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«La dette grecque sera les nouveaux emprunts russes!»
20/06/2011 17:47
NDA en Grèce
A l’occasion de la grève générale en Grèce le 15 juin 2011, Nicolas Dupont-Aignan est allé soutenir le peuple grec qui se bat pour sa liberté contre les autorités illégitimes du FMI et de la BCE. Sur la place de la Constitution, devant le parlement assiégé par des dizaines de milliers de manifestants, il a pris la parole. Ce jour-là, il était le seul parlementaire français aux côtés de nos amis grecs…
http://www.debout-la-republique.fr/Nicolas-Dupont-Aignan-s-exprime.html
Nicolas Dupont-Aignan: «L’euro, censé consacrer l’union, n’a fait qu’exacerber les différences, intensifier les exaspérations.»
INTERVIEW – Le président de Debout la République refuse le «pansement bleu» de l’UMP comme le «pansement rose» des socialistes.
Candidat à la présidentielle de 2012, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République et député (non inscrit) de l’Essonne, sera demain à Athènes pour soutenir la grève générale contre le plan de rigueur adopté par la Grèce. En 2007, il n’avait pu aller au bout de sa candidature faute d’avoir obtenu les 500 parrainages. Il vient de publier L’Arnaque du siècle, l’euro, les banquiers et la mondialisation (Éditions du Rocher, 13 €).
LE FIGARO. – Pourquoi manifester aux côtés des Grecs?
Nicolas DUPONT-AIGNAN. – Parce que le plan dit «d’aide» européen est en train de tuer l’économie grecque, qui ne pourra pas rembourser sa dette et va donc ruiner les contribuables européens: 17 milliards pour les Français, soit le gain de la réforme des retraites. Et la fuite en avant continue puisque l’Union européenne veut encore ajouter 60 milliards aux 100 milliards d’aide de mai dernier. Le seul objectif, retarder l’inévitable sortie de l’euro de la Grèce et la restructuration de la dette pour permettre aux banques de récupérer une partie de leur mise en la transférant sur les contribuables. La dette grecque sera les nouveaux emprunts russes! (Au début du XXe siècle, un million et demi de Français avaient investi dans des emprunts lancés par la toute jeune Union soviétique, mais ils n’ont jamais été remboursés, NDLR). Les dirigeants européens font penser aux médecins de Molière qui imposaient à des malades épuisés de nouvelles saignées. La vraie folie, c’est de continuer cette politique au service des banques et contre les peuples. Être raisonnable, c’est au contraire préparer dans le calme la sortie de l’euro de la Grèce, seul moyen de relancer la croissance et l’emploi dans ce pays exsangue et révolté.
N’êtes-vous pas manichéen?
Regardez comment les peuples d’Europe se parlent par presse interposée: «Ils n’ont qu’à vendre leurs îles!» lancent les Allemands en parlant des Grecs. «Faut-il obéir au IVe Reich?» répondent les Grecs… Quel gâchis! L’euro, censé consacrer l’union, n’a fait qu’exacerber les différences, intensifier les exaspérations. L’Europe supranationale s’effondre devant nous. Seule une Europe respectueuse des démocraties peut réussir.
Quels enseignements tirez-vous de votre précampagne présidentielle, commencée voilà six mois?
La colère des Français est là, sourde et froide. Notre pays épuisé par l’euro trop cher, les charges trop lourdes et le libre-échange déloyal, est en train de perdre ses forces économiques alors que ce n’est pas une fatalité. Le PS propose un pansement rose, l’UMP un pansement bleu. C’est une fausse alternance. Les Français ont très bien compris que le pouvoir n’avait plus le pouvoir et faisait semblant d’agir. Moi, je propose un antibiotique en faveur de l’économie réelle pour relancer notre compétitivité, seul moyen de conserver notre niveau de vie. Mais pour cela, bien sûr, la France doit retrouver sa capacité d’agir, sa souveraineté. Si l’on veut relocaliser l’emploi, il faut sortir de l’euro, favoriser l’investissement productif, libérer les initiatives. C’est le sens de ma candidature, ramener la droite à la raison. Remettre le pouvoir, confisqué par une caste mondialiste, au service des Français.
Marine Le Pen a été créditée de plus de 20% d’intentions de vote par certains instituts de sondage: n’est-ce pas décourageant pour vous ?
Si l’on ramène ce chiffre à son exposition médiatique, je réalise un bien meilleur score qu’elle! Marine Le Pen reprend certains des thèmes que je défends, mais elle reste prisonnière d’un parti qui divise les Français. Notre pays ne se redressera que par le rassemblement des Français derrière le drapeau, l’effort et les valeurs de la République.
Crédits photo : Richard VIALERON/Le Figaro
http://www.gaullisme.fr/2011/06/17/dupont-aignan-dette-grecque-sera-les-nouveaux-emprunts-russes/
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La variante économique du discours de remise en cause de la Nation
20/06/2011 17:41
Venant de découvrir ce nouveau blog d'économie, je ne peux que me delecter ce premier billet pointant les faiblesses du discours dominant : Les dabes (1) à court d’arguments.
Même le dessin est excellent !
Ce blog "il n'y a pas d'alternatives" d'Olivier Roth est prometteur et je le suivrai ici parmi les travaux d'autres personnalités éclairantes sur les travers et les ressorts cachés du drame que nous vivons.
Rappelons ici son projet :
"Plus j’essaie de comprendre comment fonctionne la science économique, plus j'ai le sentiment que cette science est le moyen d’imposer le point de vue d’une minorité sous le couvert de rationalité. Cette science se développe pour contourner la démocratie. Elle permet d’imposer à tous, la volonté d'un petit groupe d'individus. "il n’y a pas d’alternative" est devenue le leitmotiv conclusif de très nombreux économistes. On essaie de vous faire croire, de nous faire croire que tout est économique, et que la rationalité économique – la Raison, autrement dit, seule, unique et indiscutable – impose d'elle-même les décisions. C’est souvent faux. Il y a des alternatives. Avec ce blog, je veux montrer et démontrer que de très nombreuses analyses et décisions économiques dissimulent en fait un point de vue politique, le point de vue d’un groupe qui essaie de se défendre ou de conquérir un peu plus de pouvoir. "
Toutefois, il est juste possible de regretter qu'à priori le biais économique soit le seul et que ce discours ne soit pas replacé dans un ensemble plus global de déconstruction de la Nation (et de la République en France, les deux notions étant identiques).
C'est là le sujet essentiel du blog Bleu Horizon
Par Verdun
http://bleuhorizon.over-blog.com/article-la-variante-economique-du-discours-de-remise-en-cause-de-la-nation-77264642.html
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Marine le Pen et la bataille du quoi
20/06/2011 17:37
Actuellement, tout est fait pour que la pré-présidentielle tourne autour de la bataille de qui : quels candidats ? Mais quand elle va tourner autour de la "bataille du quoi", les mesures, les frontières risquent de bouger.
L'enquête IFOP sur les bases programmatiques 2012 publiée la semaine dernière est un document de première importance.
Trois constats essentiels :
1) L'opinion a un carré magique de valeurs : identité, sécurité, justice, protection contre la mondialisation.
2) Si le style Sarkozy n'avait pas d'effet rejet, le creuset culturel de droite est largement majoritaire à l'exception de la réduction du nombre des fonctionnaires.
La France est aujourd'hui culturellement de droite comme elle l'a rarement été.
3) Le PS porte des "bombes de divorces" avec l'opinion : l'imposition, la règlementation trop pointilleuse, la place accordée aux étrangers et des mesures sociétales très clivantes à l'exemple du mariage homosexuel.
Cette réalité culturelle va constituer un creuset important pour Marine le Pen qui voit un socle lui ouvrir des espaces importants si elle ne commet pas de faute de parcours.
http://exprimeo.fr/article/6934/marine-le-pen-et-la-bataille-du-quoi.htm
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Désindustrialisation: les délocalisations détruisent 15.000 emplois par an
20/06/2011 17:33
En 2011, le déficit commercial français devrait atteindre un nouveau record, atteignant les 25 milliards d'euros. Pour Nonfiction, la désindustrialisation n'est plus seulement un danger, elle a largement commencé!
Année après année, les acteurs publics de notre pays redécouvrent, à la lecture des statistiques sur nos déficits commerciaux, le lent déclin de l’industrie française.
Cette année n’échappera pas à la règle, puisque le déficit commercial atteindra vraisemblablement un nouveau record de plus de 25 milliards d’euros fin 2011, après 16 milliards l’an dernier !
Certains se rassureront en soulignant que la hausse de la facture énergétique y est pour quelque chose. Mais les plus avisés y verront tout autant le fruit de la perte de compétitivité de notre industrie.
La désindustrialisation de la France est de fait en marche !
Notre pays a perdu près de 2 millions d'emplois en 30 ans dans le secteur industriel et plus d’un demi-million depuis 2007, selon un récent rapport de la Direction du Trésor . L’industrie n’y représente plus que 17% de l'emploi total contre 36% en Allemagne.
Les « délocalisations » au sens strict vers les pays à plus faibles coûts salariaux n’expliquent qu’entre 10% et 20% des pertes d’emplois industriels selon ce même rapport, soit environ 15.000 emplois détruits par an. Les 90.000 autres emplois industriels perdus chaque année tiennent à un mélange de causes structurelles, communes à l’ensemble des pays développés (montée des services dans l’économie, nouvelles technologies et gains de productivité, montée en puissance des nouveaux pays émergents, ….) mais aussi à des causes plus spécifiques à l’Europe : une succession d’erreurs collectives, commises depuis la fin des années 1980.
- Première erreur : les pays européens se sont endormis sur leurs lauriers en matière de technologies et de brevets ! Ainsi en France, les dépenses publiques en faveur de l'innovation n'excèdent pas 20 milliards de dollars par an, contre 230 aux Etats-Unis. Même en tenant compte de la taille des deux pays, le compte n'y est pas ! Nous autres Occidentaux avons cru que la mondialisation se contenterait de détruire des emplois d’exécution pour nous laisser la valeur ajoutée des activités de recherche, de conception, de marketing et de services associés. Grave erreur !
- Deuxième erreur : le maintien d’une politique européenne de la concurrence qui joue contre la constitution de grands groupes industriels pan-européens de dimension réellement mondiale. L'unification du marché intérieur européen est réalisée, mais les pays européens n’en tirent pas pleinement profit. Pour le faire, il nous faudra passer d’une politique de la concurrence à une politique plus globale de la compétitivité.
- Troisième et dernière erreur : la mise en sommeil de la politique industrielle impulsée par la puissance publique au profit de la seule libéralisation des marchés. Depuis 20 ans, le déclin de l’industrie en Europe aura été parfaitement concomitant du retrait de la politique industrielle ! Les orientations politiques de l’Union européenne sont aujourd’hui excessivement favorables à la concurrence mais défavorables à la croissance et l’investissement productif. La France s’est tout particulièrement endormie sur ses lauriers anciens hérités de la grande époque du jacobinisme triomphant - Concorde, le TGV, Ariane, Airbus....
L’insuffisance de l'investissement physique, la baisse de l'effort de recherche et développement et le faible renouvellement du tissu des entreprises expliquent beaucoup plus le déclin de nos positions industrielles que le coût du travail en France (qui reste toutefois un vrai sujet) ou encore la durée du temps de travail, qui est moyenne très proche de celui de l’Allemagne. S’il faut augmenter la durée du travail collectivement en France, il faut d’abord le faire en faisant revenir sur le marché du travail les jeunes et les salariés âgés, dont les taux d’emploi sont tous deux très inférieurs à la moyenne européenne.
par Thomas CHALUMEAU
le site Nonfiction.
http://www.marianne2.fr/Desindustrialisation-les-delocalisations-detruisent-15-000-emplois-par-an_a207377.html
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Mélenchon ou la revanche des trotskystes
20/06/2011 17:29
Ce week-end, les militants communistes ont voté: Jean-Luc Mélenchon représentera le Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012. Choix étonnant selon Maurice Szafran puisqu'il s'avère que le futur candidat est un ancien trotskyste.
Les militants communistes ont choisi à une large majorité : c'est donc un ex-socialiste, un ex-ministre de François Mitterrand à qui il voue un culte sans retenue, qui sera "leur" candidat à l'élection présidentielle de 2012. Jean-Luc Mélenchon a ainsi réussi son coup, minutieusement préparé depuis, qu'avec éclat, il a claqué la porte de la rue de Solferino.
Cette histoire pourtant ne manque pas d'ironie...
Non pas seulement parce qu'un social-démocrate de vieille engeance s'est imposé à l'appareil du Colonel Fabien; non pas seulement parce que le PCF, à ce point affaibli, n'a même pas été en mesure de résister à cette tentative (réussie) de rapt politico-idéologique ; non pas seulement parce que, pour l'instant, la candidature Mélenchon ne décolle pas dans les sondages, même si l'homme a du talent – beaucoup - et des ressources - quelques unes.
Non, le plus sidérant c'est qu'avant de se convertir à une social-démocratie serait-elle musclée, Jean-Luc Mélenchon a appartenu à la famille trotskyste. Et qui plus est, à l'aile la plus radicalement anti-PCF du trotskysme, le lambertisme plus précisément encore, du nom de son gourou, Pierre Lambert. Voilà qui ne manque pas de cocasserie.
Car il faut tout de même se souvenir...
Dans l'enchevêtrement trotskyste, le groupe Lambert (AJS et OCI jadis, Parti des Travailleurs aujourd’hui) passait à juste titre pour le plus ... stalinien, du moins dans sa psychologie et, surtout, ses méthodes pour le moins musclées. Et ces méthodes, les Lambertistes, et donc Mélenchon parmi d'autres, les ont appliquées contre les ...communistes, les "stals". A coups de poing et de barre de fer, si nécessaire. Tout cela semble si loin...
Si loin ce temps où le parti communiste encadrait la vie politique française.
Si loin ce temps où les batailles entre chapelles trotskystes passionnaient les exégètes de la révolution. Aujourd’hui, tout le monde s'en tape et c'est fort bien ainsi. Mais le rapt du PCF par Jean-Luc Mélenchon n'en reste pas moins chargé de symboles. Fin d'une période ; fin d'une histoire; extinction définitive d'une puissance. Nous avons tant combattu le stalinisme qu'il ne faut pas le regretter. Mais de Jacques Duclos à Jean-Luc Mélenchon, un pan de notre histoire vient de se refermer.
Maurice Szafran - Marianne
http://www.marianne2.fr/Melenchon-ou-la-revanche-des-trotskystes_a207603.html
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