Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Réponse à une rumeur. Jean-Pierre Chevènement

17/07/2011 19:22

Réponse à une rumeur. Jean-Pierre Chevènement


Plusieurs personnes s’inquiètent de mon absence de réponse aux allégations reprises dans la presse en juin dernier concernant mes conditions de logement à Paris. En l’absence, à la mi-juillet, de toute réponse du Président de la RIVP à la lettre que je lui ai adressée le 29 juin, j’ai décidé de publier celle-ci. En voici le texte.

Lettre à M. Pierre Aidenbaum en date du 29 juin 2011 :


"Monsieur le Président,

Comment peut-on qualifier le comportement d’un bailleur qui, en 2009, propose une augmentation de loyer de 50 % à son locataire, qui l’accepte sans discuter, et qui, deux ans plus tard, en 2011, alimente une campagne médiatique contre ce même locataire, sur la base d’informations fausses, au prétexte que, parlementaire, il manquerait à son « devoir d’exemplarité » ? Hypocrite est le premier mot qui vient à l’esprit.

Vous invoquez « la transparence, l’équité, le respect du droit ».

Transparence ? Mon loyer doit être porté à 1 942 euros par mois charges non comprises, selon votre proposition du 28 décembre 2009. Je n’acquitte pas 1 271 euros, comme vous l’indiquez faussement dans les colonnes « du Parisien » du 22 juin 2011.

Equité ? Vous me mettez en cause en tant que parlementaire. Vous n’êtes pas sans savoir que l’indemnité parlementaire (5 700 euros par mois) a été instituée pour mettre les élus de la nation à l’abri des pressions de l’Argent. Vous devriez donc laisser ce genre de campagne antiparlementaire à l’extrême droite.

Respect du droit ? Vous savez fort bien que, locataire depuis août 1983 d’un logement ILN (immeuble à loyer normal), et non pas HLM, dont le loyer est donc fixé par le bailleur, je me trouve, comme je l’ai toujours été, dans une situation parfaitement légale. Et c’est bien parce que la loi ne vous donne aucun droit contre moi que vous utilisez la rumeur, au nom d’une mission de « nettoyage » que vous vous êtes donnée à vous-même. Cette politique à mon égard est une diversion. Elle est d’autant plus inacceptable qu’elle est menée par des responsables dont la mission devrait être de résoudre les graves problèmes de logement qui se posent à nos concitoyens.

Je n’imagine pas que vous ayez pris seul l’initiative d’une telle campagne. Vous êtes d’ailleurs le quatrième adjoint ou collaborateur de Monsieur le Maire de Paris après M. Mano, Mme Hidalgo et votre prédécesseur à la tête de la RIVP, à avoir jeté mon nom en pâture à la presse depuis trois ans ou en vue de porter atteinte à ma réputation d’honnêteté.

Je ne m’interrogerai donc pas pour savoir qui est tellement gêné par ma présence dans le paysage politique, en ce moment, avec les convictions qui sont les miennes. Un homme politique n’a pas d’autre vrai capital que sa réputation. Votre campagne est diffamatoire. Je me réserve de le faire valoir par tous les moyens de droit dont je dispose.

J’adresse une copie de ma lettre à Monsieur le Maire de Paris, et vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments distingués.

Jean-Pierre Chevènement
"

http://blogrepublicain.hautetfort.com/

 






Polémique Joly : valse de carabistouilles en trois temps

17/07/2011 19:16

Polémique Joly : valse de carabistouilles en trois temps


Et ce n’est peut-être pas fini

par David Desgouilles

Nous assistons, il faut bien le dire, à un déluge de bêtise depuis le 14 juillet et les déclarations d’Eva Joly. La bêtise, c’est souvent distrayant mais il faut reconnaître que, même avec l’esprit rieur, le fait que figurent, parmi les protagonistes de la polémique, le Premier ministre et une candidate à l’élection présidentielle prête moins à la gaudriole.

1er temps : Eva Joly annonce son souhaite de voir disparaître le défilé militaire du 14 juillet auquel elle ne voit plus beaucoup de sens1. Proposition très classique, finalement, au pays des écolos français dont le pacifisme, le rejet des symboles nationaux, le sans-frontièrisme exacerbé ne sont tout de même pas inconnus des observateurs politiques2. Sur ce, elle propose -et c’est là qu’on a le droit de s’esclaffer- une espèce de parade ridicule dont Nathalie Krikorian-Duronsoy a fait un sort présentant l’affaire comme « quelque chose à mi-chemin entre la gaypride et le Salon de l’Auto ».

2ème temps : Les chevau-légers (pas toujours légers, d’ailleurs) de l’UMP s’en donnent à coeur joie et, au lieu d’ignorer ou d’ironiser simplement sur les futures dissensions entre Ecologistes et Socialistes, pilonnent Eva Joly sur le thème : « Qu’elle retourne dans les Fjords, elle ne connaît rien à la France ». Finalement, c’est même le Premier ministre qui reprend cet argumentaire à son compte fustigeant la méconnaissance des traditions françaises de la candidate écolo et faisant donc explicitement référence à la double-nationalité d’Eva Joly. On avait connu François Fillon plus prudent sur ce terrain-là notamment lorsqu’il se précipitait pour faire savoir combien il se démarquait de ce qu’il considèrait comme des excès de la part de certains députés de sa majorité, par exemple ceux du collectif « Droite Populaire » très en pointe sur le dossier de la binationalité. En réalité, même si l’accent3 d’Eva Joly donnait effectivement un effet bœuf à ces déclarations, il n’y a pas plus française que cette sortie antimilitariste qui rappelle à bien des égards les polémiques franco-françaises sur les paroles de la Marseillaise. José Bové, qui représente à l’international -ou plutôt à l’altermondial- le Français moustachu attaché à son roquefort, a défendu hier sur Europe1 les mêmes positions que sa candidate, quelques dizaines d’années après le combat du Larzac qui l’avait amené pour la première fois sur le devant de la scène médiatique. Au passage, on rappelle aux écolos-pacifistes que le défilé militaire du 14 juillet constitue le symbole de la soumission de l’Armée au pouvoir civil représenté par le Président de la République. Lorsque ce sont des écoliers ou des étudiants qui défilent devant un parterre d’officiers médaillés, cela donne un signe beaucoup moins encourageant pour les libertés publiques mais aussi pour la paix. C’est cela que François Fillon aurait dû rappeler à Madame Joly, en évitant d’utiliser des références sordides et imbéciles sur les origines d’Eva Joly.

3ème temps : Eva Joly répond à François Fillon. Je dois à la vérité d’écrire que j’ai fort apprécié la formule : « Je ne descends pas de mon Drakkar », fort bien ajustée, et contenant un humour de bon aloi. Mais dans un second temps, elle croit bon de se défendre de tout antimilitarisme en avouant qu’elle a des amis militaires. On se pince. Décrocherai-je un point Godwin si je rappelle ceux qui se défendaient naguère -certains le font même encore !- d’antisémitisme en déballant leur ami juif ? Et Jean-Marie Le Pen qui, interrogé par Patrick Sébastien, déclarait que le sketch « Casser du noir » avait bien fait rire ses domestiques de la même couleur ? Ou même le personnage Adolphe-Bénito Glandu, créé par Thierry le Luron : « Chui pas raciste, mon chien est noir » ? Dans le genre « je m’enfonce », Eva Joly ne fait pas dans le détail.

Pour tout dire, on n’attend pas -mais alors pas du tout- de réponse du Premier ministre ou d’un représentant de l’UMP. On pourrait grimper encore dans les sommets de la connerie.

 

  1. Pourtant, c’est toujours le même : dans celui de la descente.
  2. Encore faut-il nuancer le propos sur le pacifisme puisque, ces dernières années, Daniel Cohn-Bendit, notamment a apporté une touche un peu BHL ou kouchnérienne -au choix- à la mouvance écolo. On l’a encore vu récemment à propos de la Libye, sujet sur lequel il a été rejoint par… Eva Joly, comme l’a fort bien rappelé Tefy Andriamanana sur Marianne2.
  3. On relira à ce sujet l’excellent article de Luc Rosenzweig.

http://david.desgouilles.fr/






Le régime Juncker contre la mauvaise Grèce

17/07/2011 19:12

Le régime Juncker contre la mauvaise Grèce


Il aura vraiment fallu les rebondissements à tiroirs de l’affaire DSK pour que la déclaration de Jean-Claude Juncker sur la Grèce soit passée inaperçue.

Voilà ce qu’a déclaré le président de l’Eurogroupe au magazine allemand Focus : « La souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte », avant de comparer le pays de naissance de notre civilisation à l’Allemagne de l’Est après la réunification.

"La souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte "

Il est dommage, d’ailleurs, que personne, ou presque, n’ait pu voir monsieur Juncker au moment où son masque tombait. Une certaine parole européiste se libère avec un mélange d’arrogance et de cynisme, décidément caractéristique, sauf pour ceux qui ne veulent pas voir, de la façon dont l’Union, depuis le traité de Rome et surtout depuis l’Acte unique de 1990, s’est construite non pas à l’écart des peuples mais contre eux, au nom d’un fédéralisme fantasmé qui devait nous faire sortir de l’Histoire pour mille ans de bonheur dans la concurrence libre et non-faussée, quitte à nous mettre à la remorque des Etats-Unis sur le plan géopolitique.

La construction européenne aurait, nous dit-on, l’immense vertu d’avoir durablement préservé la paix sur le Continent. Les Serbes ont dû apprécier, en 1999, quand ils ont été bombardés par l’OTAN avec la bénédiction de l’Union qui avait ainsi déjà ainsi montré comment elle respectait la souveraineté d’un Etat indépendant. Elle était intervenue, nous dira-t-on, pour la bonne cause. La fameuse ingérence humanitaire du bon docteur Kouchner, dont on a vu depuis qu’elle était souvent un faux-nez permettant de légitimer de banales opérations de guerre visant à s’assurer de nouveaux marchés et un approvisionnement sans risque en matières premières. Dans le temps, on appelait ça l’impérialisme mais c’est un mot tellement démodé que plus personne n’ose le prononcer.

"Dans le temps, on appelait ça l’impérialisme"

D’ailleurs, les Serbes sont aujourd’hui normalisés. Ils ont attendu que leur principal criminel de guerre, Mladic, soit mourant pour en faire cadeau au TPI. Comme ça, le déshonneur est sauf pour tout le monde et la Serbie sera bientôt membre du club. Ainsi une commission de technocrates parviendra-t-elle, en cinq ans, à faire ce que ni les Turcs, ni les Autrichiens, ni les Allemands n’avaient pu réaliser au cours des siècles : en finir avec une indépendance ombrageuse.

Ce désir européen, junckerien, d’en finir avec les nations passe habituellement par des moyens plus doux. Il suffit d’écrire à intervalles réguliers des traités ratifiés en catimini. Parfois, un chef d’Etat se rappelle qu’il est chef d’Etat et demande directement, par référendum, l’avis aux premiers concernés, c’est-à-dire à ses concitoyens.

Sont-ils d’accord pour être gouvernés par des textes qui inscrivent dans le marbre qu’une seule politique économique est possible, exploit que seule la défunte URSS avait réussi ? Si par hasard, le peuple dit non, ce n’est pas grave. On vote, on revote, on rerevote comme en Irlande ou au Danemark. En France, on se contente de refaire passer un texte refusé à 55% devant un Congrès à la botte et l’affaire est dans le sac.

"Tout cela se faisait avec une hypocrisie et un sens certain de la manipulation"

Mais enfin, tout cela se faisait avec une hypocrisie et un sens certain de la manipulation. Là, monsieur Juncker, peut-être paniqué par la fin programmée de l’euro qui sanctionnera définitivement l’échec de cet Europe-là, a perdu son surmoi de haut fonctionnaire bruxellois et accessoirement de premier ministre du Luxembourg. On rappellera au passage que son pays est un paradis fiscal au cœur de l’Europe où l’on blanchit en toute impunité l’argent de la drogue, du commerce des armes et autres joyeusetés dont on aura du mal à faire croire que ce sont des activités moins immorales et moins mortifères que ce qui est reproché aux Grecs actuellement saignés à blanc et vivant un climat constant d’émeutes où le désespoir le dispute à l’humiliation.

Mais répétons-nous encore la phrase de Jean-Claude Junker pour en mesurer l’énormité : « La souveraineté de la Grèce sera considérablement restreinte ». On a presque l’impression d’entendre Mac Arthur parlant du Japon, les Alliés de l’Allemagne de 45, voire Paul Bremer de l’Irak en 2003. Restreindre la souveraineté d’un Etat, en général, la communauté internationale se le permet quand celui-ci a perdu une guerre dans laquelle il a commis des atrocités.

Elles consistent en quoi les atrocités grecques ? Avoir trafiqué des comptes et masqué des déficits ? Avoir laissé la fraude fiscale s’instaurer comme un sport national ? Avoir financé un Etat-providence alors que le pays n’en avait pas les moyens, tout au moins dans une logique libérale puisque d’autres économistes estiment que les dépenses de santé, d’éducation, de police, de défense ne devraient pas être prises en compte dans le calcul du déficit ?

C’est tout ? Vraiment ? Pas la moindre épuration ethnique d’une minorité, pas de déclaration de guerre unilatérale à la Turquie, pas de prisonniers politiques torturés comme au temps de la dictature des Colonels ?

Les événements historiques passent souvent inaperçus au moment où ils se produisent. La déclaration de Junker en fait partie. On découvrira plus tard ses implications. Ce jour apparaîtra comme celui où, pour la première fois, un haut responsable aura affirmé clairement que le pouvoir politique ne pesait plus rien devant les exigences de la finance mondialisée, que le banquier avait plus de pouvoir que le ministre et une place boursière qu’un parlement élu. On s’en doutait un peu mais là, c’est merveilleusement explicite.

On pourrait conseiller à Juncker de relire Byron, de regarder les tableaux de Delacroix ou encore de se faire raconter, dans les bureaux climatisés de son grand-duché, l’histoire de Manolis Gleizos qui, une nuit de mai 1941, se faufilant avec quelques camarades communistes au milieu des sentinelles, descendit le drapeau à croix gammée qui flottait sur l’Acropole pour le remplacer par le drapeau national que tous les Athéniens virent pour quelques minutes flotter dans le soleil du matin.

Gleizos vit toujours, il est de toutes les manifestations de la place Syntagma. Et, paradoxe du combattant internationaliste, lui sait ce qu’est la souveraineté.

Apparemment, monsieur Juncker et l’Eurogroupe l’ont oublié comme ils ont oublié ce que signifie ce principe fondateur de la liberté : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Alors, avec Hugo, je déclare à la face de monsieur Juncker :

« En Grèce ! En Grèce ! Adieu, vous tous ! Il faut partir ! Qu’enfin, après le sang de ce peuple martyr, Le sang vil des bourreaux ruisselle ! En Grèce, ah mes amis ! Vengeance ! Liberté ! »

Jérome Leroy, journaliste à Causeur

http://www.debout-la-republique.fr/Le-regime-Juncker-contre-la.html






Les fous de la corbeille

17/07/2011 19:09

Les fous de la corbeille


Il y a dix jours, sur RTL, Jean-Pierre Raffarin a osé mettre sur le même plan l’avis des électeurs et l’avis des prêteurs. Gérald Andrieu, de Marianne, a signé un beau papier dénonçant cette prise de position. Malheureusement, il y a d’autres fous de la corbeille, comme le prouve ce papier de Pascal Salin.

L’adoubement de la corbeille

Il fallait avoir le cœur bien accroché pour écouter l’ancien Premier Ministre jeudi dernier : « au fond, dans le passé, l’élection présidentielle dépendait d’un seul facteur : l’avis des électeurs. Maintenant, l’élection présidentielle dépend de deux facteurs : l’avis des électeurs, mais aussi l’avis des prêteurs ». L’UMP semble vouloir indiquer que voter socialiste pourrait remettre en question le crédit de la France sur les marchés financiers et pour les agences de notation.

Ce faisant, ils ne se rendent même pas compte de la schizophrénie de leur discours, puisqu’ils critiquent les agences tout en évoquant leur jugement pour déconsidérer leurs adversaires. Mais le plus hallucinant est clairement le fait de mettre sur le même plan les électeurs et les prêteurs. S’il ne s’agit pas de faire n’importe quoi avec ces derniers, les mettre sur le même plan est extrêmement choquant d’un point de vue démocratique ce qu’un ancien Premier Ministre aurait du voir.

L’ayatollah néolibéral

C’est un commentateur de mon blog qui m’a signalé ce papier proprement incroyable de Pascal Salin, professeur d’économie à Dauphine. Il est toujours intéressant de savoir comment ses adversaires pensent, mais là, j’avoue que cela dépasse complètement tout ce que je pouvais imaginer. Il affirme ainsi que « supprimer la progressivité de l'Impôt sur le Revenu et augmenter un peu la TVA serait donc justifié, mais relever la TVA sans autre contrepartie serait de la pure folie ».

Cette interview a au moins le mérite de dévoiler le fond d’un certain courant de pensée, qui ne recule devant aucun mensonge pour défendre ses idées. L’impôt sur le revenu ne représente que 2.5% du PIB, moitié moins qu’il y a vingt ans. Ensuite, évoquer des taux d’imposition de 80 à 90% est quand même totalement ridicule quand on sait qu’il y a un bouclier fiscal à 50% ou si on suit les travaux de Landais et Piketty qui ont démontré la dégressivité de notre imposition passé un certain seuil.

Malgré tout, on peut remercier Jean-Pierre Raffarin et Pascal Salin de leur franchise : cela permet de comprendre le fond de la pensée néolibérale, sa vision de la démocratie ainsi qu’un certain rapport aux inégalités et à l’impôt.

Laurent Pinsolle

 http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Les arbres qui cachent la forêt

17/07/2011 13:25

Les arbres qui cachent la forêt


Nous savons bien, nous , que les tapages médiatiques sont d’opportuns fumigènes

Et pourtant !
Pour la troisième fois , R.T.Erdogan a remporté les élections législatives le 12 juin , et va pouvoir ainsi élaborer la nouvelle constitution dont le principe avait été accepté au referendum du 12 septembre 2010 à 58 %, grâce au vote des anatoliens .Ce qui implique la fin de l’esprit kemaliste , cependant que les pourparlers d’adhésion de la Turquie à l’U.E. se poursuivent , son pavillon à Bruxelles étant déja sorti de terre .
Silence , Kate et William se marient à Londres

Et pourtant !
La guerre supposée « éclair « en Lybie se poursuit , achevant de grossir notre dette et d’user le matériel militaire à disposition de nos soldats malgré les avertissements des responsables; coût pour la France : 87 millions d’ € en trois mois , tout cela pour ne probablement pas empêcher une scission Tripolitaine -Cyrénaïque , la Lybie n’étant qu’un artifice de l’impéritie occidentale .
Silence , Albert épouse à Monaco une charmante Zélandaise

Et pourtant !
Passé inaperçu en ce soir de bals non plus musette mais « techno » , un bref communiqué a fait état d’une » réflexion sur l’impôt » dans les prochains jours : serait on à la recherche d’un nouveau Joseph Caillaux , radical et inventeur de l’impôt sur le revenu ? Ou du célèbre petit pistolet de son épouse ?
Antique Athéna , que ne nous réclamera t on pas en ton noble nom ?
Silence , le tour de France occupe les écrans….
Non , cette cette fois le feu de Bengale a pris l’eau.
Soixante dix ! Soixante dix morts ‘pour la Patrie », comme certains osent le dire ? Non , soixante dix soldats français morts à la place d’américains , en supplétifs pour zones à haut risque, si ce n’est en distributeurs de tapis de prière ou de la bonne parole . Apres la parade présidentelle filmée de la veille , la tardive concertation ministerielle sur leur sécurité , les figures inquiètes : l’Afghanistan tue proportionnellement plus que la guerre d’Algére , où il fallait protégér un million de Français et de vrais enjeux économiques . Avec quel résultat ?
A l’évidence , on perd à partir sans avoir vaincu , plus qu’à rester sans vraiment vaincre .C’est le piège où il ne fallait pas tomber.
Mais il n’y a pas loin du Capitole à la Roche tarpéienne….
ALCESTE , 14 juillet 2011





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