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Sur La Chaîne Parlementaire, Brigitte Girardin rappelle la détermination de Dominique de Villepin
22/06/2011 14:47
Au lendemain de la Convention de République Solidaire, Brigitte Girardin était l'invitée du journal de La Chaîne Parlementaire, ce lundi.
Le verbatim de son intervention.
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Sur la candidature présidentielle de Dominique de Villepin
Vous savez, nous sommes vraiment tous mobilisés avec cet objectif. Je suis quand même étonné de votre commentaire sur l'assistance réduite: c'était la Convention de notre parti. Nous avons 4 cadres par département. Nos fédérations étaient toutes là. Même meme nos fédérations d'Outre-Mer ont fait le déplacement et une convention de parti, ce n'est pas un meeting comme on l'avait fait il y a un an à la Halle Freyssinet.
Donc je crois qu'il ne faut pas non plus mélanger les exercices: nous réunissions nos cadres, c'est-à-dire nos militants les plus engagés parce qu'effectivement, nous avons aujourd'hui un projet. Il fallait donner à nos militants des outils pour défendre ce projet, pour l'expliquer puisque nous aurons un programme détaillé à l'automne et ce projet a fait l'objet d'une brochure qui s'intitule "Pour une France citoyenne, juste, indépendante".
Et donc, nous avions réuni nos cadres pour justement mobiliser sur ce projet avant l'été: ça va être tout le travail de l'été de bien expliquer ce projet et je vous rappelle que nous sommes les seuls aujourd'hui à avoir un vrai projet qui ne soit pas quelques mesures d'ajustement comme le proposent certains partis.
Sur le nombre de parlementaires soutenant Dominique de Villepin
Ce n'est pas parce que vous n'en avez vu trois hier qu'il n'y en a que trois qui nous soutiennent. D'autre part, je voudrais vous rappeler que le projet que Dominique de Villepin a présenté, il est fait pour les Français avant tout et pour rassembler les Français. Les parlementaires, nous verrons plus tard. (...)
Rassembler les Français, je peux vous assurer qu'on rassemble beaucoup de Français quand on propose la fin du cumul des mandats et des fonctions, quand on propose la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires, quand on propose de réduire le nombre de régions à 8 ou 10: effectivement, ça bouscule un peu les lignes et je peux vous dire que la réaction des Français est très positive et c'est ce qui nous importe.
Sur l'article du Parisien dénonçant un "verrouillage" du parti par Brigitte Girardin
Je ne gère pas au sein de République Solidaire les parlementaires: on a justement des parlementaires qui s'en occupent. Et puis alors, j'aimerais bien avoir quelque chose à verrouiller, mais vous savez, je ne travaille qu'avec des bénévoles. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Vous voyez, ça fait typiquement partie des coups bas que j'évoquais hier et je disais à tous nos cadres: "quand les coups bas vont tomber (et ils vont tomber), les obstacles seront là et la meilleure réponse à apporter, c'est le sourire". Donc voilà, j'en souris aujourd'hui.
Sur les alliances
Nous sommes, par définition, ouverts à tous. (...) République Solidaire est composé d'adhérents qui viennent de la droite, de la gauche et du centre. Nous avons un projet qui a pour objectif de rassembler tous les Français, quelles que soient leurs affinités politiques et leur origine politique.
Donc franchement, tous ceux qui voudront défendre ce projet, se retrouver et même nous proposer des amendements, des ajustements (puisqu'encore une fois, ce n'est pas encore un programme), tout le monde est bienvenu et nous avons toujours été ouverts à tous et nous le restons.
Sur la réaction de Dominique de Villepin au soutien apporté par Jacques Chirac à François Hollande
Dominique de Villepin est dans un état d'esprit très combatif et très déterminé. Et très franchement, nous avons, Dominique de Villepin et moi, un point commun: c'est une très très grande affection pour Jacques Chirac que nous avons servi de longues années. Et puis, je vais vous dire: nous avons trop d'affection pour lui pour commenter, instrumentaliser ses propos. Encore une fois, laissons-le faire de l'humour, dire librement ce qu'il pense. Vraiment, encore une fois, laissons-le vivre sa vie. Il a souhaité être en dehors du débat politique: ne trahissons pas ce qu'il souhaite.
Sur l'éventualité d'une candidature autre que celle de Dominique de Villepin dans l'hypothèse d'une condamnation judiciaire
Ecoutez, on n'est pas du tout dans ce scénario. Je vous rappelle que Dominique de Villepin a été complètement blanchi en première instance. Il n'y a pas eu d'éléments vraiment franchement nouveaux. Donc nous attendons sereinement ce jugement. Voilà, donc vous me permettrez de ne pas envisager ce type d'hypothèses.
*****
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/06/22/1945-sur-la-chaine-parlementaire-brigitte-girardin-rappelle-la-determination-de-dominique-de-villepin
La vidéo du journal de la Chaîne Parlementaire
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L’euro, la Grèce, et les comiques troupiers !
22/06/2011 14:43
La crise grecque, qui est le résultat direct de l’inadaptation d’une monnaie unique plaquée sur des économies divergentes, suscite de multiples commentaires de la part des thuriféraires de la monnaie unique, qui laissent littéralement pantois !
A les entendre, la situation de la Grèce serait due à l’absence d’intégration économique, budgétaire, et politique de l’Union. Bref, il faudrait aller toujours plus loin dans l’abandon des souverainetés des Etats et dans l’intégration !
Il s’agit là d’une fuite en avant. C’est le fondement même d’une monnaie unique dans une zone économique non optimale, avec des économies faibles telles que la Grèce, le Portugal, et l’Espagne d’une part, et des économies fortes telles que l’Allemagne ou dans une moindre mesure la France d’autre part, qui a conduit à un renchérissement de l’euro et à une perte de compétitivité des économies faibles qui ne peuvent être compensés que par un transfert financier permanent des riches vers les pauvres.
Une intégration plus poussée, avec des règles plus rigides, qui s’imposerait à tous, ne changerait rien à la force des uns et à la faiblesse des autres, ces donneurs de leçons de l’intégrisme monétaire sont de véritables comiques troupiers !
En tout état de cause, intégration budgétaire ou non, il faut que l’Allemagne et la France transfèrent à la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et l’Irlande une part très importante de leur PIB pour que ces Etats puissent demeurer dans la zone euro. Certains calculs ont démontré que le transfert devrait être de l’ordre de 3 à 4% du PIB allemand et français chaque année, une paille !
Or il est évident qu’un tel transfert est politiquement inacceptable car il conduirait à une baisse du pouvoir d’achat en France et en Allemagne, et qu’il n’y a donc pas de solution en dehors d’une dévaluation de la monnaie de ces pays, une fois sortis de l’euro, avec une aide massive du FMI et des Etats européens pour leur permettre de retrouver leur compétitivité.
C’est là la seule chance pour sauver ces Etats d’une faillite certaine.
Tous les exemples historiques, le cas de l’Argentine, de la Slovaquie, devraient ouvrir les yeux aux partisans de la monnaie unique. Il est temps qu’ils reconnaissent qu’ils se sont trompés, noyés dans l’ivresse de leur utopie.
Jacques MYARD Député UMP Président du Cercle Nation et République
http://www.gaullisme.fr/2011/06/20/l%e2%80%99euro-grece/
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D'un retournement l'autre : Comédie sérieuse sur la crise financière en trois actes et en alexandrins
22/06/2011 14:37
Présentation de l'éditeur
Economiste, Frédéric Lordon est connu pour ses essais critiques sur la mondialisation financière, qui ont rencontré un grand succès public. Il a ici choisi une forme singulière, celle du théâtre, pour mettre en scène la crise de la finance mondiale. Le rideau s’ouvre : Messieurs les Banquiers, son Altesse le président de la République française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour. La pièce peut commencer : complètement lessivés par la crise des désormais célèbres « subpraïmes » (sic), les Banquiers vont bientôt sonner à la porte de l’Etat pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie…Frédéric Lordon se révèle un versificateur virtuose, qui a fait le choix de l’alexandrin pour raconter la déconfiture d’un système qui a tous les traits de l’Ancien Régime. Mais si la forme évoque la tragédie classique, D'un retournement l'autre est aussi une farce sinistre qui dresse un portrait dévastateur de notre élite (le lecteur reconnaîtra sans peine ses plus célèbres représentants). On rit jaune, à écouter cet aréopage de beaux parleurs affolés par l’interminable maelstrom qu’ils ont provoqué, mais qui jamais n’abjureront leur foi dans les vertus du marché. Crise de la finance, sauvetage public, Explosion de la dette et rigueur hystérique. Et comme d’habitude, à qui va l’addition ?Q ui donc de la farce pour être le dindon ? On l’aura compris : le « retournement » à venir n’aura rien à voir avec celui d’un cours de bourse…
Biographie de l'auteur
Économiste, Frédéric Lordon est notamment l'auteur de Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières (Raisons d'agir, 2008), La Crise de trop (Fayard, 2009) et Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010).
Broché: 134 pages
Editeur : Seuil (5 mai 2011)
Collection : H.C. ESSAIS
Langue : Français
ISBN-10: 2021045773
ISBN-13: 978-2021045772
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Groucho tendance marxiste
22/06/2011 14:30
Lordon ne fait pas l’économie de l’humour
On ne dira jamais assez de bien de l’humour en économie. Veblen nous avait déjà diverti avec sa théorie de la consommation ostentatoire (plus c’est cher, plus on en veut) il faudra désormais compter avec le marxisme inspiré de Frédéric Lordon. De quoi est-il question ? De l’ingénierie financière – matière aride et déplaisante que notre auteur a eu la chic idée de retourner contre les experts prétentieux de la dérégulation libérale. Il faut dire que ce marxiste possède un goût très sûr pour les blagues potaches, chose qui n’a pas dû arranger son cas auprès des Maestrichtiens libéraux-raisonnables (le mot n’est pas facile à prononcer, mais comme la chose est assez indigeste, on se dit qu’il y a peut-être un rapport). Je me souviens qu’Alain-Gérard Slama, sur France Culture, n’a pas eu de mots assez distants pour confiner notre chercheur dans la sphère des petits plaisantins. Lordon… attendez-voir… n’est-ce pas le gaucho du CNRS qui vient d’écrire une comédie Grand Siècle sur la crise des subprimes ? Eh bien si. C’est bien lui. La pièce s’appelle D’un retournement l’autre et elle est écrite en alexandrins. Vous ne l’avez pas lu ? Non ? C’est dommage.
Pendant que la France se réveillait à la dure réalité des déficits publics, notre homme a donc écrit la comédie que des hommes aussi sérieux que Nicolas Baverez ou Jean-Marc Sylvestre méritaient. Il faut dire que les gauchistes ont de qui tenir. Marx avait déjà frappé fort avec Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, sans doute l’un des chefs-d’œuvre de l’humour économique noir. Nous savons grâce à Marx que toute doctrine bidon frappe toujours deux fois : la première comme promesse de liberté universelle, la seconde comme tarte à la crème. Lordon a donc choisi de se payer la fiole des repasseurs de plats. Le choix de l’hémistiche paraît d’autant plus justifié que ces économistes ont toujours été bien en Cour. On se croyait à l’Elysée, on était à Versailles. D’où l’envie d’arpenter les couloirs du Grand Siècle pour entartrer les Trissotins de la mondialisation heureuse, cette effarante pièce montée pleine de choux à la crème pâtissière.
Mais la joie de cet homme ne serait pas complète si elle ne s’accompagnait d’un immense travail de sape philosophique. Qu’est-ce que l’envie ? Qu’est-ce que le patronat ? Comment un désir s’y prend-t-il pour impliquer des puissances tierces dans son entreprise ? Un grand économiste est un philosophe qui s’assume. Lordon a décidé de ne pas raser les murs théoriques. Il polit ses lentilles à Ville d’Avray et ne demande rien à personne.
Bien sûr, et comme il se doit en philosophie, il est toujours possible de chipoter. On peut juger cette greffe de Spinoza sur notre époque mal fichue. On peut juger cette conception immanente du désir ontologiquement contestable. Un Lacanien, normalement, devrait trouver à y redire. Mais l’important est ailleurs, l’important est dans la joie qui s’en dégage. La joie est le seul affect métaphysique qui ne trompe pas.
Il faut lire le chapitre intitulé « les Passions séditieuses » dans « Capitalisme, désir et servitude » : Lordon y dézingue le libre arbitre avec une radicalité qui fait plaisir à voir. On finirait pas croire que les années de plomb Ferry-Renaut sont derrière nous, que la philosophie va redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une entreprise sauvage. Que cette entreprise salutaire de philosophie première se sente en liberté dans la pitrerie littéraire est une preuve supplémentaire de sa cohérence. J’imagine que ce passage incessant entre la plaisanterie potache et l’ontologie spinoziste a de quoi inquiéter les professeurs. Voyez comme c’est drôle : elle ne nous inquiète pas. Elle nous enchante. Elle nous rassure.
David Di Nota
http://www.causeur.fr/groucho-tendance-marxiste,10343
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Le PCF ou l'indignation de lui même
22/06/2011 14:21
Dépêche du Parisien hier. Déclaration du député communiste André Gérin : « Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France ! ». Oui, André Gérin est bien député du Parti Communiste, et ne fait ni parti des troupes de Marine Le Pen, et n’est ni un ami de Claude Guéant.
Alors le Parti Communiste officiel a quand même réagit. Il a jugé les propos de son député « indignes ». Indigne, le mot à la mode... Et, dans la bonne tradition de l’indigné bien à gauche qui va vomir à toutes ses fins de billets, a estimé que les propos de son député « soulevaient le cœur ». Les pauvres (ils ont l'estomac vraiment fragile les poussins)…
Antidote reprend phrase complète d’André Gérin. « Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis 30 ans. Oui c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes français de la vie sociale et politique ».
Dans le même ordre d’idée, Antidote remet la vidéo où Ségolène Royal (qui se fait maltraiter même par ses propres amis (la pauvre)), « tiendrait des propos que ne renierait pas son plus célèbre contempteur, Eric Zemmour. » dixit l’ami Antidote. A chacun de juger...
Et pour clore ce petit tour d’horizon de la gauche morale pleine d’ouverture et de tolérance envers autrui (surtout s’il pense et vote comme elle), retour sur une déclaration du camarade Georges Marchais, débusquée par l’ami Corto. En 1981, le grand guide du Parti Communiste Français s’inquiétait de la côte d’alerte atteinte par l’immigration en France :
« En raison de la présence de 4 millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur famille, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. La côte d’alerte est atteinte. Il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut arrêter l’immigration officielle et clandestine.
Se trouvent entassés dans des ghettos des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre bien différentes. Cela rend difficile leurs relations avec les français ».
De quoi faire bondir toutes les associations qui prônent le vivre ensemble, voient du racisme à tous les coins de rue, et nient certains problèmes...
C’était Georges Marchais. Pas Brice Hortefeux ou un ersats du Lepenisme… C’était la voix officielle du PCF… Alors question : Georges Marchais était-il raciste ? André Gérin est il raciste ? Le Parti Communiste français est-il un parti raciste ? A mon avis évidemment que non. Pas plus que l’UMP, que le DTN de la fédération française de football, et que bien des gens…
L’objectif de mon billet n’est pas de défendre ces positions ou ces propos. Mais de faire remarquer qu'ils existent : et pas uniquement dans le camp des affreux de la droite, forcément raciste, méchante, et tout ce qu'on veut de pas beau. Et une nouvelle fois, de sourire devant l’indignation sélective de bien des gens. Qui concluront leur billet d’indignés du mercredi en « nous laissant et en allant vomir » suite à la petite phrase prononcé par Hortefeux, Guéant, Morano, Zemour, ou toute personne de droite… Mais en oubliant qu’une grande partie de la gauche pensent que l’immigration n’apporte pas que du tout positif de partout, et qu’il y a une réflexion à avoir qui dépasse peut être le cadre de la simple bonne intention.
Attendons la suite…
(sinon, en trois jours : photo d'Hervé Morin, Robert Hue, maintenant André Gérin... Je me félicite moi même...)
FALCONHILL
http://falconhill.blogspot.com/
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