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JP Chevènement: Contre Marine Le Pen, la République, la vraie !
11/07/2011 20:13
Je n'avais pas bien lu ce papier de Chevènement.... J'ai eu tort.... Il est là en entier et j'ai mis en-dessous les passages essentiels pour moi...
[...]
Les tenants de la « pensée unique » s’avisent avec un mélange de terreur feinte et de délectation secrète de ce que Marine Le Pen chercherait, depuis son discours d’investiture le 16 janvier 2011, à réaliser une sorte de « hold-up idéologique » sur le discours de la gauche républicaine, en reprenant à son compte le thème de l’Etat protecteur.
[...]
Tout cela fait partie d’un très banal travail de récupération politicien. Si le PS et la droite ont laissé tomber le drapeau de l’indépendance nationale et même d’une conception exigeante de la République, à qui la faute ? Et si le Front national cherche à récupérer cet héritage en déshérence, il faut être idiot pour applaudir et pervers pour renverser les rôles en imputant à la gauche républicaine la responsabilité du hold-up dont elle est victime ! C’est le degré zéro de la réflexion politique.
Il est vrai qu’une nouvelle étape de développement de l’extrême droite se dessine : la fille ne vise pas seulement à faire oublier les outrances du père. Le moment est venu pour elle d’occuper systématiquement, non pas seulement au nom de la nation mais au nom de la République elle-même, le terrain laissé libre à la fois par un PS qui a troqué depuis longtemps le discours social qu’il tenait vis-à-vis des couches populaires contre un discours « sociétal » et par une droite atlantiste et « occidentaliste » qui a abandonné l’héritage universaliste de la nation française.
Le Front national cherche aujourd’hui à exploiter à son profit une situation de crise et de rupture sociale. Il met le doigt là où ça fait mal, au point qu’on finirait par oublier comment il s’est construit à travers la dénonciation, depuis quarante ans, de l’« immigrationnisme » comme étant la source de tous les maux.
[...]
Marine Le Pen est certainement une fille très maligne (au double sens du terme), mais elle est incapable de mettre en œuvre une politique de réindustrialisation et d’intégration des immigrés parce que l’idée même du citoyen lui reste étrangère. Quoi qu’il fasse, le Front national restera le parti de l’ethnicité et ne deviendra jamais celui de la citoyenneté.[...]
Marine Le Pen peut sans doute améliorer le score de son père. Si elle est en mesure de faire battre le candidat de la droite au premier tour de 2012, elle n’a pas par elle-même la crédibilité qui lui permettrait de l’emporter. Comme en 2002, un « front républicain » la renverra dans les cordes au second tour. A vrai dire, ce n’est pas 2012 qui m’inquiète, c’est la suite.
Le Front national n’a évidemment pas changé. Le véritable carburant de l’extrême droite, c’est la crise économique, sociale et politique qui est devant nous. Le « pacte de compétitivité » Merkel-Sarkozy porte en lui la menace d’une terrible régression sociale. Si le PS ne rompt pas avec la politique de supplétif qui a été la sienne quand il a voté le traité de Lisbonne, son candidat pourra bien l’emporter en 2012, mais il offrira un boulevard à la conjonction dès aujourd’hui probable du Front national et d’une droite rejetée dans l’opposition, et cela dès les élections municipales, régionales et départementales de 2014. En s’emparant des leviers de l’action locale, l’extrême droite s’approcherait alors du pouvoir de l’Etat. La France, pour le coup, en sortirait défigurée !
[...]
Pascale Fourier
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/archive/2011/07/11/jp-chevenement-contre-marine-le-pen-la-republique-la-vraie.html#more
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La crise continue son petit chemin
10/07/2011 20:57
On a coutume de dire qu'il est bien difficile de faire des prévisions économiques et en général c'est vrai. Surtout si l'on s'intéresse à des données précises comme le taux de chômage français dans un an, ou le taux de croissance de l'Italie dans six mois. Les économistes sont incapables en réalité de faire ce genre de prévisions. Mais ce n'est pas nécessairement leur faute, c'est la complexité monstrueuse des interactions qui rend aussi difficile ce genre de précisions. On peut toutefois avoir une idée des orientations globales d'une situation en fonction de quelques réflexions assez simples. Ainsi même si le déclenchement de la crise des subprimes était prévisible, et fut prévu d'ailleurs par certains économistes comme Jean Luc Gréau, qui en avait fait une très précise prédiction dans "L'avenir du capitalisme" sortie en 2005, on reste dans le brouillard sur la question du minutage. On peut dire que l'on va dans le mur, mais sans avoir une idée précise de comment, ou quand, les évènements négatifs se produiront. Ce fut le cas pour le déclenchement de la crise, mais c'est également vrai pour son aggravation que l'on sait maintenant inéluctable eu égard aux politiques menées par les différents gouvernements de la planète.
La crise de l'euro va s'aggraver
Si la crise est essentiellement centrée sur l'occident, il ne faut pas oublier que cette région étant au centre de la demande mondiale, sa crise finira tôt ou tard par toucher les pays exportateurs. Ces derniers ont récemment bénéficié d'un second souffle, notamment la Chine et l'Allemagne, parce que les USA et une partie de l'Europe ont pratiqué des politiques contracycliques et laissé les déficits publics s'envoler. Mais en absorbant l'essentiel des effets de ces politiques contracycliques par leurs excédents commerciaux les pays excédentaires en ont réduit les effets sur l'emploi et donc sur la solvabilité finale des états les ayant pratiqués. À cela s'ajoute la crise de la dette en Europe qui est en train de prendre son régime de croisière en touchant les grands pays de la zone euro. En effet alors que les yeux sont encore braqués sur la Grèce ou le Portugal on voit maintenant les taux italiens commencés à grimper. Or des problèmes d'endettement dans un pays aussi important que l'Italie rendront impossibles des sauvetages comme on a pu les voir en Grèce. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, les taux à 10 ans italiens sont actuellement au dessus du niveau qu'ils avaient en plein milieu de la crise de 2008-09.

L'Italie est "too big to be saved" pour paraphraser la célèbre formule. Elle est trop grosse pour être "sauvée" à la manière grecque. Si l'on peut parler de sauvetage dans ce cas bien sûr. Mais la dégradation de la situation de la dette italienne n'est pas le seul nuage qui plane au-dessus de Rome. En effet l'Italie comme sa soeur latine la France connait une dégradation rapide et constante de sa balance commerciale. Sur le graphique suivant, on voit bien d'ailleurs l'effet de l'euro sur l'économie italienne, que l'on ne dise pas qu'il s'agit d'un hasard si la situation se dégrade en même temps que l'Italie abandonne ses anciennes politiques de dévaluations. Lors de la crise de 1992-93, l'Italie était sortie de l'ancien SME et avait dévalué ce qui lui avait fait reprendre ses exportations comme on peut le voir sur ce graphique. La croissance du pays avait alors bondi à 3-4% pendant deux ans. Alors que la France, avec l'aide de l'Allemagne, avait sauvé le "franc fort" au prix de milliards de dettes publiques supplémentaires et de millions de chômeurs, n'a pas alors connu de reprise économique. Aujourd'hui à travers l'euro l'Italie expérimente la politique du franc fort dans sa version continentale. Et l'on constate les mêmes effets que sur l'économie française à savoir une panne de croissance et une dégradation constante de la balance des paiements. Comme l'a souligné Laurent Pinsolle dernièrement la France a encore battu elle aussi son record en matière de déficit commercial. On sait donc que ces pays feront faillite s'ils restent dans cette direction, mais toute possibilité de changement en matière macro-économique est interdite par les dogmes en vigueur. L'on peut donc prévoir une crise à la Grecque en France ou en Italie même s'il est impossible de savoir quand elle aura lieu précisément. Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, mais à une plus grande échelle. On pourrait y ajouter l'Espagne qui n'est pas en meilleure forme que ce soit sur le plan de l'emploi de la dette ou du déficit commercial.

L'euro conduit irrémédiablement l'Europe à la banqueroute, mais personne n'essaie d'en sortir ou au moins d'essayer de résoudre en partie ses contradictions fondamentales. Comme nous l'avions vue dans un autre texte, il serait théoriquement possible de garder l'Euro si au moins l'on prévoyait des mécanismes de contrôle des marchandises aux frontières des états membres et si l'on poussait les états excédentaires à relancer leurs demandes intérieures. Cependant force est de constater que l'UE choisit volontairement et par dogmatisme la politique du pire. On peut parier que même si la croissance mondiale repart, notamment celle des USA, la zone euro est dans une telle structure incohérente que le continent continuerait sa crise seul dans son coin. Il est assez drôle dans les conditions actuelles d'entendre encore des gens présenter l'euro comme une protection alors qu'il a manifestement démultiplié les effets de la crise sur les économies des pays membres. Les USA que l'on annonce par exemple en faillite ont des taux qui sont redevenus bas. Ils ont pourtant une situation économique très difficile. C'est la nature de l'euro et l'impossibilité des nations européennes en crise de pouvoir rééquilibrer leurs commerces extérieurs qui conduit les taux à des niveaux délirants. Et ça n'est pas la dernière dégradation du commerce de détail en Europe qui nous permettra de voir une sortie au bout du tunnel.
Les USA ne peuvent plus faire de politiques contracycliques
On en vient maintenant au gros morceau celui des USA. Si le pays ne connait pas pour l'instant de crise de la dette extérieure, il faut par contre constater l'échec total des politiques de relance. C'était prévisible. Un graphique paru sur businessinsider nous montre sur une courbe l'affaiblissement progressif des effets des plans de relance aux USA , crise, après crise.

Ces courbes montrent le temps qu'a mis le pays pour retrouver son niveau d'emploi d'avant la crise. Les USA ont toujours gardé une vision assez keynésienne concernant les politiques de lutte contre le chômage, même s'ils ont souvent employé dans leurs discours les délires néolibéraux. Cepandent, la nature des relances était souvent de type militariste comme pendant la période Regan. La relance des commandes dans l'appareil militaire permettant la réactivation de la consommation en général dans le pays, puis le retour à la croissance économique. Les USA n'ont jamais vraiment laissé le marché jouer son jeu dans les crises économiques et c'est cela qui a évité à l'Amérique de sombrer comme les Européens dans le chômage de masse permanent. Du moins jusqu'à aujourd'hui.
Cette courbe montre en premier lieu les difficultés actuelles de l'économie USA où l'on voit bien que la situation de l'emploi ne s'améliore pas. Mais elles montrent aussi la divergence qui a commencé à se faire sentir dès les années 90. En effet dans la crise de 1989-90 les effets de la relance avaient déjà mis plus de temps qu'en 1981 à se faire sentir. La crise de 2001,elle, a été plus longue que celle de 1990 avant que le plan de relance de Bush ne résorbe le chômage. La relance concernant la crise de 2007 met encore plus de temps que celle de 2001 à réduire le chômage. En supposant bien sûr que les USA puissent revenir un jour au niveau d'emploi d'avant la crise. Comment ne pas voir ici les effets directs de la libéralisation des marchandises et des effets de la montée en puissance de l'Asie émergente? Car les USA se retrouvent aujourd'hui dans la même situation que la France de 1983, l'essentiel du plan de relance augmente les importations, déséquilibre la balance commerciale, et n'améliore que partiellement la situation de l'emploi. Ces courbes montrent en pratique les effets de l'ouverture au commerce sur les politiques contracyclique. Jusqu'aux années 90 les USA grâce à leur isolement géographique, à leur système financier central, et à leur avance technologique pouvaient relancer leur demande intérieure sans que les effets ne soient trop absorbés par l'extérieur. Ça n'est plus le cas aujourd'hui et les USA vont soit devoir renoncer au plein emploi et aux politiques contracyclique soit renoncer au libre-échange.
Mais dans les deux cas, la mondialisation de l'économie aura du mal à se maintenir, car on voit poindre ici la nécessaire rupture des USA d'avec leur rôle de grand consommateur planétaire. Que ce soit par la contraction de leur demande intérieure, ou par le protectionnisme, les USA devront réduire leurs importations et revenir à l'équilibre. Ce faisant, ils plongeront les pays excédentaires et la planète dans une nouvelle récession. Nous sommes dans une époque où il est impossible de cacher les contradictions du système économique mondial derrière un amoncellement de dettes. Soit, ces contradictions seront résolues par la raison et une nouvelle organisation, chaque nation équilibrant son commerce avec l'extérieur. Soit le monde plongera dans des récessions à répétition et dans le chaos. La course à l'excédent commercial ne nous mènera nulle part maintenant que le consommateur en dernier ressort est parti à la retraite au Minnesota.
Yann
http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-crise-continue-son-petit-chemin-78945137.html
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Fiers de nos rondelles !
10/07/2011 20:51
En général, quand vient l’été, la presse à l’unisson nous parle « mode » : beauté, minceur, sport, look et cancer de la peau. Cette année, grâce aux primaires socialistes, l’été sera plus show que les autres : on y parlera aussi politique. Mais quoi de plus ludique qu’une Star-Academy grandeur nature ? Et quoi de plus « mode » que les nouveaux objets de promotion que l’on voit fleurir sur tous les Facebook-walls : les pin’s de supporters.
Le réseau social vient en effet de mettre sur le marché un gadget virtuel qui connaît déjà un franc succès : les badges de fans. Personne n’en avait besoin, mais tout le monde se les arrache. Mark Zuckerberg connaît bien la loi de Say : « toute offre créée sa propre demande ».
C’est particulièrement vrai chez les militants socialistes, dont chacun arbore désormais son petit cercle coloré à la boutonnière. Sur Facebook, les montebourgeois, les aubrystes et autres hollandais rivalisent d’une coquetterie qui n’est pas sans rappeler un meeting de campagne américain façon Arnorld Schwarzenegger.
La vague de la rondelle militante semble avoir épargné les partisans de Ségolène Royal, ce qui ne laisse de surprendre.
En revanche, elle touche aussi les écolos, qui non contents d’organiser eux aussi des primaires, sont tout de même à la pointe de la mouvemence « alter-créative », comme le rappelle le sociologue Erwan Lecoeur .
Le fan-badge de Joly pousse donc très loin le raffinement puisqu’il permet d’utiliser un « vecteur de notoriété » (le pin’s) pour promouvoir un autre « vecteur de notoriété » (les lunettes).
Mais il paraît que derrière les lunettes qui sont dans le badge se trouve une candidate, et que dans la candidate se cachent des idées. Si, si !
Aujourd’hui, grâce au réseau social Facebook, et à l’application Picbadges , nous pouvons enfin « faire de la politique autrement », et assouvir tout à la fois notre appétit démocratique, notre besoin d’appartenance groupale, et notre regret de n’avoir pas embrassé plus tôt une carrière d’homme-sandwich.
Avec Facebook et Picbadges, devenons tous des pages de pub !
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Claude Guéant ajoute donc l’indécence à l’incompétence
10/07/2011 20:47
Le rapport publié par la Cour des comptes est une véritable claque adressée à Claude Guéant. C’est en effet la première fois qu’un document officiel confirme par des chiffres précis et des faits objectifs l’incroyable débandade dont sont victimes les forces de l’ordre de notre pays.
Les policiers comme les gendarmes ne savent plus aujourd’hui comment exprimer leur désarroi face à la baisse vertigineuse des effectifs, à la mauvaise répartition des forces de l’ordre sur le territoire et au manque cruel de moyens.
Claude Guéant ajoute donc l’indécence à l’incompétence en accusant de mensonge à la fois la Cour des Comptes, mais également les fonctionnaires de police et les gendarmes auxquels j’apporte mon soutien total.
A l’heure où l’Etat est pourtant capable de dégager plusieurs dizaines de milliards pour renflouer les banques en Grèce, comment justifier que l’on ne remplace pas un fonctionnaire de police sur deux partants en retraite pour économiser seulement quelques dizaines de millions d’euros ?
Alors que le président Sarkozy est en campagne pour sa réélection en 2012, la Cour des comptes a donc raison de poser la question de son bilan après tant d’années d’exercice des plus hautes responsabilités.
Nicolas Sarkozy avait suscité chez les Français un grand espoir en faisant de la sécurité l’une de ses promesses majeures en 2007. Il est donc normal qu’il soit jugé sur ses actes. Or en la matière, force est de constater que la seule chose passée au karcher, ce sont les effectifs de police.
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et président de Debout la République
http://www.gaullisme.fr/2011/07/10/claude-gueant/
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Le député qui s'occupe des poissons rouges ...
10/07/2011 20:44
Michel Zumkeller est un député UMP. Je ne le connaissais pas. Et probablement d'ici la semaine prochaine, je l'aurais oublié. Mais il s'occupe vraiment de la France et des français, et ça fait plaisir...
Ce député a écrit au ministre de l'Agriculture pour "s'inquiéter des conditions de vie des poissons rouges dans leurs «boules aquariums»". Et comme c'est un député qui n'a pas peur de prendre des positions fortes, il préconise l'interdiction à la vente de ces boules aquarium... Il propose également d'interdire "offrir le poisson rouge en tant que lot dans les foires et autre fêtes foraines".
Voilà voilà... Au début, à la lecture de la dépêche dans le Parisien du jour, je croyais à une blague. Mais non. Nous avons des parlementaires remarquables... Quand ils ne font pas de doigts d'honneur aux ministres, ils s'occupent des poissons rouges. Vive la France...
Falconhill
http://falconhill.blogspot.com/2011/07/le-depute-qui-soccupe-des-poissons.html
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