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Rosa : «L’euro est un contresens économique»

20/06/2011 14:22

Rosa : «L’euro est un contresens économique»


«L’euro a été soutenu de bout en bout par une coalition de dirigeants politiques, d’élites administratives, de responsables du grand patronat, parce que toutes nos industries européennes sont le plus souvent cartellisées» souligne l’économiste Jean-Jacques Rosa.

INTERVIEW – Faillite en Irlande, mouvements de rue en Grèce et en Espagne, inquiétude en France: l’euro s’est révélé un fardeau intolérable pour nombre d’économies européennes, estime l’économiste Jean-Jacques Rosa, qui recommande une dévaluation de la monnaie unique et un retour au franc..

LE FIGARO. – Peut-on dire que la France est en partie malade de l’euro?

Jean-Jacques ROSA. - Oui, car vous ne pouvez pas appliquer la même politique monétaire, c’est-à-dire le même taux de change et le même taux d’intérêt, à des économies dont les trajectoires et les structures sont différentes. Notre économie n’évolue pas de la même façon que celle de la Grèce ou de l’Allemagne: les taux d’inflation divergent, les phases conjoncturelles ne coïncident pas, et il n’y a pas de taux de change idéal et unique, globalement applicable.

Le taux de change détermine vos exportations et vos importations, il est lui-même lié aux taux d’intérêt, et si vous n’avez pas le bon change par rapport aux conditions de votre économie, cela pénalise votre croissance. Tel est le point fondamental. La monnaie unique est un fiasco pour les économies nationales qu’elle a privées d’un amortisseur de crise essentiel dans les remous de la grande récession. Les eurosceptiques ont donc eu raison sur toute la ligne en cernant les nuisances à venir de la monnaie unique, mais la victoire de la raison a quelque chose d’amer.

Déplorez-vous qu’une politique d’intégration de l’Europe n’ait pas précédé sa construction économique ?

La politique peut corriger les inconvénients d’une même monnaie appliquée à des économies différentes. Aux Etats-Unis, par exemple, où le Massachusetts ne fonctionne pas comme le Texas, l’appareil étatique fédéral et l’impôt fédéral font que, lorsque le Texas est en plein boom, les rentrées fiscales provenant de cet Etat permettent de subventionner le Massachusetts qui est en récession. Les Etats-Unis peuvent donc supporter une monnaie commune qui, idéalement, ne convient pas à la fois au Texas et au Massachusetts, mais les transferts fiscaux permettent d’amortir le choc. Nous n’avons pas cela en Europe.

Faut-il des Etats-Unis d’Europe?

C’était l’objectif des fédéralistes, mais une telle construction n’est pas possible pour des raisons de fond. Les Etats-Unis se sont constitués au XIXe siècle, dans un contexte d’impérialisme et d’extension territoriale des nations. Un siècle et demi plus tard, et particulièrement depuis la révolution de l’information des années 1970-1980, nous observons l’exacte tendance inverse. L’Empire soviétique a éclaté. Les nations se fragmentent, on l’a vu en Europe de l’Est, et les nations qui ne comportent que quelques millions d’habitants sont le plus souvent prospères. Ainsi des pays nordiques, de la Suisse, du Canada ou de la Nouvelle-Zélande. Grâce à l’ouverture des marchés mondiaux et à la révolution de l’information, au lieu d’être un handicap, la petite dimension est devenue un avantage. Et les plus petits pays sont nécessairement plus ouverts au commerce extérieur. Dans un monde de libre circulation, même si elle vient d’un tout petit pays, une entreprise peut se développer et vendre sur tous les marchés de forts volumes à faible coût.

Une Europe fédérale aboutirait donc, selon vous, à une régression ?

Regardez l’Histoire: après la Première Guerre mondiale, dans une économie où les marchés étaient fragmentés et le protectionnisme de règle, le calcul économique consistait à dire: puisqu’il n’y a plus d’accès à un marché mondial, nous devons avoir notre grand marché impérial. Telles ont été les politiques de la Grande-Bretagne et de la France. Ces temps-là sont révolus. Il vaut mieux vendre partout dans le monde plutôt que de se limiter à un sous-ensemble régional.

À qui profite l’euro ?

Je me suis posé cette question dès l’écriture de L’Erreur européenne, en 1998, alors que la monnaie unique n’était encore qu’à l’état de projet. C’était un tel contresens économique! Pourquoi tous ces gens de gouvernement, fort intelligents, ont-ils choisi de s’engouffrer dans cette nasse? Il s’agissait à l’époque d’obliger les Européens réticents à construire un super-Etat, par l’artifice technique de l’union monétaire qui les contraindrait tôt ou tard à accepter aussi l’union budgétaire, et donc un Etat fédéral. Certains milieux patronaux ne sont pas demeurés en reste. L’euro a été soutenu de bout en bout par une coalition de dirigeants politiques, d’élites administratives, de responsables du grand patronat, parce que toutes nos industries européennes sont le plus souvent cartellisées.

L’intérêt d’un cartel est de fixer les prix ensemble, pour supprimer ainsi la concurrence, hausser les tarifs et dégager des profits plus importants. Le mouvement, élargi à l’Europe, est clair: un cartel national fonctionnera sans grand problème dans un espace fermé, sous la houlette d’autorités professionnelles adéquates. Mais dès que l’on ouvre les frontières, on se trouve aux prises avec des concurrents qui ne jouent pas le même jeu. D’où la tentation de reconstituer un cartel dans une zone plus large, avec ces nouveaux concurrents. Se pose alors le problème du contrôle des prix convenus. Si le taux de change bouge chaque jour, la tâche devient complexe. Il faut renégocier en permanence, alors que si vous supprimez les variations de change, tout redevient simple, comme à l’intérieur d’une seule économie nationale. La volonté de reconstituer le cartel industriel au niveau européen fonde la volonté de supprimer toute variation de change. Les Etats, finalement, considérés comme des entreprises, sont dans la même situation…

Cette simplification que vous reconnaissez n’a-t-elle pas des aspects positifs ?

Cela dépend pour qui ! Positifs assurément pour les cartels qui augmenteront leurs profits, mais certainement pas pour tous les autres joueurs: les cartels font monter les prix et contractent les volumes de production aux dépens des citoyens et des consommateurs. «Les gens d’une même profession, observe Adam Smith dans La Richesse des nations,ne se rencontrent que rarement, même pour s’amuser ou se distraire, sans que leur conversation n’aboutisse à quelque collusion au détriment du public…»

Manière élégante de faire du populisme…

Mais il arrive que le populisme ait raison. Il peut certes devenir outrancier et préconiser de fausses solutions, mais il reste qu’en démocratie écouter le peuple est le principe fondamental.

Le peuple va-t-il pour autant réclamer la suppression de l’euro ?

Je ne le pense pas dans l’immédiat, parce qu’il faut d’abord comprendre qu’une très large part de nos difficultés provient de cette erreur économique majeure, ce qui nécessite une assez bonne connaissance des mécanismes monétaires. Mais il n’est pas nécessaire d’être un expert pour sentir que quelque chose ne va pas et comprendre que nous faisons fausse route.

Que répondez-vous aux économistes qui voient dans l’abandon de l’euro une porte ouverte sur l’apocalypse ?

L’Etat et les entreprises ayant des dettes libellées en euros détenues à l’étranger, sortir de la monnaie unique et dévaluer le nouveau franc soutiendrait l’activité mais majorerait le poids de cette dette, exprimée désormais en francs. Les charges des contribuables et des entreprises en seraient alourdies, ce qui, en sens inverse, ralentirait la croissance. On pourrait alors envisager de ne rembourser ces dettes que pour partie (un défaut partiel de paiement), mais alors les créanciers internationaux ne nous feraient plus confiance, d’où difficulté accrue de trouver du crédit à l’étranger. Les taux d’intérêt augmenteraient, ce qui pénaliserait les finances publiques et l’activité des entreprises.

Tels sont les principaux arguments des tenants de la monnaie unique. À cela deux réponses: en abaissant le coût de nos produits à l’étranger, la dévaluation stimulera la croissance, et nous donnera par conséquent davantage de moyens pour le service de la dette.

La seconde réponse est conditionnelle: dévaluer l’euro préalablement à l’instauration d’un nouveau franc nous procurera tous les avantages de la dévaluation, mais sans majorer la dette extérieure. En effet, il ne sera plus nécessaire de dévaluer le nouveau franc après la sortie de l’euro, puisque la dépréciation de ce dernier aura déjà reconstitué notre compétitivité. Il n’y aura donc pas de nécessité de dévaluer le franc proprement dit, ni par conséquent de majoration de la dette extérieure.

La solution est là: dévaluer la monnaie unique pour en sortir ensuite sans dommages. Ce n’est nullement une utopie. Aujourd’hui, l’euro vaut à peu près 1,42 dollar. Lorsqu’il a été créé, c’était à parité: un dollar contre un euro. Il est même tombé à un moment à 0,85. Abaisser son prix en dollars n’est donc pas impossible à réaliser.

Comment expliquez-vous alors le dogme si souvent réitéré d’une monnaie forte ?

À quoi sert une monnaie forte sinon à abaisser le coût des emprunts à l’étranger? Avec une monnaie forte, les prêteurs se disent qu’ils ne seront pas volés au moment du remboursement, si bien qu’ils n’exigent pas de taux d’intérêt élevés. En revanche, avec une monnaie faible, les prêteurs exigeront des taux majorés pour compenser par avance une éventuelle perte de capital. La conclusion à en tirer est qu’une monnaie unique et forte est une redoutable machine à emprunter parce qu’elle abaisse le coût de l’emprunt. Le cas espagnol illustre parfaitement l’aspect pervers de cette facilité. Avec 6% d’inflation environ dans le pays et un taux d’intérêt fixé par la BCE à 2%, les ménages et investisseurs locaux empruntent au taux réel de -4%. D’où une frénésie d’investissement immobilier qui a provoqué un déséquilibre complet de l’activité nationale et de la position patrimoniale des emprunteurs. Ils sont allés beaucoup trop loin, puisqu’ils étaient subventionnés pour emprunter…

Globalement, au niveau européen, il ne faut pas non plus se cacher que ces facilités de financement ont exonéré certains gouvernements des efforts nécessaires en termes de réformes structurelles et de réduction des dépenses. Au lieu d’imposer une libéralisation de l’économie, l’euro a encouragé le statu quo et a paralysé les réformes véritables.

La France peut-elle concrètement retourner à une monnaie nationale ?

Tous les pays issus du démembrement de l’URSS l’ont fait. Du rouble, ils sont passés à des monnaies nationales. Dans les années 1990, après la scission de la République tchèque et de la Slovaquie, j’ai posé la question au président tchèque Vaclav Klaus de la difficulté de créer ainsi sa propre monnaie. Il m’a répondu en exactement deux mots: «Une semaine»… En une génération, une soixantaine de pays sont sortis d’une union monétaire. Aussi, lorsqu’on nous présente cette proposition comme une sorte d’horrible et exceptionnel fantasme, il faut bien prendre conscience qu’elle n’a rien que de très banal. Aujourd’hui, la monnaie est essentiellement scripturale, concrètement, des comptes en banque. Du jour au lendemain vous décrétez que votre compte de 3000 euros est désormais de 3000 francs…

À quoi correspondra exactement cette équivalence entre l’euro et le franc ?

Chez le boulanger, la baguette qui était à un euro, passera à un franc – à quoi cela sert-il? A restaurer la compétitivité internationale de nos entreprises. Cela se fera soit après une dévaluation de l’euro, comme je le préconise, avec de réels effets sur les importations, les exportations et la croissance, ou bien après la recréation du franc. Dans ce dernier cas, nous pourrons aussi en profiter pour rétablir notre compétitivité non seulement vis-à-vis des pays tiers, mais aussi vis-à-vis de l’Allemagne. Ce qui ouvrirait enfin de réelles perspectives de retour à une croissance soutenue dans un pays où l’exportation représente un tiers environ de l’activité totale. Le résultat de la sortie de l’euro ne peut qu’être positif, tant pour la croissance que pour notre capacité de remboursement de la dette, qui repose au bout du compte sur l’accroissement du revenu national.

Dans votre livre vous posez la question: comment tout cela va-t-il se terminer ?

Mal pour l’euro, j’imagine, mais les configurations potentielles des choix de chacun des 16 partenaires de la zone – entre sortie isolée et maintien dans un groupe restreint – sont trop nombreuses pour que l’on puisse deviner à l’avance le scénario le plus probable. Néanmoins, il y a urgence. L’euro étant surévalué par rapport au dollar, les industries françaises sont pénalisées par rapport à tous les pays dont la monnaie est liée au dollar. Nous sommes aussi surévalués par rapport à l’Allemagne, sans possibilité aucune de correction par le change. Cela fait beaucoup de handicaps pour nos exportateurs et nos industries concurrencées par les importations.

L’urgence n’est-elle pas plus pressante encore pour les PIGS ?

Avec des inflations plus élevées que la nôtre – et surtout que l’allemande -, une compétitivité fortement dégradée, des problèmes aigus de dette, certains de ces pays vont sortir très probablement de la zone euro. Je pense à la Grèce, mais aussi au Portugal, à l’Irlande, et peut-être même l’Espagne.

C’est une prédiction sérieuse ?

Pour les Grecs, assurément. Le pire est le problème du renouvellement de la dette qui arrive à terme. Il leur faudra réemprunter beaucoup entre 2012 et 2014. On multiplie donc les plans de prétendu sauvetage, alors qu’en vérité on alourdit encore leur dette en pourcentage du revenu national. Et les plans d’austérité contractent davantage l’activité écono mique, si bien que le rapport de la dette à la capacité de remboursement augmente au lieu de se réduire. Chaque prêt aggrave leur problème. D’où les réactions de rue à Athènes ou à Madrid. Pour s’en sortir, ils ne pourront que renoncer à rembourser une partie de la dette et dévaluer, c’est-à-dire sortir de l’euro.

Et nous ?

Seuls les pays les moins pénalisés par la monnaie forte pourraient rester dans l’euro: l’Allemagne et ses voisins, les Pays-Bas, l’Autriche. Si les moins bons débiteurs sortent, les marchés internationaux auront davantage confiance dans la monnaie unique. Je doute alors que l’on puisse obtenir une dévaluation importante de l’euro, comme je le souhaite. Or, à supposer que l’euro monte encore, la France devrait alors recourir à une dévaluation majeure qui augmenterait beaucoup sa dette externe. D’où la nécessité d’envisager une rapide sortie. Entre 2012 et 2014, nous allons vivre une phase critique. Si les pays du Sud sortent de la zone euro avant la France, ce sera mauvais pour nous.

Le cartel multinational de l’euro ne durera pas, la guerre de sécession a déjà commencé, dites-vous…

Oui, pour toutes les raisons évoquées précédemment: un ensemble de pays pour lesquels une monnaie unique n’est pas un élément positif peut malgré tout fonctionner s’il dispose d’un Etat central et de finances publiques fédérales, comme aux Etats-Unis. C’est ce qu’avaient en tête les partisans de l’euro qui voulaient construire un super-Etat continental. Malheureusement cette erreur de stratégie, historique, a produit des conséquences économiques désastreuses. On s’est engagé dans la voie conduisant à la centralisation pour s’apercevoir finalement qu’elle était impraticable du fait des disparités entre pays. La guerre de sécession a donc commencé.

Elle n’oppose pas uniquement des Etats entre eux, mais des populations soucieuses de leur niveau de vie, d’une part, et des Trésors publics, grandes banques et grandes entreprises, d’autre part, qui entendent défendre jusqu’au bout leur avantage d’emprunteurs et leurs cartels intra-européens. Cette guerre ne s’arrêtera qu’avec la dissolution de l’euro. Catastrophe économique oblige : le mouvement est amorcé.

http://www.gaullisme.fr/2011/06/17/rosa-euro-europe/






Les Indignés bruxellois marchent vers le Parlement Européen

20/06/2011 14:06

Les Indignés bruxellois marchent vers le Parlement Européen


Aujourd'hui, la démocratie est dans le rue !

Un millier de citoyens bruxellois se sont mobilisés pour rejoindre la place Flagey, au coeur de de capitale, vers 14h cet après-midi. Progressivement rejoins par de nombreux autres, ils ont entamé une marche vers la Place du Luxembourg où doit se tenir une assemblée populaire à 19h.

Parmi les nombreuses revendications du mouvement, l'Euro-Pact, son caractère anti-démocratique et ses conséquences dramatiques sur le futur des citoyens européens est en ligne de mire. Tout le long du parcours, les forces de l'ordre bloquent tout les accès aux rues avoisinantes, contenant et balisant ainsi la foule qui il faut le noter, est on ne peut plus pacifique. "Une façon de comprimer la liberté d'expression populaire à l'étroitesse d'une rue", d'après un citoyen sur place. Les slogans sont repris énergiquement par la foule : "Dans la rue, avec nous !", "Solidarité avec les peuples du monde !". Néanmoins, les participants ont choisi de ne pas désobéir, faisant face à la police, qui elle est très déterminée à empêcher la marche à prendre de l'ampleur dans les quartiers de la ville, poussant l'absurdité jusqu'à par exemple bloquer le passage à un enfant tenant une pancarte destinée à défendre le maintien du potager créé sur la Place du Carré de Moscou.
 
Des images et des témoignages sont actuellement retransmis depuis le coeur de la mobilisation, voici le lien : http://www.ustream.tv/channel/les-indigné-e-s-bruxelles

"Ce n'est pas un rêve, c'est un réveil !"

Les informations provenant de la mobilisation seront rajoutées au fur et à mesure de la journée.

Du haut de la rue Malibran, on peut se rendre compte de la foule qui s'étend jusqu'à la Place Flagey. Les roulements de tambours et les appels à descendre les rejoindre dans les rues se multiplient. De nombreux riverains sont à leur fenêtre et applaudissent l'initiative du mouvement. 

Le lien vers les images enregistrées à Bruxelles.


http://www.ustream.tv/recorded/15485016

 

Badi BALTAZAR

http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/les-indignes-bruxellois-marchent-96245






Un chien condamné à la lapidation par des rabbins

20/06/2011 13:58

Un chien condamné à la lapidation par des rabbins


Un tribunal rabbinique de Jérusalem a condamné un chien errant à la mort par lapidation, rapporte le site israélien Ynet. Les juges soupçonnaient le chien d’être la réincarnation d’un célèbre avocat laïque qui les avait insultés 20 ans auparavant.  

Un des juges s’est (...) rappelé qu’un célèbre avocat laïque qui avait insulté le tribunal il y a 20 ans avait été maudit par les juges, qui avaient fait le vœu de voir son esprit se réincarner dans celui d’un chien, considéré comme un animal impur dans le judaïsme traditionnel souligne BBC News. L’avocat en question est mort il y a quelques années. L’AFP souligne que certaines écoles de pensée judaïques croient en la transmigration de l’âme.  

Source slate.fr

Plus que jamais, l'intégrisme religieux se loge dans TOUTES les religions, quelles que soient leurs sources et leur ancienneté dans l'histoire du monde. Cependant, nous noterons que les religions du Livre sont particulièrement touchées par la "grâce" intégriste.

 

Ecrasons l'infâme!

Voltaire République

http://voltaire.republique.over-blog.com/

 






Appel du 18 Juin : Préparer vos drapeaux Français contre l'Union Européenne et l'euro !

20/06/2011 13:47

Appel du 18 Juin : Préparer vos drapeaux Français contre l'Union Européenne et l'euro !


En ce 18 juin, comme chaque année depuis la Libération, on commémore l'appel du Général de Gaulle effectué le 18 juin 1940 à Londres sur les ondes de la BBC. J'ai décidé de faire la jonction de cette commémoration historique avec un appel républicain, patriote que je lance pour que notre pays, face à la dictature de l'Union Européenne et de l'euro, engage la reconquête de sa pleine et entière souveraineté en quittant l'Union Européenne et l'euro et en organisant la protection de son territoire et de son économie.

Qui osera lancer cet appel républicain, patriotique comme le fit le Général De Gaulle voilà 71 ans permettant à la fois le début de la Résistance à l'occupant nazi et au gouvernement de Vichy et aussi le début de la reconquête de la souveraineté et de la liberté de notre pays ? ! Oui qui osera ?!

 

Un appel vital pour notre pays, notre patrie républicaine et son peuple citoyen et souverain !

Appel du 18 Juin 2011 : préparer vos drapeaux français contre l'Union européenne et l'euro ! 

L'appel à ce que notre pays entreprenne la reconquête de sa pleine souveraineté d'Etat-Nation en quittant l'Union Européenne et l'Euro. L'article 50 du Traité de Lisbonne permet à un Etat membre de l'Union Européenne de pouvoir quitter cette union. Il indique dans son 1er alinéa : " Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union." Il est grand temps que des personnalités politiques républicaines de premier plan candidates à l'élection présidentielle (Nicolas Dupont-Aignan) ou susceptibles de l'être (Jean-Luc Mélenchon, Jean-Pierre Chevènement, Arnaud Montebourg) qui sont des pourfendeurs de l'Union Européenne et de la mondialisation mettent leurs actes en accord avec leurs paroles.

  

Notre pays, la France, notre patrie républicaine doit regagner sa pleine souveraineté d'Etat-Nation et son peuple doit regagner sa souveraineté de peuple citoyen en sortant de l'Union Européenne et de l'euro. L'Union Européenne née lors du Traité de Rome en 1957 sous le nom de Marché Commun, est devenue un espace continental de la jungle capitaliste du nivellement par le bas  des acquis sociaux, de la protection sociale, des services publics. Le règne de la concurrence libre et non faussée, de la déréglementation, du dumping social et fiscal, de la dictature de l'Euro qu'imposent tour à tour les Traités de Maastricht, d'Amsterdam, de Nice, puis celui de Lisbonne aux Etats-Nations et à leur peuple citoyen font que l'Union Européenne et sa monnaie l'euro, dirigée pour la première  par une commission oligarchique et a-démocratique - la Commission de Bruxelles -  et pour la seconde par une Banque Centrale bureaucratique gérée dans le plus pur style monétariste de la monnaie forte - la BCE !  

 

Cette Union Européenne, cet euro, monnaie unique, sont devenus les nouvelles prisons des peuples et les fossoyeurs de la souveraineté des Etats-Nations et du peuple citoyen.

 

Alors que la crise du système bancaire et des liquidités est suvie maintenant par la crise des Etats européens surendettés. Le peuple grec et frappé depuis maintenant trois années par des cures d'austérité sans précédent qui sentent d'une part le réajustement structurel cher au FMI et les plans de soutien européens désirant que l'euro ne s'écroule pas tout en cherchant à ce que la Grèce rembourse ses créanciers notamment institutionnels et d'autre part la réduction massive des dépenses et des acquis en soutenant une politique d'économie de guerre avec son lot de rationnements : Rationnement de la production ; rationnement de l'investissement ; rationnement de la consommation ; rationnement de la solidarité ; rationnement de l'emploi ; rationnement de la démocratie ! D'autres Etats comme l'Espagne, l'Irlande ou le Portugal sont touchés à leurs tours par l'économie de guerre certes moins virulente et systématique que celle qui frappe la Grèce  avec les claires recommandations de la Commission de Bruxelles et des médecins-saigneurs du FMI !

 

L'année dernière la Commission de Bruxelles a fomenté un coup d'état ! Ce coup d'état c'est fait sentir lorsque la dite commission s'est octroyée des pouvoirs a-démocratiques et anti Etat-Nation ! En effet, elle a tout simplement décidé de mettre sous tutelle les budgets des 27 Etats membres de l'UE et de renvoyersine die les plans de relances économiques que les Etats avaient mis en place suite à la crise financière, bancaire et de soutien à des secteurs économiques. Rationnement, tutelle, diktat d'une commission et d'une BCE, monstres froids qui balayent pour certains cinquante années d'avancées économiques et sociales !   

 

18 Juin 1940 - 18 Juin 2011 : Le même idéal de résistance et de reconquête !

Notre patrie républicaine doit reconquérir sa pleine et entière souveraineté, indépendance et liberté comme notre pays l'entrepris il y a 71 ans le 18 juin 1940 suite à l'appel du Général de Gaulle.  Certes, ce jour là, il y avait fort peu de monde à Londres et sur le territoire national à vouloir que la France redevienne libre, indépendante, souveraine et républicaine comme aujourd'hui sont peu nombreux les partisans du sursaut républicain de Salut public autour de la reconquête de la souveraineté nationale, populaire, monétaire, politique, budgétaire, économique, financière et militaire.   Et pourtant l'esprit de résistance et de reconquête s'affirma de plus en plus fort tant à Londres sous l'égide du Général De Gaulle et de Jean-Moulin avec le soutien de milliers de résistants, partisans, patriotes. Notre pays, patrie des Lumières et de la Grande Révolution Française et de l'idéal républicain et jacobin doit s'engager comme dans les heures sombres à la fois sur le chemin de la Résistance et sur le chemin de la Reconquête !  

 Résistance :  

-Résistance à la dictature de la Commission de Bruxelles, à celles  du capitalisme transnational et apatride, du libre échange débridé, de la concurrence libre et non faussée, du règne de la spéculation et des agences de notation mais aussi résistance face aux Etats et puissances impérialistes économiques ou militaires contemporaines que sont encore les Etats-Unis et le nouveau processus transatlantique en phase terminale et résistance face aux nouvelles puissances impérialistes économiques telle que la Chine communiste capitalistique.

  - Résistance aux forces obscurantistes de l'argent, du capitalisme transnational et apatride et aux praticiens de la finance qui ne font que dans la spéculation.

 

Reconquête :

 - Reconquête de notre pleine et entière souveraineté d'Etat-Nation en quittant l'Union Européenne (après avoir dénoncé l'ensemble des traités), l'euro et le Grand Marché Transatlantique (GMT). Notre pays doit utiliser l'article 50 du traité de Lisbonne. Pleine et entière souveraineté en refusant et aussi en abrogeant la réforme constitutionnel gravant dans le membre l'équilibre budgétaire selon les critères de Maastricht et des décisions de mise sous tutelle des budgets des 27 Etats membres de l'UE par la Commission oligarchique Barosso ! Notre pays doit aussi retirer sa signature du Grand Marché Transatlantique et combattre la future Europe des régions et des communautés.

 

Notre pays, puissance militaire indépendante s'appuyant sur la dissuasion nucléaire doit vite retrouver ses marges de manoeuvre à la matière et sans tarder organiser son départ de l'OTAN. Notre pays ne doit pas prendre ses ordres au Pentagone, ni participer à des expéditions qui ne seraient que le prolongement de la politique impérialiste Etats-Unienne. 

 

La reconquête de notre souveraineté passe aussi par le desserement de l'étau de la mondialisation et du dicktat des marchés financiers. Notre pays  doit aussi s'affranchir  des règles de l'OMC qui favorisent le libre échange planétaire et l'effacement des Etats-Nations ! La France doit se retirer du FMI et proposer à la place une véritable Banque Internationale pour l'investissement et le Développement (B2ID) et être à l'initiative pour que notre territoire, notre patrimoine, notre économie, nos marchés et en premier notre marché intérieur, nos entreprises, nos fillières et secteurs innovants, nos produits, nos emplois et notre culture nationale soient protégés, armés, soutenus et qu'une volonté politique s'installe pour que le politique, l'Etat-Nation, le Citoyen se réapproprie la monnaie, l'économie et les marchés. Notre souveraineté, notre indépendance, notre développement et notre liberté ne seront qu'à ce prix.

 

En fait de compte, il faut la mobilisation de chacun et de tous et notamment de l'ensemble des secteurs de la production mais aussi ceux de la recherche et de l'éducation pour que notre pays soit de nouveau puissance économique et rayon de l'universel à travers les mers, les terres et les continents !  

 

Aujourd'hui, 18 juin 2011, lançons l'appel pour que notre pays redevienne souverain et quitte l'Union Européenne et l'euro  ! Préparons nos drapeaux français contre l'Union européenne et l'euro ! Engageons le sursaut républicain de Salut public !  

 

Vive la République ! Vive la France libre, souveraine et indépendante ! 

 

Darthé-Payan

Documents appel du 18 Juin 1940

 

 

 

Texte de l'appel du 18 juin 1940 lancé par le Général De Gaulle.

 

"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.  

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.  

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.  

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.  

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !  

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.  

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.  

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.  

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.  

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.  

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."  

 

http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/






Sondage: 65% des Français pour le protectionnisme

20/06/2011 13:32

Sondage: 65% des Français pour le protectionnisme


Après le refus (!) d'un premier institut de sondage, c'est finalement l'Ifop qui a réalisé une étude pour l'Association Manifeste pour un débat sur le libre échange

65% des Français sont pour une politique protectionniste
(c'est-à-dire augmenter les taxes sur les produits importés des pays émergents comme l'Inde et la Chine)
80% des Français sont pour que ce protectionnisme soit européen
(position soutenue par Emmanuel Todd)
20% des Français sont pour que ce protectionnisme soit national
(position soutenue par Jacques Sapir)
Laurent de Boissieu






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