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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Féminisme : les maux et les images

22/06/2011 15:18

Féminisme : les maux et les images


Mesdames, c’est merveilleux : le féminisme est de retour !
Ces retrouvailles avec notre grand combat, c’est à Dominique Strauss-Kahn que nous les devons. Vous pensiez que l’action dont il est accusé signait le retour d’une bestialité présumée mais néanmoins glaçante ? Pas du tout. C’est la douceur maternante de la féminité qui triomphe sous vos yeux humides d’émotion sororale.
Mais il faut également rendre hommage à Georges Tron, dont le placement en garde à vue quelques heures à peine avant le coup d’envoi de « l’action coup de poing » en faveur du clitoris lancée par « Osez le féminisme » montre une fois de plus que la force n’est pas toujours du côté de celui qui brandit la verge.
Grâce à ces promoteurs inopinés de la cause des femmes, nous voyons désormais fleurir tout un tas de porte-parole de nos peines, de nos misères et de nos désirs.
Le 20 juin en effet, l’association de Caroline de Haas lançait officiellement sa grande campagne « osez le clito », en dévoilant cette affiche :


Réalisée sous la supervision d’un gynécologue et inspirée du célèbre tableau « l’origine d’immonde » de Gustave Courbet, cette image est un véritable remède contre la crise des vocations au sein de l’Eglise catholique. Car si ce clitoris-là est « instigateur de plaisirs » au féminin, aucun doute qu’il vaccine chaque homme normalement constitué contre toute pulsion érotique quelle qu’elle soit, et pour longtemps.
Outre les associations, on notera également l’œuvre salvatrice du think tank Terra Nova. Jamais en retard d’un rapport de 80 pages inutiles, celui-ci a publié il y a une semaine son étude sur « l'implication des hommes dans la lutte pour l'égalité des sexes ».

Le think tank propose pas moins d'une quarantaine de mesures phares telles que celle-ci : « sur toute apparence corporelle retouchée à des fins publicitaires (…) imposer une signalétique « photographie retouchée afin de modifier l’apparence corporelle ». Exemple : 


Autre proposition majeure, « lutter contre la présentation sexiste des jouets ». Pour notre part, nous proposerons ce  jouet, très neutre et parfaitement asexué, qui a l’avantage d’exister également en version sombre, certifié 100% « issu de la diversité » : 
Saluons enfin l’audace de Terra Nova qui, trouvant insuffisant d’ériger la moitié de l’humanité en conglomérat victimaire, a judicieusement proposé de victimiser aussi les hommes. Ainsi, ceux-ci se voient-ils invités à refuser d’être « dominés par leur propre domination ». 

Les "progressistes", ça ose tout. C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît….
Coralie Delaume





Le protectionnisme plébiscité par les Français: une analyse du sondage par Jacques Sapir

22/06/2011 15:13

Le protectionnisme plébiscité par les Français: une analyse du sondage par Jacques Sapir


Dans un billet précédent, je vous ai parlé de cet incroyable sondage qui fait que je me sens moins seule dans la vie : le protectionnisme, je ne suis décidément pas la seule à penser qu'il faudrait plus qu'y songer, mais en somme nous serions des millions à penser de même....

Bon. Jacques Sapir parle mieux de ce sondage que moi... et justement il a fait un papier dessus que je vous mets in extenso ci-dessous, mais que vous pouvez lire aussi sur le site du Manifeste pour un débat sur le libre-échanhe à l'initiative de ce sondage.

 

Le protectionnisme plébiscité par les Français: une analyse du sondage par Jacques Sapir

"L’identification des méfaits du libre-échange sur l’économie française apparaît à une grande majorité de français, à tel point que l’on peut parler d’une prise de conscience massive, dépassant les cadres des partis politiques, et exprimées par quasiment la totalité des couches de la société. L’ancienne opposition entre diplômes et non-diplômés qui avait été mise en avant lors du référendum de 2005 n’existe plus.

Le peuple français oscille entre révolte et résignation, tel est le premier enseignement de ce sondage.
• Ainsi 48% des réponses indiquent que les personnes interrogées sont « révoltées » par la situation économique de la France tandis que 30% d’entre elles sont « résignées ». On ne trouve que 14% de confiants et d’enthousiastes.
• Les catégories sociales où le sentiment de révolte prédomine sont les ouvriers (64%), suivis des artisans et petits commerçants (55%) et des employés (52%). Le sentiment de révolte est le plus faible pour les professions libérales et cadres supérieurs, mais il atteint néanmoins 36%.

I. Un regard critique et argumenté sur la mondialisation et le libre-échange.

La question principale porte sur l’appréciation de l’ouverture des frontières aux marchandises de pays comme la Chine et l’Inde et globalement aux pays émergents. Les résultats témoignent d’un rejet massif de la mondialisation.

Un jugement négatif est partagé par 73% des réponses en ce qui concerne les déficits publics, 78% en ce qui concerne le niveau des salaires et 84% en ce qui concerne l’emploi.

Notons aussi que le pourcentage de réponses indiquant que ces conséquences ont pu être positives voire très positives n’est que de 7%, soit 12 fois moins que le pourcentage estimant que les conséquences sont négatives voire très négatives.

Ce jugement est sans appel. Sur les trois grandes questions qui concernent l’économie, l’emploi, les salaires et les déficits, il se trouve une écrasante majorité de français pour considérer que l’ouverture de l’économie a eu des conséquences néfastes. Très clairement, la « mondialisation heureuse » n’existe que dans certains journaux ou sous certaines plumes.
Cette ouverture est aussi considérée comme une mauvaise chose pour les pays développés en général (52%) et pour la France en particulier (57%). C’est aussi une mauvaise chose pour la sécurité des produits distribués en France (71%), pour les salariés (72%) et pour l’environnement (73%). La conscience des résultats négatifs de l’ouverture ne se limite donc pas à la question sociale. Elle touche aussi massivement la question de la sécurité des produits de consommation (et la sécurité alimentaire) ainsi que l’environnement. La prise de conscience qu’il y a une contradiction radicale entre le libre-échange et la préservation de l’environnement apparaît particulièrement massive.

Quand on demande aux personnes interrogées de se projeter dans le futur, elles sont 75% à répondre que l’ouverture aura des conséquences négatives sur l’emploi dans les dix années à venir. Elles sont donc opposées logiquement à hauteur de 70% à l’absence ou la faiblesse des droits de douane sur les produits provenant des pays émergents, et partisans à 65% d’une hausse de ces droits. Les conséquences d’une politiques protectionnistes sont perçues comme favorables à la protection du savoir faire français (59%), des activités de l’industrie (57%), de l’emploi (55%) et de la croissance (50%).

Massivement, les personnes interrogées pensent que c’est à l’Europe qu’il revient de mettre en œuvre cette politique protectionniste (80%). Mais, au cas où l’on se heurterait à un refus de nos partenaires européens à appliquer une telle politique, 57% des personnes interrogées répondent qu’il faut que la France fasse cavalier seul. On ne saurait mieux exprimer la formule « avec l’Europe si on le peut, avec la France s’il faut, contre l’Europe si on le doit » !

II. Un phénomène qui transcende les partis et les positions sociales.


Cette dernière question est très symptomatique car elle concentre à la fois le problème du protectionnisme et celui d’une possible action unilatérale de la France,

De manière significative, on ne retrouve cet équilibre que chez les électeurs des Verts. Les électeurs de l’UMP et du PS soutiennent quant à eux de manière importante le principe d’une politique unilatérale (58% et 56%) en dépit des positions proEuropéennes de ces deux partis. Comme on peut s’y attendre, ces positions sont plébiscitées par les personnes qui sont proches du Front de Gauche et du Front National (73% dans les deux cas). Mais, ces résultats s’inscrivent dans une tendance générale. Les chiffres du Front de Gauche et du Front National indiquent qu’ils sont plus dans une position d’influence sur la gauche et la droite modérée que dans une position d’opposition. Les résultats par catégories socioprofessionnelles confirment ce jugement. Si on retrouve 60% d’ouvriers pour considérer que la France devrait appliquer des droits de douane à ses frontières en cas de refus ou d’échec d’une solution concertée européenne, les pourcentages des artisans et petits commerçants (63%), celui des employés (57%), mais aussi – O surprise – ceux des cadres supérieurs et professions libérales (56%) ne sont guère différents.

Il y a donc une contradiction évidente entre l’électorat et les principaux partis (PS et UMP) sur la question européenne. Par contre, le Front de Gauche et le Front National apparaissent comme bien plus en cohérence avec leurs électeurs. N’en doutons pas : si un référendum devait être organisé demain sur une telle question, il aboutirait au même désaveu de la classe politique, et des grands médias, que celui de 2005. D’ailleurs, 61% des personnes interrogées se prononcent en faveur d’une pétition pour l’organisation d’un débat à l’échelle européenne contre 21% de réponses opposées.

Ce jugement extrêmement négatif se vérifie si on le ventile par affiliation politique (le pourcentage maximum étant celui des personnes proches du PS avec 90% et le pourcentage minimum celui des personnes proches du MODEM avec 82%). Il en va de même quand on le ventile en fonction du vote pour les candidats de l’élection présidentielle de 2007 (90% des personnes ayant voté pour Ségolène Royal partagent ce jugement négatif contre 86% pour François Bayrou).

On observe un résultat analogue quant aux conséquences du libre-échange sur le niveau des salaires.Un jugement très négatif est partagé à égalité par les anciens électeurs de Ségolène Royal et de Jean-Marie Le Pen (89%) et ne tombe qu’à 72% avec les électeurs de Nicolas Sarkozy. Les sympathisants du MODEM sont certes les moins convaincus (encore que le pourcentage soit de 72%), mais il est de plus de 80% pour tous les partis de gauche et les Verts et de 86% pour le Front National.

Enfin, l’impact sur les salariés français de l’ouverture est lui aussi jugé négativement à une très large majorité par les sympathisants de tous les partis et pas les personnes ayant voté pour les cinq candidats pour lesquels les résultats ont été comptabilisés.

Jamais la divergence entre le discours des états-majors ou des futurs candidats des partis centraux de l’échiquier politique français (PS et UMP) et leurs électeurs n’aura été aussi grande que sur la question des conséquences de la mondialisation.

Ce protectionnisme les sondés espèrent massivement qu’il pourra se mettre en place à l’échelle européenne. Mais, en même temps, ils ne sont pas dupes. Ils savent pertinemment que la construction européenne est devenue une énorme machine qui produit du règlement mais pas de politique. Alors, face à cette réalité incontournable, ils expriment aussi une forte volonté que ce soit dans le cadre national que soient formulées les solutions.

Le choix d’une solution unilatérale provoquerait une crise majeure dans l’UE, ce qui est dit et répété là encore par une large partie de la classe politique et des médias. Pourtant, une telle solution semble être acceptée par une large majorité des personnes sondées. Non seulement l’écart entre les partisans et les opposants à une telle solution est considérable (57% contre 31%), mais on ne trouve que 10% du total des personnes interrogées pour dire qu’elles sont tout à fait opposées à une solution unilatérale, autrement dit qu’elles placent l’UE au-dessus des intérêts de la France. Le grand rêve européen, entamé par l’acte unique, s’achève et les Français se réveillent profondément attachés à leur Nation.

III. Les conséquences politiques.


La maturité des Français, telle qu’elle se dégage de ce sondage, est assez étonnante. Qu’il s’agisse des causes de la situation économique ou des solutions à y apporter, on trouve dans les réponses la trace d’un argumentaire étoffé.

Le principal problème vient de la divergence entre les positions politiques affirmées du PS et de l’UMP et le positionnement de leurs électeurs. La contradiction, on l’a déjà dit, est patente et massive. Elle se renforce du fait que 64% des personnes interrogées pensent que la question du protectionnisme devrait être un sujet important lors de la prochaine élection présidentielle. Ils ne sont à l’inverse que 23% à penser que cette question n’est pas vraiment importante et seulement 5% à considérer que l’ouverture économique ne constitue pas un sujet.

Or, sur ce point, les positions des deux grands partis français sont pour le moins sujettes à caution. Si, à l’UMP, Nicolas Sarkozy avait fait durant sa campagne électorale quelques déclarations laissant à penser qu’il était en faveur d’un certain protectionnisme, elles n’ont pas été suivies d’effets. Au PS on balance entre une référence à des « écluses », voire des droits de douanes (mais uniquement contre des pays ne respectant pas les normes internationales en matière sociale, sanitaire et environnementale) et les déclarations récentes de l’un des candidats potentiels, François Hollande, qui a exclu tout recours au protectionnisme. On constate donc qu’aujourd’hui, tant la pratique des uns que le discours des autres sont à l’opposé de ce que réclament les Français.

Une telle divergence est suicidaire. Elle l’est pour chacun de ces partis qui prend le risque de passer à côté d’un thème majeur de la future campagne électorale, et ainsi de favoriser les partis qui, eux, sont beaucoup plus en phase avec l’opinion des Français, et en particulier le Front de Gauche et le Front National. Mais, cette divergence est aussi, et même avant tout, suicidaire pour la classe politique et pour la démocratie. Elle contribue à asseoir dans l’opinion l’idée que la classe politique, du moins pour ce qui concerne les « grands partis » a des intérêts et des préoccupations radicalement différents de ceux de la population. La vague populiste qui monte dans notre pays comme dans de nombreux pays d’Europe y trouvera certainement un aliment important, et peut-être même décisif dans les mois qui viennent

Le bon sens voudrait donc que les « grands partis » se saisissent sérieusement d’une question qui, comme l’indique ce sondage, transcende les partis et les positions sociales. Des réponses fortes et positives doivent y être apportées d’urgence, et l’on ne pourra plus s’abriter derrière l’argument d’une inaction européenne pour justifier sa propre inaction.

À défaut, il faut s’attendre à une montée en puissance des partis qui, eux, auront compris l’importance de la question du libre-échange et de la mondialisation. Il sera trop tard, au soir d’une élection, de venir le regretter.

Jacques Sapir

Lien : http://manifestepourundebatsurlelibreechange.eu/?p=162






Médecine du travail : Les députés UMP au secours du Medef ?

22/06/2011 15:04

Médecine du travail : Les députés UMP au secours du Medef ?


Le Medef veut profiter du passage du texte de la réforme de la Santé au Travail à l'Assemblée Nationale pour bloquer, entre autre : « le principe d’une présidence alternée de la médecine du travail » avec les syndicats de salariés, voulue par le Sénat !
La réforme de la médecine du travail devrait être présentée, fin juin devant les députés, affirme le très bien informé WEKA : « Bruno Dupuis, conseiller de Xavier Bertrand, a annoncé le 27 mai aux Journées nationales de santé au travail dans le bâtiment et travaux publics (BTP) qu’il existait une fenêtre de tir le 27 juin 2011 pour que le texte réformant la santé au travail soit présenté à l’Assemblée nationale. Après que les articles « santé au travail », inclus dans la loi réformant les retraites, aient été retoqués par le Conseil constitutionnel, le texte est retourné vers les parlementaires (...) »

Or, entre temps : « Le Sénat a adopté le 27 janvier 2011, en première lecture, la proposition de loi relative à l’organisation de la médecine du travail avec un retour à une gouvernance paritaire avec présidence alternée des services de santé au travail »

C'est ce texte du Sénat qui met hors de lui, Eric Le Jaouen, le président du Medef Loire. Il
l'expliquait au Progrès, le 17 juin dernier : « (...) Tout le monde est d’accord sur le besoin impérieux d’une réforme (...) Le problème à ses yeux, c’est que cette réforme ne correspond pas aux aspirations du patronat. « Le Sénat vient de faire passer le principe d’une présidence alternée entre les employeurs et les représentants des salariés. Nous ne pouvons pas accepter cela puisque ce sont les employeurs qui assument, en la matière de santé au travail, la totalité des responsabilités (...) » Et le Président du Medef Loire, de brandir un recours, devant le Conseil Constitutionnel.

Conseil qui avait, au passage, annulé le «
cavalier législatif » introduit par quelques parlementaires UMP, avec la bienveillance d'Eric Woerth, sous forme d'amendement et destiné à ... changer la nature de la médecine du travail.

Mais, pourquoi cette crainte du Medef, au sujet de la « présidence alternée des services de santé au travail » ?

Peut être faut-il se replonger dans l'enquête de 2007
réalisée par Rue89 et France Inter qui expliquait : « Comment l'argent de la santé des salariés finance les comités locaux du patronat »

Extrait : « (...) Un véritable pactole, car la cotisation est obligatoire. En moyenne, comptez 75 euros par salarié et par an. Soit au total, d'après le Cisme (Centre interservices de santé et de médecine du travail en entreprise), une manne d'un milliard d'euros ! Aujourd'hui, 95% des 6500 médecins du travail sont employés par des associations. Celles-ci sont toutes contrôlées par des représentants du Medef ou de la CGPME. Depuis 2004, la loi impose la parité dans leur conseil d'administration : 2/3 de patrons, 1/3 de salariés. Dans les faits, seuls les employeurs ont les moyens de contrôler ces activités (...) »

Si à l'époque, Laurence Parisot avait maladroitement essayée de
nier les faits, déclarant toutefois : « S'il y a des pratiques qu'il faut abandonner, on va les abandonner » La même équipe de journalistes montrait, dans un reportage : « Un an plus tard, où en est-on ? » que de nombreux cas subsistaient, et que Xavier Bertrand, déja en charge du dossier médecine du travail, restait très évasif sur le fond, préférant évoquer la responsabilité des partenaires sociaux.

Evidemment, comme vous l'avez noté plus haut, le texte du Sénat devrait, si les députés le confirmaient, donner un plus large contrôle des représentants des salariés sur la gestion des fonds de la médecine du travail. Et ça, comme le dit le Medef : « Nous ne pouvons pas accepter »

Hasard de l'histoire, c'est le même Xavier Bertrand qui doit présenter le texte à l'Assemblée Nationale, probablement le 27 juin. Néanmoins, nous dit Weka, jusqu'à présent, les députés ont joué la montre afin de retarder l'examen du texte : « Depuis, la proposition de loi est retournée au placard parlementaire, le parlement ayant manifestement d’autres priorités (...) »

S'achemine t-on vers une confirmation ou un rejet du texte des sénateurs ?

Le problème, c'est qu'un rejet par les députés UMP pourrait être regardé négativement par les salariés/électeurs et son adoption comme une provocation par les employeurs/électeurs !

Car, au delà de la présidence alternée, le texte
évoque : des garanties sur l'indépendance des médecins du travail, la responsabilité des missions de prévention et le droit d'alerte du médecin

C'est pourquoi WEKA écrivait, le 6 juin dernier : « (...) Il se disait sous le manteau que la réforme de la santé au travail pourrait être reportée après les élections de 2012. Bruno Dupuis a redonné une visibilité au texte. Il convient néanmoins d’être prudent car le créneau indiqué est étroit et si d’aventure un autre texte devenait prioritaire … »



Bibliographie :

Non à la mort de l'authentique médecine du travail
Medecine du travail : l'autre caisse noire du Medef


Crédit photo : AIST Béziers
http://slovar.blogspot.com/




La mondialisation, ou l’autre nom de l’oppression économique

22/06/2011 14:59

La mondialisation, ou l’autre nom de l’oppression économique


Nulle part autant qu’en Europe, les élites n’ont imaginé s’en remettre au libre-jeu du marché et au « doux commerce » plutôt qu’à la politique. Depuis les années 1980, elles y ont théorisé et mis en pratique l’effacement des souverainetés nationales au profit d’une construction strictement économique, l’« Europe ». Pour faire bonne mesure, elles affublent celle-ci de l’adjectif « social » avant chaque élection au Parlement européen.

Dans cet espace, la monnaie a été déconnectée du politique avec l’indépendance des banques centrales, puis coupée des nations avec une monnaie unique, l’euro. Celle-ci apparaît, dans ses règles actuelles, comme la monnaie de la rente. Le marché unique, auparavant protégé par un tarif extérieur, a été entièrement dérégulé et laissé ouvert à des économies émergentes que les élites ont gravement sous-estimé, sans doute par inconscient colonial.

Les élargissements à l’Est ont vidé de sa substance l’idée d’un marché régional homogène. Ils ont au contraire organisé, à l’intérieur de l’Europe, une concurrence acharnée entre les travailleurs, dont les délocalisations de l’industrie automobile française fournissent l’exemple éclatant. Au cœur même de l’Europe, l’Allemagne quant à elle mène délibérement une politique de compression salariale qui détruit l’industrie des économies voisines.

Partout sur le continent, les classes moyennes et populaires ont désormais le même horizon : emplois précaires, baisse des salaires, renchérissement des dépenses de base, en particulier le logement. Lucides et inquiètes, les classes populaires voient la modialisation pour ce qu’elle est – l’autre nom de l’oppression économique que subissent les gens ordinaires et notamment les jeunes actifs, dominés sur les marchés du travail et de l’immobilier.

Dès lors, comment s’étonner que les populations les plus immergées dans la mondialisation réelle manifestent leur volonté de reprendre en main le cours des choses ? La défense jusqu’au-boutiste de la mondialisation ne convainc plus guère que les professionnels de la société du spectacle, éternels « citoyens du monde » (version « de gauche »), et de la finance (version « de droite », moins hypocrite).

Le sentiment d’un système économique fou, détruisant les savoir-faire et les industries, gaspillant les ressources, domine désormais les esprits. La politique renaît sous un jour inattendu : l’exigence de décence ordinaire, qui a traditionnellement servi de code moral aux classes populaires.

Mais la destruction de l’appareil industriel ouest-européen (Allemagne exceptée) est à ce point catastrophique que la possibilité même d’un sursaut pose question.

Celui-ci est-il envisageable sans défaire ou profondément remodeler les mécanismes qui ont produit les effets pervers de la mondialisation ? Croit-on vraiment possible de conserver un système de protection sociale sans un appareil productif robuste distribuant de bons salaires et des avantages sociaux ? Et peut-on affirmer sérieusement conserver ce qu’il reste de celui-ci en laissant librement entrer sur nos marchés des marchandises produites par des travailleurs sous-payés, au mépris des normes sociales et environnementales élémentaires ?

Plus fondamentalement, c’est la possibilité de « reprendre l’Histoire » qui sera l’enjeu politique des prochaines années. La théorie lénifiante de la « fin de l’Histoire » convenait parfaitement à la psyché européenne de l’après Guerre Froide. Aux chimères de la dépossession douce de la souveraineté pourrait se substituer le retour du politique, c’est-à-dire une responsabilité retrouvée, et en définitive l’exercice de la liberté. Les jeunes élites disposent-elles en leur sein d’assez d’estime des peuples et de sens de l’histoire pour aller à rebours de leurs aînés ? Telle est la question brutale que l’avenir proche pourrait révéler.

Tribune de Julien Landfried, secrétaire national du Mouvement Républicain et Citoyen, parue dans l'Humanité

http://www.mrc-france.org/La-mondialisation-ou-l-autre-nom-de-l-oppression-economique_a256.html






Chevènement en Algérie pour une "conscience" française du passé

22/06/2011 14:55

Chevènement en Algérie pour une


Dépêche AFP, mardi 21 juin 2011, 18h25.

Le nouveau président de l'Association France-Algérie (Afa) Jean-Pierre Chevènement, s'est prononcé mardi à Alger pour une "conscience" française plutôt qu'une "repentance" pour son passé colonial, lors d'une conférence de presse.

"La repentance est une suggestion imprégnée d'esprit chrétien. Du point de vue de la République française qui est une république laïque je préfère le travail de la conscience", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort.

"Je pense que la France doit être consciente de ce qui s'est passé entre nous", mais a-t-il aussi estimé, "nous avons tous à faire un travail de conscience". Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement est président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).

Nombre d'officiels algériens veulent une repentance ou des excuses de la part de la France, ce que Paris a jusqu'à présent refusé.

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé avait déclaré le 16 juin lors de sa visite en Algérie que les Français "n'étaient pas encore prêts" à la repentance et appelé à ne "pas ressasser indéfiniment" le passé colonial.

L'Algérie a vécu 132 ans sous le joug colonial de la France avant qu'elle ne gagne son indépendance par les armes en 1962.

"Ce 50e anniversaire je veux que nous le célébrions en regardant vers l'avenir sur ce que la France et l'Algérie peuvent faire ensemble au 21e siècle", a déclaré M. Chevènement, élu président de l'AFA fin janvier, en référence aux célébrations de 2012.

"Le problème pour la France c'est qu'elle n'ait pas pensé à acheminer l'Algérie vers l'indépendance, ce qui aurait été le terme tout à fait normal, et c'est vraiment dommage", a-t-il regretté.

"Je pense que sur le passé il faut certainement en parler mais en ayant toujours à l'esprit qu'il ne faut pas obscurcir l'avenir", a-t-il cependant déclaré.

Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) effectue depuis dimanche une visite de cinq jours dans ce pays qui lui a permis de rencontrer nombre de personnalités dont des ministres et il devrait être reçu jeudi par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.

Personnalité très populaire en Algérie, où il était présent en tant que militaire juste avant l'indépendance, il avait été longuement reçu par le président Abdelaziz Bouteflika le 22 septembre dernier lorsqu'il était venu faire deux conférences pour le Centre culturel français.
 





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