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Jean François Copé et le nouveau "qui perd gagne"
21/06/2011 13:04
Etrange ambiance dans des fédérations locales de l'UMP avec le sentiment que la perte de la présidentielle peut être l'assurance de la compétitivité pour les élections locales ...
Et si une partie de la droite souhaitait de moins en moins discrètement la défaite aux présidentielles pour reconquérir les bastions locaux en 2014 ?
C'est une sorte de "réflexe" qui apparaît dans un jeu au "qui perd gagne" bien étonnant.
Mais en dehors des parlementaires conscients que leur sort est lié à celui du Chef de l'Etat, bon nombre de responsables politiques locaux estiment que la perte de l'Elysée est le plus sûr moyen pour gagner les Villes en 2014.
C'est une nouvelle mentalité avec laquelle Jean François Copé devra compter pour la mobilisation pour 2012.
http://exprimeo.fr/article/6935/jean-francois-cope-et-le-nouveau-qui-perd-gagne.htm
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Marine le Pen et le "trimestre en or"
21/06/2011 13:02
L'actualité judiciaire semble se liguer pour constituer la rampe de lancement de Marine le Pen dans le dernier trimestre 2011.
Rendu de l'appel Clearstream + procès Chirac + feuilleton DSK avec jugement éventuel en décembre 2011 = déclassement quasi-généralisé de "l'élite" politique.
Difficile d'imaginer meilleures circonstances pour la leader du FN au moment où les candidats pour 2012 se mettront en ordre de départ officiel.
Tout se prépare pour un score historique de Marine le Pen à la condition qu'elle continue à travailler le contenu de son offre pour la placer en totale "rupture" des anciens usages
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Pour contrer Bayrou, Borloo organise son staff
21/06/2011 12:57
Si certaines mauvaises langues murmurent que Jean-Louis Borloo hésite encore à se lancer dans la course à la présidentielle, ses proches, eux, s’activent pour préparer sa candidature.
Etre candidat ou ne pas être candidat, là n’est pas la question. Si les journalistes émettent en chœur de sérieux doutes sur la candidature du leader valoisien, son entourage balaye ces interrogations d’un revers de main. « Il a le droit de se poser des questions, de douter, estime l’un de ses proches. Il a validé l’idée qu’il pouvait être candidat à la présidence de la République, à présent, il réfléchit aux moyens, au calendrier, aux hommes qui l’accompagnent. »
Maîtriser le calendrier : premier défi pour Borloo
Indécis Borloo ? En quinze jours, entre fin mai et mi-juin, l’ex-ministre de l’Ecologie a changé trois fois la prétendue date de l’annonce de sa candidature.
Premier avertissement le 27 mai, en marge d’un déplacement dans le Val-de-Marne. « Je prévois de le faire dans quelques semaines, avant que les Français ne partent en vacances », confie alors le patron des radicaux au Point.fr.
Quelques jours plus tard, dans un entretien accordé à La Voix du Nord, le presque-candidat prend ses distances avec les déclarations des jours précédents en affirmant que « la réponse publique serait exprimée entre l'été et l'automne. » Plus question donc de permettre aux Français de partir en congé le cœur léger et ragaillardi par la certitude de pouvoir glisser un bulletin Borloo dans l’urne en 2012. « La force d’un candidat, c’est de maîtriser son calendrier », assène un membre de son équipe.
S’il continue à reculer pour mieux sauter, le patron valoisien risque de faire perdre patience à ses électeurs potentiels et à ses propres troupes. « Au Parti radical, il y a deux camps : ceux qui le pressent de se déclarer pour occuper le terrain face à Bayrou, et ceux qui le somment de prendre son temps », poursuit ce collaborateur.
Tiraillé, dubitatif, Borloo a fini par préciser davantage son calendrier sur Europe1 le 14 juin, en assurant que sa déclaration surviendrait « entre septembre et octobre ». « Ce sera début octobre à Valenciennes », promet l’un de ses conseillers. D’ici là, le PR n’a plus qu’à espérer que Bayrou reste aussi discret que possible. Crédité de 7% d’intentions de vote dans le dernier sondage Ifop, le président du Modem devance le chef des radicaux d’un point malgré son effacement médiatique.
Equipe réduite
Alors, pour que leur président soit fin prêt le moment venu, les membres du PR planchent sur la constitution de l'équipe de campagne. Le 31 mai, les plus actifs d'entre eux se réunissaient pour élaborer un premier organigramme de « l'armée Borloo ».
Divisée en dix « ateliers thématiques » - « Médias-Ripostes», « Monde culturel », « Discours », «Association, syndicats», « Relations avec les élus », « Nouvelle génération », « Monde économique », « Relations internationales », « diversité », « Budget, organisation, logistiques »- l'écurie radicale cherche encore un directeur de campagne. « Un préfet ou un haut fonctionnaire », precise-t-on du côté de la rue de Valois. Le nom de Frédéric Salat-Baroux, gendre de Chirac et ancien secrétaire général de l'Elysée, circule depuis quelques semaines dans la presse, au grand dam du camp borlooïste.
« Il n'a jamais été question que Salat-Baroux soit directeur de campagne ! Il est venu à cette réunion du 31 mai, il devait être chargé des études et des discours avec Henri Plagnol », admet un participant. Depuis, pas de nouvelles de l’ancien conseiller de Chirac.
Quant à l’ex-UDF aujourd’hui député UMP du Val-de-Marne, Henri Plagnol, c’est à lui et à lui seul que revient la lourde tâche de rédiger les discours du futur candidat. Pourquoi lui ? « Parce que c’est un très bel esprit, un normalien, une plume », se réjouit un proche de Borloo.
Pôle essentiel, « Médias-Ripostes » est divisé en trois ateliers, « Internet », « réseaux sociaux », et « communication », confiée aux membres du PR les plus médiatiques (Rama Yade, Yves Jégo, Valérie Létard). En tant qu’ancien porte-parole de l’UMP, Dominique Paillé devrait coordonner le tout, tandis que Laurent Hénart s’occupera de l’intendance. « Le but c'est que cette équipe réponde à l'immédiateté, explique-t-on dans l'entourage de Borloo. Jean-Louis, de son côté, doit faire des émissions longues, ou des conférences de presse régulières, pour solenniser la fonction de candidat à la présidence de la République. »
Benoît Parayre, entré au cabinet de Borloo comme conseiller pour la communication et la presse en 2005, reste chargé des relations presse. Jean-Paul Alduy, sénateur des Pyrénées Orientales et ancien maire de Perpignan, a pour mission la quête des parrainages et la gestion des comités de soutiens départementaux.
Enfin, Patrice Gassenbach, president de la fédération de Paris et ancien trésorier du Parti radical, devrait être chargé « de la trésorerie et de la recherché du local de campagne », selon Dominique Paillé.
Quant aux présidents des autres partis constituant l’Alliance, l’organigramme actuel les cantonne aux simples rôles de « relais ».
Pour l'instant, plusieurs cases restent désespérément vides. « On n'a pas besoin d'être 100, vingt personnes suffisent pour faire une campagne présidentielle, assure un membre de l'équipe. La question aujourd'hui, c'est comment devancer Bayrou ? »
Résoudre le problème Bayrou
Jean-Louis Borloo a beau faire, François Bayrou demeure, aux yeux des Français, le mieux placé pour incarner le Centre, selon le dernier sondage Ifop . Prendre le dessus sur le patron du Modem, voilà, sans doute, le principal défi du leader valoisien. « Ce n'est pas acté », reconnaît-on aisément au Parti radical.
« François Bayrou paraît courageux, déterminé, mais isolé, analyse un conseiller de Borloo. Il est sur un discours d'un centre sidéral, indépendant mais les Français se trompent : il va être moins armé pour affronter la campagne présidentielle. Je conseille à Jean-Louis de le respecter, de lui rappeler qu'il fait partie de notre famille. »
Invité de France Inter, ce lundi 20 juin, François Bayrou, quant à lui, a pris soin de rappeler que Jean-Louis Borloo avait participé au gouvernement Sarkozy et oeuvrait, quelques mois plus tôt, pour décrocher Matignon. Chacun sa stratégie.
Laureline Dupont - Marianne
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Bruno Le Maire au chevet de l’agriculture
20/06/2011 18:52
S’il fallait en sauver un seul au gouvernement, ce serait peut-être lui. Bruno Le Maire appartient à une espèce en voie de disparition en Sarkozye : les serviteurs de l’Etat compétents et impliqués. Mais s’il est un bon gestionnaire, est-il pour autant un bon politique ?
Serviteur de l’Etat compétent et impliqué
A l’entendre parler d’agriculture mardi soir sur Public Sénat, il était difficile de ne apprécier le discours du ministre. Loin des Jean-François Copé ou Manuel Valls, professionnels égotiques de la langue de bois dont le discours est tellement calibré pour plaire aux électeurs et contribuer à leur carrière qu’on ne sait jamais véritablement ce qu’ils pensent, Bruno Le Maire apporte paradoxalement une fraîcheur technocratique à l’équipe gouvernementale au pouvoir.
En fait, il semble directement venu des années 1960. On pourrait croire qu’il s’agit d’un secrétaire d’Etat du Général de Gaulle tant son style et son implication rappellent les serviteurs de l’Etat que notre administration a pu produire. On note une grande implication, une forte connaissance des dossiers, une vraie volonté de servir ses concitoyens. D’ailleurs, les agriculteurs semblent l’avoir adopté, malgré son manque de connaissance de la campagne.
Un alternatif en peau de lapin ?
Bruno Le Maire tient également fréquemment des propos assez proches des alternatifs, remettant en cause en parole le « laisser-faire » et le « laissez-passer ». Vendredi, il a déclaré que « Le libéralisme dans l’agriculture, c’est une faute économique et politique », rappelant déjà des déclarations assez offensives de 2009 où il remettait en cause la mondialisation dans des termes proches de ceux de Jacques Sapir aujourd’hui ou d’un Arnaud Montebourg.
Mais il y a un hic. Bruno Le Maire fait parfois la bonne analyse et semble indiquer la bonne direction, mais dans les faits, rien ou presque ne change, comme le soulignait récemment Nicolas Dupont-Aignan. Le ministre se contente d’être un infirmier des agriculteurs, prodiguant mots réconfortants et financements exceptionnels pour leur permettre de continuer à travailler. Mais jamais il n’a véritablement initié une réforme qui permettrait de changer la donne.
Technocrate vs politique
Tout se passe comme s’il était incapable de penser en dehors du cadre qu’on lui donne, se bornant à gérer à la marge les immenses problèmes de l’agriculture française. S’il dénonce les fruits et légumes importés d’Amérique du Sud ou d’Asie, il ne prend pas de mesures pour mettre fin à ses importations. S’il dénonce les prix trop bas de certains produits, il n’a pas remis en place des prix de soutien… Pourtant, on le sent sincèrement concerné par le sort des agriculteurs.
Le problème de Bruno Le Maire est sans doute qu’il est trop un technocrate se limitant à gérer ses dossiers, certes avec bonne volonté. Il n’est pas un vrai politique capable de remettre en cause le cadre établi pour en construire un nouveau. Il raisonne dans le cadre existant sans imaginer pouvoir le changer. En cela, il serait sans doute un très bon ministre pour un premier ministre ou un président lui donnant une direction remettant véritablement en cause le statut quo.
Bruno Le Maire est un des rares hommes politiques actuels qui semblent sincères. Son manque d’action ne vient sans doute pas d’un cynisme politicien mais d’un mode de raisonnement qui l’enferme dans un cadre trop étroit dans lequel il ne peut pas trouver de vraies solutions…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Oui, la démondialisation est une nécessité
20/06/2011 18:49
Quelques jours après une réunion enthousiasmante avec Frédéric Vialle, une partie du conseil scientifique d’attaque a publié sur Médiapart une critique de la démondialisation chère à Jacques Sapir. Mais ce dernier, comme Frédéric Lordon ont justement mis en pièce cette tribune.
Une critique simpliste et superficielle
Il est proprement hallucinant qu’un tel texte ait pu être produit par le conseil scientifique d’Attac, quand on pense à ce que peut produire l’association. Voici un papier pétrit de contradictions, de mauvaise foi, d’approximations et d’un manque de rigueur qui en fait une proie facile à ridiculiser par un Jacques Sapir qui se fait volontiers saignant et un Frédéric Lordon qui joue plutôt la carte du démontage en règle, dans une inversion de leur style respectif.
La thèse des auteurs est que les ennemis ne sont pas les travailleurs chinois mais bien les gouvernements qui ont mis en œuvre les politiques de recul de droits sociaux. Sans craindre la contradiction, ils affirment qu’il « faut évidemment réduire les flux de marchandises et de capitaux, et relocaliser les systèmes productifs », soit une démondialisation... Mais ils souhaitent aussi « plus de coopération européenne et mondiale dans bien des domaines ».
Puis, après avoir évoqué le Front National, ils disent que « la démondialisation n’apporterait rien à l’affaire » sur la réduction des inégalités, ou le chômage. Ils attaquent aussi la sortie de l’euro qui ne ferait « qu’accentuer les problèmes au lieu de les résoudre » puis s’opposent aux mesures unilatérales et soulignent que la réindustrialisation devra être plus écologique. Enfin, ils finissent par critiquer les plans d’austérité qui aggravent la crise.
Tout d’abord, il faut noter qu’ils critiquent clairement Jacques Sapir, mais sans le nommer. Ensuite, ils témoignent d’une attention limitée à ses textes, car sinon, ils sauraient qu’il n’est nullement opposé à la coopération internationale ou européenne. En outre, leur papier en reste à des incantations sans la moindre démonstration sur l’euro et le reste. Et refuser l’unilatéralisme est le plus sûr moyen de ne rien faire avec le traité de Lisbonne et les gouvernements en place…
Les réponses de Sapir et Lordon
Finalement ce torchon a malgré tout un intérêt. En effet, il a poussé Jacques Sapir et Frédéric Lordon à publier chacun un (long mais riche) papier de réponse. Directement visé, le premier démonte mot après mot, comme un professeur reprenant la copie superficielle et simpliste d’un élève qui n’a pas fait attention à ce qu’il avait écrit. Il relève toutes les contradictions, malhonnêtetés, simplifications et imprécisions de ce texte qui ne fait pas honneur à un « conseil scientifique ».
Sur l’euro, pourquoi ce large « conseil scientifique » ne produit pas une véritable contre argumentation aux papiers, argumentés eux, de Sapir ? On sent deux choses dans leur critique : un rejet viscéral (pour ne pas dire plus) de la nation et une peur maladive d’être en compagnie du Front National sur un débat, au point où il ne m’étonnerait qu’à moitié qu’ils finissent par dire qu’il n’y a pas assez de chômeurs si le FN faisait de la dénonciation du chômage de masse son axe de campagne…
Frédéric Lordon commence par dénoncer l’amalgame avec le FN en affirmant que l’on « n’abandonnera donc pas le débat de la démondialisation sous prétexte que le FN qui a senti la bonne affaire, s’y vautre avec délice ». Il souligne que l’on ne cherchait pas autant de noises à ce parti sur l’économie quand il était néolibéral et qu’il faudrait plutôt questionner Marine Le Pen que ceux dont elle s’inspire. Au final, cette attitude contribue plutôt à renforcer le FN…
Puis, il dénonce certains arguments, qui viennent en droite ligne des néolibéraux ou des socio-démocrates infirmiers de la mondialisation. Il revient sur « la question décisive de la souveraineté » et souligne à quel point néolibéralisme et mondialisation détricotant les souverainetés nationales vont de pair, soulignant l’angle mort des auteurs. Il développe longuement sa pensée sur la nation, la souveraineté et le politique et livre à nouveau une critique sévère de l’UE.
De ces échanges, une partie de la direction d’Attac ne sort pas grandie devant la légèreté de leur texte. Je vais laisser la conclusion à Jacques Sapir : « la haine de la nation, c’est l’internationalisme des imbéciles.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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