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Gérard Lafay : il faut transformer l’euro en monnaie commune !
27/06/2011 20:32
Philippe Cohen – Marianne
Dans une tribune publiée dans le Figaro, l’économiste Gérard Lafay affirme que la Grèce ne s’en sortira pas sans dévaluation, tout comme le Portugal et l’Espagne. D’où sa proposition : une sortie de l’euro en douceur, permettant de gérer les différences de situation économique des différents pays.
Marianne : Vous écrivez dans le Figaro, avec Jacques Sapir et Philippe Villon, que l’euro est en train de mourir. Mais beaucoup de responsables pro-européens affirment au contraire que l’Europe ne progresse qu’au bord du gouffre. Pour eux, les Cassandre de l’euro ont toujours été démentis par les faits depuis quinze ans…
Gérard Lafay : Il est vrai que l’Europe a déjà surmonté de multiples crises. La solution choisie, jusqu’ici, a toujours été la fuite en avant vers « plus d’Europe ». L’échec du marché unique, qui devait donner davantage de croissance, a servi à justifier la monnaie unique. L’échec de plus en plus évident de celle-ci va servir à justifier un fédéralisme fiscal, déjà proposé par Jean-Claude Trichet. Ce ne serait concevable qu’en violant la volonté populaire, en la qualifiant de « populiste ». Les bureaucrates qui dirigent de facto l’Europe, à Bruxelles, Francfort et Luxembourg, envisagent ainsi de rééditer, en l’amplifiant, le déni de démocratie déjà opéré pour le passage en force du traité de Lisbonne, les référendums étant bannis. Ce n’est pas de cette façon que l’on construira une véritable Europe.
Pourquoi écrivez-vous que les restructurations de dettes ne suffiront pas à relancer les économies?
Les restructurations de dette peuvent permettre d’effacer tout ou partie des dettes passées, mais elles ne peuvent pas empêcher les dettes extérieures de reprendre de plus belle, car les économies concernées ne sont plus compétitives, en raison des écarts passés d’inflation et de la surévaluation chronique de l’euro. La seule solution est une dévaluation raisonnable en termes réels. Ceci n’empêche pas de lutter efficacement contre l’inflation et d’appliquer des plans réalistes de redressement, aux antipodes de la purge insensée que les bureaucrates prétendent infliger aux malheureux Grecs.
Les partisans du maintien de l’euro tel qu’il est affirment qu’une sortie de l’euro serait une catastrophe pour les pays qui prendraient cette option car elle provoquerait un dévissage de leur monnaie et accroitrait donc brusquement l’endettement public du pays considéré.
Pour les pays qui subissent un déficit extérieur, la sortie de l’euro provoquerait une dépréciation de la monnaie considérée, mais celle-ci serait bénéfique car elle la condition sine qua non d’un retour à la compétitivité. Encore faut-il que cette dépréciation soit réelle, en s’accompagnant d’une lutte contre l’inflation et d’une gestion cohérente de l’économie. Toute dépréciation entraine fatalement un renchérissement des produits importés en dehors de la zone euro, mais cet effet est relativement faible. Pour la France, les importations de biens et services hors de la zone euro représentent 13 % du Produit intérieur Brut. En cas d’une dépréciation de 20 %, l’effet inflationniste serait donc de 13 % x 0,20, soit 2,6 %, à condition de faire accepter par la population cet appauvrissement temporaire. Celui-ci serait largement compensé par les gains de croissance les années suivantes.
En ce qui concerne l’endettement, la disparition de l’euro ferait que la dette devrait être convertie dans une monnaie commune, moyenne des monnaies nationales équivalente à l’ancien écu. Vis-à-vis de celle-ci, la position d’un franc nouveau resterait grosso modo inchangée : les monnaies des pays du Nord de la zone euro s’apprécieraient, tandis que celles des pays méditerranéens se déprécieraient. Si en revanche l’euro subsistait, la dette publique détenue par les non-résidents (67 % du total) serait réévaluée au prorata de la dépréciation, mais le total ne serait augmenté que de 12 % en cas de dépréciation de 20 %, coût qui serait d’autant plus faible que l’euro aurait baissé auparavant.
Vous prônez un scénario de sortie douce de l’euro ou plutôt de sa transformation en monnaie commune. Pensez-vous qu’il soit possible de faire accepter par les Allemands un divorce à l’amiable ? Dans le cas inverse, pensez vous possible de convaincre les « PIG’s » de s’en aller avec la France ?
La position des Allemands est ambiguë. D’un côté, ils ont profité de l’euro en accroissant leurs excédents, au détriment de leurs partenaires de la zone, de près de 100 milliards de dollars entre 2000 et 2008 ; ceci résulte d’une politique délibérée de stagnation des salaires, leur croissance ne provenant que des exportations. De l’autre, ils n’envisagent pas d’opérer d’opérer vers ces partenaires des transferts permanents de revenus, ayant déjà suffisamment payé pour opérer la réunification avec l’ancienne RDA. Il appartient donc au gouvernement français de leur faire comprendre cette contradiction afin d’opérer, de façon concertée, une dissolution inévitable de la zone euro. S’ils ne comprennent pas, la France devra sortir de l’euro avec ce que certains Allemands appellent avec mépris les PIGS, car notre situation, sans être aussi catastrophique que celle de ces pays, est de plus en plus mauvaise.
Que penser de la proposition d’Angela Merckel de faire payer aux banques et compagnies d’assurances une partie de la facture grecque ?
Ce n’est pas une mauvaise idée. Le seul problème est de savoir comment s’y prendre. Elles ne l’accepteront que si les Etats et/ou l’UE leur offrent des garanties. De toute façon, cela ne règlerait pas le problème de la compétitivité grecque, insoluble sans une forte dévaluation.
Les partisans de l’Union européenne, notamment Jean-Claude Trichet proposent une sortie par le haut de la crise de la dette, par un pas de plus vers l’Europe fédérale. Pourquoi cela ne vous parait-il pas réaliste ?
En fait, ils y pensent depuis le départ, la mise en place de l’Euro n’étant qu’un prétexte pour aller vers cette Europe fédérale. Quand la fédération s’applique à une nation, une solidarité nationale s’applique très naturellement entre ses régions les plus riches et ses régions les plus pauvres. Les premières fournissent au budget fédéral les ressources fiscales qui permettent de financer les dépenses d’infrastructure et de transfert au bénéfice des secondes. J’explique dans mon dernier essai chez l’Harmattan, « 12 clés pour sortir de la crise » (1), que l’Allemagne l’a fait après la réunification, des länder de l’Ouest vers ceux de l’Est. Or, si je suis favorable à la construction européenne, je pense que les partisans de l’Europe supranationale mettent la charrue avant les bœufs. L’Europe est très loin d’être une seule nation. La construction européenne doit s’appuyer sur l’amitié et le renforcement des nations existantes. En les affaiblissant comme le fait l’euro, facteur majeur de désindustrialisation, on ne fait qu’affaiblir, ipso facto, l’ensemble de l’Europe.
http://www.gaullisme.fr/2011/06/26/gerard-lafay-euro/
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Etats-Unis, domino suprême
27/06/2011 20:09
Les endettements publics grec et américain atteindront respectivement 150% et 100% du P.I.B. de chacun de ces deux pays vers la fin de cette année. Les déficits publics de ces deux nations, eux, sont relativement équivalents puisqu’ils se montent tous deux à approximativement 10% de ce même P.I.B… Le patron de la Réserve Fédérale, Ben Bernanke, a beau se vouloir rassurant vis-à-vis du système bancaire US dont il affirme qu’il ne devrait quasiment pas souffrir du défaut programmé de paiement grec. Pour autant, notre univers profondément interconnecté d’aujourd’hui – et subsidiairement l’expérience des années écoulées – devraient inspirer la plus grande circonspection…
Les Banques Européennes, qui se taillent la part du lion en terme de détention d’obligations grecques, sont certes et de très loin les plus menacées par cet inéluctable restructuration grecque. Une mauvaise surprise frappant les établissements financiers d’Outre-Atlantique est cependant d’autant moins à exclure que les grands fonds spéculatifs américains révèlent progressivement leur très substantielle exposition au marché de la dette européenne. En outre, le risque majeur – parce que difficile à mesurer – reste celui de l’immense foire aux bestiaux des CDS ou credit default swaps, en d’autres termes le marché des assurances contractées (et vendues) censées protéger contre le défaut de paiement des dettes souveraines.
Qualifié de l’appellation d’ » over-the-counter” ou, en français, de gré à gré qui revient à reconnaître qu’il ne se conforme à aucune régulation, ce marché constitue une bombe à retardement potentiellement dévastatrice – sur un plan universel – du fait de l’incapacité de la finance globale, mais également des Etats, à en appréhender les montants qui y sont traités comme les contreparties qui les contractent ! En fait, ce n’est que lorsque la Grèce aura vraiment fait défaut que l’on saura qui est réellement impliqué dans les CDS de ce pays.
Souvenons-nous de l’année 2008 ayant vu l’Etat fédéral américain se porter avec 200 milliards de dollars au secours d’AIG, plus important assureur mondial, qui avait vendu des montants impressionnants de CDS contre la baisse de notation des titres subprimes. Autrement dit, voilà un géant de l’assurance qui ne se réassurait pas, qui vendait donc à découvert, qui –indirectement – misait sur la qualité de subprimes qui se sont bien-sûr révélé rapidement des actifs pourris. Le plus intéressant, pour revenir à notre cas grec, étant que ce n’est qu’à l’issue de la déconfiture des subprimes que l’ampleur de l’implication d’AIG put vraiment être quantifiée, voire dévoilée. Dans un contexte où les grands « hedge funds » américains, très corrélés avec le système bancaire de ce pays, sont lourdement investis dans les papiers valeurs européens, il va donc de soi que l’Océan Atlantique n’atténuera en rien la secousse grecque…
Et pourtant, la ruée vers les T-Bonds américains – considérés comme « valeur refuge » par les investisseurs – ne semble pas faiblir, nul n’étant désireux d’envisager le scénario catastrophe mais fort vraisemblable où les spéculateurs joueront contre un placement subitement jugé (et avec raison) peu fiable et qui par surcroît offre un rendement quasi nul. Alors que les investisseurs anticipent un défaut grec à hauteur de la moitié de leurs placements, telle que reflétée dans la décote des obligations de ce pays, aucun questionnement existentiel ne saisit ceux – c’est-à-dire la planète entière ! – qui ont acheté les 14’000 milliards de dollars de Bons du Trésor américain et ce en dépit de la tragi comédie nauséabonde à laquelle se livre la politique US à propos du relèvement du plafond de son endettement national…
Les Etats-Unis ne sont bien-sûr pas le Grèce mais, du haut de leurs déficits insoutenables et de leur jeu politique malsain, ils en prennent le chemin. Avec, pour corollaire, une question angoissante : Qui sera bien capable de renflouer les Etats-Unis le moment venu ?
par Michel Santi (son site)
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/etats-unis-domino-supreme-96616
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NON à l'entrée de la Croatie dans l'UE ! NON à l'UE et à l'euro ! OUI à la sortie de notre pays de l'UE et de l'euro !
27/06/2011 20:05
Alors que l'UE est en crise grave, que le peuple grec est frappé par une cure d'austérité sans précédent imposé par l'UE et le FMI, les dirigeants européens annoncent l'entrée de la Croatie dans l'UE !
Nous devons nous opposer d'une part, à cette Union Européenne et à cette monnaie unique qu'est l'euro, nouvelles prisons des peuples et fossoyeures de la souveraineté des Etats-Nations et des acquis démocratiques et sociaux et d'autre part, à la reconstitution de la zone d'influence allemande en vue d'un retour à un "saint" empire germanique !
Les seuls bénéficiaires de l'entrée de la Croatie dans l'Union Europénne seront d'une part les grandes entreprises qui pourront jouer du dumping social et fiscal et délocaliser leurs unités de production dans un nouveau pays de l'UE et d'autre part, Allemagne qui sera plus que jamais le puissant européen et qui est le seul état qui reconstitue sa zone d'influence tout en poussant à la ruine des Etats comme la Grèce. Une Grèce épuisée, sous oxygène financier européen et international, dont le patrimoine économique est vendu à la découpe aux Chinois, ne posera plus de problèmes géopolitiques aux desseins allemands d'ouvrir l'Europe à l'Albanie puis à la Turquie !
L'affaire n'est pas encore terminée. L'entrée de la Croatie doit être ratifiée par la voie référendaire ou parlementaire en Croatie mais aussi dans les 27 autres Etats membres de l'Union Européenne !
Le parlement mais aussi le peuple français doit se prononcer ! Citoyens souverains exigeons un référendum !
La France, notre patrie républicaine, doit s'opposer à cet élargissement et aussi entreprendre la reconquête de sa pleine et entière souveraineté d'Etat-Nation (politique, monétaire, budgétaire, législative,diplomatique, économique, bancaire, culturelle, patrimoniale, etc...) en quittant l'UE, l'euro et le GMT !
Le peuple Français doit aussi se prononcer par référendum sur le maintient ou pas de leur pays dans l'UE et dans l'euro !
Il serait temps qu'un vent nouveau, républicain, libérateur se lève dans notre pays et que la France redevienne libre, indépendante, souveraine, républicaine, laïque, porteuse des idéaux des Lumières, de la Grande Révolution et de l'esprit de l'universalisme. Un sursaut républicain de Salut public est nécessaire !
Que la France se libère de ses chaînes européennes et économiques et redeviennent grande puissance ! Puissance républicaine productive et universaliste rayonnant à travers les mers, les terres et les continents !
Vive la République ! Vive la France souveraine !
Salut et Fraternité.
D-P.
http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/
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Ségolène Royal et les sondages délicats
27/06/2011 19:55
Portée par les sondages en 2006 mais plombée par les sondages en 2011, Ségolène Royal devient la figure emblématique d'une opinion qui s'en remet à la grille de lecture des popularités ponctuelles davantage qu'à la raison individuelle.
La résonnance prime désormais sur la raison.
Il vaut mieux faire du bruit dans les sondages que préparer un programme sérieux.
C'est une nouvelle donne.
Faute de rebond très difficile, Ségolène Royal reste la pièce déterminante de la primaire. Elle fera la victoire de l'un des prétendants majeurs.
Mais ce choix reste-t-il encore un mystère ?
C'est un choc Hollande / Aubry qui s'annonce avec un avantage certain à Martine Aubry si les primaires sont boudées par les non-militants actuels du PS.
http://exprimeo.fr/article/6962/segolene-royal-et-les-sondages-delicats.htm
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