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Qu’ils s’en aillent tous… en vacances !
18/07/2011 22:25
Alors que la trêve estivale approche, tandis que la France et l’Europe vivent des heures historiques sur le front de l’euro (où la censure fait rage comme jamais, à mesure qu’approche le coup final du destin), la petite politique politicienne bat son plein.
Tout d’abord, la France stupéfaite a été gratifiée d’une invraisemblable (et tellement urgente) proposition de la candidate des Verts à l’élection présidentielle : supprimer le défilé militaire du 14 juillet ! On connaissait l’étrange capacité des Verts au suicide politique collectif, voilà que leur candidate, aussitôt investie, se sent dans l’obligation de se carboniser individuellement ! Car enfin, comment admettre cette proposition ubuesque et, disons-le franchement, insultante pour la République et ses symboles, qui fleure bon l’antimilitarisme et le pacifisme de principe d’une toute petite minorité d’extrême-gauche ?
Les Verts ignoreraient-ils que ce défilé, loin de symboliser un bellicisme martial, pour le coup totalement fantasmé, incarne tout simplement le lien positif entre la nation et son armée, en ce jour de célébration de la prise de la Bastille et de la Fête de la Fédération ? Oui, le mythe révolutionnaire de la Nation armée, de l’armée au service de la Nation, est au cœur de la République. Et lorsque ce ne fut pas le cas au cours de notre histoire, de lourds malentendus aux conséquences tragiques ont pu s’insinuer, comme par exemple l’impréparation de l’armée à la veille de la guerre de 1870, ou le défaitisme désastreux de l’esprit munichois après septembre 1938. Oui encore, cette armée française, cette armée de la nation et à son service, mérite qu’il lui soit rendu hommage ce jour-là, surtout après les pertes cruelles essuyées en Afghanistan.
La façon ras des pâquerettes dont droite et gauche ont mis la main sur cette polémique, n’a pas été davantage glorieuse : au « retourne en Norvège » de quelques uns à l’UMP, a répondu les cris d’orfraie d’un PS ravi qu’on lui offre cette porte de sortie providentielle, cette occasion inespérée de se rabibocher avec son allié vert après avoir été obligé de critiquer en traînant les pieds la proposition absurde de sa candidate.
Décidément, rien ne tourne plus rond dans notre vie politique, dont on finit par croire que ses principaux acteurs font tout pour l’enfoncer à des profondeurs inédites ! Dernier exemple en date, Ségolène Royal qui se pose en candidate de rassemblement de la droite gaulliste en sus de la gauche. Pathétique de la part d’une ex-candidate à la présidentielle qui n’avait cessé, pour tout nouveau traité européen, de promettre un référendum au printemps mais avait retourné sa veste, ni une ni deux, dès l’automne venu en appelant les parlementaires socialistes à voter pour le traité de Lisbonne au Congrès ! Ségolène championne des gaullistes, de qui se moque-t-elle au juste ? !
Mais, là encore, la réponse de l’UMP a été aussi minable que d’habitude. Xavier Bertrand a cru fin de l’accuser de récupération électorale en mettant « son aspirateur en marche », élégant sous-entendu à la figure de la ménagère. Car, bien sûr, derrière chaque femme politique, il y a une ménagère qui s’ignore, n’est-ce pas Xavier Bertrand ?
Décidément, il est plus que temps que nos animaux politiques prennent quelque repos et nous avec. Qu’ils s’en aillent tous… en vacances, et vite !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Qu%E2%80%99ils-s%E2%80%99en-aillent-tous%E2%80%A6-en-vacances-%21
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François Hollande, « socialiste » antisocial et irresponsable
18/07/2011 22:22
L’ancien premier secrétaire du PS a trouvé son créneau : il sera le « socialiste responsable », qui s’aligne sur les objectifs les plus ambitieux de réduction du déficit, également favorable à une plus grande intégration européenne. Un condensé de pensée unique.
Le choix des marchés contre le peuple
A quel point de dégénérescence mentale peut arriver un responsable « socialiste » pour prendre de telles positions ? François Hollande ne cherche pourtant pas à être le candidat d’un parti libéral professant sa foi absolue dans le marché, mais bien d’un parti dit « socialiste ». Mais le député-maire de Corrèze veut tellement faire la course au centre qu’il finit par dépasser DSK sur sa droite. Ainsi il calque soigneusement ses positions sur la pensée dominante.
C’est ainsi qu’il contredit le programme socialiste pour lequel il faut décaler d’un an le retour à un déficit de 3% du PIB et s’aligne sur les objectifs du gouvernement (qui ne seront pas faciles à atteindre). Il prévoit une grande réforme fiscale, dont certains principes (inspirés par les propositions de Thomas Piketty et Camille Landais) sont intéressants. Mais il est assez incompréhensible qu’un dirigeant « socialiste » priorise ainsi la réduction des déficits sur la lutte contre le chômage.
En fait, tout cela n’est pas surprenant. Yann parlait de « grande purge libérale » au sujet du PS et dénonçait la prise de position de François Hollande sur la monétisation, qui refuse de faire ce que même les Etats-Unis et la Grande-Bretagne font ! Et le choix par Martine Aubry de Daniel Cohen comme conseiller sur l’économie démontre que l’actuelle première secrétaire ne sera pas plus ouverte que l’ancien aux idées alternatives, comme le rapporte Bertrand Rothé.
L’irresponsabilité européenne
En complément à ce discours d’une orthodoxie relativement stricte sur les questions budgétaires, François Hollande a également pris position pour « sauver la zone euro », dénonçant les atermoiements des dirigeants européens, et proposant d’aller plus loin dans l’intégration de l’Union Européenne, en fusionnant le poste de président du Conseil et de président de la Commission, et en mettant en place des euro obligations et un « fédéralisme budgétaire et fiscal ».
Pourtant, les euro obligations sont un mécanisme profondément irresponsable puisqu’il s’agit de permettre aux pays les moins bien évalués de bénéficier des mêmes conditions de crédit que les pays les mieux évalués : en clair, on pénalise les plus sérieux et on favorise les moins regardant vis-à-vis de l’argent public. C’est exactement ce que les marchés ont fait à la création de l’euro, aboutissant aux excès qui ont contribué à nous amener à la crise des dettes souveraines.
Car le système que François Hollande nous propose est extrêmement dangereux dans la mesure où il pénalise les comportements vertueux et favorise les comportements irresponsables. Du coup, il y aurait fort à parier qu’il faudrait alors mettre sous une tutelle stricte les budgets nationaux pour éviter tout dérapage : c’est sans doute ce qu’il appelle « fédéralisme budgétaire et fiscale ». Heureusement que l’Allemagne freine de toutes ses forces sur ces questions…
L’Europe et la conversion au « laisser-faire » ont fait du PS un parti antisocial et antidémocratique, que François Hollande représente bien. En ce sens, sa victoire aurait le mérite de clarifier la situation et de bien montrer aux Français qu’il n’y a rien à espérer de ce pari « socialiste ».
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Le capitalisme fait de nous des mercenaires
18/07/2011 22:11
Il est temps d’élargir les débats. Les analystes et la presse ne cessent en effet de se torturer les méninges afin de savoir si la reprise économique – supposée avoir démarré en 2010 – est aujourd’hui sérieusement compromise. Les réponses manquent à l’évidence. Mais les questions posées sont également les mauvaises. Les statistiques macro économiques interpellent – et fascinent – certes les spécialistes mais il devient jour après jour impératif de réorienter ces questionnements. D’autant plus que la population – le citoyen moyen comme l’on dit avec condescendance – n’aura nullement profité de cette brève parenthèse de croissance ayant tout au plus duré une année…
Pour la première fois depuis le milieu des années 70, la population américaine (pour ne citer qu’elle) doit affronter un chômage élevé sans nulle perspective d’amélioration à court ou même à moyen terme puisque l’activité économique semble condamnée à y tourner à (très) bas régime dans un contexte politique qui, en outre, se révèle extrêmement tendu. Cela donne à réfléchir, cela force à toutes les remises en question. L’exubérance irrationnelle des années précédentes était aussi complètement … artificielle ! D’autant plus que cette prospérité – présentée comme résultante d’un capitalisme triomphant et de marchés devenus rois – était prétexte à tous sortes de comportements prédateurs de la part d’individus et d’entités ayant ruiné le système, non sans la bénédiction de nos autorités politiques.
Il nous avait ainsi été expliqué que le seul horizon devait être le profit, qu’il était légitime que cette seule finalité – digne de respect- sous tende et alimente notre énergie et notre soif de réussite. Nous constatons aujourd’hui que cette quête du profit détruit et nos vies et notre planète. Pire encore : elle menace les libertés individuelles ! La consécration du modèle de société anglo-saxon ayant stimulé le commerce à outrance et la consolidation de tous types d’entreprises en conglomérats gigantesques s’est avérée un échec pour la croissance à long terme tout en étant nocive pour la société. Cette philosophie a fait de nous des psychotiques (“sociopaths” pour reprendre l’expression de Taleb) qui rivalisent d’imagination pour détruire de la valeur et – plus grave encore – des valeurs.
Cet acharnement au « laisser faire » érigé au rang de dogme s’est aujourd’hui soldé en tyrannie alors qu’il est tellement plus sain de faire participer le plus grand nombre à la conduite des affaires et des entreprises. Les marchés ont accéléré l’avènement du macro management – c’est-à-dire de l’oligarchie – alors que seul le micro management aboutit à la stabilité et à la réalisation des individus. Le monde académique, celui des affaires come nos autorités économiques partent tous du principe qu’il convient de favoriser les organisations et les banques de taille importantes quand (et même si) celles-ci sont connues pour avoir perdu quasiment tout sens de l’innovation tout en contribuant activement à détruire de la valeur, en tout cas pour la collectivité… Ce faisant, ces cartels et concentrations de pouvoirs – qui installent un air vicié sur l’ensemble de l’activité économique – tuent à petit feu l’initiative privée tout en comprimant nos droits individuels.
C’est pourquoi il ne sert à rien de croire aujourd’hui aux illusions de celles et ceux qui font mine de « réinventer » le capitalisme car – et c’est Marx en personne qui le reconnaissait – le capitalisme se réinvente continuellement. En effet, en constante mutation, il est éternellement en quête de nouveaux artifices, de nouvelles techniques et de sophistication parfois extrême dans le seul but d’optimiser ses profits et de satisfaire à l’instinct d’accumulation. Ce faisant, chaque facette de sa métamorphose fut inévitablement jalonnée de corruption et d’exploitations outrancières se logeant au cœur même de ce système. A bien des égards, l’âme du capitalisme est elle-même foncièrement prédatrice.
Plutôt que de réinventer le capitalisme qui n’a pas besoin de nous pour tout le temps se renouveler, tentons de redéfinir le concept de « croissance » et d’en fixer clairement les priorités comme les limites. C’est peut-être ainsi que l’on pourra enfin couper l’herbe sous les pieds de comportements, ravageurs pour la société, mais qui sont indissociables du capitalisme.
par Michel Santi
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-capitalisme-fait-de-nous-des-97680
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Joly-Fillon : rafales de bêtises sur le 14 juillet
18/07/2011 22:03
La sortie d'Eva Joly sur le défilé du 14 juillet a enclenché la machine à polémiques... Les déclarations de François Fillon ont fait le reste. Antidote revient sur cette valse de carabistouilles à trois temps !
Nous assistons, il faut bien le dire, à un déluge de bêtise depuis le 14 juillet et les déclarations d’Eva Joly. La bêtise, c’est souvent distrayant mais il faut reconnaître que, même avec l’esprit rieur, le fait que figurent, parmi les protagonistes de la polémique, le Premier ministre et une candidate à l’élection présidentielle prête moins à la gaudriole.
1er temps : Eva Joly annonce son souhait de voir disparaître le défilé militaire du 14 juillet auquel elle ne voit plus beaucoup de sens (1). Proposition très classique, finalement, au pays des écolos français dont le pacifisme, le rejet des symboles nationaux, le sans-frontièrisme exacerbé ne sont tout de même pas inconnus des observateurs politiques (2). Sur ce, elle propose -et c’est là qu’on a le droit de s’esclaffer- une espèce de parade ridicule dont Nathalie Krikorian-Duronsoy a fait un sort présentant l’affaire comme « quelque chose à mi-chemin entre la gaypride et le Salon de l’Auto ».
2ème temps : Les chevau-légers (pas toujours légers, d’ailleurs) de l’UMP s’en donnent à coeur joie et, au lieu d’ignorer ou d’ironiser simplement sur les futures dissensions entre Ecologistes et Socialistes, pilonnent Eva Joly sur le thème : « Qu’elle retourne dans les Fjords, elle ne connaît rien à la France ». Finalement, c’est même le Premier ministre qui reprend cet argumentaire à son compte fustigeant la méconnaissance des traditions françaises de la candidate écolo et faisant donc explicitement référence à la double-nationalité d’Eva Joly. On avait connu François Fillon plus prudent sur ce terrain-là notamment lorsqu’il se précipitait pour faire savoir combien il se démarquait de ce qu’il considèrait comme des excès de la part de certains députés de sa majorité, par exemple ceux du collectif « Droite Populaire » très en pointe sur le dossier de la binationalité. En réalité, même si l’accent (3) d’Eva Joly donnait effectivement un effet bœuf à ces déclarations, il n’y a pas plus française que cette sortie antimilitariste qui rappelle à bien des égards les polémiques franco-françaises sur les paroles de la Marseillaise. José Bové, qui représente à l’international -ou plutôt à l’altermondial- le Français moustachu attaché à son roquefort, a défendu hier sur Europe1 les mêmes positions que sa candidate, quelques dizaines d’années après le combat du Larzac qui l’avait amené pour la première fois sur le devant de la scène médiatique. Au passage, on rappelle aux écolos-pacifistes que le défilé militaire du 14 juillet constitue le symbole de la soumission de l’Armée au pouvoir civil représenté par le Président de la République. Lorsque ce sont des écoliers ou des étudiants qui défilent devant un parterre d’officiers médaillés, cela donne un signe beaucoup moins encourageant pour les libertés publiques mais aussi pour la paix. C’est cela que François Fillon aurait dû rappeler à Madame Joly, en évitant d’utiliser des références sordides et imbéciles sur les origines d’Eva Joly.
3ème temps : Eva Joly répond à François Fillon. Je dois à la vérité d’écrire que j’ai fort apprécié la formule : « Je ne descends pas de mon Drakkar », fort bien ajustée, et contenant un humour de bon aloi. Mais dans un second temps, elle croit bon de se défendre de tout antimilitarisme en avouant qu’elle a des amis militaires. On se pince. Décrocherai-je un point Godwin si je rappelle ceux qui se défendaient naguère - certains le font même encore ! - d’antisémitisme en déballant leur ami juif ? Et Jean-Marie Le Pen qui, interrogé par Patrick Sébastien, déclarait que le sketch « Casser du noir » avait bien fait rire ses domestiques de la même couleur ? Ou même le personnage Adolphe-Bénito Glandu, créé par Thierry le Luron : « Chui pas raciste, mon chien est noir » ? Dans le genre « je m’enfonce », Eva Joly ne fait pas dans le détail.
Pour tout dire, on n’attend pas - mais alors pas du tout - de réponse du Premier ministre ou d’un représentant de l’UMP. On pourrait grimper encore dans les sommets de la connerie.
David Desgouille
(1) Pourtant, c’est toujours le même : dans celui de la descente.
(2) Encore faut-il nuancer le propos sur le pacifisme puisque, ces dernières années, Daniel Cohn-Bendit, notamment a apporté une touche un peu BHL ou kouchnérienne -au choix- à la mouvance écolo. On l’a encore vu récemment à propos de la Libye, sujet sur lequel il a été rejoint par… Eva Joly, comme l’a fort bien rappelé Tefy Andriamanana sur Marianne2.
(3) On relira à ce sujet l’excellent article de Luc Rosenzweig.
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Mieux que l'affaire DSK, les bleues au service de la cause des femmes
18/07/2011 21:59
Selon Philippe Bilger, l'état d'esprit de l'équipe de France de foot, qui tranche avec le cinéma et les caprices des professionnels masculins, milite en faveur des femmes dont le rapport au sport est singulier.
J' aime ces femmes
L'affaire DSK a suscité un débat intense et contrasté sur la condition des femmes. Le féminisme militant s'en est donné à cœur joie et, en face, toutes sortes de réactions se sont manifestées qui allaient de la virilité la plus bête à la compréhension la plus fine.
Je ne suis pas sûr toutefois que l'effervescence politique et médiatique de ces dernières semaines ait fait avancer d'un pouce la cause des femmes dans ce que celle-ci mérite d'adhésion évidente et d'équité légitime.
J'ai scrupule à le dire mais la coupe du monde du football féminin a sans doute plus fait, pour ce combat nécessaire, que les mille colloques, réflexions, polémiques, banalités et ratiocinations qui nous inondent chaque jour sur ce thème et sont parfois de nature à nous détourner par saturation de ce dont on voudrait nous faire prendre conscience sans répit.
L'équipe de France féminine a été formidable. Au-delà de la découverte que le football féminin, comme le tennis d'ailleurs, offre un spectacle à la fois impressionnant et agréable comme si moins de force et de vigueur apparentes entraînaient plus de qualité et d'élégance dans le jeu, on a perçu à quel point le comportement de ces sportives de haut niveau nous changeait d'une manière radicale de celui des joueurs masculins (JDD).
Très peu de brutalités inutiles et donc de coups francs. Aucune contestation de l'arbitrage pourtant discutable, notamment lors du match de la France contre la Suède. Très peu de palabres sur le terrain. Une énergie de tous les instants. Aucune comédie, aucune de ces scènes grotesques où de grands gaillards même pas touchés se roulent par terre en feignant une douleur extrême. Une concentration sur l'essentiel. Aucune attitude arrogante ou de prestance ridicule. La mise en pièces radicale, à chaque seconde, du cliché qui vise à ranger ces femmes dans la catégorie des hommes comme si, physiquement gracieuses ou non, elles avaient perdu, en jouant au football, toute féminité. Reproche bêtement « machiste », à les voir évoluer, qu'il s'agisse des Françaises ou par exemple des Américaines.
Il y a un rapport au sport collectif qui est donc spécifiquement féminin. Les joueuses accomplissent les mêmes gestes que les hommes, s'adonnent au même jeu mais elles le font autrement. Il me semble qu'il est possible de généraliser et que par exemple, dans le domaine politique, certaines femmes ont su répudier les défauts virils pour s'attacher à une conception du pouvoir et de l'action singulière et, je l'espère, porteuse d'avenir.
J'aime ces onze femmes françaises et leur entraîneur qui, homme, a su si parfaitement appréhender ce que leur sexe apportait de nouveau et de salutaire dans un jeu vieux comme le monde.
Le féminisme, grâce au ballon rond, a fait un pas de géant.
Philippe Bilger
Retrouvez Philippe Bilger sur son blog.
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