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De l’Union soviétique à l’Union européenne
28/06/2011 14:05
"Ils ne veulent pas que vous soyez Anglais ou Français. Ils veulent faire de vous tous une nouvelle entité : des Européens". Ainsi Vladimir Bukovsky définit la volontée prométhéenne des quelques commissaires de Bruxelles qui briment la liberté de nos Etats-nations.
Vladimir Bukovsky, pour s’être opposé à l’URSS fut emprisonné 12 ans dans des camps, des prisons ou des hopitaux psychiatriques.
Témoin privilégié de ce système destructeur, son opinion sur l’évolution récente de l’Union européenne n’en prend que plus de valeur.
Ecoutons-le. sur le lien qui suit :
Union européenne : la nouvelle union soviétique ?
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Marine Le Pen sur France 2 : aplomb, esquives et incompétence
28/06/2011 14:02
La semaine dernière, Marine Le Pen était l’invitée de « Des paroles et des actes », la nouvelle émission du service public en vue de l’élection présidentielle (une belle réussite sur le concept). L’occasion de mieux cerner la personnalité de la présidente du Front National.
Vraiment pas au niveau en économie
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marine Le Pen a de l’aplomb. Elle a su garder sa contenance pendant les deux heures de l’émission, plutôt une réussite vu le ton de certains intervenants... Cependant, sa prestation globale n’a pas été excellente. D’une part, elle a très souvent esquivé les questions qu’on lui posait. Elle partait souvent dans des grandes digressions pour, au final, ne pas répondre à la question qui lui était posée, malgré les nombreuses relances.
Ensuite, sur toute la partie économique du débat, la présidente du Front National a été extrêmement faible. Elle était incapable de sortir de ses discours pré écrits pour commencer un début de débat avec le journaliste qui lui était opposé. Elle manquait de la plus élémentaire connaissance de l’économie, étant incapable de répliquer aux chiffres de croissance trimestriels ou aux objections sur l’Etat stratège en évoquant Airbus, Ariane, le TGV ou le nucléaire...
Une politicienne comme les autres ?
Tout ceci pose un double problème. Tout d’abord, elle ne semblait clairement pas à la hauteur, ce qui est tout de même extrêmement gênant pour une candidate dont le programme comporte autant de propositions de rupture. Il est important de susciter la confiance et cette émission ne risque pas de rassurer sur les capacités du FN à gérer solidement une sortie de l’euro. Et cela permet aussi de s’interroger sur la sincérité du changement de programme économique tant il est mal assimilé.
En fait, Marine Le Pen m’est apparu comme une politicienne assez classique, avec un sacré aplomb compensant un manque de maîtrise patent de certains dossiers, une sorte de Nicolas Sarkozy inculte en économie. Si ses propositions tranchaient évidemment avec celles des autres partis, en revanche, son comportement rappelait beaucoup les travers classiques des hommes politiques : non réponse aux questions, noyage de poissons et maîtrise limite de certains dossiers.
Candidate dans un environnement hostile
Malgré tout, il faut reconnaître que Marine Le Pen a su affronter ses interlocuteurs avec une vraie courtoisie (à défaut de bonne foi), ce qui n’était pas vraiment leur cas à son égard. Cela était patent face à Cécile Duflot, et Laurent Joffrin. Nous n’étions plus dans le débat politique mais dans l’étalage d’une véritable haine et dans un combat de boue. A ce titre, je vous invite à lire le très bon papier de Yann : « Si t’as pas insulté un Le Pen à 50 ans, t’as raté ta vie ».
On peut se poser la question de la pertinence d’attaques aussi agressives couplées à une forme détestable où les intervenants passaient leur temps à lui couper la parole. Le moins sympathique n’était pas forcément la personne visée… En outre, Marine Le Pen a tout de même un certain sens de la répartie, en citant un député communiste ou Jacques Nikonoff sur l’euro ou en répliquant vertement sur les affaires quand on lui a évoqué certaines casseroles d’élus frontistes.
Malgré tout, au final, mon opinion de Marine Le Pen est encore plus négative à la sortie de cette émission. Si elle sait très bien se tenir, à toutes les limites déjà évoquées, j’ajoute une incompétence en économie qui dépasse ce que je pouvais imaginer et qui fait douter de la sincérité de son virage…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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L’Europe qui rit, l’Europe qui pleure
28/06/2011 00:10
La commande historique de 900 appareils qu’a engrangée Airbus lors du salon du Bourget consacre son triomphe. Face à Boeing, bien sûr, l’éternel concurrent américain, dont la défaite prouve que la puissance économique des Etats-Unis, loin de ce qu’affirment les atlantistes de tout poil, n’est pas nécessairement invincible dès lors qu’on se donne les moyens de l’affronter.
Mais, plus discrètement, cet énorme succès est aussi le triomphe de l’Europe des nations, traditionnellement portée par la France jusqu’au traité de Maastricht, face à une intégration supranationale européenne aujourd’hui en pleine capilotade avec l’interminable agonie de son fleuron, l’euro.
Quel contraste saisissant, en effet, entre l’excellente santé des consortiums multinationaux européens (Airbus, Ariane, Eurocopter,…), qu’avait portés de Gaulle avec une résolution sans faille et qui produisent après quelques décennies de persévérance tous leurs résultats, et la déconfiture d’une monnaie unique à vocation politique (obliger à la création d’une Europe fédérale par la gestion monétaire) qui n’a pas davantage assuré la prospérité des peuples, la bonne gestion des finances publiques, que la stabilité monétaire du continent.
Les euro-réalistes que nous sommes, volontiers caricaturés en « europhobes » par les jusqu’au-boutistes du dogme européiste parce qu’osant contester leur projet grandiose d’abolition de la nation (comme si c’était possible !), ne doivent pas bouder aujourd’hui leur plaisir ni s’interdire de donner de la voix.
Voilà notre Europe, cette Europe qui rit face à leur Europe qui pleure ! C’est cette Europe, nullement incompatible avec ses nations – au contraire, elles sont la première de ses richesses - que nous aimons et voulons promouvoir : ce sont 25, 50, 100 coopérations industrielles, scientifiques, technologiques, éducatives, culturelles,… que la France, l’Allemagne, et tous les pays qui voudraient s’associer à ce couple franco-allemand réconcilié, devraient lancer sans tarder pour assurer à l’Europe, comme aux pays partie prenante, en 2025 ou 2050 le rang qu’elle mérite !
Bien sûr, à plus court terme, ces investissements massifs garantiraient à l’Europe une victoire décisive sur le chômage de masse, cancer de nos sociétés.
Dans le contexte de l’Europe supranationale d’aujourd’hui, dont les partisans ne cessent de prétendre qu’elle fait la force de ses pays-membres, jamais l’effort de recherche-développement, jamais l’investissement industriel, n’aura été en tendance aussi insuffisant. Pendant ce temps, les Chinois, les Indiens et les autres ne nous attendent pas. Il n’est pas encore trop tard mais le temps presse…
C’est cette profonde réorientation de l’Europe, qui passe aussi par un renforcement de son pacte social, le rétablissement de ses barrières douanières, une transformation complète de sa monnaie unique en monnaie commune, ou encore l’assouplissement de son dogme de la concurrence, que je vous proposerai lors de la prochaine élection présidentielle.
Pour que nous habitions enfin l’Europe qui rit, plutôt que l’Europe qui pleure
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/L%E2%80%99Europe-qui-rit%2C-l%E2%80%99Europe-qui-pleure
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Le tribunal révolutionnaire
28/06/2011 00:05
...Fut une invention Girondine.
La première personne à y être jugée, fut Jean-Paul Marat. Avec le succès que l'on sait. Acquitté, le bâton revint violemment et en premier lieu, dans la figure de ses créateurs : les girondins.
MLP a été "interviewée" ou plutôt agressée par un tribunal révolutionnaire, mais qui n'avait aucun pouvoir de sanction. Il est donc logique que la suite soit celle de JP Marat. On lui a offert un vrai tremplin, un outil. Quand aux 6 roquets qui jappaient à ses basques, ils apparaîtront effectivement comme 6 roquets, incultes, bavards, agressifs, à la botte. Leur seule finalité était de lyncher, ils en ont fait une martyre, et même si elle même est très limitée en économie, ce n'est pas une tare.
Les présidents élus en France n'étaient pas des lumières en la matière, et pour les meilleurs économistes de France, ils étaient encore pire.
Un président, c'est avant tout un homme qui sait s'entourer. NS n'a que des courtisans, Chirac bombardaient de coups de téléphones, mais toujours les mêmes personnes, Jospin ne faisait rien et profitât simplement des effets économiques de la chute de l'euro...
Au niveau simplement de la sympathie, ils ont simplement boosté MLP, hors toute connivence à son égard. Ils auraient été habile, et non des jappeurs, ils auraient pu la mettre en difficulté.
Mais la conjoncture boostera elle aussi simplement MLP. Les adversaires du protectionnisme sont de pauvres simples d'esprits aussi pitoyables que déphasés.
Ce que comprendra le spectateur lambda, c'est qu'on lui dit de fermer sa gueule et d'avaler les couleuvres jusqu'à en crever, sinon "on partira chez les niaqoués", qui eux, sont tenus fermement (comme l'étaient les tunisiens, d'ailleurs) et "veulent travailler"(pour trois fois rien)...
L'argument de la complexité est aussi idiot. La démondialisation est belle et bien commencée.
Les partisans de la mondialisation disaient que c'était un fait. C'est un argument que les partisans de la démondialisation peuvent reprendre à 100 %.
L'i-phone, c'est du luxe, mais le pesant, ça coûte cher à déplacer. A 20 $ le baril, c'est possible, à 100, ça l'est moins.
Certains sans-cervelle disent qu'à 200, 300 ou 400 $, on fera du pétrole avec tout. Seulement à 400 $, ce qu'on fera surtout, c'est qu'on l'économisera de toutes les manières possibles et imaginables...
Promener les patates à 100 $ le baril dans une quinzaine de pays de l'UE, je ne sais pas si ça continuera longtemps... Tout cela pour les produire à X, les laver à Y, les emballer à Z, les stocker à G, les vendre à Y...
La monnaie européenne, et certainement l'UE va prochainement se ramasser.
Qui en profitera ? Ses zélateurs qui n'ont rien vu venir et qui ne prêchent plus que sang et larmes ?
Les partisans de l'immigration aussi, ont mis leur cervelle au clou. Pour une simple raison. Qui leur dit que l'occident restera le phare économique du monde ? Vu l'évolution, c'est du passé, et les derniers immigrés, sont des idiots.
Au dire des projections, le nombre de passagers des compagnies aériennes va passer de 2 à 16 milliards et le fret de 50 millions de tonnes à 400 en 2050.
C'est fort intéressant ce genre de supputations. S'il y a un psychiatre dans le lectorat, il peut se manifester pour soigner les auteurs de pareilles billevesées.
Déjà, le fret aérien ne décolle pas, déjà, on bute sur les difficultés de l'économie réelle : la solvabilité des agents économiques, dont le transport aérien est l'archétype.
Mais tout cela, le réel, les suppôts du régime n'en ont cure. Leur réel, c'est la villa à Marrakech, l'immigré, c'est la bonne, les résultats économiques sont époustouflants (surtout en Grêce), et la politique suivie, c'est TINA...
Le mal de l'élite, c'est la déconnexion du réel. Et on a eu 6 superbes exemples...
Par Patrick REYMOND
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AFP, ou l'art de désamorcer une bombe...
28/06/2011 00:00
Je vous avais parlé de la bombe qu'aurait dû représenter un sondage fait à la demande du "Manifeste pour un débat sur le libre-échange", manifeste qui regroupe pas moins qu'Emmanuel Todd, Jacques Sapir et Jean-Luc Gréau parmi d'autres économistes ou intellectuels...
Une bombe, oui, parce que ce sondage, une première, mettait en évidence de façon manifeste et sans appel que les Français étaient opposés au libre-échange et favorables à des mesures protectionnistes, et cela de quelque bord politique qu'ils se revendiquent...
Eh bien l'AfP a été un maître dans l'art du désamorçage de cette bombe. Et comment a-t-elle fait? En titrant sur la première question du sondage qui était, comme l'a dit le sondeur lui-même lors de la conférence de presse de présentation du sondage, une question d'"ambiance". Le titre choisi par l'AFP? "Près d'un Français sur deux "révolté" par la situation économique". Nulle allusion à une remise en cause du libre-échange, rien sur l'assentiment majoritaire des Français au protectionnisme, rien qui pose une vraie question politique en somme...
Et le désamorçage a fonctionné....
Le Point:http://www.lepoint.fr/societe/pres-d-un-francais-sur-deux...
Libération : http://www.liberation.fr/depeches/01012343679-pres-d-un-f...
Le Nouvel Observateur :http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110616...
La Croix :http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Pre...
L’expansion : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/un-francais-sur-de...
Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/16/97002-2011061...
La Voix du Nord :http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Metropole_Lilloise/act...
La Nouvelle République :http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/Economie/24-...
Certes, dans le coeur de la dépêche de l'AFP, on trouve la reprise des élements du sondage, et certains des journaux qui ont d'abord fait des articles qu'on pouvait trouver sur leurs sites Internet ont ensuite fait de bons articles ( voir http://manifestepourundebatsurlelibreechange.eu/?cat=18), mais tout de même....
Près d’un Français sur deux « révolté » par la situation économique (sondage)
PARIS, 16 juin 2011 (AFP) – Près d’un Français sur deux (48%) se dit « révolté » par la situation économique et sociale en France contre 30% qui se disent « résignés » et 13% « confiants », selon un sondage Ifop réalisé à l’initiative d’un collectif d’économistes.
Seuls un pour cent des Français sont « enthousiasmés » par la situation. Les autres (8%) affirment être « indifférents » ou ne se prononcent pas.
Ce sondage a été commandé par le « Manifeste pour un débat sur le libre-échange », un collectif d’universitaires et d’économistes qui se disent persuadés que l’un des enjeux essentiels de la campagne présidentielle de 2012 sera la place et la stratégie de la France dans la mondialisation.
L’un d’eux, Jacques Sapir, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, a ainsi estimé dans un entretien au Monde daté de jeudi que « les gouvernants savent très bien qu’il faudra revenir à une forme de protectionnisme, de patriotisme économique ».
Pour 64% des Français (contre 28%), l’ouverture économique des frontières et la question du montant des droits de douane devront être un sujet de la campagne présidentielle de 2012. Ces droits, que 65% des personnes interrogées voudraient voir augmenter, devraient l’être pour 80% d’entre elles, aux frontières de l’Europe et pour 20%, à celles de la France.
Une large majorité de Français jugent que l’ouverture des frontières de l’Europe et de la France à des produits indiens ou chinois, mais aussi l’inverse, a eu des conséquences négatives.
Cela a été le cas, selon 84% des sondés, pour les emplois en France, pour 78%, sur le niveau des salaires, pour 73%, sur les déficits publics, pour 57%, sur les prix à la consommation et pour 55%, sur les bénéfices des entreprises françaises.
73% des Français estiment que l’ouverture des frontières a eu un impact négatif sur l’environnement et la planète, 72% sur les salariés français, 71% sur la sécurité et la qualité des produits distribués en France et 68% sur les PME françaises.
D’une manière générale, 57% estiment que cette ouverture a été une mauvaise chose pour la France alors que 50% jugent qu’elle a été une bonne chose pour les pays en voie de développement et 54% pour les multinationales.
Trois Français sur quatre (75%) anticipent des effets négatifs de cette ouverture des frontières pour l’emploi dans les dix prochaines années contre 11% seulement qui en attendent des effets positifs et 7% qui estiment qu’elle n’aura pas d’effet particulier.
Sondage réalisé du 17 au 19 mai selon la méthode des quotas et auprès d’un échantillon de 1.012 personnes, représentatif de la population française de plus de 18 ans, interviewées par « questionnaire auto-administré » en ligne.
Pascale Fourier
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/archive/2011/06/27/afp-ou-l-art-de-desamorcer-une-bombe.html#more
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