Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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François Hollande et la primaire new look

24/06/2011 12:50

François Hollande et la primaire new look


Avec les derniers sondages, la primaire du PS prend une nouvelle tournure. Si les scores sont serrés, les offensives internes vont décupler.

La primaire PS est en train de réserver tous les dangers possibles.

Tout d'abord, son organisation s'avère plus compliquée que prévue.

Ensuite, l'enjeu d'image de marque peut se solder par une toute autre conclusion si le dossier du "fichage" prend de l'ampleur dans l'opinion.

Enfin et surtout, si la concurrence Aubry / Hollande se joue au coude à coude, les rivalités internes vont prendre un autre contenu.

La primaire US le montre actuellement. L'attaque la plus vive contre la vidéo singulière d'Huntsman ne vient pas du camp démocrate mais du camp républicain (voir ci-dessous).

Le candidat PS peut sortir très usé par cette concurrence. François Hollande peut le vivre car les grosses fédérations sont manifestement du côté de Martine Aubry avec le soutien des fabiusiens de surcroît.

Il ne manque plus qu'une contestation sur le caractère irréprochable des opérations de votes et le PS constatera que la mécanique de la primaire a été un redoutable boomerang.

http://exprimeo.fr/article/6948/francois-hollande-et-la-primaire-new-look.htm







Christine Boutin, première candidate sarkozyste

24/06/2011 12:45

Christine Boutin, première candidate sarkozyste


Depuis mercredi 22 juin, Christine Boutin est officiellement la première sarkozyste candidate à la présidentielle. Sortie du bois avant Jean-Louis Borloo, sûre d'aller « jusqu'au bout », la présidente du Parti Chrétien-Démocrate ne s'autorise pourtant aucune critique à l'égard du chef de l'Etat.


Et une de plus ! En déclarant sa candidature, mercredi 22 juin, à Montfermeil, Christine Boutin rejoint la longue liste des prétendants élyséens dits « de centre-droit ». Invitée du 20h de TF1, la présidente du Parti Chrétien-Démocrate (PCD) a martelé son souhait de « défendre son projet », assurant qu’elle irait jusqu’au bout. « Si je me présente c’est qu’on vit dans un monde devenu fou, et qu’il convient de rappeler un certain nombre de valeurs fondamentales parce que l’homme n’a plus sa place, l’homme est une variable d’ajustement, l’homme devient second par rapport à des intérêts scientifiques, économiques, financiers. » 
A la différence de ses petits camarades, l’ex-ministre du Logement, qui plaide pour un individualisme bienveillant saupoudré de chrétienté et de conservatisme social, dirige un parti qui appartient, encore et toujours, à la majorité présidentielle. Associé à l’UMP depuis sa création en 2009, le PCD n’a pas l’intention de rompre avec le parti sarkozyste. Pour sa présidente, la question du ralliement au second tour de la présidentielle ne se pose pas : « Le premier tour est là pour montrer les différents projets, et le deuxième c’est le rassemblement. » Christine Boutin, sarkozyste échevelée ?

A en croire ses déclarations flatteuses, l’ancienne ministre serait, en tout cas, la seule candidate à miser sur le chef de l’Etat. Interrogée sur les risques d’un 21 avril à l’envers, la patronne des Chrétiens-Démocrates s’est exclamée : « Je pense qu’en 2002, s’il y a eu la gauche absente c’est que Monsieur Jospin était un très mauvais candidat et qu’il a fait une très mauvaise campagne et ce ne sera pas le cas du candidat de la droite. » Pour sa défense, Sarkozy peut donc compter sur la seule candidate issue de ses rangs désireuse d’aller jusqu’au bout. Paradoxal.
Laureline Dupont - Marianne

Boutin2012.fr : Christine a besoin de vous !

Toute de blanc vêtue, Christine Boutin nous accueille en vidéo sur son nouveau site de campagne boutin2012.fr. La mèche un peu folle, l'éclairage rougeoyant, un ton parfois hésitant, ce message de bienvenue nous rappelle avec amusement les heures les plus sombres de l'autre dame en blanc : Ségolène Royal et ses fameux messages vidéos sur Désirs d'avenir.
Sur le fond, du très classique : une esquisse du projet qu'elle souhaite porter et surtout un appel franc et direct à la soutenir, concrètement, en s'inscrivant sur son site. Comme tous les politiques qui se présentent hors grosse structure, Christine Boutin doit faire face au décalage entre sa notoriété médiatique et la réalité des faibles troupes qui l'entourent. Objectif immédiat : récupérer un maximum d'adresses mails et de codes postaux pour pouvoir, dans un second temps, s'adresser régulièrement à ceux qui pourraient envisager de voter pour elle. Et éventuellement en faire des membres actifs de ses comités de soutien.
Les ficelles sont désormais classiques : vidéo exportable, compte twitter et page facebook pour jouer sur la viralité et attirer le chaland sur boutin2012.fr. Une fois l'internaute ferré, transformer la prise : un pop-up dès l'arrivée sur le site pour l'inciter à communiquer son mail, et une mise en avant forte en haut à droite du site, zone considérée comme la plus visible pour l'internaute. Et pour ceux qui seraient parvenus à godiller entre ces portes d'entrée, Christine Boutin consacre près de la moitié de sa vidéo de bienvenue à leur expliquer pourquoi ils doivent s'inscrire.
3 382 fans sur Facebook, autant de followers sur Twitter, la déferlante chrétienne de soutien à Christine Boutin est plus proche d'une « petite vague de rien du tout, quelques centimètres de haut, à peine plus large, une petite vague insignifiante et anonyme », comme le chantait Renaud. Car même si c'est avant tout la France qui est mise en avant sur Boutin2012, le volet « chrétien » de son projet n'est pas loin avec la forte mise en avant d'une pétition pour que « soient reconnues officiellement dans les textes européens les racines chrétiennes de l’Europe ». De quoi largement gagner la Primaire au Vatican.

Mathieu Maire du Poset





Copé et la primaire socialiste: caramba encore raté!

23/06/2011 22:31

Copé et la primaire socialiste: caramba encore raté!


L'UMP a dégainé l'artillerie lourde pour décrédibiliser la primaire socialiste: elle serait illégale, et permettrait au PS de « ficher » les votants. Mais pour Variae, l'opération ne semble pas avoir eu l'effet escompté, mise à part une belle campagne de pub pour le camp adverse.

C'est désormais chose entendue et publiquement assumée, l’UMP et la majorité ont décidé de concentrer un tir de barrage sur les primaires socialistes, pour miner leur lancement. A première vue, c’est une stratégie sensée : Jean-François Copé et ses amis espèrent à la fois brouiller le message des primaires, en les déplaçant du terrain politique au terrain juridique (sont-elles légales ?), faire peur aux Français, en brandissant la menace du « fichage » (la leçon d’HADOPI a été retenue …), et enfin salir le processus en son ensemble, en réactivant toute une série de doutes sur la capacité du PS à conduire une élection (semi)interne sans fraude ou manipulation. Stratégie sensée, pour laquelle la droite déploie de gros moyens : les prises de parole des ténors UMP se succèdent sur ce thème, les éléments de langage sont martelés, et on nous annonce désormais une distribution de tracts massive. Le général Copé ne mérite-t-il pas ses galons de maréchal ?

Copé et la primaire socialiste: caramba encore raté!

Oui, mais.

Cette opération anti-PS est d’abord un assez cinglant
aveu d’échec dans la maîtrise de l’agenda politique. Celles et ceux qui comme moi, défendaient les primaires en tant qu’instrument de politisation et de cadrage du débat public, peuvent voir aujourd’hui dans l’affolement général de l’UMP une sorte d’hommage du vice à la vertu : avant même d’avoir commencé, et alors même que l’on peut encore avoir des doutes sur la qualité de la confrontation auquel elles donneront lieu, les primaires ont déjà volé l’initiative politique à l’UMP. Il faut dire que la majorité reste sur quelques échecs cuisants en la matière, le débat sur l’Islam n’étant pas le moindre d’entre eux. Même si la partie ne fait que commencer, force est de constater que la droite a perdu, pour le moment, une des principales forces de Sarkozy en 2007 – la capacité à matricer le débat politique, à imposer son rythme et ses thèmes.

Mais ce n’est pas tout : le plan
anti-primaires du parti présidentiel est en vérité, quand on l’étudie de plus près, complètement absurde.

Revenons aux fondamentaux. Toute stratégie peut-être évaluée à partir de quelques questions simples : que vise-t-elle ; qui vise-t-elle ; quels sont ses résultats attendus ? Reprenons l’argumentaire de l’UMP. Il se déploie à deux niveaux : d’abord celui de la légalité ; ensuite celui de l’intimidation et de la mise en garde des Français contre un processus dangereux pour eux. Le premier niveau est extrêmement clair. Il s’agit de prouver que le système inventé par le PS est illégal, anticonstitutionnel. Si cette démonstration fonctionnait, la conséquence directe en serait l’interdiction et l’empêchement des primaires socialistes, et donc une séquence de confusion et de désorganisation au sein du principal parti de gauche – qui serait en outre obligé de désigner son candidat par un congrès interne, avec toutes les dérives et suites chaotiques que l’on peut imaginer.

Seulement voilà. Ce premier niveau d’attaque ne fonctionne pas. Cela fait désormais plus de deux mois que l’UMP a
annoncé officiellement le début d’une investigation à ce sujet, sans parvenir à soulever de lièvre suffisamment important. La page du site des primaires socialistes consacrée à leur légalité affiche même toute une série de trophées acquis dans cette bataille de tranchée : circulaire du Ministère de l’Intérieur aux préfets, avis de la CNIL, et, affront suprême pour la droite, un sauf-conduit délivré par Jean-Louis Debré au nom du Conseil constitutionnel. Cette première bataille fondamentale – celle de la légalité – semble donc perdue pour l’UMP ; reste le deuxième niveau, celui de l’intimidation. Et c’est à partir de là que la stratégie du parti présidentiel se brouille et entre en eaux troubles, faute d’objectif précis et concret.

Car une fois qu’il est établi que les primaires sont légales, le contexte change du tout au tout. Elles ne sont plus un problème national mais une question interne à une fraction de la société, la sphère socialiste, la gauche tout au plus. L’UMP et le gouvernement n’ont donc plus à s’en occuper : d’une part parce qu’on ne voit pas en quoi ils pourraient espérer avoir une quelconque influence politique sur cette partie de la population, d’autre part parce qu’en terme d’images, il n’est pas très avisé de montrer que la première préoccupation d’une majorité n’est pas le bien du pays, mais la guerre contre l’opposition. Qu’est-ce qu’un parti au pouvoir qui utilise son temps et son énergie à se mêler des affaires d’un autre parti, et donc à entraver la démocratie ?

N’ayant pas pris cette donne pourtant simple en compte, Copé a mis le doigt dans un engrenage infernal. Il lance une grande campagne pour expliquer que le PS va constituer un fichier de ses sympathisants et donc, en creux, de ses adversaires. Sur qui cette menace et cette peur peuvent-elles fonctionner ? Pas sur les sympathisants de gauche, qui, on l’imagine, se moquent bien d’être identifiés à gauche par un parti de … gauche. Les électeurs de droite sont donc la seule cible restante. Mais une fois la peur instillée dans leur esprit, quelle latitude d’action leur est-il donnée ? Signer des pétitions contre les primaires du PS, s’enchaîner à la porte des bureaux de vote pour en bloquer l’accès ? Dans cette phase de la campagne présidentielle, la préoccupation du PS n’est pas de s’adresser à l’ensemble des Français ou de ne pas déplaire à l’électorat de droite, mais de rassembler son camp autour de la désignation de son candidat. La campagne de l’UMP n’aura donc aucun impact sur les Français concernés par cette phase, si ce n’est peut-être, a contrario, en les mobilisant en défense autour du PS, tant la manœuvre est grossière et agressive.

Et ce ne n’est pas tout : non content de n’avoir aucune efficacité au regard des intérêts de l’UMP, ce plan d’attaque pourrait bien servir ceux du PS. D’ici à novembre, le parti socialiste a un seul problème : faire connaître un processus politique original à une population qui pratique de façon croissante l’abstention aux « vrais » scrutins, et convaincre celle-ci de s’y engager. Le principal défaut des primaires est en effet leur nouveauté, le manque de pratique et d’habitude démocratique autour d’elles. Or leur succès sera directement corrélé à leur taux de participation. Justement, en persistant à critiquer chaque détail des primaires, l’UMP permet fort simplement une sorte de « visite du propriétaire » et de démonstration gratuite du fonctionnement de celles-ci au grand public. Je serais curieux de comparer le degré de connaissance par la population française des primaires socialistes avant, et après, l’offensive UMP, qui risque de ne pas avoir d’autre effet que de renforcer la curiosité et l’intérêt … autour du dispositif socialiste.

Affoler en vain son électorat et faire, à grands frais, de la publicité pour son principal concurrent : on a connu mieux. Une fois la bataille de l’illégalité perdue, Copé et l’UMP n’avaient en réalité qu’une chose à faire, essayer d’étouffer les primaires pour amoindrir au maximum leur effet politique. Ce qui impliquait de se taire à leur sujet, de jouer discrètement leur pourrissement en pariant sur la propension à la division des socialistes, et idéalement de susciter un contre-feu politique conséquent à droite. Soit tout l’inverse de ce qui est actuellement fait, avec une débauche d’énergie et d’espace médiatique étonnante. Finalement, le bâton de maréchal attendra encore pour le général Copé.

Romain Pigenel

Retrouvez Romain Pigenel sur le blog Variae.

 






Campagne Hadopi : le contre exemple de Michaël Clément

23/06/2011 22:27

Campagne Hadopi : le contre exemple de Michaël Clément


Web éditeur et rédacteur en chef de Marianne2, Mathieu Maire du Poset inaugure un blog musical par une critique en règle de la campagne publicitaire d'Hadopi prenant appui sur le retrait d'un artiste qu'il juge pourtant talentueux, Michaël Clément.

Ah, elle est belle la nouvelle campagne de pub d'Hadopi. La police du piratage musicale joue à fond la carte de la culpabilisation. Ils sont jeunes, ils sont beaux, forcément artistes dans l'âme, bien sûr condamnés à ne pas éclore à cause de VOUS internautes.

Ces stars de demain ne seront pas révélées au grand public à cause de tous les vilains pirates qui téléchargent gratuitement ou se contentent d'écouter de la musique en streaming sur Deezer ou Spotify sans payer de sacro-saint abonnement.
Une vison un rien simpliste des enjeux actuels dans la « merveilleuse » industrie de la musique. Un débat dans lequel Jacques Attali a jeté un joli pavé dans la mare en « dispersant façon puzzle » la communication d'Hadopi, notamment en soulignant que « c’est insulter tous les artistes que de soutenir que l’argent est le moteur de la création. L’économie de l’art doit évidemment permettre aux artistes de vivre dignement de leurs créations, mais elle ne se confond pas avec l’économie de la distraction ».
Cette campagne « futuriste » masque avant tout une réalité déjà bien présente, l'impossibilité pour de très nombreux jeunes artistes de faire écouter et de diffuser dans de bonnes conditions leur musique. Certes, l'avènement des moyens d'enregistrement « à la maison » et la possibilité de diffuser leurs titres sur le web offrent aux apprentis musiciens une chance supplémentaire d'être entendus, mais aussi un miroir aux alouettes destructeur. Pour en vivre, même très mal, le passage par une maison de disque reste quasi-obligatoire.
 


Michael Clément, l'album que vous ne pourrez pas écouter, malgré Hadopi

Michaël Clément, quasi trentenaire, tente de faire vivre ses chansons depuis plusieurs années. Un album auto-produit, plusieurs EP (maxi disque, généralement 4 ou 5 titres), des dizaines et dizaines de concerts. Des rencontres avec des producteurs, des tourneurs et bien sûr de nombreuses maisons de disque, il faut dire que le jeune chanteur a un joli talent. Reconnu grâce à des duos avec d'autres artistes, notamment la très en vogue Emily Loizeau ou le vétéran de la chanson française Polo, il se voit aussi proposer d'écrire pour d'autres, méthode en vogue dans les Majors pour « pousser » de jeunes artistes. Pourtant, son nouveau disque, vous ne pourrez pas l'écouter. Quasiment dix ans de portes entrouvertes à grands coups de boutoir et qui se referment en un courant d'air auront eu raison de sa motivation. Non pas de faire de la musique, mais d'en faire une activité unique, d'en « vivre ». Trop de fausses promesses, de demandes de compromission de la part de « professionnels de la profession », de tentatives de formater un nouveau-ci ou un clone d'untel. On peut bien sûr gloser pendant des heures sur cet abandon, remettre en cause son talent, sa motivation. Ceux qui l'auront écouté et vu sur scène regretteront de ne pas pouvoir écouter son disque, diffusé à dix exemplaires et introuvable en ligne. 

Plus globalement, on regrettera surtout que les fonctions de promotion et découverte de jeunes talents ne soient plus réellement assurées par les maisons de disque. Ils vous diront l'inverse, statistiques et chiffres à l'appui, dopés aux jeunes artistes issus de feu la Star Academy ou de la Nouvelle Star. On regrettera aussi de ne pas vous parler de « Micky », surprenant EP de Michaël Clément, entre chanson et électro. Comme le concluait Jacques Attali sur Slate : « En France, la création n’a pas besoin de censeurs, mais de recruteurs ».
Mathieu Maire du Poset - Marianne
 







Affaire Tapie/Lagarde une enquête judiciaire lancée mi juin

23/06/2011 22:23

Affaire Tapie/Lagarde une enquête judiciaire lancée mi juin


Les choses semblent se corser pour la marquise cycliste et son beau sac à dos Tapie. Il devrait, ou plutôt il aurait dû peser, dans sa course de côte pour le FMI. Comment peut-on imaginer qu'elle puisse avoir ce poste alors que son incompétence est avérée (ses déclarations de non crise à l'automne 2008 en sont une belle preuve) et qu'elle est embringuée dans cette affaire Tapie ? Ces hommes et femmes politiques sont hallucinants. Le pays de Berlusconi peut nous regarder de haut maintenant.

Le Monde du 23 juin nous apprend ceci : Le procureur de Paris a ouvert à la mi-juin une enquête préliminaire pour "abus de pouvoirs sociaux".

Cette procédure vise implicitement Jean-François Rocchi, l’un des hauts fonctionnaires qui, sous la houlette de Mme Lagarde, ont réglé l’arbitrage du conflit entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais. M. Rocchi est impliqué en son ancienne qualité de président du Consortium de réalisation (CDR), structure créée en 1995 afin de gérer le passif du Crédit lyonnais, après la quasi-faillite de l’ancienne banque publique.

L’infraction visée par le parquet est définie par les articles 241-3 et 242-6 du code pénal, qui répriment le fait pour les dirigeants d’une société "de faire, de mauvaise foi, des pouvoirs qu’ils possèdent ou des voix dont ils disposent, en cette qualité, un usage qu’ils savent contraire aux intérêts de la société, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle ils sont intéressés directement ou indirectement".

Le parquet avait été alerté par le procureur général de la Cour des comptes, Jean-François Bénard, début juin. Le 25 mai, le magistrat avait saisi des mêmes faits la Cour de discipline budgétaire et financière – juridiction administrative chargée de sanctionner financièrement les irrégularités commises par des agents publics. Outre M. Rocchi, M. Bénard visait Bernard Scemama, l’ex-président de l’Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), l’organisme chapeautant le CDR.

Mais ce n'est pas tout il faut ajouter ceci : M. Rocchi – qui n’a pas répondu aux sollicitations du Monde – aurait notamment permis l’ajout dans le projet d’arbitrage de la mention "préjudice moral" qui permit à M. Tapie de toucher 45 millions d’euros supplémentaires. Au total, M. Tapie s’est vu accorder la somme astronomique de 403 millions d’euros par le tribunal arbitral, le 7 juillet 2008./Les investigations, confiées à la brigade financière, devront aussi déterminer dans quelles conditions le CDR décida d’accepter, en novembre 2007, une procédure d’arbitrage, alors que, selon la Cour des comptes, de nombreux éléments y étaient "défavorables".

L’enquête préliminaire s’annonce comme le pendant de celle réclamée à la CJR par le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal. La commission des requêtes dira, le 8 juillet, s’il y a lieu d’enquêter sur Mme Lagarde. Institutionnellement, la ministre des finances, nommée en juin 2007, avait autorité sur MM. Scemama et Rocchi.

Dans son rapport de saisine de la CJR du 10 mai, révélé par Mediapart et dont Le Monde a eu copie, M. Nadal souligne "l’implication personnelle de la ministre", qui "a constamment exercé ses pouvoirs ministériels pour aboutir à la solution favorable à Bernard Tapie", en prenant "des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi", fait pénalement qualifié d’"abus d’autorité".

Dans ses conclusions, le haut magistrat affirme qu’en dépit d’un arrêt de la Cour de cassation d’octobre 2006 favorable au CDR, la décision de recourir à l’arbitrage a été "prise en opportunité" par Mme Lagarde, alors que de nombreux éléments auraient dû l’en dissuader. "L’attention de la ministre a été appelée très tôt, comme celle de son prédécesseur, sur les dangers et les fragilités du recours à l’arbitrage", note M. Nadal. La Cour des comptes a mis en doute la validité de cette procédure, soulignant par exemple que l’arbitrage est réservé aux sociétés privées, alors que le CDR est placé sous l’autorité d’un établissement public.

Dans un autre article Le Monde ajoute enfin : Le Monde publie par ailleurs de nouveaux documents embarrassants pour Mme Lagarde – que le procureur général près la Cour de cassation souhaite voir déférer devant la CJR. Il s'agit de deux avis émanant de deux experts, sollicités par le CDR, qui confirment que la ministre fut informée à l'automne 2008 des doutes portant sur l'impartialité de Pierre Estoup, l'un des trois arbitres choisis pour régler le litige avec M. Tapie. Or, la ministre des finances s'est refusé à enclencher un processus de récusation.

Ainsi, le 11 novembre 2008, le professeur de droit François-Xavier Train écrit que "les éléments établissent suffisamment l'existence d'un doute légitime du CDR sur l'indépendance et l'impartialité de M. Estoup" et en conclut que la "recevabilité de la demande de récusation semble satisfaite".

Pour complément cet article de Libération : Le parquet cherche à savoir si le président du CDR a "caché un certain nombre d'éléments" à son conseil d'administration au moment de recourir à un arbitrage, a précisé la source proche de l'enquête.

Dans son rapport révélé par Mediapart, la Cour des comptes note que le compromis d'arbitrage signé le 16 novembre 2007 est différent du texte validé par le conseil d'administration.

M. Rocchi est soupçonné d'avoir permis l'ajout de la mention "préjudice moral" à la version finale non soumise au conseil d'administration qui a permis à Bernard Tapie de toucher 45 millions de plus. Fin mars, le haut fonctionnaire avait démenti avoir contourné son conseil d'administration/A cet ajout "susceptible d'être qualifié de faux en écriture privé", se greffe "une accusation sur l'impartialité d'un des juge arbitres", a dit à l'AFP le député Charles de Courson (Nouveau Centre) par ailleurs membre de l'EPFR/Des soupçons pèsent sur Pierre Estoup, intervenu sans deux affaires distinctes, en 1999 et en 2001, dans des arbitrages à la demande de Me Maurice Lantourne, l'avocat de Bernard Tapie.

Dans ce dossier, Christine Lagarde "a fait une triple erreur, juridique, financière et politique", estime Charles de Courson.

A toutes fins utiles voici un article qui parle du doute raisonnable que font peser sur eux ces trois arbitres.

Evidemment pour Lagarde, enfin non, elle, elle fait campagne à Washington avec notre argent, sans travailler à son poste de ministre en pleine crise grecque, touchant en plus de son salaire de ministre sa rémunération de conseillère municipale bien qu'il n'y mette les pieds que chaque fois qu'elle se casse une dent, donc non pour Lagarde mais pour ses services (Le NouvelObs) : Les informations sur l'ouverture d'une enquête judiciaire sur d'éventuels "abus de pouvoirs sociaux" dans l'affaire Tapie-Lagarde ne révèlent rien de neuf et comportent des "erreurs" auxquelles la ministre a déjà répondu, a déclaré mercredi son entourage à l'AFP.

"Suite à des informations de presse ce jour, on constate qu'il s'agit d'un copier-coller d'un dossier réalisé par (le site d'information) Mediapart le 9 juin, avec les mêmes erreurs et les mêmes imprécisions", a affirmé l'entourage de Christine Lagarde.

Tout d'abord vous noterez que c'est une nouvelle étape judiciaire et pas pour du détail car il s'agit pour abus de pouvoirs sociaux qui s'ajoute à la procédure initiée auprès de la Cour de Justice de la république. Vous remarquerez aisément le ridicule de la réponse des collaborateurs de Lagarde disant que ce n'est qu'un copié-collé (moi, je le conjugue) du dossier de Médiapart alors que c'est Médiapart qui fait un dossier à partir de documents provenant de la Cour des comptes. Qui plus est c'est le procureur de la Cour des comptes, et jamais Médiapart, qui a transmis le dossier à la justice, enfin c'est bien la justice et non Médiapart qui ouvre une enquête. On ne peut qu'être stupéfait que Lagarde et ses services font comme si aucune justice n'intervenait que ce ne serait que des ragots de journalistes à toujours nous la ramener à la presse. Il faut leur dire, s'ils n'ont pas bien compris, que c'est la justice qui intervient, lance des enquêtes et non la presse. Que les soupçons ont été émis par la Cour des comptes, un organisme d'état avec suffisamment d'éléments troublants pour transmettre le dossier à la justice et suffisamment d'éléments troublants pour que la justice ouvre une enquête. Il s'agit bien de justice, ou plutôt d'injustice et de scandale d'état mettant au service d'une crapule les services de l'état, les ministres et leurs suibordonnés et enfin notre argent. Ce scandale est majeur et il est absolument ahurissant qu'avec cette seconde possible enquête concernant Lagarde elle soit encore candidate au poste suprème du FMI. C'est hallucinant de notre côté, mais cela l'est autant du côté du FMI qui a déjà laissé passer une fois les frasques de DSK et qui malgré cette erreur gravissime poursuit dans cette voie et accepte cette candidature. Alors qu'on réclame de saigner aux quatre veines la Grèce, que les banques se nourrissent sans honte avec des taux d'intérêt supersoniques au détriment d'une population qui s'appauvrit, cet organisme devrait faire profil bas et ne pas favoriser les copains et les coquins.

On est dans un monde de fou !

Il est encore temps que Lagarde se retire de la course au FMI.

Tout sur L’affaire Tapie

 

Il nous reste un peu plus de dix mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution  du jasmin.

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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail (imhotep.forumlogos@free.fr). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 13é version du 24 avril 2011) :
 N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • les affaires Wildenstein
  • l'affaire César
  • l'affaire Pleyel
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
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