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En plein espace Schengen, le Danemark revient aux frontières
07/07/2011 08:05
Profitant de la brèche ouverte par la France et l'Italie lors du débat sur un éventuel changement de l'accord de Schengen sur le renforcement du contrôle aux frontières, le Danemark a voté la semaine dernière le rétablissement des contrôles douaniers permanents à ses frontières. Copenhague n'a pas cillé face aux pressions de la commission européenne et aux critiques de son voisin allemand.
Projet emblématique de l'intégration européenne pour les citoyens, l'espace Schengen de libre-circulation vacille. Les chaines infos n’ont pas couvert l’information minute par minute mais, vendredi dernier, c’est un peu de l'utopie d'une union ouverte à tous les vents qui a volé en éclats. A une voix près, le Danemark a, en effet, voté le rétablissement des contrôles douaniers permanents à ses frontières. Une véritable redécouverte de ces terres inconnues, sources d’enfermement des peuples, obstacles à la mondialisation dont même la seule évocation du concept était suspecte à l'heure des grands « espaces » Schengen. Dans son Eloge des frontières, Régis Debray avait anticipé ce recul du « sans frontiérisme » longtemps balayé par les grandes régions et autres espaces d'utopies universalistes.
Copenhague n’a pas cédé aux pressions de la commission européenne qui menaçait de lancer une procédure d'infraction. Le président de la commission européenne, José Manuel Barroso a fait part de ses « doutes » déclarant qu’il « n'hésiterait pas à intervenir si les fondements du projet européen sont remis en question », avait averti le président de la Commission européenne.
Le Danemark l’a joué finement, posant le débat sur la table, au début du mois de mai, au moment précis où le Parlement européen débattait de l’opportunité de changer l'accord de Schengen afin de permettre aux pays de renforcer les contrôles aux frontières. Copenhague s'est engouffré dans une brèche ouverte par Paris et Rome, en conflit à leur frontière à propos du sort de plusieurs milliers d'immigrants tunisiens arrivés dans l'UE via l'île italienne de Lampedusa, mais souhaitant pour la plupart se rendre en France.
Suite aux tensions avec l'Italie provoquées par cet afflux de migrants, Nicolas Sarkozy s’était dit favorable à la mise en place de mesures pour lutter contre l'immigration clandestine.
Une analyse communautaire, un contrôle national
Aussitôt dit, presque aussitôt fait. Bruxelles a entériné la possibilité de rétablir des frontières nationales dans l'espace Schengen. « Cela ne remet pas en cause le principe de la liberté de circulation » des citoyens au sein de Schengen mais « permet de contrôler cette liberté de circulation », assurait alors le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy. « L'analyse reste communautaire, mais la décision de rétablir le contrôle aux frontières doit rester nationale », expliquait-il encore soulignant les difficultés à surmonter si la décision de rétablir des frontières nationales devait être prise à l'unanimité, ou à la majorité qualifiée.
« Une décision qui doit rester nationale ». La déclaration n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Le Danemark s’est précipité dans la brèche.
Sans concertation préalable avec les autres pays concernés, le Danemark a proclamé son intention de rétablir des contrôles douaniers permanents à ses frontières nationales avec l'Allemagne et la Suède. L'opposition danoise a multiplié les manoeuvres pour tenter de retarder ou d'empêcher son vote au parlement. Directement concernée par cette mesure danoise, l'Allemagne s'était dite « très critique ».
La polémique a pris encore plus d’ampleur quand le vice-ministre des Affaires étrangères allemand, Werner Hoyer, a publié une tribune dans le Berlingske, dans laquelle, sans toutefois ouvertement citer de pays, il soulignait que « ceux qui regrettaient les contrôles frontières niaient les résultats primordiaux obtenus par l’Europe et jouaient avec le feu du nationalisme ». Des propos qualifiés de « pur n’importe quoi » par le ministre de la Défense danois, le conservateur Lars Barfoed.
Pas de files d'attentes, ni de contrôles d'identités
Depuis le 5 juillet, un total de 50 agents des douanes sont donc déployés aux frontières du Danemark avec l'Allemagne et avec la Suède. Les installations définitives et permanentes ne seront cependant pas en place avant 2014. Quarante huit agents supplémentaires seront envoyés en renfort à l'occasion du Nouvel An. Un projet dont le coût est évalué à 36 millions d’euros.
Selon The Copenhagen Post Online, le ministre des affaires étrangères danois s’est empressé de calmer les esprits en assurant qu’il n’était question que de contrôler le transport d'objets, d’armes et de drogues en rien les identités des personnes et que les Allemands n‘avaient pas à craindre de perdre leur temps dans de longues files d’attente à l’ancienne.
La Suède s'est montrée moins virulente, son chef de la diplomatie Carl Bildt soulignant qu'il ne s'agissait pas d'une question bilatérale entre Stockholm et Copenhague et que par conséquent c'était « à la Commission européenne de se prononcer ».
Souvent présentée béatement comme le modèle idéal de société, véritable boussole politico-médiatique, en l’espèce le fameux modèle des pays scandinaves - le Danemark a toujours été en marge de la construction européenne et n'a pas encore renoncé à cette autre frontière symbolique que constitue sa monnaie- attise beaucoup moins la curiosité…
Régis Soubrouillard - Marianne
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Xavier Bertrand, le volontarisme du déclin
06/07/2011 09:08
Un an après avoir reporté l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, le gouvernement récidive avec cette fois l’allongement de la durée légale de cotisation, portée à 41 années et demie.
« Récidive », le terme n’est pas trop fort, tant il prend les Français pour des gogos. Sa promesse faite en juin 2010 de ne pas procéder à une telle mesure avant 2020 ? Oubliée ! L’injustice faite aux Français – et, en particulier, aux Françaises – de leur infliger un allongement de la durée d’activité avec la forte probabilité qu’ils ne pourront pas s’en acquitter, à cause du chômage des seniors et d’une entrée initiale de plus en plus tardive dans la vie active ? Le gouvernement s’assied dessus, avec un parfait mépris.
Cette politique de « double peine » pour réformer les retraites (travailler plus longtemps pour obtenir des pensions diminuées) sévit de surcroît à l’heure où des millions de nos concitoyens sont partis en vacances. On leur gâche ainsi leurs congés annuels bien mérités par cette annonce en catimini.
L’argumentation de Xavier Bertrand n’est pas plus reluisante que le contenu de sa nouvelle « réforme » : il a ainsi déclaré « préférer tout simplement être en France et conduire les réformes nous-mêmes plutôt qu'un jour être comme la Grèce et se faire imposer les réformes par l'extérieur ». Autrement dit, il faudrait poursuivre cette politique sacrificielle (pour les plus fragiles s’entend), sinon elle nous sera imposée de l’extérieur ! C’est donc avec enthousiasme qu’il faut faire le sale boulot soi-même… Se rend-il seulement compte que sa logique ressemble fort à celle qui eut cours en France entre juin 40 et août 1944 ?
Voilà où mène l’acceptation de l’injustice et du renoncement : à l’esprit de Vichy, à la justification du malheur par des fautes et des fatalités imaginaires !
Si le ministre s’attelait plutôt à des réformes musclant la compétitivité du pays, à développer son économie et particulièrement son industrie qui en a tant besoin, j’applaudirais sans retenue. Mais non, une fois de plus, il s’agit de détricoter le système de protection sociale, de réduire la voilure, sans vouloir voir que cette logique de moins-disant économique et social nous entraîne tout droit dans un cercle vicieux mortel de paupérisation sans fin…
Le ministre fait ainsi penser à un automobiliste qui, n’entretenant pas le moteur de sa voiture et le voyant fatiguer, se refuse à aller chez le garagiste et préfère désosser progressivement son véhicule pour l’alléger : une fois la portière, la fois suivante le capot, puis les rétroviseurs, puis encore les pare-chocs, etc. jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de voiture du tout.
Le gouvernement procède de la sorte car c’est la seule façon qui s’offre à lui dans le contexte de contrainte extérieure, européenne et mondiale, où il s’est lui-même piégé. Le vrai problème du pays, les Français sont de plus en plus nombreux à le sentir, c’est moins l’excès de dépense que l’insuffisance de croissance et d’activité, pour cause d’euro cher et de libre échange débridé. A force d’enfermer la France dans le malthusianisme économique et social, sans réelle nécessité mais par pure adhésion à une idéologie qui leur permet - au moins en apparence - de s’exonérer de leurs responsabilités, les classes dirigeantes ont enfermé la France dans la spirale d’une sorte de déclin volontariste.
La prise de conscience de nos concitoyens n’est plus très loin : ils comprennent que l’implacable logique dénoncée par les Indignés finira par les broyer à leur tour. Ils sont près de 80% à vouloir rééquilibrer le libre échange déloyal qui tue à petit feu, ou dans de grands incendies, l’activité économique et détruit le tissu productif. Ils sont encore, mais de moins en moins, prisonniers du mythe de « l’euro protecteur », cette fable que les élites leur serinent du matin au soir, contre tout bon sens, pour sauver la mise à une monnaie unique zombie, condamnée dès le départ par son irréalisme.
L’heure de vérité approche, où les décisions fracassantes pourront et devront être prises. Il faudra alors au pays des décideurs capables de les assumer, des décideurs neufs, non compromis avec des lustres et des lustres de petits arrangements et autres renoncements entre faux adversaires et vrais amis.
C’est pour proposer aux Français d’être l’un de ceux-là que je défendrai nos couleurs gaullistes et républicaines en 2012.
Nicolas Dupont Aignan
Photo : DNA/AFP
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Samsung et la Corée du Sud
06/07/2011 09:04
En surfant sur le blog du CGB, je suis tombé sur ce reportage incroyable concernant l'entreprise Samsung:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=OO39mCdWNvM
Un reportage incroyable à plus d'un titre. D'une part, il montre que le fonctionnement des économies asiatiques est très différent de celui des puissances occidentales. Ensuite, il montre également le caractère suicidaire qu'il y a à commercer avec des gens dont les mœurs et la façon de vivre sont aux antipodes des nôtres. Car quel que soit votre mode d'organisation, vous ne pourrez pas concurrencer des gens qui orientent toute leur vie vers le travail. C'est d'ailleurs d'autant plus vrai que nous, français, avons quand même quelques restes de la société d'autrefois. Nous savons instinctivement qu'il faut travailler pour vivre, et non l'inverse. De ce fait, entrer en libre concurrence avec de telles organisations humaines conduit inéluctablement à devoir aligner notre propre mode de vie sur le leur. Et je parle ici en ignorant toutes les considérations monétaires ou salariales qui par ailleurs peuvent aggraver encore les écarts de compétitivité. En ce sens, le libre-échange promeut ici une société antilibérale et profondément collectiviste dans laquelle nos amis libéraux suffoqueraient instantanément. La société libérale est en fait trop fragile pour rester en libre concurrence avec des sociétés collectivistes d'un niveau technique élevé.
La Corée du Sud naturellement protectionniste
Ce qui frappe le plus c'est l'absence de concurrence face à Samsung sur son propre territoire. Comme au Japon ou en Chine des conglomérats se forment et produisent des monopoles locaux qui ensuite partent à la conquête du reste du monde. Le reste du monde qui lui fait justement jouer la concurrence. On peut se demander à quoi ressemblera l'économie mondiale lorsque quelques entreprises asiatiques domineront la totalité de la production planétaire. Il n'est pas certain qu'alors le progrès technique continuerait au rythme actuel. Comme je l'avais expliqué, la concurrence n'est pas mauvaise en soi, mais c'est un processus dynamique qui ne doit pas avoir de fin. Et pour qu'il n'ait pas de fin, il faut un acteur extérieur au marché qui empêche justement la création de monopoles. Pour l'instant, la dynamique des entreprises asiatiques tient à l'existence de concurrent extérieur à leur propre pays, si ces derniers venaient à disparaître l'on se retrouverait avec des organisations qui s'endormiraient, et qui finiraient par tirer profit de leurs monopoles. La taille d'un marché n'a finalement pas d'importance dans la notion de concurrence. Ce qui compte le plus c'est qu'il y est un état actif relativement imperméable à la corruption économique pour mettre un frein à cette tendance à la concentration. On voit ici aussi les effets des problèmes qu'engendre la mondialisation. En effet, si Samsung est devenue si puissante face à l'état coréen, un peu comme Nokia en Finlande, c'est avant tout parce qu'elle peut écouler sa marchandise sur la planète entière. Si telle n'avait pas été le cas, Samsung serait resté aux dimensions de la Corée et ne ferait pas concurrence à la puissance publique avec tous les dangers que cela représente pour une démocratie encore fragile et récente.
Un effort considérable en recherche et développement
La seule chose que je retiendrai de positif dans le comportement de Samsung c'est son effort de recherche. On apprend ainsi que Samsung possède trois fois plus de chercheurs que le CNRS français... Cela en dit long sur leur effort et sur la faiblesse des nôtres dans ce domaine. Cependant à mon avis l'organisation très hiérarchique, voire très sectaire, de l'entreprise ne doit pas favoriser vraiment la créativité. La pression féroce sur les salariés doit avoir pour effet de produire un esprit moutonnier qui ne favorise pas l'esprit d'initiative ce qui bloque l'énorme potentiel humain de l'entreprise. Comme dit dans le reportage, les Coréens ont copié Apple, pourtant je ne suis pas certain que cette entreprise ait une telle puissance de feu en matière de recherche scientifique. Encore une fois, tout est affaire d'équilibre, si je ne suis pas vraiment un libéral sur certaines questions j'abhorre le côté totalement collectiviste du système coréen. Il faut un certain équilibre. Une société concurrentielle, mais protéger de l'extérieur. Avec un état qui règlemente, me semble beaucoup plus souhaitable et viable à long terme qu'une société entièrement collectiviste et où l'être humain n'est plus rien.
Un mode de vie délirant
Les sud coréens ne sont finalement pas si différents de leurs voisins du nord, ils ont juste fait du communisme version privatisé. On a connu nous aussi en France ce type d'organisation comme Michelin à Clermont-Ferrand. Les méthodes fordistes n'étaient parfois pas très éloignées de ce paternalisme d'un nouveau genre. Mais la nature assez libérale et individualiste de l'esprit français ou américain nous a protégé, heureusement, de ce types d'excès. Ainsi les droits des travailleurs et le temps de repos ou de vie familiale sont-ils protégés par notre sens de la mesure qui malheureusement s'étiole sous les effets du libre-échange généralisé avec ces pays de fous. On voit d'ailleurs ici une application grandeur nature des théories de Todd sur les structures familiales. Une telle organisation est inimaginable dans un pays comme la France ou la Grande-Bretagne, il y a bien un lien entre structure familiale et organisation économique. Et ces différences rendent extrêmement dangereux le libre-échange. En effet, les Coréens font de la préférence coréenne instinctivement, ils ne cherchent pas le plus bas prix ou la meilleure qualité si c'est pour acheter non coréen. On retrouve la même chose en Chine ou au Japon. Ce n'est pas le cas en France ou aux USA. Dès lors, la libre circulation des marchandises avantage ces pays naturellement protectionnistes et condamne les pays qui jouent la règle de la libre concurrence. Là encore, les frontières permettent la coexistence entre des structures sociales et anthropologiques divergentes, les supprimer revient à produire du conflit et des inégalités.
On ne peut pas tout sacrifier à l'efficacité économique, c'est oublier le sens et le but même de la vie. Quelque part, ce mode de vie confine à la folie collective. Et d'ailleurs, le prix à payer en Corée est exorbitant. Du taux de suicide excessif, en passant par l'effondrement de la natalité, l'excès coréen pourrait avoir un prix colossal pour le pays à plus ou moins long terme. La situation japonaise actuelle ne semble pourtant pas avoir fait réfléchir le pays du matin calme sur ces questions. Produire des tonnes de gadgets pour ensuite les consommer puis les jeter et enfin en produire à nouveau n'est-ce pas la forme moderne du mythe de Sisyphe? La Corée du Sud pourrait produire un peu moins en travaillant beaucoup moins et en vivant beaucoup mieux. Mais il est vrai que pour choisir ce type de société encore faut-il avoir le temps d'y réfléchir un peu.
YANN
http://lebondosage.over-blog.fr/article-samsung-et-la-coree-du-sud-78650079.html
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Et maintenant vous y croyez toujours aux sondages ?
06/07/2011 08:55
Depuis des mois, les sondeurs nous annonçaient que N.Hulot était ultra-favori dans la primaire écolo, qu’il allait passer au premier tour, qu’Eva Joly était au fond du trou, qu’elle devait se retirer…Et patatra, la mère fouettarde à lunettes rouges est passée à 65 voix de la désignation au premier tour. Sacré claque pour l’animateur reconverti à la dure réalité de la politique. Et tous les sondeurs de nous expliquer la logique de l’erreur, de nous expliquer pourquoi ils se sont trompés hier…
Outre la question de l’échantillon testé, le plus drôle est quand même le raisonnement du fameux J.Fourest de l’IFOP pour justifier l’erreur : la popularité de N.Hulot devait permettre aux Verts de faire un gros score à la présidentielle et que cela valait bien quelques entorses à leurs convictions, N.Hulot était donc logiquement en tête dans les enquêtes sur la primaire écolo. Mais que lorsqu’il a commencé à être testé, les Verts se sont aperçus qu’il ne ferait pas mieux qu’E.Joly et donc les militants se sont reportés sur celle qui était plus proche de leur conviction. Ainsi ce sont donc les sondages qui ont fait que les sondages n’étaient pas bon…Dans ce cas, faut-il vraiment sonder les sondés sur des sondages dont les sondeurs savent que les sondés seront influencés par les futurs sondages ? Vous avez bien compris la manœuvre, vendre du sondage…
Il est intéressant de relever aussi les incohérences des sondages comme par exemple dans le dernier sondage d’IPSOS, les votes pour NDA sont dans l’hypothèse d’Aubry 3,8 pour artisans, commerçants et chefs d’entreprise et cela tombe à 0 quand c’est Ségolène Royal. Ou encore, NDA est à 1.3 chez les 35-44 ans quand c’est Aubry et 0 quand c’est Hollande. A moins que les sondés artisans, commerçants et chefs d’entreprise détestent Aubry au point de voter NDA mais lui préfèrent Royal, je ne vois pas comment cela est possible. De même que les 35-44 ans doivent en vouloir à Aubry mais adorer Hollande. On pourrait multiplier les exemples avec les différents instituts et les croiser entre-eux : là où CSA donne un bon score chez les +65ans, Harris Interactive donne 0 mais 2% chez les -25ans… Et comme par hasard, au final le score de NDA finit dans tous les cas à…0.5% pour IPSOS, à 1% pour Harris Interactive et les autres sondeurs osciellent entre 0.5% et 2%. Si cela n’est pas joli les statistiques…A se demander si cela n’est pas fait exprès et prévu à l’avance.
Ou encore, on peut regarder de plus près l’étude Harris Interactive qui avait tant de bruit en plaçant pour la première fois Marine Le Pen devant Sarkozy. D’ailleurs, vous avez vu comment les sondages sur la présidentielle tombaient tous les 2 jours avant les élections cantonales alors que désormais qu’on se rapproche de la présidentielle, il n’y en a plus qu’un par semaine au maximum. Mais revenons à notre étude Harris Interactive. Donc une 1ère étude faite du 28 février au 3 mars sur un échantillon de 1618 personnes donne 23% à Marine Le Pen (soit 372 personnes). Devant le tollé, Harris Interactive décide de tester DSK et Hollande du 5 au 6 mars sur 1347 personnes et cela porte Marine Le Pen a 24% dans les 2 cas (soit 323 personnes). Et peu de temps après, une étude sort sur les motivations du vote Le Pen faite du 28 février au 6 mars, ce qui laisse penser sans trop se tromper qu’il s’agit d’une sous-étude des 2 précédentes et non pas d’une étude différente. Et là miracle, l’échantillon est de 427 personnes…soit celles qui ont répondu qu’elles voteraient Marine Le Pen au deux précédentes. Mais bien loin des 696 (372+323) auxquels on pourra s’attendre. Si on recalcule le résultat global de Marine Le Pen, on obtient 14.4% (427/(1618+1347)). 23% à la place de 14.4%, jolie correction des sondeurs en faveur de la représentante du FN. Ne posons même pas la question qui fâche : au détriment de qui s’est faite la correction ?
Tout cela pourrait être drôle si cela n’était pas grave. Car dans notre démocratie malade, les sondeurs biaisent totalement le jeu électoral en influençant les électeurs et les médias (qui basent les temps de parole des personnalités politiques sur le poids supposé par les sondages). Ce sont par exemple, ces sondages totalement biaisés qui permettent à Apathie ou Elkabach de dire que NDA est un « n’importe qui » ou encore qu’il ne représente rien et ainsi ne donnent pas à notre président un temps de parole suffisant dans les grands médias pour faire connaitre nos opinions…Il est grand temps que les sondages soient contrôlés strictement avec une obligation de publication des données brutes. Il est grand temps aussi que les médias arrêtent de regarder ces sondages pour en déduire un état de l’opinion…Attendons patiemment l’ouverture de la campagne de la campagne présidentielle où les temps de parole seront mieux équilibrés et nous récolterons les fruits de nos idées, de notre lucidité et de notre engagement, comme lors des européennes ou encore des régionales avec à chaque fois des scores 4 fois supérieurs à ce qu’annonçaient les sondages…
Nicolas Calbrix
DLJ Val d’oise
http://debout-les-jeunes.fr/blog/07/2011/2219/et-maintenant-vous-y-croyez-toujours-aux-sondages/
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Les petits cadeaux « électoraux » du Sénat aux professions de santé ?
06/07/2011 08:42
Mis sous pression par un lobby de syndicats de professionnels de santé, les sénateurs ont récemment supprimé un article, adopté par l'Assemblée Nationale, qui aurait permis aux mutuelles de mieux rembourser leurs adhérents ! « (...) Suivant l'avis de la commission des Affaires sociales, les sénateurs n'ont pas accordé aux mutuelles la possibilité de contracter directement avec des professionnels de santé pratiquant des tarifs raisonnables, ou se conformant à des critères de qualité. Des accords considérés comme gagnants-gagnants par la Mutualité Française car en échange d'engagements, ils profitent de la clientèle des mutuelles (...) » Ecrit la Mutualité Française
Le texte voté en première lecture par l'Assemblée Nationale : « (...) devait remettre les mutuelles sur un pied d’égalité avec les sociétés d’assurances et les institutions de prévoyance, en leur permettant de moduler les remboursements selon le professionnel de santé choisi par les adhérents (...) »
Si cette décision du Sénat a provoqué la colère de la Mutualité Française qui a fait part de son : « vif mécontentement » et du réseau Santéclair (Allianz, Maaf, MMA, MGP et Ipeca) qui affirme que celle-ci : « compromet l’avenir des réseaux de soins et nuit gravement à l’intérêt des complémentaires » Du côté des syndicats professionnels d'opticiens, on crie victoire !
Extraits de l'article publié sur acuite.fr : « Portail des décideurs de l'optique »
« Réseaux : la plupart de vos syndicats saluent une victoire au Sénat et continuent la bataille (...) Christian Roméas, président du SynOpe (Syndicat des opticiens sous enseigne) salue « une victoire », tout comme Dr. Jean-Bernard Rottier, son homologue du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France). Alain Gerbel, président de la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France), se félicite aussi de l'impact de la mobilisation majeure contre cette mesure : la pétition demandant sa suppression a réuni plus de 6 000 signatures et de nombreux élus ont été alertés sur ce dossier. Le Casopi (Syndicat des centrales d'achat au service des opticiens indépendants), qui a largement relayé cette action, sese réjouit également de cette première bataille gagnée (...) »
« de nombreux élus ont été alertés sur ce dossier » et de quelle façon ?
Et bien, la Fnof avait rédigé un argumentaire : « à utiliser pour expliquer/appuyer sa démarche auprès d'un député/sénateur » cet argumentaire est toujours disponible dans un des forums daté du 21 Mai 2011 du site acuite.fr
« POUR LA SUPPRESSION DE L’ARTICLE 22 DE LA PROPOSITION DE LOI FOURCADE. Contenu : Cet article modifie le Code de la mutualité. Il autorise les mutuelles à mieux rembourser les adhérents qui se font soigner par un professionnel, un établissement ou un service qui fasse partie d’un réseau de soins avec lequel ces mutuelles ont passé un accord.Origine : Voté par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen de la proposition de loi Fourcade. Initiative du député Yves Bur (député UMP du Bas-Rhin) (...) » et la Fnof de préciser en fin de texte le : « Mode opératoire » à destination des élus
1. Appeler le sénateur ou député (Monsieur le Député/Madame le Député ou Monsieur le Sénateur/Madame le Sénateur) – contacter sa permanence parlementaire. Eventuellement le rappeler s’il n’est pas joignable ou disponible. Insister pour prendre un rendez-vous téléphonique. 2. Lui exposer les raisons de votre appel en allant à l’essentiel : Il faut supprimer l’article 22 de la proposition de loi Fourcade qui lèse les professionnels, les patients en menaçant l’accès aux soins de proximité et en créant un marché captif 3. Puis revenir sur les 3 arguments principaux qui sont ceux qu’il pourra reprendre. 4. Si possible, lui faire parvenir une note qui en fasse le résumé (cf. exemple ci-joint) 5. Remplir le fichier Excel joint pour permettre un suivi de l’opération globalement (...) »
A noter quelques idées et suggestions faites par des participants au forum dont celle-ci : « il me semble qu'il faut mettre aussi comme conséquence , une perte d'emplois - c'est un point + qu'important - et il faudrait le chiffrer (...) que la profession licencie 30% des opticiens , et qu'elle n' offre plus d'emplois aux diplômés sortant tous les ans des écoles ? ça, c'est leur problème et ça les concerne »
Menaces et pressions qui ont été efficaces puisque, les sénateurs ont supprimé l'article en question.
Et même si, nous dit L'Argus de l'assurance : « (...) le texte doit encore être examiné en deuxième lecture à l’Assemblée du 6 au 8 juillet (...) » on ne pourra que constater que les sénateurs sont d'une grande « sensibilité » électorale ces derniers temps.
« Sensibilité » dont ils ont fait preuve à l'égard d'autres professions de santé (clientèle traditionnelle de l'UMP) comme nous l'apprend la Mutualité Française. On été supprimées : « (...) toutes les mesures contraignantes pour les médecins : déclaration des congés, remplacements dans les zones sous-dotées sous peine de sanctions financières, obligation pour les dentistes d'afficher le prix d'achat des prothèses (...) Concernant la taxe de 50 centimes d'euro sur les feuilles de soins papier, les sénateurs ont renvoyé le sujet aux négociations conventionnelles, qui doivent s'achever le 30 septembre (...) »
Navrant, en cette période d'austérité budgétaire qui impose à beaucoup de patients des restrictions de soins. Sensation confirmée par Valérie Segond, journaliste à La Tribune qui constate que : « (...) Décidément, cette grande proximité entre l'élu et le médecin coûte très cher au pays (...) » ... le prix d'un mandat électoral ?
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