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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Souvenez-vous de la très difficile réforme des retraites menée par « l’irréprochable » ministre Eric Woerth : on nous a expliqué longuement qu’il faudrait travailler plus, on nous a expliqué savamment

29/06/2011 20:05

Souvenez-vous de la très difficile réforme des retraites menée par « l’irréprochable » ministre Eric Woerth : on nous a expliqué longuement qu’il faudrait travailler plus, on nous a expliqué savamment


Souvenez-vous de la très difficile réforme des retraites menée par « l’irréprochable » ministre Eric Woerth : on nous a expliqué longuement qu’il faudrait travailler plus, on nous a expliqué savamment qu’il faudrait souffrir plus, mais « que c’était pour le bien collectif », que c’était dans « l’intérêt général des Français ».

De nombreuses femmes vont devoir travailler plus longtemps ? Avoir eu 3 enfants devient un handicap ? Les plus fragiles, ceux qui ont été malades, vont devoir travailler jusqu’à 67 ans ? Et d’ailleurs, quelle espérance de vie pour un ouvrier de 67 ans ?

Tout cela, on nous l’a expliqué : il fallait l’accepter car nous n’avions pas le choix, car il n’y avait plus d’argent dans les caisses et qu’il fallait bien payer les retraites – qu’il fallait même « sauver la retraite par répartition ».

Foutaises ! Mensonge ! Trahison ! En une nuit, le Parlement (PS et UMP main dans la main) ont voté à main levée 17 milliards d’aide à l’Etat grec pour rembourser ses créanciers, sans d’ailleurs aider un seul grec. Or, savez-vous combien nous fera économiser ladite réforme des retraites ? 20 milliards sur 10 ans tout au plus… Soit à peine plus que ce que le gouvernement a débloqué en une nuit sans aucun problème, sachant très bien d’ailleurs qu’il ne retrouverait jamais cet argent. Tous les efforts du peuple français pendant les dix prochaines années dilapidés en une nuit au profit des banques qui avaient imprudemment prêté à la Grèce.

Et l’on prévoit aujourd’hui un nouveau don de plusieurs milliards à l’Etat grec en faillite, certainement pour finir de décharger les créances des banques sur les contribuables français et européens.

A l’heure où l’insécurité s’aggrave et où la chaîne pénale est en panne, je veux simplement rappeler que le budget de la Justice dans notre pays est de 7 milliards d’euros…. Imaginez qu’on aurait pu largement multiplier par deux le budget de la Justice plutôt que d’aider les banques en Grèce ! C’est insoutenable. Imaginez le nombre de juges et de greffiers supplémentaires pour accélérer la vitesse et l’efficacité des tribunaux. Tout cela dilapidé en une nuit.

Au total, la France s’est engagée pour 42 milliards dans les différents plans d’aide à la Grèce, le Portugal et l’Irlande ! C’est tout simplement un montant supérieur au budget de la sécurité, de l’emploi et de la justice réunis. Insoutenable !

La réalité, c’est que le politique a totalement abdiqué face à ces nouveaux « fermiers généraux » qui n’hésitent pas à saigner – mais sans noblesse – les citoyens européens dès lors qu’il faut réparer leurs erreurs. Sans même parler des bonus astronomiques versés à leurs dirigeants (2 milliards d’euros en 2010 pour les banques français, des dizaines pour les banques anglo-saxonnes).

Tout cet argent gaspillé, sans pour autant aider une seule seconde les Grecs.

Ce peuple est en effet aujourd’hui le premier à payer durement le prix de l’abandon par sa classe politique de toute souveraineté au profit d’un monstre supranational – et pour le plus grand bénéfice des marchés financiarisés.

Aujourd’hui, c’est le même bon sens qui pousse les indignés espagnol à rejeter en masse le nouveau « pacte pour l’euro ». Car tous ces citoyens européens ont bien compris que sous couvert de « solidarité » et de « fraternité », c’est bien pour sauver une oligarchie politique et financière qu’ils sont en train de se faire saigner, qu’ils subissent réduction de salaire, chômage et hausse des impôts. Et pour rien d’autre !

Les technocrates de Bruxelles avaient déjà sacrifié la belle idée européenne sur l’autel de leur cupidité. Ils s’apprêtent désormais à sacrifier les peuples dans leur dignité.

Résister à cette logique dévastatrice, anti-démocratique et anti-économique, c’est tout le sens de mon combat pour 2012.

Nous devrons remettre le pouvoir au service des Français, rendre son indépendance à la France et ainsi faire renaître la démocratie dans notre pays.

Nicolas Dupont-Aignan
Président de “Debout la République

http://www.gaullisme.fr/2011/06/24/ps-et-ump-main-dans-la-main/






Martine ne met pas son drapeau européen dans sa poche

29/06/2011 18:35

Martine ne met pas son drapeau européen dans sa poche


On est ravi à Bruxelles. Mais ailleurs ?

Si l’on a pu voir une nuée de drapeaux tricolores au fort sympathique meeting démondialisateur d’Arnaud Montebourg au théâtre Dejazet, Martine Aubry, elle, a tenu a présenter sa candidature sous le double parrainage du drapeau de la République et du logo publicitaire de la CEE (je sais que ça ne s’appelle plus comme ça, et qu’on est censé dire « l’Union », mais c’est moi qui signe).

Je ne peux pas dire que j’aime beaucoup ce machin bleu et jaune. J’ai recouvert celui qu’on m’a imposé sur ma plaque minéralogique par un autocollant GRD de la Présipauté de Groland, et même quand il fait 35 à l’ombre comme ce lundi, je me réjouis qu’il n’y ait pas un soupçon de vent sur Saint-Germain-des-Prés pour qu’on ne voie pas flotter cette daube étoilée au dessus du théâtre de l’Odéon, que seuls les fans de la page Facebook de Jean Lecanuet doivent appeler par son nom désormais officiel de « Théâtre de l’Europe ».

Tout ça pour dire que je m’étonne que Martine Aubry se soit cru obligée de déférer à ce rituel bruxellois pour sa première danse de prétendante. C’est d’autant plus désagréable pour moi que le cas échéant je voterai pour elle sans l’ombre d’un état d’âme au second tour de 2017, et peut-être même dès le premier. Mais cela risque aussi d’ébouriffer un certain nombre de ses électeurs putatifs, dont la majorité a, contrairement à elle, voté « non » en 2005. Si une seule image vaut mieux qu’un long discours, à quoi bon faire un vrai discours populaire de gauche (ce qu’elle a fait), si c’est pour signifier par visuellement qu’une fois élue, elle fera doublement allégeance: au peuple français, certes, mais aussi à la Commission que présida autrefois son papa ?

Certes, en posant devant le même duo de drapeaux que le chef de l’Etat sur sa photo officielle, elle a pensé se donner une stature de présidentiable. Sauf que cet accouplement héraldique n’a rien de profondément républicain, il est spécifiquement sarkozyste !

Voici la photo officielle du Général (Pas de drapeau du tout, mais il faut croire que ça allait sans dire)

Celle de l’excellent Georges Pompidou (même topo)

Celle de son successeur VGE, pourtant europhile précoce

Celle de François Mitterrand, qui revient au classicisme prégiscardien :

Celle de Jacques Chirac, où le drapeau tricolore fait de la figuration en arrière-plan, mais est dans le film quand même

Et, last but least, la photo officielle de Nicolas Sarkozy, où pour sa première apparition à l’écran, le drapeau européen partage d’emblée la vedette avec le tricolore.

En voulant avoir l’air sérieux, responsable, présidentiable et eurocompatible, Martine Aubry aura donc surtout eu l’air sarkozyste. Ça promet…

Marc Cohen

http://www.causeur.fr/martine-ne-met-pas-son-drapeau-europeen-dans-sa-poche,10444






Il faut transformer l'euro en monnaie commune

29/06/2011 18:32

Il faut transformer l'euro en monnaie commune


Dans une tribune publiée dans le Figaro, l'économiste Gérard Lafay affirme que la Grèce ne s'en sortira pas sans dévaluation, tout comme le Portugal et l'Espagne. D'où sa proposition : une sortie de l'euro en douceur, permettant de gérer les différences de situation économique des différents pays.
Marianne : Vous écrivez dans le Figaro, avec Jacques Sapir et Philippe Villon, que l'euro est en train de mourir. Mais beaucoup de responsables pro-européens affirment au contraire que l'Europe ne progresse qu'au bord du gouffre. Pour eux, les Cassandre de l'euro ont toujours été démentis par les faits depuis quinze ans...

Gérard Lafay : Il est vrai que l'Europe a déjà surmonté de multiples crises. La solution choisie, jusqu'ici, a toujours été la fuite en avant vers « plus d'Europe ». L'échec du marché unique, qui devait donner davantage de croissance, a servi à justifier la monnaie unique. L'échec de plus en plus évident de celle-ci va servir à justifier un fédéralisme fiscal, déjà proposé par Jean-Claude Trichet. Ce ne serait concevable qu'en violant la volonté populaire, en la qualifiant de « populiste ». Les bureaucrates qui dirigent de facto l'Europe, à Bruxelles, Francfort et Luxembourg, envisagent ainsi de rééditer, en l'amplifiant, le déni de démocratie déjà opéré pour le passage en force du traité de Lisbonne, les référendums étant bannis. Ce n'est pas de cette façon que l'on construira une véritable Europe.   

Pourquoi écrivez-vous que les restructurations de dettes ne suffiront pas à relancer les économies?

Les restructurations de dette peuvent permettre d'effacer tout ou partie des dettes passées, mais elles ne peuvent pas empêcher les dettes extérieures de reprendre de plus belle, car les économies concernées ne sont plus compétitives, en raison des écarts passés d'inflation et de la surévaluation chronique de l'euro. La seule solution est une dévaluation raisonnable en termes réels. Ceci n'empêche pas de lutter efficacement contre l'inflation et d'appliquer des plans réalistes de redressement, aux antipodes de la purge insensée que les bureaucrates prétendent infliger aux malheureux Grecs.   
 
Les partisans du maintien de l'euro tel qu'il est affirment qu'une sortie de l'euro serait une catastrophe pour les pays qui prendraient cette option car elle provoquerait un dévissage de leur monnaie et accroitrait donc brusquement l'endettement public du pays considéré.

Pour les pays qui subissent un déficit extérieur, la sortie de l'euro provoquerait une dépréciation de la monnaie considérée, mais celle-ci serait bénéfique car elle la condition sine qua non d'un retour à la compétitivité. Encore faut-il que cette dépréciation soit réelle, en s'accompagnant d'une lutte contre l'inflation et d'une gestion cohérente de l'économie. Toute dépréciation entraine fatalement un renchérissement des produits importés en dehors de la zone euro, mais cet effet est relativement faible. Pour la France, les importations de biens et services hors de la zone euro représentent 13 % du Produit intérieur Brut. En cas d'une dépréciation de 20 %, l'effet inflationniste serait donc de
13 % x 0,20, soit 2,6 %, à condition de faire accepter par la population cet appauvrissement temporaire. Celui-ci serait largement compensé par les gains de croissance les années suivantes.    
En ce qui concerne l'endettement, la disparition de l'euro ferait que la dette devrait être convertie dans une monnaie commune, moyenne des monnaies nationales équivalente à l'ancien écu. Vis-à-vis de celle-ci, la position d'un franc nouveau resterait grosso modo inchangée : les monnaies des pays du Nord de la zone euro s'apprécieraient, tandis que celles des pays méditerranéens se déprécieraient. Si en revanche l'euro subsistait, la dette publique détenue par les non-résidents (67 % du total) serait réévaluée au prorata de la dépréciation, mais le total ne serait augmenté que de 12 % en cas de dépréciation de 20 %, coût qui serait d'autant plus faible que l'euro aurait baissé auparavant.

Vous prônez un scénario de sortie douce de l'euro ou plutôt de sa transformation en monnaie commune. Pensez-vous qu'il soit possible de faire accepter par les Allemands un divorce à l'amiable ? Dans le cas inverse, pensez vous possible de convaincre les « PIG's » de s'en aller avec la France ?

La position des Allemands est ambiguë. D'un côté, ils ont profité de l'euro en accroissant leurs excédents, au détriment de leurs partenaires de la zone, de près de 100 milliards de dollars entre 2000 et 2008 ; ceci résulte d'une politique délibérée de stagnation des salaires, leur croissance ne provenant que des exportations. De l'autre, ils n'envisagent pas d'opérer d'opérer vers ces partenaires des transferts permanents de revenus, ayant déjà suffisamment payé pour opérer la réunification avec l'ancienne RDA. Il appartient donc au gouvernement français de leur faire comprendre cette contradiction afin d'opérer, de façon concertée, une dissolution inévitable de la zone euro. S'ils ne comprennent pas, la France devra sortir de l'euro avec ce que certains Allemands appellent avec mépris les PIGS, car notre situation, sans être aussi catastrophique que celle de ces pays, est de plus en plus mauvaise.   
 

Que penser de la proposition d'Angela Merckel de faire payer aux banques et compagnies d'assurances une partie de la facture grecque ?

Ce n'est pas une mauvaise idée. Le seul problème est de savoir comment s'y prendre. Elles ne l'accepteront que si les Etats et/ou l'UE leur offrent des garanties. De toute façon, cela ne règlerait pas le problème de la compétitivité grecque, insoluble sans une forte dévaluation.
 
Les partisans de l'Union européenne, notamment Jean-Claude Trichet proposent une sortie par le haut de la crise de la dette, par un pas de plus vers l'Europe fédérale. Pourquoi cela ne vous parait-il pas réaliste ?

En fait, ils y pensent depuis le départ, la mise en place de l'Euro n'étant qu'un prétexte pour aller vers cette Europe fédérale. Quand la fédération s'applique à une nation, une solidarité nationale s'applique très naturellement entre ses régions les plus riches et ses régions les plus pauvres. Les premières fournissent au budget fédéral les ressources fiscales qui permettent de financer les dépenses d'infrastructure et de transfert au bénéfice des secondes. J'explique dans mon dernier essai chez l'Harmattan, « 12 clés pour sortir de la crise » (1), que l'Allemagne l'a fait après la réunification, des länder de l'Ouest vers ceux de l'Est. Or, si je suis favorable à la construction européenne, je pense que les partisans de l'Europe supranationale mettent la charrue avant les boeufs. L'Europe est très loin d'être une seule nation. La construction européenne doit s'appuyer sur l'amitié et le renforcement des nations existantes. En les affaiblissant comme le fait l'euro, facteur majeur de désindustrialisation, on ne fait qu'affaiblir, ipso facto, l'ensemble de l'Europe.

(1) L'harmattan, 13,05 €.


Source : Philippe Cohen - Marianne, 26 Juin 2011






Ces ministres et parlementaires qui s'accrochent à leur logement du parc social de la ville de Paris

29/06/2011 18:28

Ces ministres et parlementaires qui s'accrochent à leur logement du parc social de la ville de Paris


Ils sont députés, sénateurs, maires ou anciens ministres, ils disposent de confortables revenus... et d'un logement social à Paris. Une situation " éthiquement intenable" juge Jean-Yves Mano, élu socialiste, adjoint au maire de Paris chargé du logement, alors que la ville reçoit, chaque année 120 000 demandes pour un appartement à loyer modéré du parc de la capitale, dont seulement 10 % obtiennent une réponse favorable.

Un récent rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC)  juge que "le taux de rotation structurellement faible à Paris" est en parti dû à des occupants "'aisés" que "le coût des logements sur le marché privé" incite "à ne pas quitter leur logement social", laissant des demandeurs plus modestes chercher un logement dans le privé. Et parmi ces "aisés", on trouve nombre d'élus.

OPÉRATION "TRANSPARENCE"

En 2008, la mairie de Paris a lancé une opération "transparence" à la suite de la révélation de l'"affaire Bolufer" du nom du directeur de cabinet de la ministre du logement de l'époque, Christine Boutin, qui occupait, boulevard du Port-Royal, un logement de 190 m2 pour un loyer très "social". L'initiative de l'hôtel de ville visait à encourager "députés, sénateurs ou membres du gouvernement" à évacuer le parc social de la ville pour aller se loger dans le privé. Mais tous n'ont pas suivi ce conseil.

Parmi les hommes et femme politiques cramponnés à un logement de la ville de Paris, la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) signale Jean-Pierre Chevènement. L'ancien ministre de l'intérieur et sénateur socialiste dispose d'un appartement de 120 m² dans le 5e arrondissement de Paris pour 1 271 € par mois, et ce malgré les 7 000 euros de revenus pour son seul mandat de parlementaire. Le tarif pour un appartement similaire dans cet arrondissement prisé tourne, dans le parc privé, autour de 3 000 € par mois.

Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres et proche de Ségolène Royal , bénéficie également d'un logement du parc de la RIVP : 108 m² dans le 19e arrondissement, qu'elle paye 1 524 euros par mois, un loyer là encore majoré, à sa demande selon elle, mais qui reste 20 % au-dessous des prix du marché. Son collègue de l'UMP, Alain Cousin, député de la Manche, occupe pour sa part un logement de l'Office public de l'habitat de la capitale, Paris-Habitat.

"Depuis que nous sommes aux affaires, nous avons voulu faire le ménage" assure Pierre Aïdenbaum, président de la RIVP depuis 2008. "Mais il a, encore, à Paris, des personnalités politiques qui n'ont rien à faire dans du logement social" témoigne-t-il. "Nous n'avons pas de levier juridique qui nous permet de retirer un appartement à une personne qui a légalement obtenu un logement conventionné sous prétexte qu'il est élu ou que ses revenus ont grimpé" explique Jean-Yves Mano. "Ils paient un surloyer" poursuit Pierre Aïdenbaum; mais même dans ce cas , la location dans le parc social demeure avantageuse.

L'AFFAIRE BOLUFER

Encouragés par la Mairie de Paris, plusieurs dizaines de parlementaires ont libéré des appartements, d'autres ont choisis de rester. Benoist Apparu, secrétaire d'Etat chargé du logement, occupait un logement social alors qu'il était député de la Marne. Il en a discrètement rendu les clefs lorsque l'affaire Bolufer a éclaté. Ce n'est pas le cas de son ex-collègue Fadela Amara ; l'ancienne secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville a conservé un logement social lors de son passage au gouvernement. Un petit appartement du 13e arrondissement (50 m², pour 525 euros par mois)  qu'elle cumulait avec un logement de fonction de 120m2 dans le 7e arrondissement. Elle est aujourd'hui nommée Inspectrice générale des affaires sociales (Igas) mais conserve le logement de la RIVP.

Brigitte Kuster, élue UMP du 17e arrondissement, occupait également un logement de la ville de Paris jusqu'en 2008. Elle a rendu cet appartement pour occuper un logement privé lorsqu'elle a été élue maire d'arrondissement. Un mandat qui lui assure 4 808 euros de revenus ainsi que 1 208 euros de frais de représentation. Un choix que n'a pas partagé Michèle Bluemental, retraitée de l'éducation nationale et maire socialiste du 12e arrondissement depuis 2001, qui occupe toujours, avec son seul mari, un appartement familial de 70 m2, situé à un jet de pierre de sa mairie.

MINISTRES, PARLEMENTAIRES EN LOGEMENT SOCIAL

Le premier adjoint de Michèle Bluemental, Alexis Corbière, élu front de gauche, est également locataire d'un appartement de la RIVP. Il explique occuper un logement de la ville du fait de la précarité de son statut d'élu et du prix de l'immobilier parisien. "Aujourd'hui je reçois de la ville 4 000 euros par mois, mais mon mandat sera-t-il renouvelé en 2014 ? Ma famille et moi aurons alors toujours besoin d'un toit."

Une explication proche de celle fournie par l'UMP Jean-Jacques Gianesinni, élu au conseil de Paris du 19e et locataire d'un appartement de la ville dans le quartier de la Porte de Pantin : "Je n'ai pas le choix, les prix exorbitants des logements parisiens m'empêchent de faire autrement. J'ai obtenu cet appartement dans les années 1990 alors que j'étais chômeur (il est aujourd'hui collaborateur de Chantal Jouanno au ministère des sports) ; je n'ai pas l'impression de voler quoi que ce soit", déclare-t-il.

Les plafonds de revenus, pour être éligible à un logement social à Paris, se situent, pour un couple, entre  19 614 euros et 42 962 euros selon la catégorie de logement . Néanmoins, du côté de la mairie de Paris, on estime qu'il est nécessaire de ne pas faire d'amalgame entre ancien-ministres, ministres, parlementaires, d'un côté, et élus locaux dont les revenus sont jusqu'à cinq fois inférieurs.

D'autant plus que la chasse aux parlementaires ne serait maintenant que la partie immergée du scandale. "Plusieurs personnalités, au plus haut-niveau de l'Etat, ont obtenu et conservent un logement conventionné", souligne Jean-Yves Mano.

Eric Nunès - lemonde.fr - 25 Juin 2011

Photo : http://www.lefigaro.fr/immobilier/2010/03/24/05002-20100324ARTFIG00701-appartement-de-tron-legal-mais-scandaleux-.php

http://blogrepublicain.hautetfort.com/






Aubry propose d’endormir les Français

29/06/2011 18:23

Aubry propose d’endormir les Français


Ce matin, Martine Aubry, maire de Lille, a déclaré sa candidature à la Présidentielle via le processus de la primaire du PS. Outre le fait que l’exercice se limite à choisir une tête d’affiche qui servira de ventriloque pour réciter un programme déjà ficelé et ratifié par une minorité de militants, l’exercice n’avait rien de tonitruant.

A chaud, comparé aux déclarations de candidature de Ségolène Royal ou de François Hollande, j’ai trouvé que c’était mou et que son discours manquait vraiment d’élan et de talent. Ca n’avait pas de rythme et enfilait les lieux communs. Tout à jeter, rien à garder. Si ses supporters veulent qu’elle soit désignée par les militants et des sympathisants PS naïvement attirés par la nouveauté, il lui faut d’urgence une plume qui sache écrire car elle donne vraiment l’impression d’y aller à reculons et nous a servi quelque chose de saoulant, de dépassé et d’un ennui abyssal qui ferait passer Lionel Jospin et François Fillon pour des comiques troupiers.

La langue de bois et les mots creux ne cadrent pas avec l’espoir d’un souffle nouveau. A cet état de fait, certains opposent des éléments de langage voulant faire de Martine Aubry une Angela Merkel à la Française, c’est-à-dire un style d’élocution monotone, une apparence modeste et de la discrétion. Il ne faut donc pas attendre d’elle lyrisme ou flamboyance mais de l’ennui et du spleen … On peut aussi préciser qu’Angela Merkel est de droite et n’a pas été élue Chancelière directement par les Allemands …

Au chapitre du graphisme, le logo d’Arnaud Montebourg est largement plus réussi que celui de Martine Aubry qui a tout d’un assemblage improbable.

Sur twitter, le mot « Aubry » a enregistré environ 2 200 mentions entre 11h et 13h et le « direct » aurait été suivi par 12 000 personnes …

Il ne faut pas oublier dans quelles conditions Martine Aubry a conquis le poste de première secrétaire du PS ; et dès lors, on peut nourrir les plus fortes inquiétudes sur la régularité de la procédure de consultation des militants et sympathisants PS. Les autres candidats devront ouvrir l’oeil.

Le griffon

http://griffonlyonnais.wordpress.com/






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