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Paso Doble n°191 : Dominicains, Franciscains et martinet…
07/07/2011 09:16
Les primaires du Parti Socialiste débutent et déjà, deux scuds sont braqués vers les principaux candidats.
The talented Mr Strauss-Kahn
Le premier, dont on parle abondamment ces jours-ci, c'est l'encombrant M. Strauss-Kahn. A peine semi-blanchi outre-atlantique, Dominique redevient suspect avec l'affaire Banon. Outre le fait que cette affaire affaiblit la posture morale du PS sur la conduite personnelle du Président actuel, les affaires DSK sont une mauvaise affaire pour François Hollande : l'avocat de Banon a prévenu, il obligera l'ex-Premier secrétaire du PS à reconnaître ses responsabilités.
Hollande est accusé d'avoir été mis au courant de la supposée agression et d'avoir conseillé de porter plainte contre DSK.
En niant, François Hollande affaiblit lentement sa crédibilité : il montre qu'il redoute de passer pour celui qui a "couvert" les affaires précédentes. C'est d'autant plus curieux qu'à mon sens, je comprendrai qu'il assume avoir conseillé à Mle Banon de porter plainte… Sauf s'il estime qu'il vaut mieux mentir à la rue pour ne pas s'aliéner les dominicains.
Martine pourrait se réjouir : n'est-ce pas là une excellente nouvelle ? François Hollande va braquer les derniers strauss-kahniens, ce qui lui laissera le champ libre.
Je vois la vie en rose : si t'es gai, rie, nie !
Et non ! Car le second missile s'appelle "l'Affaire Guerini". L'étau judiciaire se resserre autour du Président de la Fédération PS des Bouches-du-Rhône. S'il était mis en examen dans les mois qui viennent, ce sera pour Arnaud Montebourg, lui-aussi candidat aux primaires, un formidable argument-massue contre les éléphants complices. La première victime en sera Martine Aubry, qui a été élue grâce à Guerini lors de la guerre des Roses, et qui jusqu'ici a tout fait pour enterrer l'affaire. Si Guerini tombe, lui succèdera probablement Patrick Menucci, dit Segolin, car il a autrefois soutenu Royal, s'est récemment déclaré pour François Hollande.
Autant dire que ces deux boules puantes seront maniées avec soin par les états-major. Aubry va tenter de tenir le plus possible dans l'affaire Guerini, la chute de celui-ci étant extrêmement préjudiciable à sa sélection. A l'inverse, Hollande, empêtré dans l'affaire DSK, a tout intérêt à pousser ses feux du coté de Marseille. Montebourg sera son allié objectif, et Menucci pourrait être l'artisan d'un TSM (Tout Sauf Martine), réunissant son ex-Egérie et son nouveau patron. Ce sera la fin de "l'autre" guerre des Rose.
Contrairement à ce qui était espéré, ces primaires risquent donc de déraper. Sexe, mensonge, vidéo. Sarkozy va peut-être gagner par défaut, comme Chirac en 2002, car le PS va perdre la bataille de la crédibilité et de la responsabilité.
Toréador
http://www.toreador.fr/
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La France rend payantes ses nationales
07/07/2011 08:54
Le 28 juillet 2011, pour la deuxième fois, la France renie ses propres règles sur les concessions autoroutières payantes censées se limiter exclusivement au fait de doubler un itinéraire existant.
Puisque ce n'est plus une exception, on peut donc maintenant affirmer qu'en France on peut rendre payante une nationale prééxistante. Quelles seront les limites de cette nouvelle donne ?
Il y a eu un préalables avec la nationale 20 transformée en autoroute A20, mais ouvrage d'art mis à part, le tracé est resté gratuit parce qu'il ne doublait pas un tracé existant et pour la mission d'ordre publique de désenclaver le Massif central.
Mais la donne est nouvelle maintenant, après une portion de la nationale 10 devenue A63, c'est une portion de la route dite "Centre Europe atlantique," plus communément RCEA qui est appelée à être non pas doublée, mais transformée en autoroupe payante, plus précisément 160km d'un tracé dont la mise en 2x2 voie.
Déclaration officielle
Ironie singulière de cette histoire, cette proposition de mise en concession a fait l'objet d'un débat public (du 4 novembre 2010 au 4 février 2011) dont les conclusions sont tout sauf clairement pour la mise en concession. Un chapitre entier du compte rendu explore la question de l'intérêt particulier de l'Etat et de la maîtrise d'ouvrage (4.2 Le recours à la concession, nécessité ou solution de facilité ?) et la conclusion en toute lettre est la suivante :
La commission émet le souhait que les propositions alternatives de montage financier, les propositions d’aménagement de sécurité et les principaux amendements soient examinés de façon contradictoire, au besoin chiffres contre chiffres, afin que les ministres disposent de tous les éléments d’appréciation avant leur prise de décision, mais également afin que les auteurs de ces propositions aient le sentiment d’avoir été respectés, conformément aux principes du débat public.
Compte rendu de débat consultable en ligne ici
Le Conseil général de Saône et Loire a déclaré remettre une proposition de mise en 2x2 voies pour deux fois moins cher qu'en passant ces portions au statut autoroutier. Ceci avait comme date butoir le 4 juillet.
Proposition consultable ici
Résultat ? L'Etat a tranché pour "son" projet de mise en concession même pas une semaine avant cette date butoire, avant surtout que tout examen contradictoire puisse être effectué comme le préconisait ses propres mandataires sur la bases du débat publique commandité.
Quelle que soit la couleur politique, on peut assez bien comprendre que, je cite " Pour Arnaud Montebourg, président de la Saône-et-Loire, ce choix est « un déni de démocratie » qui ne prend pas en compte les six mois de débat public et la proposition du Département visant à financer les aménagements avec le produit de l’écotaxe poids lourds. "
Article du Conseil général de Saone et Loire http://www.cg71.fr/jahia/Jahia/
Une nationale coute moins cher si elle sort de la responsabilité direct de l'Etat, moins cher relativement aux caisses budgétaires nationales, ça va de soi.
Suffira-t-il désormais à l'Etat de laisser tomber ses propres projets et déclaration d'utilité publique (comme ce fut le cas ici) pour, sous couvert de manque de moyens, transformer des nationales en autoroutes payantes ?
Si ce glissement devient récurrent comme ça semble se mettre en place, jusqu'où peut-il conduire ?
par emmanuel muller
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-rend-payantes-ses-97128
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Michèle Sabban, «l’idiote» désormais inutile de DSK ?
07/07/2011 08:25
Depuis le déclenchement de l’affaire DSK, Michèle Sabban est l’invitée permanente des médias. Mais si cette pasionaria pro-Strauss-Kahn est apparue au début très utile aux strauss-kahniens du « premier cercle », aujourd’hui elle les incommode
Elle est de toutes les émissions depuis le déclenchement de l’affaire du Sofitel, estampillée « proche de DSK » par les médias. Et depuis le premier jour, elle évoque la possibilité d'un complot. Elle ? C’est Michèle Sabban, vice-présidente PS de la région Île-de-France. Aussi enthousiaste et ardente à défendre l’ex-directeur général du FMI que le Club DSK, cette organisation de soutien présidée par un ancien du MoDem qui ose désormais en appeler à la démission de Christine Lagarde. Et aussi incontrôlable jugent les strauss-kahniens dit du « premier cercle », qu'elle agace de plus en plus.
« C’est la quintessence même de quelqu’un qui n’a pas discuté avec Dominique depuis des lustres ! », lâche un parlementaire. « C’est du grand n’importe quoi. Elle n’est ni la voix de Strauss-Kahn, ni même de Huchon ! », va-t-on jusqu'à proclamer du côté de la Région Île-de-France. La voilà bien récompensée de ses efforts pour réhabiliter DSK qui, dit-elle, lui a « appris la politique » et qu’elle explique connaître « depuis 1987 ».
Néanmoins, Michèle Sabban confesse ne pas être en contact direct avec son candidat, si ce n’est des mails de soutiens qu’elle lui fait parvenir à New York. Même Jean-Christophe Cambadélis, le porte-flingue de DSK, ne décroche pas son téléphone quand elle l’appelle. Mais pour elle, « l’essentiel n’est pas là » : « Il est nécessaire de dire que Dominique Strauss-Kahn n’est pas celui que l’on nous présente. Il n’y a pas de premier, deuxième ou troisième cercle. En politique, la fidélité, c’est important. » Et si rare...
Le hic, c’est que les « vrais » lieutenants de DSK estiment qu’elle ne leur rend désormais plus service. En parlant de complot et en appelant à la va-vite à la suspension du « processus des primaires », elle brouillerait leurs manœuvres : « Le fait que nous soyons assimilés à Michèle Sabban, qui crie au complot, confie l’un d’entre eux, démonétise notre parole, nous qui expliquons qu’il y a des questions légitimes que l’on devrait se poser autour de l’affaire… ».
Gérald Andrieu - Marianne
Capture écran : France 3
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Pendant l'affaire DSK, les plans sociaux continuent !
07/07/2011 08:17
Selon des données de la Dares, 1180 plans sociaux ont été déclarés par les entreprises, pour l'année 2010. Pour l'année en cours, les chiffres officiels ne sont pas encore tombés... Mais Eugène, du blog économique et social, en a déjà répertorié, avec ses propres moyens, forcément modestes, 79 pour le premier semestre, soit environ 13 500 licenciements. Edifiant.
Nous sommes mi-2011 l’actualité sociale est tristement abondante, si bien que l’on se croirait en 2008 ! Dommage que ce bilan soit si mauvais pour le gouvernement. Il faudra s’en rappeler en 2012… Pourtant cette fois-ci la majorité des plans n’ont qu’une seule origine : apporter plus de rentabilité a l’entreprise. C’est comme si la crise de 2008 avait donné le départ pour le lancement décomplexé de toute sorte de plans sociaux que les dirigeants n’osaient pas lancer avant. Avant il y avait un status-quo : on licenciait peu ou le plus légèrement possible et à l’abri des regards. La rareté des plans risquait d’amener les projecteurs sur l’opération. Depuis la crise, tout le monde délocalise et licencie à tout va, ça devient banal. Qu’on se le dise, si l’employé ne valait rien, considéré comme un simple outil de production, avant la crise, les dirigeants, par pudeur, faisaient semblant du contraire. Maintenant que la crise nous a habituées aux annonces de plans sociaux, c’est officiel nous serons tous pressés comme des citrons, car c’est ce que nous sommes : une source de bénéfices qu’il faut éliminer si elle est trop faible. Je ne parle même pas du cas ou cette source n’est pas rentable du tout… De plus, l’état, l’administration et les entreprises publiques ne se gênent plus : en 2010 La Poste aurait supprimé 11 694 emplois…
Cette compression du personnel va de pair avec le stress de ceux qui restent. Entre peur d’y passer, stress du survivant et travail interminable pour compenser celui de ceux qui sont partis : les suicides et le malêtre explosent ! Pour le plus grand bien du portemonnaie des actionnaires…
Dans ce cadre, je vous encourage a suivre le cas de Sodimédical : la justice a jugé qu’une société parfaitement rentable et en croissance ne pouvait faire de plan social. Il était temps que la justice (qui est censée servir l’Homme) considère l’Homme comme un Homme et non plus comme un simple outil de travail suffisamment rentable ou non.
Voici un petit florilège des plans sociaux de 2011 (du plus récent de juin 2011 au plus ancien de janvier 2011) :
- La Baleine, CSME (Gard) : La production du sel La Baleine est transférée en Italie, 190 emplois supprimés.
- SeaFrance: Nouveau plan social, on ne sait pas encore combien d’emplois seront touchés.
- Carrefour : L’entreprise a entrepris d’externaliser ses SAV depuis 2006 et pousse au départ les salariés de ses SAV. Depuis 2006 c’est près de 600 emplois qui disparaissent.
- Schneider Electric (Caen) : Une partie de la production sera délocalisée en Chine soit 42 emplois supprimés d’ici 2012 sur 124. Pourtant, les carnets de commandes sont repli. Déjà en 2009 l’entreprise avait supprimé le service Recherche et développement et le service commercial, soit 80 emplois.
- Aréas Assurances : La mutuelle d’assurances Aréas envisagerait la mise en place d’un plan social impliquant 128 salariés.
- ABB (Saint-Ouen-l’Aumône) : un nouveau plan social se prépare après la suppression en 2009 de 434 emplois. 0 % des effectifs.
- Plastitube (Bayonne): le plan social qui prévoyait 47 départs sur 127 sera réduit, on ne sait pas encore de combien.
- TUI, Nouvelles Frontières : un plan social de 150 à 200 emplois se prépare.
- MBF Technologies (Jura): L’équipementier automobile, filiale du groupe Arche, supprimerait 199 emplois sur 450. Raison: Baisse des commandes de leur donneur d’ordre PSA et Renault.
- Photowatt (Bourgoin-Jallieu, Isère): ATS l’actuel propriétaire de la seule usine de fabrication de panneau solaire en France à décidé de vendre. C’est déjà 166 postes en CDI et 135 intérimaires qui vont être supprimés. Déjà en février un plan social avait supprimé 196 postes et 136 intérimaires sur les 670 employés du site. L'usine ses produits environ 15 % plus chers que ceux de ses concurrents sans pour autant avoir réussi à en améliorer le rendement.
- Biscottes Pasquier (Ponts-de-Cé) : 11 emplois supprimés dans une fermeture du site, la production sera regroupée sur un nouveau site à Brissac.
- Cooper Sécurité, Luminox (Riom) : délocalisation d’une partie de la production en Roumanie et suppression de 24 postes.
- Spérian (Plaintel) : Suite à de grosses difficultés depuis l'arrêt du contrat avec l'État pour la lutte contre la grippe H1N1, l'entreprise spécialisée dans la fabrication de masques vient d'entamer un plan social : 19 départs volontaires et 20 licenciements sur 130 salariés.
- PSA (Sochaux) risque de délocaliser ses amortisseurs. 600 emplois menacés. Ce projet d’externalisation de la production des amortisseurs de la future T9, et la fermeture inévitable de l’unité Mécanique de Montbéliard en 2013. La CGT dénonce qu’ il s’agirait d’arrêter la fabrication de tous les amortisseurs en interne chez PSA Peugeot-Citroën. La fabrication serait déficitaire et la direction a trouvé 20 % moins cher ailleurs. Une décision difficile à expliquer quand 257 millions d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires en mai 2011.
- Blanche Porte, groupe 3-Suisses (Roubaix) : Le projet de mutualisation des des trois sites de logistique entre 3 Suisse, Blanche Porte et Becquet (spécialisé dans le linge de maison) et la suppression de 21,5 jours de RTT, le passage à une organisation par équipes horaires, le travail un samedi sur deux, le blocage des rémunérations, le gel de l'ancienneté, etc. S'ajoute à cela un plan de sauvegarde de l'emploi : ce sont 30 emplois qui sont visés, dans les services marketing et achats du siège.
- Quelle, groupe 3-Suisses (Lille) : racheté en mars 2010 par le groupe trois-Suisses, Quelle continue a perdre de l’argent. Une réduction de moitié des effectifs est évoqué.
- Rapid Staples (Lutzelbourg): après le rachat en mars 2010 par le groupe Esselte, une partie de la production sera délocalisée vers des pays à bas couts et 43 emplois devraient être supprimés suite à ce plan sur les 63 existants.
- Gefco : L’entreprise de transport et de logistique, filiale de PSA, a annoncé 232 postes supprimés d’ici à fin 2011. La direction a fait valoir des difficultés économiques et plus spécifiquement les pertes engendrées par l'activité messagerie, déficitaire à hauteur de 20 millions d'euros en 2010.
- Vachette (Chaource): l’entreprise de serrure à un projet de délocalisation/externalisation en république tchèque.
- Journaux du Midi (Midi libre à Montpellier, l’indépendant à Perpignan et Centre Presse à Rodez) : 200 emplois supprimés.
- Techni bureau (Normandie): Le fabricant de mobilier de bureau détruit 47 emplois.
- Siemens Health Services (SHS) va supprimer un tiers de ses effectifs et s’apprête à vendre son activité d’édition de systèmes d’information hospitaliers (SIH) destinés aux établissements de santé privés, tandis qu’un partenariat industriel devrait être conclu prochainement afin de poursuivre les développements des SIH conçus pour les hôpitaux publics. Suppression de 47 postes, dont 27 départs volontaires.
- American Express Voyage d’Affaires : nouveau plan social de 72 personnes avec délocalisation en Roumanie ou en Inde.
- Babybottes (Sauvagnon): le fabricant de chaussures annonce un troisième plan social de 20 personnes (sur 82). La raison: un déficit de 400 000 euros sur les prévisions 2010-2011.
- M-Real (Alizay): L’usine de papier risque de fermer si un repreneur n’est pas trouvé rapidement. L’usine est déficitaire depuis longtemps et il y a déjà eu deux plans sociaux depuis 2006.
- 3 Suisses : 100 licenciements et 100 départs volontaires dans un plan de modernisation (ou cela s’appelle aussi comme cela maintenant…). Les syndicats parlent de 500 postes supprimés finalement. L’entreprise en est à son troisième PSE en trois ans…
- STGV-Thévenet (Montreuil): l’entreprise de transport en redressement judiciaire procède à 54 licenciements.
- JPM (Moulins): 129 licenciements dans un PSE.
- Schneider Electric (Grenoble): délocalisation des ses services administratifs en Pologne retardés à cause d’une décision de justice. 35 personnes sont concernées.
- Les services de maternité et de pédiatrie d'Hospitalor (Saint-Avold) seront définitivement fermés au 1er juillet. 85 suppressions de postes.
- Savoye SA: 33 licenciements sur 250 salariés, le transfert des salariés de Genlis et la fermeture d’un établissement (Genlis).
- La Redoute (Mouscron): 94 postes liquidés .
- Fagor-Brandt: délocalisation progressive jusqu’en 2014 vers la Pologne : la direction a expliqué aux ouvriers français qu’ils coutent quatre fois plus chères qu’un ouvrier polonais et que ce type d’industrie n’a plus d’avenir à Lyon.
- Liotard (Tours): 89 postes supprimés chez ce fabricant de bonbonnes de gaz.
- Air France (Montreuil): après la publication d'un résultat net de prés d'un milliard d'euros, le groupe annonce la délocalisation de ses centres d’appels et de son service client vers Blue Connect à Prague. Les syndicats dénoncent qu’en plus Blue Connect est connu pour utiliser principalement des étudiants européens stagiaires…
- Porcher (Ardenne): devenu Ideal Standard, l’usine de Revin et de Dole ferment leurs portes. Principale cause : la dégradation du marché. Le plan social se monte à 35 millions d’euros. 148 salariés au chômage.
- Institut Pasteur (Lille): 48 postes supprimés dans l’analyse de l’eau. La Trésorerie déficiente en est la cause principale.
- Noos (câblo-opérateur): 800 postes supprimés.
- Tabur Blanc, Cahors (grossiste du groupe Monsieur Bricolage) : 11 postes supprimés sur 45. Pourtant, Monsieur Bricolage vient de racheter l'enseigne Briconaute, justifiant ainsi sa bonne santé financière.
- Caterpillar (Grenoble et Echirolle): 600 salariés licenciés au lieu de 733 suite à un accord sur l’aménagement du temps de travail.
- Kannad (balises de détresse): 16 emplois supprimés suite à la reprise de l’entreprise par le groupe Orolia en 2009 et à la baisse des marchés.
- Usine Henkel (Louviers): 86 salariés supprimés suite à la fermeture de l’usine du groupe allemand (absorbeurs d'humidité, les mastics, les revêtements d'étanchéité). Pourtant, l’usine avait été récompensée pour sa performance industrielle en 2008, seule usine française récompensée par le Trophée des meilleures usines européennes ! La fermeture est faite au profit du site de Saint-Étienne et de l’Allemagne.
- Dane-Elec : Après 20 millions de pertes sur l’exercice 2010, une centaine de postes sont supprimés
- Aérospace (Reims): reprise de l’entreprise par Novaé Technology, 116 postes supprimés (sur 460) et une firme historique sinistrée.
- Suforem (à Villeneuve): placés en redressement judiciaire, 27 postes seront supprimés dans un premier temps sur 70 permanents et 85 saisonniers.
- Séréna : L’entreprise de services à la personne Séréna (Angers), supprime 21 emplois. Un plan social qui fait suite à celui de 2009 de 64 postes sur l’ensemble des sites nationaux. À répéter à ceux qui nous disent que l’avenir de la franco c’est les services…
- Luxat : Fabricant de chaussures de mi haut de gamme, une offre de reprise de l’entreprise par un acteur national de la maroquinerie de luxe impliquerait 30 suppressions de postes sur 83 dans un premier temps. Une délocalisation en Tunisie est en vue.
- La Redoute : les sites de Dottignies et Estaimpuis, un plan social est en cours et le personnel est en grève.
- ALCAN SOFTAL: un plan social est prévu sur le site de Ham dans la Somme. 100 emplois sur 207 seront supprimés. Suite à des pertes financières importantes ces dernières années, le site à été vendu en janvier par un fonds de pension américain…
- Ambrell (à Soultz): Cette société de commercialisation de fours à induction pour l’industrie est délocalisée vers la Hollande.
- Matra MS: 43 suppressions de poste sur 126 à Romorantin.
- ABBOTT: nouveau plan social supprimant 201 emplois (sur 2000) au siège de la filiale française du laboratoire américain.
- SES (Sécurité Et Signalisation): une centaine de licenciements et la fermeture des sites de Potey (nord) et Chaudun (Aisne)
- Alstom: Suppression de 4000 postes dont une partie en France (non précisée) d’ici à mars 2012 dans la fabrication de turbines.
- Alombard (filiale du groupe Schneider Electric située à St Pryvé St Mesmin), fermeture du site en 2012 (137 personnes). Selon la CFTC la fermeture ne serait motivée que pour des raisons de profit.
- Cooper (équipementier automobile): fermeture de l'une de ses usines en Seine-Maritime pour cause de fusion avec Barre-Thomas. 316 postes supprimés.
- Les transports Laperrière: La fermeture de l’entreprise entraine 25 suppressions d’emploi.
- VP Transports : Risque de délocalisation de l’entreprise. Un projet de reprise par les salariés et l’ancien patron est proposé.
- Sagem à Dinan: un plan social sera annoncé le 31 mars. Aucune idée du nombre de personnes touchées.
- Sanofi Aventis a informé son comité d’entreprise le 6 janvier un plan social concernant les visiteurs médicaux et les fonctions support: 916 emplois supprimés et 80 postes créés. Sanofi Aventis a réalisé en 2010 des bénéfices records, il y avait déjà eu un plan en 2008.
- Les Editions Atlas suppriment 39 postes qui vont agrandir le plan social de 2009 qui supprimait 60 salariés. À l’époque, la direction justifiait cette décision par une perte de 7 millions d’euros, mais avait finalement enregistré un bénéfice de plus de 2 millions et demi. Cette année un résultat net de plus de 8 M€ est prévu.
- Photowatt (panneaux solaires) annonce la suppression de 95 emplois principalement dans la partie assemblage, mais affirme recruter dans la partie commerciale. Finalement, fin février c’est 331 emplois sur 670 qui seront supprimés et une création de 100 postes de commerciaux. Photowatt, fleuron mondial, est la seule société en France à maitriser les principales étapes de la filière photovoltaïque, du silicium jusqu'aux panneaux, ce qui aurait été un bon investissement pour le FSI, hélas. Après une grève de trois jours, il a été obtenu une prime de départ de 15 000 euros et 125 euros par mois d’ancienneté. Une enveloppe de 300 000 euros a été réservée pour des reconversions éventuelles.
- Sperian protection qui avait fait le bonheur des investisseurs durant l’épidémie de H1N1 annonce un plan social. La crise passée, les commandes sont en baisse de 80 %. 43 personnes supprimées.
- Ducros Express confirme un plan social de 736 emplois, dont 561 secs, sur 3100 salariés. Le sort de Ducros Express a été scellé lors de la cession en juillet 2010 de DHL Express au groupe Caravelle spécialisé dans les entreprises déficitaires. Fin janvier le plan social est réduit de 200 emplois.
- Fralib (groupe Unilever) : 182 départs dans un plan social puis fermeture du site de Gémenos. L’usine étant la seule en France a fabriqué les thés Lipton et les infusions Éléphant, maintenant ces produits seront importés de Belgique et Pologne ! Les salariés ont demandé de l’aide à l’état pour les aider à reprendre l’activité (via le FSI par exemple), il ne s’est rien passé. Ils se sont donc reportés sur YourBizProject. Le 11 février le TGI annule le plan social pour cause “d’irrégularités manifestes”. En conséquence, Fralib ne pourra licencier durant 6 mois et revoir son plan social.
- Albéa, pas de plan social, mais 40 départs volontaires demandés. La raison : regroupement de deux sites français et des rumeurs de délocalisation en Pologne.
- Panavi (viennoiseries) ferme, son propriétaire, le groupe Belge Vandemoortele refusent d’investir pour remettre aux normes l’usine.
- Wattiez (Escautpont, Nord, filiale de Spie Batignoles) est sous le coup d’un plan de sauvegarde de l’emploi de 44 personnes sur 58 salarié.
- Richard-Ducros (métallurgie) pourrait supprimer 200 des 300 emplois de son usine d’Alès. L’entreprise avait été rachetée en novembre par le groupe de BTP Fayat malgré (d’après la direction) 4 audits indiquant une situation financière délicate. Pourtant, ces audits n’ont jamais été rendus publics.
- Olibet (Biscuits, Sud): Fermeture fortement possible en 2011.
- Enseignement: dans la région Est c’est 841 suppressions de postes qui sont programmées pour 2011
- Pôle emploi: 1800 suppressions de postes cette année ! Alors que le taux de chômage est au plus haut et ne baisse pas vraiment… Lorsqu’on sait que déjà en 2010 les conseillers de Pôle Emploi n’avaient pas le temps de s’occuper des chômeurs, c’est incompréhensible…
- Sealynx (Auomobile, Eure): sont plan social est suspendu jusqu’au 15 février 2011 au moins. Le plan concernait 257 emplois sur 736.
- Novasep (pharmacie , 300 millions d’euros de CA) annonce un nouveau plan social de 150 personnes. Le groupe Novasep avait été repris en janvier 2007 par son management, Gilde Buyout Partners, Banexi et BNP Paribas.
- T-Systems (Télécom, Toulouse) annonce 30 licenciements (informaticiens). 80 autres suppressions à venir. La société est déficitaire depuis des années, mais l’origine de ces pertes n’est pas établie d’après les syndicats.
- Eurand (pharmacie, Nogent-sur-Oise) va fermer et c’est 28 salariés qui disparaissent. Le groupe Eurand a vu ses bénéfices exploser en 2009.
- Le Joint Français (Groupe Hutchinson, filiale de Total, Saint-Brieux) va réduire ses effectifs. L’activité est rentable, mais par souci d’encore plus de rentabilité l’entreprise va produire en Roumanie. 25 emplois sont menacés.
- Aunde (Équipements automobiles) 49 licenciements sur plusieurs sites en France.
- Sodimédical (Plancy-l'Abbaye) voit son plan social annulé par la justice : la justice estime que la situation économique de l’entreprise étant très bonne, il ne peut y avoir de plan social, car cela reviendrait a une fraude de la législation sociale française. Pourtant, la direction persiste, car les salaires de janvier (pourtant un mois travaillé) n’ont pas été versés. Travailler gratuitement ? Sodimédical l’a inventé ! La décision du tribunal pourrait faire jurisprudence.
- Usine First-Ford de Blanquefort: 338 suppressions de postes sur 1500. L’usine, reprise par Ford en janvier, se voit condamnée à terme à avoir moins de 1000 emplois d’après le groupe Ford.
- Becquet, groupe Trois-Suisses : 150 suppressions de postes. Si le groupe va mal, sa filiale Becquet se porte bien mais subit les conséquences de cette situation.
Triste monde. N’oubliez jamais : nous sommes tous de la chair à actionnaire ! Chair qui vaut de moins en moins cher (sans jeu de mots). Qu’on se le dise ! Quelques rares bonnes nouvelles sont tout de même à signaler:
- Norbert Dentressangle: retrait du plan social de 23 personnes pour le site de Thiant
- JB Martin: Un peu plus d'un an après le plan social et la fermeture de la fabrication, la transformation de son ancien atelier en plateforme logistique est faite. 70 salariés y travaillent.
- Success-story de relocalisation pour le vélo pliant Mobiky qui est made in Normandie
- Toyota Valencienne annonce 1000 embauches
- Pour le groupe papetier français Hamelin, la délocalisation de production n'est pas à l'ordre du jour, comme en témoigne l'annonce de la création d'une toute nouvelle usine située dans l'agglomération caennaise.
- 79 emplois créés sur l’ancien site de Nexans (Ardenne) grâce à l’installation de l’entreprise Maréchalle pesage métrologie et d'Industrie graphique de Chauny.
- Plan social de Viveo annulé par la cour d’appel. L’entreprise de logiciels bancaires ne licenciera pas 64 salariés comme prévu suite à son rachat par un groupe concurrent.
- Ferro inaugure une nouvelle unité de production à Saint-Dizier
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Affaire J.-N. Guérini: le PS l'absout et tacle Montebourg !
07/07/2011 08:09
La commission d'enquête du PS sur la Fédération des Bouches-du-Rhône vient de rendre son rapport. Ses conclusions sont plutôt clémentes pour Jean-Noël Guérini (qui échappe à la mise sous tutelle de sa fédération), mais extrêmement dures avec Arnaud Montebourg à l'origine de la Commission d'enquête. Au PS, c'est malheur à l'homme par qui le scandale arrive!
Montebourg avait fait grand bruit en mars dernier en adressant à Aubry un « rapport de constatation sur les pratiques de la Fédération socialiste des Bouches-du-Rhône ». En ligne de mire : Jean-Noël Guérini, le puissant Président du Conseil général local. La commission d’enquête nommée dans la foulée vient de rendre son propre rapport. Un document qui décide de la mise en place de plusieurs mesures bienvenues pour améliorer le fonctionnement de la « Fédé », mais qui se montre cruel à l’encontre… d’Arnaud Montebourg !
Le rapport du député de Saône-et-Loire aurait mérité d’être « [qualifié] de note de constatations », est-il par exemple écrit moqueusement. Le reste est à l’avenant : « accusations péremptoires », « affirmations (…) soit factuellement inexactes (…) soit déformées » ! Montebourg a évidemment voté contre lors du dernier Bureau national. Il était bien seul. « C’était Embrassons-nous folleville », explique l'une des participantes à la réunion ajoutant que voter « pour » était « ce qu’il y avait de plus raisonnable à faire dans le contexte actuel ». Comprendre : vu l’affaire DSK. Bien entendu, seuls les esprits tordus verront dans le vote du Bureau national, approuvant le rapport clément envers Guérini (qui échappe à la mise sous tutelle de sa fédération), une conséquence du futur ralliement du patron des Bouches-du-Rhône à Aubry. Une façon aussi de faire payer au député de Saône-et-Loire et candidat à la primaire le tumulte qu'il avait créé en pleine campagne des cantonales.
Gérald Andrieu - Marianne
Pour consulter le rapport Montebourg, cliquez ici.
Pour consulter le rapport de la Commission d'enquête, cliquez ici.
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