire aura triomphé, permettant la poursuite incessante de la guerre économique mondiale. Un Droit totalitaire dont Eva Joly aimerait exalter le triomphe par des « défilés citoyens » dont l’exemplarité morale désignerait fatalement tous ceux qui ne savent pas suffisamment « vivre-ensemble » et autres sociaux-traîtres présumés.
Les conséquences monstrueuses de cette guerre économique étant indénombrables, ne mentionnons que ses ravages les plus visibles : inégalités comme aucune époque n’en a jamais connues, esclavage industriel dans des proportions inouïes, millions de déportés économiques qui migrent (il)légalement pour occuper des franges sinistrées des territoires autochtones avec le ressentiment et le désespoir des vaincus, colonisations culturelles nivelant par le bas la diversité des créations humaines et minant les plus anciennes et les plus hautes civilisations, etc.
Quand les hommes ont des mentalités de pisseuses
Avec désormais en ligne de mire la possible destruction de la planète elle-même, la marchandise poursuit sa course effrénée. Pour quelque idéal inatteignable brandi comme un étendard au-dessus du monde en souffrance ? Pour la gloire de quelque civilisation supérieure ? Pour le rayonnement d’un mot sacré ? Non, rien de tout cela.
Ce processus qui s’autoalimente ne vise qu’à dorer les chiottes du yacht privé de quelque boutiquier milliardaire, ou autres joyeusetés frivoles.
Alors, contrairement à la phrase imbécile de Bastiat prétendant nous préserver de grands maux grâce à un déversement massif de camelote, le 14 juillet, tandis que la circulation automobile avait en grande partie cessé et que le ciel se voyait fendu d’escadrilles, je pensais à la Justice, à la Paix et à l’Honneur de l’Homme.
Je me disais que pour préserver ces mots trop grands et trop fragiles, il nous faudrait moins d’hommes aux mentalités de pisseuses. Moins d’individus convaincus d’exister le dernier Smartphone en poche et davantage d’hommes fiers, libres, intransigeants à la mentalité de soldats. Non pas davantage de soldats mais plus d’hommes capables, pour défendre un peuple et une liberté, de partir exploser en plein ciel aux commandes d’un Rafale.
Romaric Sangars
http://www.causeur.fr/guerriers-et-boutiquiers,10666
| |
|
|
|
|
|
|
|
L’Angleterre choisit le nucléaire : fin de la psychose Fukushima ?
20/07/2011 20:33
Le Parlement britannique a voté lundi en faveur du développement de l’énergie nucléaire. Une décision à contre-courant de la psychose post-Fukushima (qui a conduit l’Allemagne à sortir du nucléaire) et qui préfigure la construction de nouvelles centrales outre-manche.
« No panic ! » Le flegme britannique aura eu raison du vent de peurs anti-nucléaires qui s’était levé en Europe depuis l’annonce par la chancelière Merkel de l’abandon du nucléaire dans la première puissance européenne.
Flegme britannique et raisons structurelles
Si les militants écologistes et anti-nucléaires rêvaient à un « grand-soir de l’atome » après la catastrophe de Fukushima, la Grande Bretagne a non seulement confirmé son programme nucléaire (comme l’a à plusieurs reprises le gouvernement français), mais a fait un choix beaucoup plus radical.
Le National Policy Statement for Nuclear, voté lundi par le Parlement britannique prévoit la poursuite de l’exploitation des installations nucléaires en activité, mais annonce également la construction de nouvelles centrales nucléaires à travers le pays (sans en préciser le nombre).
De la fin du nucléaire civil à son retour en grâce, le retour de balancier aura été plus rapide qu’escompté, mais est finalement logique dans le contexte anglais au regard de données structurelles à long-terme.
Les réserves pétrolières de la mer du Nord n’étant pas éternelles (et montrant déjà des signes de faiblesse), le Royaume-Uni est (à l’image de la France) une puissance économique et industrielle pauvre en ressources naturelles pour alimenter son économie.
Angela Merkel : un choix politicien ?
Et comme l’économie anglaise est gloutonne en énergie, que les contraintes environnementales et de lutte contre le réchauffement climatique ne favorisent pas l’utilisation d’énergies fossiles pour produire de l’électricité… les alternatives ne sont pas légions.
Si le retrait allemand avait été un signal fort de l’évolution des mentalités outre-rhin et avaient fait pensé à une nouvelle donne nucléaire en Europe, le choix du développement fait par les Britanniques semble démontrer que les puissances européennes (et mondiales) se dirigent plutôt vers le statu-quo.
Au point de se demander quelles raisons ont poussé Angela Merkel a faire un choix aussi radical dans l’urgence et l’émotion d’une situation exceptionnelle. Le gouvernement allemand a-t-il obéi à des logiques politiques (ou politiciennes) en revenant sur le choix de l’atome sous la pression d’une opinion populaire choquée par le drame de Fukushima.
Etienne Marlles
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-angleterre-choisit-le-nucleaire-97816
| |
|
|
|
|
|
|
|
Royal tend la main aux gaullistes, sans les convaincre
20/07/2011 20:20
La candidate à la primaire PS souhaite une large alliance allant de l’extrême-gauche à « la droite gaulliste ». Une façon de dire que les clivages ne sont pas forcément là où on le croit.
En plein mois de juillet, on n’y croyait plus. Quelqu’un a réussi à émettre une idée dans cette campagne pré-présidentielle. Une idée, certes peu originale, mais qui reste plus profonde que le régime de Hollande ou les lunettes d'Eva Joly. Dimanche, Ségolène Royal a déclaré vouloir rassembler « d'abord les socialistes, ensuite les écologistes, l'extrême gauche, les centristes humanistes, mais aussi la droite gaulliste ». En 2007, elle avait déjà tendu la main au Modem de Bayrou.
Car la candidate a compris qu’il existait tout un pan de la droite qui ne se reconnaissait plus dans la droite sauce Sarkozy : « Une certaine droite a perdu cette tradition gaulliste et moi, je veux rassembler tous ceux qui veulent réussir à gauche, mais dans le rassemblement des valeurs républicaines ». Le discours sur l'immigration, le bling-bling, le bouclier fiscal sont autant d'éléments qui ont refroidi une partie de la droite.
Mais cette idée de large alliance est pour l’instant rejetée par Hollande : « L'enjeu, c'est le premier tour avant de penser au second tour. Au premier tour, il faut mobiliser tout l'électorat socialiste et même l'électorat de gauche ». Un point de vue étonnant pour celui qui n’hésite pas à adopter le point de vue du gouvernement sur la rigueur budgétaire. A l’UMP, même chez les opposants à Sarkozy, on reste critique. «C’est stupide, incohérent, illogique », a estimé le député Etienne Pinte dans Le Figaro. Le signe, peut-être que l'idée de Royal peut faire mouche.
Coup politique
Même scepticisme, chez Nicolas Dupont-Aignan. « Dans un monde médiatique, où l’accessoire devient important, elle a réussi son coup, on va parler d’elle pendant plus de 48 heures ». Le président de la Debout la République n’y voit que de la « récupération politique ».
Et s’il salue le « sens de la patrie, l‘esprit républicain » de Royal, le député de l’Essonne n’est pas prêt à répondre à son appel : « Elle ne peut pas s’allier avec nous en ayant voté pour le Traité de Lisbonne, pour la Constitution européenne ». Car c’est à cause de la question européenne qu’il ne se retrouve plus dans le discours du PS ou de l’UMP : « Si on ne se libère pas des traités européens, on arrivera jamais à rien, que ce soit avec Royal, Aubry ou Copé ».
En effet, tout se passe comme si le clivage entre droite et gauche était perturbé par un cadre commun de pensée. Les dernières prises de positions d’Hollande et Royal s’accordant sur l’idée d’arriver dès 2013 aux 3% de déficit imposés par Maastricht ou l’unanimisme PS-UMP sur les traités de Lisbonne ou la Constitution européenne tendent à le le faire penser.
Nouveaux clivages
De fait, les actuels clivages PS-UMP n’auraient alors plus de sens. « Ce n’est plus la droite contre la gauche mais les mondialistes contre les patriotes », explique Nicolas Dupont-Aignan. Au delà de la question européenne, il insiste aussi sur «les droits et devoirs républicains, l’Ecole et les services publics».
Des points d'accord avec la gauche ? Dupont-Aignan ne rejette pas l’idée d’une large alliance souhaitant un « gouvernement de salut public ». Mais avec qui ? Il aurait pu se retrouver dans la « démondialisation » d’Arnaud Montebourg qui se dit lui-même « gaulliste de gauche ». « Sur le social, je suis un socialiste bon teint (...) Sur la démocratie, je suis mendésiste, sur l'économie et la réindustrialisation, je suis MoDem. Je pense qu'il faut une alliance des forces de la création économique et des forces du travail », disait le socialiste en novembre dernier.
Et si Nicolas Dupont-Aignan défend la « démondialisation » depuis « 10 ans », il reste critique envers le candidat à la primaire. « L’erreur d’Arnaud de Montebourg, c’est de penser que les pays européens vont accepter cela », détaille-t-il. Il critique aussi Mélenchon qui « ne va pas assez loin » en refusant l’abandon de l’Euro. Sur ce point, le président de Debout la République se retrouve plutôt dans le discours du M’PEP de Jacques Nikonoff… ex président d'ATTAC. Un rapprochement qui peut paraître illogique mais moins que le catéchisme bruxellois récité par les deux principaux candidats PS.
Qu'importe aux Royalistes : en proposant l'union avec les gaullistes, la Présidente de Poitou-Charentes pensait sans doute moins aux desperados de Debout la République qu'aux troupes plus fraîches de République Solidaire. Lesquelles n'ont pas encore réagi.
Tefy Andriamanana - Marianne
Dessin : Louison
| |
|
|
|
|
|
|
|
« L’Amérique est une bulle spéculative! »
20/07/2011 20:10
Alors que Barack Obama tente de trouver un compromis politique pour échapper au défaut de payement, Myret Zaki, du magazine économique Bilan, explique comment les Etats-Unis en sont arrivés là.
Marianne2 : Le président Barak Obama tente de trouver un accord politique avec l’opposition républicaine à propos du niveau de la dette publique. Est-ce que ces négociations vous semblent à la mesure du problème que pose les Etats-Unis ?
Myret Zaki : Non, bien sûr. Le président Obama cherche à obtenir une solution avant le 2 août. Il est fort possible qu’il obtienne un accord limité, concédant aux Républicains une baisse des dépenses de 4000 milliards de dollars sur 10 ans. En échange de quoi l’Etat fédéral pourrait ajouter 2300 milliards de dollars aux 14300 milliards de dettes déjà constituées. Mais ce n’est pas du tout au niveau du problème : il faudrait, pour endiguer l’endettement phénoménal des Etats-Unis, opérer des coupes de l’ordre de 2000 milliards de dollars par an ! En fait si les pouvoirs politiques ne le font pas, c’est parce que emprunter de l’argent aux Etats-Unis est extrêmement peu coûteux, grâce au privilège du dollar, réputé monnaie de réserve du monde. Mais si l’Amérique perd sa notation « triple A », les taux d’intérêt s’envoleront !
Justement, la surprise, c’est que les agences de notation osent s’attaquer aux emprunts d’Etat américains, jusqu’à présent réputés les plus sûrs du monde ?
Les agences de notation financières, qui ont toutes leur siège à New York se sont enfin aperçues qu’elles attribuaient la note « AAA », la meilleure, à un pays qui était en risque de défaut. Elles auraient pu et dû le faire depuis au minimum 2008, lorsque la crise a révélé la fragilité de l’économie américaine. A continuer ainsi contre l’évidence, elles risquaient, elles, de perdre tout crédit, et que les investisseurs se tournent vers d’autres agences, comme la chinoise Da Gong, qui note les Etats-Unis « AA », un cran en dessous. Pendant des années, les agences américaines ont décuplé le risque systémique qui menace l’économie mondiale. Pour prendre une comparaison : on dit que la dette en dollar est « liquide » (on peut la vendre et l’acheter très facilement, ndlr). Comme l’eau, elle irrigue l’économie en drainant les capitaux. Si cette eau devient soudainement illiquide, se transforme en glace, on irait vers un blocage mondial!
Et pour quelles raisons a-t-on pris un risque pareil ?
Pour que le prix de l’argent aux Etats-Unis soit le moins cher possible. Depuis deux ans on présente la dette européenne comme pourrie, et l’Europe comme un continent en perdition. Les agences de notation suivent curieusement un mouvement initié par les spéculateurs contre l’euro, qui ont fait des paris et mis beaucoup d’argent sur des scénarios de défaut des Etats de l’Union européenne. Des conseillers, des personnalités, des économistes en vue propagent le même discours : « vendez l’Europe et l’euro, achetez l’Amérique et le dollar ». Cela a pour effet de faire venir d’Europe vers les Etats-Unis, ou vers la Suisse, des masses considérables de capitaux, qui cherchent la sécurité. Or les Etats-Unis sont le pays le plus endettés du monde, où les états fédérés sont aussi au bord de la faillite, ainsi que les municipalités et les comtés. Et c’est le pays qui n’a programmé aucun plan de rigueur, à la différence des Etats de l’UE. Il n’y a plus de fonds propres en Amérique : tout le monde vit à crédit : le gouvernement central, les ménages, et même la banque centrale. Ce pays est une bulle spéculative.
Propos recueillis par Hervé Nathan - Marianne
Myret Zaki est rédactrice en chef adjointe du magazine économique suisse Bilan et auteur de « La Fin du dollar », (éditions Favre).
Photo : (Barack Obama - Wikimedia - Pete Souza)
http://www.marianne2.fr/L-Amerique-est-une-bulle-speculative_a208657.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Capes et la grande régression de l’éducation nationale
19/07/2011 20:10
Le Monde du 15 juillet est revenu sur les résultats dramatiques du Capes 2011. Un nouveau signe du désarroi général de l’éducation nationale en France, ainsi qu’une menace majeure pour le niveau de l’enseignement dans les décennies à venir.
La grande désaffection du Capes
Les chiffres rapportés par le Monde font froid dans le dos. En 1997, il y avait plus de quinze mille candidats aux Capes de mathématiques et lettres modernes pour plus de deux mille cinq cent postes, ce qui assurait une forte sélectivité pour ce concours et donc un niveau élevé pour les professeurs. En 2011, 2800 candidats se sont présentés (une baisse de plus de 80% en 14 ans), pour 1750 postes. Du coup, il n’y a eu qu’un peu plus de 1200 postes pourvus.
La crise des vocations est spectaculaire et extrêmement inquiétante. Une vision optimiste des choses consisterait à dire que seuls les plus motivés continuent à se présenter, garantissant un maintien du niveau. Mais il ne faut malheureusement pas être naïf : la baisse de plus de 80% des candidats au Capes depuis 14 ans est doublement inquiétante. Tout d’abord, cela révèle que les inconvénients du métier apparaissent plus importants que les avantages, pourtant non négligeables.
Ensuite, se pose clairement la question de la sélection des enseignants des prochaines décennies. Le niveau des professeurs est un paramètre fondamental pour le succès d’un système éducatif, comme le soulignent de nombreuses études internationales. C’est pourquoi il est particulièrement inquiétant de voir baisser aussi radicalement la sélectivité du Capes. Nous pourrions bien payer pendant quarante ans le fait de n’avoir pas su traiter cette crise aigüe des vocations.
Des professeurs abandonnés
Comme le souligne Jean-Paul Brighelli, il s’agit d’un « indice de la faillite de notre système éducatif » dont les racines remontent malheureusement à des décennies avec un refus de la sélection qui aboutit à un abaissement généralisé du niveau, comme l’illustre tristement la cuvée 2011 du baccalauréat qui a vu un nouveau record dans le taux d’admission, avec 86% et même plus de 89% pour la filière S marquée à jamais par la gestion calamiteuse d’une fuite par le gouvernement.
Plus globalement, il est urgent d’améliorer les conditions de travail des professeurs. Car ce beau métier, essentiel pour l’avenir de la nation, est aujourd’hui boudé par une génération pour qui les vacances, la stabilité de l’emploi et le prestige sont aujourd’hui plus que contrebalancés par la démission de l’école devant la dureté des élèves, le rythme de travail, plus éprouvant qu’on veut le croire, les problèmes de reconnaissance et le sentiment d’être abandonné par l’Etat.
A ce titre, le mandat de Nicolas Sarkozy aura encore aggravé la situation sans rien résoudre. La réduction des effectifs accroît encore la tension dans les établissements, d’autant plus que toutes les réformes du gouvernement semblent dictées par des purs objectifs comptables, quels que soient les conséquences pour les professeurs, accentuant encore la crise des vocations. C’est pourquoi il est urgent de remettre dans les priorités absolues la réforme de l’éducation nationale.
Ici aussi, le bilan du mandat de Nicolas Sarkozy est très mauvais, comme l’indique clairement l’effondrement du nombre de candidats au Capes. S’il n’est pas le seul responsable, loin de là, il n’a pas su redresser la situation. Pire, il l’a encore aggravée.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
| |
|
|
|
|