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35 h et heures sup, deux cagnotes potentielles
05/07/2011 16:11
Le rapport parlementaire bipartisan sur les heures sup dresse un réquisitoire contre ce second volet du Tepa. Mis en place pour contourner l’obstacle des 35 h, ce dispositif n’est qu’un simple effet d’aubaine pour un coût de 4,5 milliards d’euros. Pour Jean Mallot (PS), le coauteur du rapport, les 13 milliards d’euros que coûtent les RTT ne sont pas plus justifiés.
ême sans faire appel au sens banlieusard du terme, la double peine ca peut faire mal. C’est le cas des 35 heures pour les finances publiques. Après avoir puisé dans la poche gauche de l’Etat via les mesures RTT d’Aubry, 55% des 21,1 milliards d’euros que totalise le programme de baisse de charges, les entreprises ont ensuite tapé dans la poche droite. Seconde partie de la fameuse loi Tepa de Nicolas Sarkozy, après le bouclier fiscal, la mise en place des « heures supplémentaires » a défiscalisé d’impôts sur le revenu et exonéré de cotisations patronales et salariales ces heures réalisée au delà de la durée légale de 35h. Coût : 4,5 milliards d’euros en plus. Bref l’hémorragie totale avoisine 17 milliards d’euros. « Un point de PIB, 5,5 % du budget de l’etat, pour deux mesures inefficaces en terme de croissance et de compétitivités pour le pays. Et qui sont financées par de la dette», s’énerve Jean Mallot. Le député PS de l’Allier est consignataire avec Jean-Pierre Gorges (UMP) d’un rapport assassin sur le dispositif « heures supplémentaires » remis jeudi 30 juin dernier.
Incapable de prendre le contrepied de la politique pourtant vilipendée toute la campagne durant, le chef de l’Etat n’a pas abrogé les 35h. De même que le bouclier contourne l’ISF, il a esquivé la question de la fin des RTT en ajoutant à une politique publique de baisse du temps de travail, une politique de hausse de ce même temps de travail. Bref l’Etat paye deux fois….pour rien ou pas grand chose. La Cour des comptes a largement critiqué l’efficacité des baisses de charges. Les magistrats pointent ainsi son champ considéré comme trop large. Il s’applique de 1 à 1,6 SMIC, quand placer la borne supérieure à 1,3 redonnerait au dispositif sa vocation : aider les métiers à faible valeur ajouté, et économiserait au passage 7 milliards. Autre proposition : limiter l’exonération aux entreprises de moins de 20 salariés. Surtout comme le rappelle Jean Mallot « Depuis 1998, la progression de la productivité a largement compensé le cout du passage aux 35 heures. Les aides aux entreprises, justifiées alors, n’ont plus de raison d’être. ». Traduction: entre la rigueur salariale, la réorganisation imposée, et le progrès technique, cela fait belle lurette que les entreprises ont digéré le choc du passage aux 35h. Quant au dispositif « heures sup », le rapport montre que ce n’et que « pure effet d’aubaine ». « Tous nos interlocuteurs, y compris le Medef, ont reconnu que la mesure n'avait pas produit d'heures supplémentaires "supplémentaires"», poursuit le député, qui se dit en parfait accord avec son coauteur.
La poche droite, comme la poche gauche financent donc à raison de 17 milliards par an des politiques dont l‘efficacité économique, comme l’opportunité politiques sont proches de zéro. Si le prochain gouvernement cherche des sous pour se donner des marges d'action, « par exemple les 300 000 emplois d’avenir que propose le PS », suggère Jean Mallot, il sait désormais où les trouver.
Emmanuel Lévy - Marianne
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Démondialisation: Le Monde vous laisse choisir: absurde ou réac ?
05/07/2011 16:05
Deux jours de suite Le Monde consacre deux articles à la démondialisation. - "Absurde démondialisation" est paru le jeudi 30 juin dans les pages Débats du quotidien du soir. - Et "La démondialisation est un concept réactionnaire" était dans les kiosques le lendemain, le 1er juillet. Quel honneur pour un concept qui ne représente que 4 % à 7 % des intentions de vote au primaire socialiste. Pourquoi ?
Le mieux pour comprendre est encore l’analyse de texte. En ces temps de baccalauréat une méthode s’impose celle du commentaire composé. Elle servira de plan à cette petite dissertation.
1 Un auteur ou des auteurs ?
Qui sont ces auteurs ? Sont-ils deux, comme nous le fait croire le quotidien du soir, ou simplement le bégaiement d’un même milieu ? La biographie du signataire du premier article induit une certaine proximité entre les deux auteurs. Zaki Laïdi a été le conseiller spécial de Pascal Lamy, l’interviewé du second article. Ceci explique sûrement la similitude des deux textes.
2 Les suites du « Non » à l’Europe
Pourquoi deux articles alors ? Un seul aurait largement suffit.
On peut penser qu’il s’agit d’un manque de coordination entre les différentes rubriques du Monde… ce qui serait regrettable pour notre quotidien de référence. Mais Le Monde vit des moments difficiles, la clause de cession ; 14 % des 250 journalistes ont décidé de quitter le quotidien.
Mais l’explication est plus sûrement historique. L’époque est ingrate pour les élites médiatiques françaises et les lobbyistes qui ont le sentiment de perdre leur pouvoir d’influence. Il leur faut doubler les discours pour se rassurer d’être bien compris par les lecteurs. L’échec de la ratification du traité européen les a marqués.
3 Un genre inventé par Serge July
Ce type d’article doit beaucoup à cette situation. Le plus remarquable, et peut être le premier du genre est celui de Serge July le lendemain de la victoire du « non ». A partir de cette date la méfiance, voir la haine, à l’encontre du peuple s’exprime librement. A partir de cette date le populisme devient une insulte. « Un désastre général et une épidémie de populisme qui emportent tout sur leur passage, la construction européenne, l’élargissement, les élites, la régulation du libéralisme, le réformisme, l’internationalisme, même la générosité ».
4 «La pédagogie râpeuse» Cet éditorial a créé un nouveau genre littéraire : la pédagogie râpeuse, l’injonction doublée d’anathèmes. Elle emprunte plus aux enfants de troupe qu’à la méthode Montessori. Le lecteur infantilisé doit suivre une démonstration cul de sac. Le rythme est ternaire : « une, deux, trois ».
- Le premier temps est invariant. Il apaise, incite le lecteur à continuer. Zaki Laïdi dans Absurde démondialisation, compatit : « L’ouverture des marchés n’est pas socialement neutre... Les perdants sont souvent les travailleurs non qualifiés des secteurs à faible valeur ajoutée faisant appel à une forte main-d’œuvre substituable ». C’est un sédatif.
- La suite est plus musclée. Il n’y a pas d’alternative, est un vieux concept efficace. Depuis Thatcher il a fait ses preuves. « Cette réalité rend de plus en plus difficiles, voire quasiment impossibles, des mesures de protection dans un secteur ».
- La conclusion agrège mépris et insulte. Le débat sur la mondialisation est « très franco-français » dédaigne l’ignorant patron de l’OMC (heureusement son clone, un peu plus au fait de la réalité, nous rappelle que 60 % des Américains sont favorables à des restrictions commerciales). Les deux textes utilisent également l’invective : « la démondialisation est un concept réactionnaire », l’autre plus subtile fait référence au Front National : « refusons la préférence nationale économique ».
5 Pédagogie ou émotion (comment séduire la plèbe). Les deux auteurs jouent sur des registres différents. Cela explique peut-être ces deux textes. Zaki Laïdi la joue pédagogue. Plan équilibré, progression didactique assumée jusqu’à la comparaison finale : démondialisation = FN. Le « moine » de l’OMC joue sur un autre registre. Il tente de faire vibrer l’émotion. Il tente de nous faire croire qu’il défend la concorde entre les nations. La posture est très confortable, mais évidemment fausse. 6 Drôle d’oubli ? Le patron de l’Organisation Mondiale du Commerce ne peut pas ignorer qu’en dehors de quelques milliardaires de Shanghai, les premiers bénéficiaires de cette mondialisation sont les multinationales. Ce sont les premières à profiter des paradis fiscaux et de l’exploitation des ouvriers chinois.
Tiens ! Aucun de nos auteurs ne parlent des paradis fiscaux. Incompétence ou oubli volontaire ?
Bertrand Rothé
dessin : Louison
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DSK : ça sature, revenons à la politique !
05/07/2011 15:57
Pendant qu'on disserte sur un avenir improbable de Dominique Strauss-Kahn, le débat politique français tombe sous le niveau de la mer. Aucune des vraies questions qui se posent au pays, si importantes soit-elle, ne trouve place dans les médias. Pour Hervé Nathan, il est urgent de refaire de la politique.
Ce billet est une bouteille à la mer. Depuis près de 50 jours, la France ne semble plus avoir qu'un problème: Dominique Strauss-Kahn. Non que le sort de celui-ci ne nous importe pas, ou plus. Au contraire, les péripéties judiciaires, policières, médiatiques de DSK méritent l'attention des médias. Mais pas au point de subjuguer tout débat politique en France. Car c'est une triste évidence, la politique a déserté notre pays. Que des journalistes rencontrent des hommes politiques, qu'ils les invitent sur leurs plateaux de télévision ou dans leurs studios de radio, ils ne le questionnent plus que sur DSK. Martine Aubry diamnche sur France 2 et François Hollande lundi sur RTL, pourtant candidats à la magistrature suprême, doivent répondre une fois, deux fois, trois fois de suite à la même antienne: va-IL revenir? LUI laisserez vous la place? LUI avez-vous parlé? Ne parlons même plus des « petits » candidats. Disparu Montebourg. Aspiré, Mélanchon! Tout, absolument tout semble tourner autour des mésaventures de l'accusé de New York.
Pendant ce temps on ignore les débats de fond: Nicolas Sarkozy accuse la gauche de vouloir creuser la dette du pays, déjà considérable? Le chômage est reparti à la hausse le mois dernier, la croissance mondiale s'enlise, la crise grecque est loin d'être résolue, un film à succès -Pater- ose évoquer l'établissement d'un salaire maximum pour les patrons et les traders ? La place du nucléaire est à nouveau posée par la perspective de voir la centrale de Fessenheim autorisée à fonctionner dix ans de plus ? Circulez, il n'y a rien à voir. Tous ces sujets, et j'en oublie bien évidemment, ne passent pas les feux de la rampe dans les médias de masse. DSK fait vendre, parce que cela intéresse les Français, on ne va pas le nier. Mais à votre avis, qui prospère traditionnellement sur l'absence de débat public? Dans dix mois, les Français devront faire des choix, car les élections présidentielle puis législatives trancheront presque tous les sujets. Il est grand temps que les médias les affichent à leur place: la première.
Hervé Nathan - Marianne
http://www.marianne2.fr/DSK-ca-sature-revenons-a-la-politique-_a208164.html
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Les terres sont rares...
05/07/2011 09:19
Exactement comme l'intelligence dans la cervelle des élites.
Je rappelerais un axiome qui existait en gestion des très grandes entreprises. Quand on ne fabriquait pas soi-même, on se démerdait toujours pour avoir :
- deux producteurs nationaux principaux,
- des fournisseurs secondaires comparses.
Les uns et les autres devant se dissuader de se gaver.
Comme les intelligents qui dirigent le monde et préchaient la mondialisation ont oublié cet axiome, les chinois contrôlent désormais 97 % des terres rares, et oubliant qu'ils n'étaient que des niakoués, censé faire le sale boulot à prix bradé, voilà t'y pas qu'ils se sont mis en tête d'augmenter les prix et de réduire les quantités.
on nous sort que les sédiments à certains endroits du pacifique sont plein de ces métaux constituants les "terres rares". En réalité, les dites ne sont pas si rares que ça - il y en a sur tous les continents-, mais nécessitent surtout une -très- grosse infrastructure, très salissante et très polluante, idéale pour les bridés (d'abord un bridé, c'est déjà sale et pas beau par nature).
Manque de bol, censés avoir un QI d'huitre, les dits se sont montrés beaucoup plus intelligents que ceux qui leur confiaient le travail.
Je peux maintenant vous livrer la pensée profonde des responsables niakoués : " Qu'est ce qu'ils sont bêtes ces dirigeants blancons, de vrais truffes, faut dire, laids et sales comme ils sont, ils peuvent certainement pas être intelligents, ils ont été défavorisés par les lois de l'évolution et ne vont pas tarder à remonter dans l'arbre d'où ils n'auraient jamais du descendre..."
Effectivement, il faut bien constater et répéter, qu'à l'heure actuelle, il est une vraie grande rareté : la pensée dans la classe dirigeante occidentale...
Par Patrick REYMOND
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UMP 2012 : Travailler plus, gagner moins et payer plus d'impôts ?
05/07/2011 09:11
L'UMP veut enterrer définitivement le « travailler plus pour gagner plus ». Ainsi l'UMP propose, en cas de réélection de supprimer l'exonération de charges des heures supplémentaires et d'offrir au Medef, la fin de la durée légale du travail !
Après la « présidence du pouvoir d'achat», l'UMP veut faire disparaître le fameux « travailler plus pour gagner plus » créé par la loi Tepa.
Problème : Les organisations d'employeurs ont manifesté un grand intérêt pour cette mesure. D'ailleurs, y quelques mois, Laurence Parisot ne déclarait-elle pas : « (...) Ce serait très, très dommage de revenir en arrière sur les mécanismes d'encouragement aux heures supplémentaires (...) »
Oui, mais pour tenir les objectifs de réduction du déficit, il faut trouver 22 milliards d'euros d'économies en 2012. Or, l'exonération des charges pour les heures supplémentaires ne suffiraient pas, d'où l'idée de supprimer les exonérations de charges directement liées aux 35 heures.
Alors, afin de ne pas faire hurler à la mort les organisations patronales, pourquoi ne pas leur offrir en échange ce qu'elles demandent depuis des années : La suppression de la durée légale du travail !
Que proposent Copé et Novelli ?
« (...) La loi ne fixerait plus qu'un cadre, la durée du travail étant définie branche par branche, ou entreprise par entreprise (la loi pourrait acter « un plancher et un plafond », note Jean-François Copé). Objectif : le relèvement de la durée travaillée, jugé essentiel par l'UMP (...) »
Ce que réclamait effectivement, Laurence Parisot le 19/01/2011 : « (...) Remplacer la durée légale du travail par une durée conventionnelle négociée dans chaque branche. Et abandonner toute référence à une durée hebdomadaire pour se focaliser sur une temporalité plus longue (mensuelle, trimestrielle ou annuelle) permettant aux entreprises d'adapter « leur temps de travail à la réalité de leur carnet de commande (...) »
En clair, permettre aux employeurs d'obtenir des négociations beaucoup plus favorables que ne le sont, celles de branches ou interprofessonnelles ! Et qui aurait pour effet de liquider la notion d'égalité entre salariés, définie par le code du travail.
Que dit-il à ce sujet ?
« (...) Le code du travail fixe des durées maximales quotidienne et hebdomadaire qui, sauf dérogation, s’appliquent à toutes les formes d’organisation du temps de travail. L’amplitude journalière est réglementée par le biais des dispositions sur le repos quotidien. S’agissant de mesures pour préserver la santé des personnels les dérogations sont très restrictives (...) » - Prud'hommes Isère
Quelles sont les durées maximales de travail ?
« (...) il existe des durées maximales au-delà desquelles aucun travail effectif ne peut être demandé. Ces durées maximales de travail s’imposent également au salarié qui cumule plusieurs emplois. Sauf dérogation, les durées maximales sont fixées à : 10 heures par jour ; 48 heures par semaine ; 44 heures en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives.
En outre, les salariés doivent bénéficier d’un repos quotidien de 11 heures au minimum et d’un repos hebdomadaire de 24 heures auquel s’ajoutent les heures de repos quotidien » - Gouvernement
Outre le fait que la suppression de l'horaire légal du travail déplacerait le curseur des heures supplémentaires. Elle aurait aussi pour effet de faire ressurgir « l’opt-out individuel » actuellement appliqué en Grande Bretagne et contestée par la Confédération européenne des syndicats, qui permet aux employeurs de : « (...) contourner la semaine de 48 heures maximum sous certaines conditions : les travailleurs doivent signer des accords individuels d’opt-out et ils ne peuvent subir aucune pénalisation s’ils refusent de le faire (...) » Théoriquement !
En effet, nous apprennent Les Clés du Social : « (...) Les enquêtes menées par le TUC (la confédération des syndicats britanniques) indiquent que 4 millions de travailleurs britanniques travaillent plus de 48h par semaine (...) Ces enquêtes révèlent que près de 2/3 des salariés qui disent travailler régulièrement plus de 48h par semaine affirment qu'on ne leur a pas demandé s'ils voulaient déroger à la durée maximale de 48h (...) »
Mais celà suffirait-il à faire le bonheur du Medef ?
Il semble bien que non. C'est pourquoi, l'UMP se propose de satisfaire une autre revendication des organisations patronales : le transfert du financement de la protection sociale vers le contribuable, comme le laissait entendre Laurence Parisot : « (...) Est-ce qu'on peut passer une partie de ce financement du travail sur la consommation ou pas ? Est-ce qu'il faut fiscaliser beaucoup plus largement et recourir à la CSG ? C'est tout ceci qu'il faut mettre en débat avec toutes les parties prenantes (...) »
Donc, l'UMP propose : « (...) la suppression de 12 milliards de charges patronales finançant la branche famille (...) » financée par : « (...) un transfert équivalent, (...) sur trois ans, de recettes de TVA supplémentaires (1,5 point) ou de CSG (1,1 point) - Novelli. Jean-François Copé insiste, lui, sur l'intérêt d'une hausse de TVA « anti-délocalisation », en tentant de faire oublier l'appellation « TVA sociale » - Le Figaro
Et Le Figaro de conclure : « (...) Au final, cette équation pourrait changer la donne sur le temps de travail (même si l'idée de forcer les partenaires sociaux à négocier reste ambiguë), mais elle conduirait aussi à une hausse des prélèvements obligatoires de plus de 15 milliards (...) »
En résumé : Travailler plus, plus longtemps, gagner moins, payer plus de taxes et voir le chômage continuer d'augmenter. Belles perspectives !
SLOVAR
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