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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Afghanistan : pour un retrait sans attendre l’Oncle Sam

13/07/2011 19:51

Afghanistan : pour un retrait sans attendre l’Oncle Sam


COMMUNIQUE DE PRESSE

On ne gagne jamais une mauvaise guerre !

J’ai appris avec une profonde tristesse la mort de cinq de nos soldats en Afghanistan. Je tiens à leur rendre hommage et m’associe à la douleur de leur famille, ainsi qu’à la vive inquiétude des proches des quatre autres soldats blessés.

Hélas, ces soldats et leurs camarades auraient dû depuis longtemps être rappelés d’Afghanistan, ainsi que je l’ai réclamé dès 2008, au moment où le président de la République avait annoncé contre ses promesses électorales l’envoi d’un corps combattant.

La vaillance de l’armée française, le courage, l’abnégation et le professionnalisme de ses troupes, ne sont bien évidemment pas en cause. Mais comment oublier qu’on ne gagne jamais une mauvaise guerre ?

Le bilan de l’intervention otanienne en Afghanistan, à mesure qu’elle dure, ne cesse d’empirer, renforçant chaque jour une insurrection qui bénéficie du soutien de la population face à ce qui est vu, à tort ou à raison, comme une occupation étrangère.

Preuve en est, le nombre des pertes militaires occidentales s’alourdit de plus en plus à mesure qu’on s’approche pourtant du retrait de la coalition. Un retrait qui doit donc être accéléré, sans plus s’aligner comme c’est le cas aujourd’hui sur le propre calendrier des Etats-Unis.

Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président de Debout la République

http://www.debout-la-republique.fr/Afghanistan-pour-un-retrait-sans.html






Quelques leçons de cette nouvelle crise de l’euro

13/07/2011 19:43

Quelques leçons de cette nouvelle crise de l’euro


Nous ne savons pas encore si cette nouvelle crise sera la crise terminale. Le contexte estival devrait la limiter à une grave poussée de fièvre car il serait surprenant que le système explose en plein mois de juillet. En revanche, ce nouvel épisode offre des leçons intéressantes.

La monnaie unique est une monstruosité

Même si les euro-béats continuent jusqu’à l’absurde de claironner que l’euro nous protège, les faits démentent tous les jours un peu plus cette vision des choses. Alors que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne empruntent tranquillement à un peu plus de 3% à 10 ans malgré des déficits publics supérieurs à celui de la Grèce (et oui !!!), les pays de la zone euro sont embourbés dans une crise des dettes souveraines qui dure depuis un an et demi.

C’est ainsi que l’Espagne (6.8% de déficit contre 9% en Grande-Bretagne, une dette publique inférieure), se retrouve à devoir emprunter deux fois cher que Londres. Comme l’avaient expliqué Martin Wolff et Paul Krugman, l’incapacité de Madrid à dévaluer présente un gros risque pour la croissance ibérique, ce qui justifie pour les marchés une énorme prime de risque. L’euro ne procure même plus des taux plus bas, au contraire, il provoque un renchérissement du crédit.

L’irresponsabilité des eurocrates

En outre, les investisseurs n’ont plus la moindre confiance dans la « gouvernance » de cette zone euro, totalement incapable de gérer la crise. Ils ne font que la prolonger, à grands coûts pour les citoyens qui doivent à la fois subir une austérité sauvage et voir la dette qu’ils devront assumer s’envoler. La zone euro est beaucoup trop grosse et diverse pour être gérée avec une seule monnaie. Une coordination de politiques nationales serait bien plus efficace.

Pire, alors que les eurocrates ne cessent de dénoncer le laxisme de certains Etats, comment qualifier leur comportement incroyablement léger à l’égard de l’argent public ? La BCE vient de demander une rallonge de 750 milliards d’euros pour le fond européen. Autant elle questionne avec vigueur chaque centime d’aide sociale, autant elle est toujours prête à ouvrir le porte-monnaie des peuples européens pour sauver le système financier et l’euro…

Les marchés sont dangereux

Keynes avait bien raison quand il évoquait les « esprits animaux » des marchés. Il y a une semaine, l’Italie empruntait à moins de 5% à 10 ans et l’Espagne autour de 5.5%. En moins d’une semaine, les taux italiens ont pris plus d’un point ! Bien sûr, le contexte est compliqué entre les difficultés du ministre des finances italien, le désaccord permanent de l’Europe sur le nouveau plan pour la Grèce ou la hausse des taux de la BCE (encore que la décision était attendue de longue date).

Voilà, mais les sautes d’humeur de la corbeille sont imprévisibles. Pire, si elle persistait et envoyait les taux longs au-delà de 7%, c’est bien l’ensemble du système financier qui pourrait s’effondrer. Pourquoi faire reposer l’économie mondiale sur des marchés aussi coutumiers d’exubérance irrationnelle ? Cela amène aussi à se poser la question du financement des dettes publiques, dont il devient chaque jour plus évident qu’il ne peut pas être laissé aux seuls marchés.

Même si cette crise n’est pas la crise terminale de l’euro, elle est l’occasion d’exposer au grand jour les immenses carences de cette construction baroque et artificielle qu’est la monnaie unique. Puissions-nous nous en souvenir quand nous devrons tout reconstruire.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Alerte: les hedges funds se goinfrent sur la Grèce et l'Italie!

13/07/2011 19:30

Alerte: les hedges funds se goinfrent sur la Grèce et l'Italie!


La crise de la dette dans la zone euro se déporte sur l'Italie. Avec 1900 milliards d'euros, le plus grand marché de la dette libellée dans la monnaie unique semblait à l'abris des spéculateurs. Les tergiversations sur la sauvetage de la Grèce leur ont ouvert la porte. Depuis la semaine dernière, certains hedges funds s'en donnent à coeur joie.

Emprunter à 2,65% pour un Etat, un rêve ? Non, une réalité. La crise de la dette européenne n’est pas une mauvaise affaire pour tout le monde. L’Allemagne, mais aussi les Pays-Bas, l’Autriche ou encore la Finlande voient les conditions de leur financement s’apprécier au fur et à mesure que chaque jour leurs partenaires de la zone euro voient au contraire les leurs se déprécier. A 2,65%, contre 3,5% fin mars, pour un bund, le taux à 10 ans de la dette allemande s'est, par ricochet, relativement décroché de celui de la dette française. Depuis 10 ans, jamais l’écart, le spread, entre les conditions d’emprunt de nos deux pays n’ont été aussi élevées : 0,7 % de plus pour la France! Mais la situation de l’hexagone fait figure de paradis par rapport au purgatoire où l’Italie (3,34 % de plus que l’Allemagne) a rejoint l’Espagne, et l’enfer dans lequel est plongée la Grèce (+10% par rapport à l’Allemagne) est depuis maintenant 6 mois. Incapable de s’entendre sur le sauvetage de la République hellénique, les Européens ont une fois de plus donné à voir leurs hésitations. Du pain béni pour les spéculateurs qui donnent désormais le là sur les marchés, et entrainant avec eux l’ensemble des investisseurs.

La situation de l’Italie est à cet égard exemplaire. Depuis une semaine, notre voisin fait l’objet d’attaques spéculatives comme jamais. « Nous avons identifié 4 comptes actifs qui attaquaient notre dette durant la semaine. Vendredi, seulement un seul d’entre continuaient avec des moyens gigantesque », analysait un haut responsable du Trésor Italien, selon nos informations. Pourtant, la dette italienne avec presque 1 900 milliards d’euros en circulation est si large (on dit profonde en finance) que les spéculateurs sont contraints de mobiliser d’énormes ressources pour tenter de faire bouger les prix. C’est cependant ce qu’ils ont réussi à faire, forts des immenses liquidités qu’ils ont déjà récupérées sur les papiers grecs.

Avec une double stratégie. La dégradation des conditions de financement de l’Etat italien a pour conséquence de dévaloriser la valeur des titres. On encaisse donc une prime en jouant à la baisse. Pire, la dette italienne étant détenue grosso modo à 75% par les banques de la péninsule, celles-ci sont à leur tour fragilisées, et leurs actions en bourse décrochent. Et beaucoup plus rapidement que les obligations de l’Etat. D’où un second magot en « shortant » les titres bancaires italiens : -8% pour Unicredit pour la seule journée de vendredi. C’est ce qu’on fait toute la semaine de nombreux Hedge Funds. De sorte que le régulateur Italien a strictement limité les ventes à découvert, principal levier actionné par les Hedge Funds dans ce genre de stratégie.

Restructuration inévitable

Dans le maelström général, ce sont toutes les banques de la zone qui, disposant de papiers grecs, italiens, portugais, espagnoles sont fragilisées, et avec elles l’ensemble du système financier de la zone euro. Lundi, les banques françaises ont perdu entre 6 et 8 % en une seule journée au CAC 40 ! Autre signe de cette tempête qui couve, le taux interbancaire a eu une poussée de fièvre. Ce taux traduit la confiance que les banques ont les unes vis-à-vis des autres, et comme ce fut le cas lors de la crise de 2008, plus il est haut, moins la confiance règne.


La situation semble inextricable. Ou bien, première solution, on se dirige vers un « défaut organisé, maitrisé » de la Grèce et, avec elle, éventuellement de certains autres états européens, défaut caché sous le terme de restructuration. Auquel cas les banques souffriront et devront essuyer de grosses pertes avec le risque pour les états d’assumer un nouveau plan de soutien, eux qui ont déjà payé de 20 points de PIB d’endettement supplémentaire la crise précédente. Ou bien, seconde solution, rien n’est fait : on laisse les spéculateurs s’engraisser et un jour ou l’autre on revient à la solution 1, dans un contexte dégradé.


Voilà qui tombe mal. Vendredi 15 juillet, seront publiés les stress tests censés mesurer la solidité des banques européennes. Ce rendez-vous devait en théorie redonner confiance sur leurs capacités à absorber des chocs comme celui de la faillite de Lehman Brothers ou ceux fondés sur des scénarii proches de celui qui se déroule sous nos yeux. A la différence que, comme toujours, l’imagination des banquiers est toujours très limitée. Dans leur scenarii, la dangerosité des situations et surtout leur enchainement ressemblent davantage aux romans à l'eau de rose façon Barbara Cartland qu'aux romans noirs alcoolisés à la Bukowsky.

Emmanuel Lévy - Marianne

 

(dessin Louison)

http://www.marianne2.fr/Alerte-les-hedges-funds-se-goinfrent-sur-la-Grece-et-l-Italie_a208424.html






Quand Touati scénarise la fin de l'euro

12/07/2011 20:24

Quand Touati scénarise la fin de l'euro


L'économiste Marc Touati n'a jamais fait partie des pourfendeurs de l'euro. Le directeur des études économiques d’Assya Compagnie Financière imagine aujourd'hui un scénario de fin de l'euro pour 2012.

 
Paris, le 12 novembre 2012. Le sommet franco-allemand, présenté comme celui de la dernière chance, s’est soldé par un nouvel échec. La Chancelière allemande Angela Merkel vient de claquer la porte, refusant les propositions de la Présidente française Martine Aubry. Il faut dire qu’après avoir battu Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles en obtenant seulement 58 % des voix, le nouveau Chef de l’Etat français a effectué un fort virage à gauche, pensant par là même apaiser le malaise social qui s’est imposé dans l’Hexagone depuis quinze mois.

Tout a effectivement commencé le 12 septembre 2011 avec la sortie de la Grèce de la zone euro. A l’époque, les Grecs étaient exagérément montrés du doigt par l’ensemble des dirigeants politiques et monétaires eurolandais qui refusaient coûte que coûte toute restructuration de la dette publique hellène. Face à cette obstination tenace et devant la grogne sociale qui commençait à se traduire par des émeutes de plus en plus violentes, le gouvernement Papandréou devait alors démissionner, laissant la place à un gouvernement élu sur un programme radical : « sortons de la zone euro ».

La mise en place de ce plan fut évidemment très douloureuse pour la Grèce et surtout pour ses créanciers. En remplaçant l’euro par la « nouvelle drachme », qui fut dévaluée de 50 % par rapport à son niveau d’entrée dans l’UEM, l’Etat grec décida également d’engager un moratoire sur sa dette publique. Après avoir tant refusé le moindre rééchelonnement de cette dernière, les grandes banques de la zone euro durent alors boire le calice jusqu’à la lie. Comme en 2008, au lendemain de la faillite de Lehman Brothers et de la panique financière qui s’en suivit, les Etats européens durent venir à la rescousse, mais, cette fois-ci, en demandant le soutien d’autres puissances et notamment de la Chine. Bien entendu, face à cette ingérence économique chinoise, les Etats-Unis ne restèrent pas de marbre et décidèrent d’engager des mesures de rétorsion en matières de barrières douanières et de transferts financiers vers et en provenance de la zone euro. D’économique, la crise devint alors politique.

Les dirigeants européens n’étaient cependant pas au bout de leur peine. Et pour cause : le 9 octobre 2011, face à une nouvelle vague d’augmentation des taux d’intérêt de leurs obligations d’Etat, le Portugal et l’Irlande décidèrent d’engager un programme de sortie de la zone euro. Leur incitation à engager une telle politique était d’autant plus forte qu’en dépit de taux d’intérêt obligataires toujours très élevés, les émeutes grecques s’étaient calmées. Mieux, la patrie d’Aristote commençait à sortir la tête de l’eau et à retrouver une certaine dose d’espoir, montrant par là même à ses anciens partenaires que la sortie de la zone euro n’était pas forcément le pire des maux, surtout lorsque la crise sociale était déjà présente.

L’Allemagne encaissait difficilement le coup, mais la contagion ne faisait que commencer. Mis de nouveau en minorité, le gouvernement Berlusconi devait même démissionner et ouvrir la porte à une vague europhobe sans précédent au sein de la Péninsule transalpine. Tous ces désordres donnèrent des ailes au Front National en France, dont la Présidente arriva seconde au premier tour des élections présidentielles, avec 23 % des voix, juste derrière Martine Aubry, avec 24 % et loin devant Nicolas Sarkozy (19 %), Jean-Louis Borloo (10 %) et Dominique de Villepin (7 %).

En dépit de ce cataclysme, Angela Merkel espérait néanmoins que son homologue français mènerait une politique « à l’allemande » de réduction des dépenses et de la dette publiques. Elle fut malheureusement déçue, dans la mesure où, face à la pression de la rue, Martine Aubry dût engager une politique budgétaire laxiste. Pour essayer de réduire la facture, elle décida d’augmenter massivement les impôts, notamment sur le patrimoine, ce qui n’a évidemment pas suffi à compenser l’augmentation des dépenses publiques. Et ce d’autant qu’en annonçant une telle hausse de la pression fiscale, un mouvement de fuite des investisseurs français à l’étranger s’est enclenché. Les agences de notation n’ont alors pas manqué de dégrader la note de la France de AAA à BBB, provoquant une très forte hausse des taux d’intérêt obligataires et replongeant l’Hexagone dans la récession.

En ce lendemain du 94ème anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale, un point de non-retour a donc été franchi, puisque l’Allemagne a décidé de créer une zone euro à cinq, avec, pour seuls partenaires, l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Quant à la France, si l’on commence seulement à chiffrer les coûts exorbitants du retour au franc, les tensions sociales se font de plus en plus fortes, en particulier depuis les émeutes du 11 septembre 2012 sur les Champs-Elysées qui se sont soldées par une vingtaine de morts et l’incendie de nombreux haut-lieux touristiques de la célèbre avenue, à commencer par le Fouquet’s et la boutique Louis Vuitton...

C’est alors que le réveil se met à sonner. Il est 6h50. Nous sommes le 11 juillet 2011. Ouf ! Tout cela n’était qu’un affreux cauchemar. Mais attention, la réalité dépasse parfois la fiction. Qui aurait cru par exemple il y a encore quatre ans que la note de la dette grecque serait CCC et que la viabilité de la zone euro serait remise en question ? Nous-mêmes, lorsque nous écrivions début 2009 que cette dernière était en danger existentiel, nous étions loin d’imaginer que ce risque se matérialiserait aussi vite.

Par conséquent, pour éviter que le pire devienne réalité, les dirigeants eurolandais doivent agir vite et bien. Ils doivent notamment accepter un rééchelonnement de la dette grecque avant qu’il ne soit trop tard. Il leur faudra également restaurer une croissance plus forte au sein de l’UEM, principalement grâce à un euro plus faible et à une politique budgétaire eurolandaise efficace. Enfin, ils devront aussi instaurer une zone monétaire optimale, en harmonisant les conditions fiscales et réglementaires, en établissant un marché du travail et en créant un budget fédéral conséquent. S’ils n’y parviennent pas, nous sommes au regret d’annoncer que l’explosion de la zone euro et le scénario catastrophe que nous venons de décrire nous apparaissent inévitables. Avouons que cela serait vraiment dommage...






L'apéro «saucisson-vin rouge» en version Droite pop

12/07/2011 20:18

L'apéro «saucisson-vin rouge» en version Droite pop


Histoire de faire un coup, les durs de l’UMP organiseront un apéro « saucisson-vin rouge » le 12 juillet. Mais, contrairement à l’apéro de la Goutte d’Or en 2010, la gauche ne tient pas à faire annuler l’événement.

Joli coup médiatique. Mardi 12 juillet, le collectif de la Droite populaire mené par les députés UMP Philippe Meunier, Lionnel Luca et Jean-Paul Garraud organise une conférence de presse ainsi qu'un « apéritif saucisson-vin rouge »(cf illustration) pour la Fête nationale et le premier anniversaire de leur groupe. Tout cela se passera dans une salle appartenant à l’Assemblée nationale.

Les termes choisis pour cette sauterie évoquent bien sûr « l’apéro saucission-pinard »organisé par Riposte Laïque et le Bloc identitaire le 18 juin 2010 dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris contre « l’islamisation » du quartier. Cet apéro avait finalement été interdit par la Préfecture de police face aux menaces de troubles. Une contre-manifestation de la gauche et des anti-racistes avait également été prévue.
Malgré cette connotation politique, pour Philippe Meunier, le choix d’un tel apéritif en 2011 n’a rien de scandaleux : « Jean-Paul Garraud vient de Bordeaux, il amène le vin. Je suis de Lyon, j’amène le saucisson ». Le député UMP estime que « le sens politique » à voir dans cet événement est « le sens populaire ». « Je ne vais pas me faire instrumentaliser par l’extrême-droite ou l’extrême-gauche », précise-t-il. Et si, par malheur, des personnes protestaient contre l’apéro de la Droite populaire, Philippe Meunier est prêt à riposter. « Si quelqu’un veut s’amuser à ça, nous allons en tirer toutes les conséquences », tonne-t-il.

Pas de demande d'annulation

Mais pour l’heure, il semble avoir peu d’opposants, ou du moins des opposants peu vindicatifs. En effet, personne n'a demandé l'annulation de l'évènement. Après le torrent de protestations au moment de l'apéro de la Goutte d'Or, la gauche et les anti-racistes semblent avoir changé de stratégie.
Et si personne ou presque ne veut faire obstacle à la tenue de l'apéro, c'est pour ne pas donner une occasion aux députés de la Droite populaire de jouer les victimes. « On n’est pas dans leur cirque symbolique, c'est leur donner trop d'importance », nous dit-on au groupe PS. Chez SOS Racisme, si on trouve l’initiative « déguelasse », mais on a d’autres chats à fouetter : « On ne demande pas son interdiction, on est débordé par notre 14 juillet, on parlera de tout ça à ce moment là ». Le 14 juillet, l’association organise en effet son « concert pour l’égalité » avec Yannick Noah notamment.
Seul le MJS montre un peu les crocs. Dans un communiqué, sa présidente Laurianne Deniaud : « demande à ce que le Président de l’Assemblée Nationale et le Président de la République – garant de la constitution – dénoncent avec la plus grande fermeté ces pratiques contraires à la laïcité ». Drôle de communiqué : le vin rouge deviendrait-il une atteinte à la laïcité ? Sans toutefois réclamer explicitement l'annulation de l'évènement. Un fin choix des mots pour éviter que les durs de l'UMP crient à la censure dans tous les médias.

Changement de stratégie

L’ambiance était beaucoup plus offensive, il y a un an lors de l’apéro de la Goutte d’Or. Et face à des groupes qui ne pèsent sûrement pas plus que de députés du parti majoritaire en France. Bertrand Delanoë, maire de Paris, avait demandé l’interdiction de la manifestation à la Préfecture de Police. Il avait dénoncé un événement « visiblement inspiré par des mouvements d'extrême droite », ajoutant que « l'expression du racisme et de l'intolérance n'a pas sa place à Paris ». Les élus parisiens du Parti de Gauche avaient eu la même position : « Ni populaire, ni festif, ni laïque et républicain, ce rassemblement s'annonce comme haineux, violent et raciste. Il ne doit pas être toléré ». SOS Racisme avait aussi demandé l’interdiction du rassemblement citant une jurisprudence du Conseil d’Etat.

Rien de tout cela cette année. Les anti-racistes ont sans doute compris que jouer les censeurs sans discernement peut être contre-productif en permettant à leurs adversaires de se faire passer pour des martyrs. En 2011, il était temps d'évoluer.
Tefy Andriamanana - Marianne
 
 
Photo : (Invitation de la Droite populaire)
 
 





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