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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Retour à la nation

15/06/2011 19:50

Retour à la nation


L’Europe doit alors être limitée à ce que les Européens arrivent encore à comprendre et à sanctionner lors des élections. L’Europe ne doit pas être la machine à lobbies et à compromis qu’est devenue Bruxelles et dont sont issues 80% de nos lois. L’Europe doit seulement être une Europe des démocraties.

par Dirk Schümer, pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung, 8 juin 2011

L’Union européenne est ce qui pouvait arriver de mieux au continent depuis la chute de l’Empire romain. Mais il a fallu d’abord en passer par la catastrophe totale, afin que les Etats conquérants de l’Occident cessent de se jeter les uns sur les autres. Ce n’est qu’à partir de 1945 que les gens sensés n’ont plus cherché leur salut dans le nationalisme. L’idée européenne était simple : en intégrant progressivement les économies nationales, on supprimerait tout mobile, voire toute possibilité logistique de violence interétatique. Qui, en effet, ouvrirait le feu sur lui-même ? Le rêve est aujourd’hui réalité. Sur le plan administratif et juridique, le continent est l’espace économique le plus solide de la planète. Sans conflits internes, sans pauvreté de masse, sans dictature. Et maintenant ? Maintenant, l’Europe est au bout du rouleau.


Le rebut monétaire d'une petite bande de banquiers
La devise commune s’effondre, transformée en rebut monétaire par une petite bande de banquiers et d’économistes aux abois à coups de renflouements d’urgence. L’UE ne conçoit l’immigration que par des hordes désespérées qui jouent à la roulette russe dans des barcasses de fortune sillonnant la Méditerranée. Face à la libération du Proche-Orient, chaque pays se lance dans sa propre guerre coloniale. Ou détourne pudiquement le regard.

Aujourd’hui, les producteurs de légumes italiens apprennent à leurs dépens ce qu’est un marché commun : quand, à cause d’une bactérie mortelle à Hambourg, ils ne peuvent plus exporter leurs produits en Russie. La France défend l’énergie nucléaire à la frontière allemande, tandis que les Allemands, eux, préfèrent fabriquer des éoliennes. Dans l’espace Schengen, les Danois construisent des préfabriqués pour abriter de tout nouveaux douaniers, parce que désormais, c’est de l’étranger que vient tout le mal. Et qui va expliquer à un ouvrier slovaque que sa retraite est aujourd’hui fichue parce que ces fraudeurs de Grecs veulent continuer à se la couler douce dès l'âge de 53 ans?

Faut-il vraiment s’étonner si les discours sans pitié contre l’UE récoltent en ce moment près de 20% des voix ? Ce qui est énigmatique, en revanche, c’est que la proportion de ceux qui souhaiteraient en finir tout de suite reste si faible. Et si l’Europe suscite encore l’approbation, c’est uniquement à cause du passé.


Le citoyen complètement oublié
L’UE, avec ses ordonnances toujours plus nombreuses, qui ont imperceptiblement lié tous les Etats membres, est passée par la porte de derrière. Au début, il n’était question que d’acier et de la ferraille issue de la guerre. Puis, d’un accord sur la production de charbon. Ensuite, sur la production d’électricité. Après, il a été question d’agriculture. De douanes. De justice. De contrôles aux frontières. Et de monnaie. Et maintenant, de tout. Sans qu’un seul citoyen ait jamais été consulté.

Ce n’est pas par hasard qu’
Hans Magnus Enzensberger a fait de l’Europe – le "doux monstre de Bruxelles" – sa nouvelle tête de Turc. Loin de déplorer les conquêtes civilisatrices de l’Union européenne, Enzensberger voit dans Bruxelles – son centre bureaucratique – un malfaiteur menaçant par sa folie centralisatrice et réglementatrice de transformer le continent en véritable "maison de correction".

Représentant de la première génération européenne à vivre en paix, il brise avec délectation un certain tabou en s’en prenant ainsi directement à l’Union européenne. Cela en fait-il un allié des Geert Wilders, Kaczynski, Le Pen et tutti quanti ? Evidemment non. Le "cancer" du "populisme de droite" dont parlent tous les médias n’est en réalité rien d’autre qu’une idéologie confuse et xénophobe ne reposant que sur un seul véritable ressort : celui du nationalisme.

Instinctivement, des masses d’électeurs européens se tournent aujourd’hui vers l’ordre ancien parce que le nouveau ne fonctionne pas.

Voilà le véritable problème. L’Europe est, selon la formule d’Enzensberger, un phénomène "post-démocratique". Dans la plupart des pays membres, le projet européen était la seule solution possible, si bien que ni la création de la CEE, ni les accords de Schengen ou l’introduction de l’euro n’ont été soumis à un vote. La richesse était comme automatiquement créée par le biais de l’ouverture des marchés et des aides structurelles, si bien que même des nations aussi fières que la Hongrie et la Pologne ont accepté sans rechigner de céder leur souveraineté fraîchement acquise à l’autorité de Bruxelles.


Il faut stopper la machine trop complexe de Bruxelles
Même avec la meilleure volonté de la classe politique, tout cela n’aurait jamais pu fonctionner car il manque à l’Europe quelque chose de fondamental : une opinion publique commune. L’Union européenne nous apporte la preuve que la démocratie ne peut exister sans un discours commun.
Les membres du Parlement européen, qui n’a de toute manière pas grand-chose à dire, sont élus dans le cadre de campagnes nationales. Les informations, les personnes, les traditions et les manières de s’affronter sont restées purement nationales. C’est pourquoi les majorités de droite comme de gauche se trouvent régulièrement en butte aux partis établis dès lors qu’il s’agit de l’Europe. La majorité des élites internationales, polyglottes et liées entre elles, ne suit tout simplement pas.

L’Europe doit alors être limitée à ce que les Européens arrivent encore à comprendre et à sanctionner lors des élections. L’Europe ne doit pas être la machine à lobbies et à compromis qu’est devenue Bruxelles et dont sont issues 80% de nos lois. L’Europe doit seulement être une Europe des démocraties.
Aujourd’hui, nous ne pouvons aider l’Europe qu’en stoppant la machine trop complexe [de Bruxelles]. Tous les mécanismes de prise de décision doivent redevenir démocratiques, puis nationaux, régionaux ou locaux. Tout élargissement doit être arrêté et l’euro va de toute façon disparaître.
D’ailleurs, il existe un pays qui a déjà achevé sa phase nationale et s’en remet entièrement à l’Union européenne. Il s’agit, et ce n’est pas un hasard, du plus européen de tous les pays : la Belgique. La démocratie s’y est noyée dans un marchandage d’intérêts régionaux. On y tient des élections mais il n’y plus de gouvernement. Les fonctionnaires s’occupent des affaires courantes sous la bride de l’Europe, sans grand bouleversement. La souveraineté du peuple et la politique ne veulent à proprement parler plus rien dire. Si nous voulons éviter ce sort, l’Europe n’a pas d’autre choix que de retourner à la nation et à la démocratie.


D.S


Article original publié dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung






François Bayrou et l'échec du Centre

15/06/2011 19:30

François Bayrou et l'échec du Centre


La stratégie de François Bayrou permettant les accords locaux avec le PS peut s'avérer redoutable pour lui dans le cadre de la présidentielle 2012.

Après avoir "dédiabolisé" la gauche par des accords locaux, le Modem résisterait-il à une candidature PS modérée ?

Pas sûr.

C'était le cas avec DSK. C'est maintenant un enjeu de ce type qui se profile avec François Hollande.

Près d'un tiers de l'électorat de Bayrou en 2007 se déclare prêt à voter pour François Hollande dès le premier tour.

Si cette perspective se vérifie, cela change considérablement l'esapce du centre qui ne peut plus que jouer les supplétifs sans espoir de franchir le seuil qualificatif.

http://exprimeo.fr/article/6919/francois-bayrou-et-l-echec-du-centre.htm






François Hollande et le tournant du soutien de Chirac

15/06/2011 19:27

François Hollande et le tournant du soutien de Chirac


François Hollande complète manifestement son profil avec l'étape du soutien de Jacques Chirac.

Au sein de la primaire PS, deux profils se détachent et sont manifestement différents.

François Hollande ratisse plus large que Martine Aubry. Il a notamment des résultats déjà intéressants chez les seniors, les cadres et les cadres supérieurs.

Mais surtout, il recueille 28 % de l'électorat 2007 de Bayrou. Si le PS présente un candidat qui n'est pas trop ancré à gauche, de tels chiffres montrent que désormais la stratégie de Bayrou dédiabolisant la gauche pourrait vouer le "centre" à un espace considérablement plus réduit.

http://exprimeo.fr/article/6918/francois-hollande-et-le-tournant-du-soutien-de-chirac.htm






Dominique de Villepin et le début de campagne

15/06/2011 19:24

Dominique de Villepin et le début de campagne


Pour 2012, Dominique de Villepin a tout du candidat. Il parle comme un candidat. Il visite comme un candidat. Il organise son parti comme celui d'un candidat. Mais il n'a pas encore officialisé sa candidature par la formulation des "mots magiques" : je suis candidat ! Dimanche 19 juin, sur ce chemin, c'est la journée du programme : place aux échanges et au dialogue.

Le "format" de la convention de dimanche 19 juin 2011 est adapté à l'objectif de la réunion : donner des couleurs aux propositions.

Par conséquent, l'objectif de l'équipe qui entoure Dominique de Villepin est d'aller vers une participation des personnes qui ont contribué au projet et qui désormais vont l'enrichir et le défendre.

Ce "format" ad hoc suppose une participation de l'ordre de 500 personnes pour que le temps du dialogue puisse réellement exister.

Un temps du dialogue qui doit compter avec une évolution du contexte général. La crise se rapproche avec les détériorations probables des notations de grandes banques françaises. Le conflit en Libye s'enlise manifestement. La gauche est largement majoritaire en souhait de victoire dans l'opinion et, d'ordinaire, le souhait précède très logiquement le résultat des ... votes. Le FN est à un niveau très élevé. Il est de plus en plus question d'un seuil de 27 % avant les redressements dits "techniques" posant par la-même la question desdits "redressements" ...

C'est le début de campagne et le 19 juin 2011 est manifestement le jour où la logique de campagne va commencer à donner son visage.

http://exprimeo.fr/article/6917/dominique-de-villepin-et-le-debut-de-campagne.htm






Borloo convoque - la presse - sans convaincre

15/06/2011 19:21

Borloo convoque - la presse - sans convaincre


Après les rétropédalages de Jean-Louis Borloo, candidat déclaré un jour, candidat putatif toujours, le centre droit a décidé de donner un énième coup d’épée dans l’eau en conviant les médias à la « première conférence de presse de l’Alliance »… Avant de prier ces derniers de repartir après seulement trois phrases prononcées par un Borloo visiblement mal à l’aise. Heureusement pour lui, le bug n'a pas été rapporté dans les gazettes.


Et maintenant, devant vos yeux éblouis… L’Alliance ! Après cinq mois d’attente insoutenable, les journalistes ont pu découvrir, hier, mardi 14 juin, la direction nationale de l’ARES (Alliance républicaine écologique et sociale) composée d’Hervé Morin, Jean-Louis Borloo, Hervé de Charette, et Jean-Marie Bockel. Priés de se présenter à 17h30 pétantes au deuxième bureau de l’Assemblée nationale, les médias n’ont pas été déçus du voyage. 

17h30 : porte close. Dans le couloir étroit, une quarantaine de journalistes se pressent, impatients de pénétrer dans le saint des saints du centre droit. 

17h40 : porte (toujours) close. Les journaleux sont tous en sueurs (34° dans le couloir, ça chauffe au centre)
17h50 : porte (décidément) close. 

17h52 : la poignée bouge. Jean-Marie Cavada sort du deuxième bureau, se faufile entre les micros et parvient tant bien que mal à échapper aux journalistes. Après tout, l’homme n’est que porte-parole du Nouveau centre, aucune raison qu’un porte-parole ne se fende d’une quelconque déclaration à la presse. Yves Jégo, vice-président du Parti radical (PR), lui emboîte le pas.

Les médias pénètrent finalement dans une salle minuscule. Autour de la table, les présidents des quatre « partis  »constituant l’Alliance (le Nouveau centre, le Parti radical, la Convention démocrate, la Gauche moderne) sont accompagnés de quelques membres de la direction collégiale et fraîchement composée du nouveau mouvement. Parmi eux, André Rossinot, président d’honneur du PR, Laurent Hénart, numéro deux du PR, Rama Yade, ou encore Valérie Létard. 
Après quelques minutes de séance photo, le président du Parti radical prend la parole pour annoncer la création officielle du mouvement. Ceux qui ne sont pas devant n'ont aucune chance de l'apercevoir. Se lever pour être vu ? Trop classique. « Cette alliance a vocation, je vous le rappelle, à élargir considérablement la majorité sur son aile sociale, républicaine, européenne et écologiste », murmure Borloo.
Puis, l’ex-ministre de l’Ecologie enchaîne trois annonces de taille : la validation des candidats de l’Alliance pour les sénatoriales d’ici quinze jours, l’invitation à un « déjeuner républicain » le 26 juin, et l’organisation d’une université d’été le 10 septembre. Conclusion (au bout de quatre minutes d’allocution) : « La majorité a maintenant deux pieds. » Sur ces bonnes paroles, le patron valoisien se lève, enjambe les journalistes entassés, sourit à ceux qui le somment de rester pour répondre aux questions et disparaît. Au centre-droit, on sait recevoir.
« C’est du foutage de gueule ! », s’écrie un caméraman. Rien à faire, le candidat hypothétique s’est envolé, laissant à ses petits camarades le soin d’amuser une galerie médiatique passablement agacée. Décidément, la « détermination » de l’ex-ministre de l’Ecologie transparaît à chacune de ses sorties. 
Quant à sa technique de communication, rien à redire, elle fonctionne à merveille : faute de merle Borloo, la presse se rue sur la grive Morin qui se prête bien volontiers au jeu et apparaît d'emblée beaucoup plus décidé à se lancer même sans s’être déclaré. 
Borloo peut se féliciter, il vient de réussir un tour de force : ameuter la presse pour la convaincre qu’il n’est pas convaincu. Joli coup. 
 
Laureline Dupont - Marianne





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