Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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“Z comme Zemmour” - Sarkozy et le sablier du retrait

01/07/2011 09:33

“Z comme Zemmour” - Sarkozy et le sablier du retrait


Sur RTL, les deux chroniqueurs Vincent Parizot et Eric Zemmour revenaient sur la fin de l'engagement français en Afghanistan, désormais amorcée, à un an de la présidentielle. Cette annonce d'un retrait progressif décidé par l'Elysée, vient dans la foulée du rapatriement programmé d'un tiers des forces américaines, annoncé par la Maison Blanche, d'ici à août. Gérard Longuet a annoncé que le retrait interviendrait, juste après l'été. Mais ce qui est certain, c'est que l'on ne regrettera pas l'Afghanistan, où 4000 hommes sont encore présents et où 61 soldats français ont été tués depuis 2001. A savoir ce conflit, dont on savait depuis le début, qu'il n'était pas le nôtre, plongé sans liberté de manoeuvre, ni vision d'ensemble, au milieu d'un inextricable guépier ethnico-tribal, avec en toile de fond, la présence américaine en Asie centrale et ses enjeux. Sarkozy est le président le plus américanophile de toute la Ve République. Mais l'Amérique d'Obama, est désormais travaillée par un courant isolationniste très fort. Et le départ d'Afghanistan et la prudence en Lybie ne serait que les premiers signes de cette nouvelle ère“, que la France subit malgré son président.

http://llanterne.unblog.fr/






François Hollande et le précédent Eva Joly

01/07/2011 09:29

François Hollande et le précédent Eva Joly


Les primaires sont-elles adaptées à la vie politique française ? Le précédent des Verts permet d'en douter. Qu'en sera-t-il demain après la primaire PS ? François Hollande n'est-il pas à son tour trop "bleu" pour le PS militant ?

L'actuel débat sur la "surprise Joly" dans la primaire écolo montre combien les médias peuvent être déconnectés de certaines réalités. Ce résultat est d'une grande logique. Dès le 10 juin, nous l'avions annoncé dans nos billets (voir billet à cette date).

1) Les sondages n'ont jamais sondé le véritable collège : les militants. Pour sonder les militants, il faut qu'un parti ouvre ses fichiers, permette la composition d'un échantillon représentatif et, sur cette base, donne ensuite ses fichiers et laisse un Institut contacter les militants pour connaitre leurs votes à partir d'un échantillon représentatif. C'est impossible pratiquement, donc jamais fait. Les chiffres donnés sont ceux de l'opinion et / ou des sympathisants déclarés. Ces chiffres ne sont pas représentatifs des militants.

2) Quand il y a 25 000 votants sur le plan national (score des écolos), cela représente 260 votants par Département de métropole. Où est la représentativité ? Aux USA, en 2008, près de 50 millions de citoyens ont participé à la primaire démocrate en cumulant les votes pro-Obama + Clinton, Edwards, Biden... C'est une autre dimension. Hillary Clinton a été battue en collectant 18 millions de suffrages ...

Les primaires ne sont pas adaptées à la culture française. Elles amènent des choix sur des bases très partielles.

La même "découverte" risque de se produire dans la primaire PS avec une large victoire de Martine Aubry qui "tient" les fédérations les plus influentes.

Quand la vie politique française veut copier la vie politique américaine, elle tombe vite dans le ridicule.

Si la primaire PS reste d'abord la primaire des militants PS, avec la carte PS, la victoire de Martine Aubry pourrait alors montrer toutes les limites de ce dispositif appliqué à la vie politique française et le décrochage considérable entre la vie des partis et les volontés de l'opinion publique.

La victoire de François Hollande réside peut-être dans les inscriptions ponctuelles ?

http://exprimeo.fr/article/6973/francois-hollande-et-le-precedent-eva-joly.htm






Pour qui votent les Français de l'étranger?

01/07/2011 09:25

Pour qui votent les Français de l'étranger?


Arès la nomination inédite d'un "secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger" (David Douillet), petit rappel du vote des Français de l'étranger par rapport à celui de l'ensemble des Français aux élections présidentielles depuis 1981.

On remarquera que le vote des Français de l'étranger, bien ancré à droite, tend à se rapprocher de celui de leurs compatriotes. Sans oublier qu'aux prochaines élections législatives les Français établis hors de France éliront des députés spécifiques (les seuls qui ne représenteront donc pas la nation mais une fraction du peuple).

 

Élection présidentielle de 2007

  Royal Sarkozy
Ensemble des Français 46,94% 53,06%
Français de l'étranger 46,01% 53,99%

Votes détaillés du premier tour par pays

 

Élection présidentielle de 2002

  Le Pen Chirac
Ensemble des Français 17,79% 82,21%
Français de l'étranger 8,23% 91,70%

 

Élection présidentielle de 1995

  Jospin Chirac
Ensemble des Français 47,36% 52,64%
Français de l'étranger 41,44% 58,56%

 

Élection présidentielle de 1988

  Mitterrand Chirac
Ensemble des Français 54,02% 45,98%
Français de l'étranger 39,92% 59,25%

 

Élection présidentielle de 1981

  Mitterrand Giscard d'Estaing
Ensemble des Français 51,76% 48,24%
Français de l'étranger 29,75% 68,41%

 

Laurent De Boissieu

Sources: France-politique.fr et Sénat pour le vote des Français expatriés






Baroin : il a fait du Sarko face à Sarko

01/07/2011 09:16

Baroin : il a fait du Sarko face à Sarko


François Baroin a finalement été désigné pour succéder à Christine Lagarde à Bercy. Désigné ou imposé ? Le fils spirituel de Chirac, d'habitude si obéissant, a semble-t-il bien intégré le fonctionnement de la Sarkozye : exiger pour obtenir. Quitte à écraser ses petits camarades.

Un remaniement ça trompe énormément. Alors que Bruno Le Maire jubile, mardi 28 juin, convaincu d’avoir empoché l’un des plus gros portefeuilles ministériels (Bercy), François Baroin, de son côté, crie au scandale. Qui mieux que lui, ministre du Budget, peut remplacer Christine Lagarde à l’Economie ?  

Pas question pour l’ambitieux de se faire voler sa promotion. Et peu importe que le préposé à Bercy soit un « ami » de longue date. Privé de poste pendant les trois premières années du règne de Sarkozy, le maire de Troyes entend bien rattraper le temps perdu, même si cela signifie marcher sur les plates-bandes de ses petits camarades. Et pour se faire, il applique la bonne vieille doctrine de son nouveau chef : demander – menacer – exiger. Voire directement exiger.
Comme le révèle Guillaume Tabard sur son blog, Baroin, furieux, aurait demandé un rendez-vous à François Fillon pour lui jouer, en direct, son numéro de chantage. « L’échange » peut se résumer de la façon suivante : « Donnez-moi Bercy ou je démissionne ! ». Certaines mauvaises langues affirmant même que le ministre du Budget serait aller jusqu’à menacer de rejoindre le camp borlooïste que Sarkozy cherche, en vain, à dépouiller de ses figures de proue. Devant ce rapport de force imposé par le jusqu’à présent si discret ministre du Budget, Fillon et Sarkozy auraient cédé. De son côté, le ministre de l’Agriculture déchu avant même d'être nommé refuse de remplacer son désormais ex-copain au Budget.
Bref, pour la deuxième fois, le chef de l’Etat se laisse imposer son nouveau gouvernement. Même le plus chiraquien des ministres aura fini par « faire du Sarkozy », transposant ce dernier dans la peau de Chirac, qui en 2005, avait cédé aux menaces du patron de l’UMP en le nommant ministre de l’Intérieur. Sarkozy fait des petits. Pour son plus grand malheur.

Laureline Dupont - Marianne

Photo : (François Baroin - capture d'écran Dailymotion - Groupe_UMP_AN - cc)

http://www.marianne2.fr/Baroin-il-a-fait-du-Sarko-face-a-Sarko_a207974.html






Le double piège de la campagne 2012

01/07/2011 09:12

Le double piège de la campagne 2012


Qui a le plus de chances de battre le Président sortant ? Le thème répond aux aspiration de bien des électeurs de gauche. Mais est-ce la meilleure stratégie pour battre Nicolas Sarkozy ?


La campagne présidentielle commence par le round des primaires. Cet agenda, voulu par le PS, les écologistes et le Front de gauche, comporte un double piège.

Piège numéro un : chacun des candidats de l’opposition ne mène plus une bataille d’idées mais tente de démontrer que sa candidature est celle qui a le plus de chances de l’emporter face à Nicolas Sarkozy.  On ne parle plus de la France, des problèmes de ses habitants, de sa confrontation à un système mondialisé en crise, mais du profil de du meilleur challenger du Président : doit-il être « normal », « serein », calme, bon en com, solide nerveusement ? François Hollande est déjà tombé à pieds joints dans ce piège avec sa thématique du candidat « normal », même s'il a, dans un second temps, tenté de corriger le tir en mettant en avant ses emplois jeunes. Martine Aubry vient, elle aussi de lancer sa campagne sur une thématique ciblée contre l'anti-sarkozysme. Martine Aubry s'est présentée aux Français en ennemi frontal, fractal de Sarkozy, opposant « sa » France, généreuse, unie, confiante et sûre de ses valeurs à celle, individualiste, frileuse et repliée qu'est censé incarner l'actuel Président. Libération lui a montré la voie le jour-même de sa déclaration :
 

Alerte au vol de campagne

Le double piège de la campagne 2012
Tel est en effet le souci de beaucoup d'électeurs : qui peut nous débarrasser de Sarkozy ? Et bien entendu, on ne peut que les comprendre. Mais cela n'empêche pas de se demander si la méthode est la bonne pour battre le Président, ou si cet anti-sarkozysme résolu ne peut pas se révéler, un peu comme en 2007 d'ailleurs, une chance pour sa reconduction. Pendant que Martine Aubry et François Hollande, que pas grand chose ne distingue sur le fond, vont mener une bataille d'incarnation de la France de gauche, Sarkozy, lui, veut montrer à la fois qu'il travaille sur le long terme (cf. la thématique du Grand Emprunt) et qu'il a les mains dans le cambouis pour sortir le pays de la nasse.

Or, Martine Aubry s'est, dans sa déclaration de campagne, mise dans la roue de Libération : son axe de campagne sur le redressement du pays est tout entier centré sur l'anti-sarkozysme : il ne s'agit pas de proposer des solutions aux Français, de leur dire comment la France peut tirer son épingle du jeu dans la mondialisation, comment elle peut imposer son dessin européen à l'Allemagne. Toutes ces questions, censées être trop compliquées risquent de fait d'être écartées de la campagne.

Piège numéro deux :
nous l’avons déjà évoqué sur Marianne2, la menace d’un 21 avril à l’envers ou à l’endroit. Deux candidats dits de second rang, Jean-Louis Borloo et Nicolas Hulot, ont déjà annoncé qu'ils étaient prêts à se retirer en cas de risque de présence de Marine Le Pen au second tour. La candidature de Villepin semble de plus en plus hypothétique, et s'ils refusent aujourd'hui d'évoquer toute hypothèse de retrait, on n'imagine guère  Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly rester insensibles à ceux qui leur feront porter la responsabilité d'un « deuxième 21 avril. »

D'où le deuxième piège de la campagne. Qui comporte trois inconvénients majeurs :

1) celui de mettre Marine Le Pen au centre de la campagne; si les petits candidat renoncent, elle n'aura aucun mal à s'afficher comme la candidate anti-système « contre les deux candidats UMPS »;

2) celui de donner les clefs de la sélection des candidats aux instituts de sondage; or, les écarts importants enregistrés ces derniers jours (4-5 points en plus ou en moins à Sarkozy et Marine Le Pen selon les instituts) donnent à penser que les redressements opérés par les professionnels des études d'opinion, peuvent jouer un rôle important, d'autant que la qualification pour le second tour peut se jouer à très peu de points;

3) celui, enfin, de focaliser les électeurs sur la  dimension « course de chevaux » de la présidentielle, au lieu de les intéresser comme citoyens aux programmes des candidats.

La focalisation sur l'issue finale avant même le début de la campagne n'est pas une nouveauté dans la vie politique française. En 1995, les médias avaient activement milité pour un duel Balladur-Delors avant de se contenter de celui opposant Lionel Jospin à Jacques Chirac. En 2002, ils annonçaient une victoire de Jospin dans un fauteuil, le conduisant à sous-estimer gravement le premier tour avec l'issue fatale qu'on a connue. En 2007, l'affrontement entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy s'est très vite imposé comme une évidence que, cette fois-ci François Bayrou, le troisième homme, n'a pas pu troubler.
Mais le contexte actuel est celui d'un entre deux crises. Rarement les sentiments de fragilité et d'anxiété, qui touchent massivement les classes moyennes, n'ont été aussi forts. Dans ces conditions, le risque de voir une bataille centrées exclusivement sur les personnes - avec tous les risques de coups bas et de boules puantes - sans véritable opposition de projets, peut « voler » la véritable campagne électorale à laquelle les citoyens français aspirent confusément.
Philippe Cohen - Marianne
 
Desssin : Louison





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