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«On fabriquera des Smartphone en France!»
10/06/2011 13:36
Quatre questions à Marine Le Pen
Avant la conférence de presse du Front national consacrée au protectionnisme, sa présidente a répondu à Causeur sur son programme économique…et ses amis autrichiens
Daoud Boughezala : Vous prônez un protectionnisme national pour mettre l’industrie française à égalité avec ses concurrentes maghrébine ou asiatique. Seulement, les salariés délocalisés sont aussi des consommateurs accros aux smartphones et autres I-pads. Sans même parler des risques d’augmentation des prix, comment satisferez-vous leurs besoins ?
Marine Le Pen : L’ouverture totale des frontières, pratiquée en Europe plus que partout ailleurs dans le monde, est l’une des causes principales de la désindustrialisation de la France et du chômage de masse. Nous proposons de sortir de ce dogme imposé par l’Europe et de cesser de nous enferrer dans une idéologie absurde. Si nous proposons d’instaurer des protections nationales (droits de douane, quotas, normes sanitaires), c’est parce que l’Union Européenne n’acceptera jamais de défendre ses frontières économiques : son ADN est ultralibéral, ses Traités interdisent formellement les protections, et l’Allemagne n’en veut pas. De toute façon, un protectionnisme européen serait impuissant contre les délocalisations intra-européennes, de plus en plus répandues, en particulier vers l’Est. En créant des emplois, la ré-industrialisation engendrera une hausse des salaires qui se répercutera sur le pouvoir d’achat. Quant aux prix des biens importés, ils n’augmenteront pas dans la mesure où nous contrôlerons très sévèrement les marges de la grande distribution, un chantier qu’il est temps d’ouvrir. Chacun pourra continuer d’acheter ses I-phones « made in China ». Mais mon ambition est qu’on en fabrique en France ! La désindustrialisation n’est pas une fatalité.
D.B : Vous évacuez un peu légèrement le risque inflationniste et ses conséquences négatives sur le pouvoir d’achat. Surtout si on ajoute au protectionnisme le retour au franc…
MLP : Au contraire ! Le pouvoir d’achat dépend des prix et des salaires. Ce sont le libre-échange intégral et l’euro qui soumettent les salaires à une terrible pression à la baisse. Quant aux prix, je le répète, nous nous donnerons les moyens législatifs et réglementaires de mettre fin aux ententes et aux pratiques abusives de la grande distribution, qui captent 30% du pouvoir d’achat des Français. D’après une récente étude de l’économiste Jacques Sapir, une dévaluation compétitive de notre monnaie, d’environ 25 %, n’engendrerait qu’une faible inflation – estimée à 2% au plus -, mais donnerait une bouffée d’oxygène à notre économie qui en a bien besoin. Ce qui est certain, c’est que nous n’allons pas continuer à regarder passivement la France s’appauvrir au nom de dogmes absurdes. Cessons d’écouter les dogmatiques du laisser-faire dont les mensonges ont vocation à faire peur aux gens afin que rien ne change ! Le statu quo est leur intérêt, pas celui des Français.
D.B : Ne craignez-vous pas des mesures de rétorsion de la part de nos partenaires commerciaux ?
MLP : Pourquoi raisonner à l’envers ? C’est nous aujourd’hui qui sommes victimes de la léthargie de nos dirigeants, à commencer par Nicolas Sarkozy qui ne fait rien pour protéger notre économie. En établissant des protections intelligentes aux frontières, en utilisant tous les outils à notre disposition, comme l’ont fait nombre de pays extra-européens, souvent plus petits et plus pauvres que la France, nous reviendrons dans le jeu mondial à armes égales, et serons en mesure de bénéficier de la croissance mondiale. Rappelons-nous aussi que les partenaires de la France n’ont aucun intérêt à se fâcher avec elle : nous sommes la cinquième puissance économique mondiale – et un marché de 65 millions de consommateurs. Et réapprenons aussi à capitaliser notre influence politique mondiale ! J’appelle tous les Français à reprendre confiance dans la France et à se rappeler qu’elle est un puissant et grand pays.
D.B. : Hier, au Parlement européen, vous avez tenu une conférence de presse commune avec Heinz-Christian Strache, le leader de la droite radicale autrichienne (FPÖ) . Certes, son parti est en train de devenir la première force politique d’Autriche. Mais en vous affichant avec un personnage aussi sulfureux, ne ruinez-vous pas tous vos efforts pour dédiaboliser l’image du Front National ?
MLP : « Sulfureux » ? Cette affirmation parfaitement gratuite procède de la diabolisation des partis patriotes européens par des élites qui craignent pour la survie de leur système mondialisé. Je vous rappelle que le FPÖ est un grand parti qui a déjà participé au gouvernement autrichien. C’est aussi l’un des fers de lance de la lutte pour la liberté des nations contre l’Union Européenne. Pour ma part, je compte bien me rapprocher des partis patriotes belge, suisse, britannique, italien ou suédois pour proposer une alternative au funeste projet de l’UE.
Propos recueillis par Daoud Boughezala
http://www.causeur.fr/%c2%ab-on-fabriquera-des-smartphone-en-france-%c2%bb,10184
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Ce débat sur la double nationalité
10/06/2011 13:24
Henri Guaino a considéré récemment, que la question de la double nationalité méritait d'être débattue. Bien-sûr, cela s'inscrit toujours dans la même logique au sein de la majorité, cette proposition faisant écho à la récente sortie de Marine Le Pen. Claude Gloasguen, député UMP, a été placé à la tête d'une mission d'information, sur le sujet. Il estime le nombre de personnes concernées en France, à entre quatre à cinq millions. En réalité, on parle de quelques millions, mais on ne sait pas exactement combien. Mais il est vrai qu’en France, la question est épineuse.
Une problématique qui touche à la nationalité et qui est particulièrement complexe. Sous l'Ancien régime, tous ceux qui étaient sujets politiques du Roi de France, étaient désignés par l'épithète “régnicole“, par opposition à l'appelation d'”aubain“, relevant d'un autre ban, d'une autre juridiction, et celle d'”étranger” (”alter-gens“), appartenant à un autre peuple. Ainsi, avant la Révolution française, le mot “Nation“, ne désignait pas encore l'Etat français, à proprement parler. C'est par la jurisprudence qu'est réglée la question du “vice de pérégrénité“, et avec la Révolution, la nationalité est définie par la Constitution. Mais c'est sous le premier Empire, avec l'unification du droit civil dans le “code civil des Français“, qu'on peut véritablement parler d'une “nationalité française“. Après les lois de 1790, le code Napoléon, impose la notion moderne de la nationalité à la France, mais également au reste de l'Europe. La question de la double nationalité a pu se poser, dans l'histoire contemporaine, par exemple au sujet des Alsaciens, au lendemain du traité de Versailles. Mais dans la seconde moitié du XXe siècle, la France a toujours toléré la double nationalité.
En la matière, l'autorisation ne veut cependant pas dire reconnaissance, juridiquement parlant. La majorité des pays autorisant la double nationalité, à l'image également de l'autre grande puissance coloniale, le Royaume-Uni, ne la reconnaissent pas juridiquement, c'est-à-dire qu'ils considèrent leurs citoyens comme possédant à un moment donné, une seule nationalité. D'ailleurs au niveau européen, le Conseil de l'Europe édicta la Convention de Strasbourg, le 6 mai 1963, dont les objectifs étaient explicités dans les considérants préalables : “Considérant que le cumul des nationalités est une source de difficultés (…) qu'il est souhaitable qu'un individu qui possède la nationalité de deux ou plusieurs Parties contractantes n'ait à remplir ses obligations militaires qu'à l'égard d'une seule des Parties”. Suite à cette Convention de Strasbourg, toute acquisition d'une nouvelle nationalité (par naturalisation ou autre moyen) d'un des Etats par un citoyen d'un autre Etat devait en principe, hors exceptions, conduire à l'abandon automatique de la nationalité d'origine. Un certain nombre d'Etats de la Convention ont toutefois passé un accord d'interprétation en 2007, leur permettant de “dénoncer à tout moment le Chapitre I de la Convention“. C'est ce qu'a fait la France ; dès lors, depuis le 5 mars 2009, l'acquisition volontaire de la nationalité d'un des Etats parties à cette convention par un ressortissant français n'entraînant plus de plein droit la perte de la nationalité française.
L'Allemagne, elle, refuse. On est soit allemand ou turc. Longtemps, on nous a expliqué en France, que l'on pouvait aimer à la fois, son père et sa mère. Il est vrai aussi, que l'on a vivement déchanté, car la fameuse double culture s'est parfois transformée en vide culturel et identitaire. Etant partisan de la tradition assimilationniste française, je ne peux que constater l'échec du modèle d'intégration, devenu trop peu exigeant par l'abandon de nombreux critères. Un sport populaire comme le football est particulièrement révélateur du malaise, à l'aune du récent scandale autour des joueurs bi-nationaux. Dans un entretien accordé à Anne Sinclair, le Roi Hassan II déclarait à l'époque, dans les années 90, que les Marocains vivant en France, ne se sentiront jamais français, laissant la journaliste pantoise. D'ailleurs, le Maroc interdit à ses citoyens d'abandonner la citoyenneté marocaine. Mais l'intégration n'est pas qu'un vain mot. La hantise de la double allégeance revient parfois, avec ses problématiques inhérentes. Et les classes populaires les rejettent, car comme disait Jaurès : “La nation est le seul bien des pauvres“.
Mais par une ré-appropriation du débat par la droite et la classe politique, l’assimilation n’est plus un mot tabou, Guaino l’utilise avec vigueur. Mais assimiler signifie devenir le même, comme l'analyse le chroniqueur Eric Zemmour. Et la mère - nation doit exiger, que ses enfants choisissent à la majorité, tel est aussi mon point de vue. C’est avec le père ou avec la mère. C’est avec moi ou contre moi…
J.D.
http://llanterne.unblog.fr/
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Les riches toujours plus riches
10/06/2011 13:20
L'écart de niveaux de vie s'est creusé entre les plus pauvres et les plus aisés depuis 2003. En cause, la Bourse et l'immobilier.
Les inégalités se creusent en France. Pas par le bas, du fait de l'accroissement de la part des pauvres dans la population, mais par le haut, les riches devenant sans cesse plus riches. Les chiffres que vient de publier l'Insee [1] sont sans appel. Dans le bas de la pyramide sociale, la proportion des personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passée de 14,5 % à 13 % entre 1996 et 2008 (dernière année connue). Comme le seuil de pauvreté est calculé chaque année en fonction du niveau de vie médian (la moitié des personnes disposant de moins, la moitié de plus), cette baisse implique que, au moins entre 1997 et 2001 (années durant lesquelles a eu lieu la totalité de la baisse constatée), le niveau de vie du bas de la pyramide sociale a progressé plus vite que la médiane. Cela s'explique principalement par la diminution du taux de chômage, qui durant ces années-là est passé de 11 % à 8 %.
Depuis 2002, on observe une quasi-stabilité du taux de pauvreté, liée au fait que le chômage ne recule plus, aux retraits du marché du travail et à la proportion croissante de personnes isolées et de familles monoparentales. Mais s'il n'y a proportionnellement pas plus de pauvres en 2008 qu'en 2002, leur pauvreté s'est accentuée. En 1996, l'intensité de la pauvreté était de 19,2 %. Cela signifiait que la moitié des pauvres disposaient d'un niveau de vie inférieur d'au moins 19,2 % au seuil de pauvreté de l'époque. Six ans après (2002), elle s'était réduite à 16,6 %. La pauvreté n'avait pas seulement reculé, elle était devenue moins intense. Encore six ans après (2008), cette intensité était revenue à 18,5 %.
L'envolée des dividendes
Dans le haut de la pyramide, c'est un paysage bien différent que l'on peut découvrir. Dans le dixième le plus aisé de la population, on dispose en 2008 d'un niveau de vie très confortable, puisqu'il est d'au moins 3 000 euros par mois [2]. Jusqu'en 2003, le niveau de vie de ce dixième aisé évoluait à peu près au même rythme que celui du dixième le plus modeste. La société évoluait alors " en sablier ", selon les termes d'Alain Lipietz : les plus modestes et les plus aisés voyaient leur niveau de vie évoluer plus rapidement que celui des couches intermédiaires. Mais à partir de 2003, la donne change : les plus modestes voient leur niveau de vie suivre celui des couches intermédiaires, tandis que les plus aisés connaissent un envol de leurs revenus. Ces derniers disposaient en 2003 de 23,4 % des revenus totaux des ménages après impôts, mais de 24,3 % en 2008. Alors que le niveau de vie moyen de ce dixième le plus favorisé était, en 2003, en moyenne 6,07 fois supérieur au niveau de vie moyen du dixième le plus modeste, l'écart est de 6,67 en 2008 : un dixième de plus. Soit une accentuation de 5 000 euros par an de l'écart moyen.
Explication de l'Insee : " Les revenus du patrimoine du dernier décile [le dixième le plus aisé] augmentent de 11 % par an en moyenne, expliquant la quasi-totalité de l'accroissement spécifique de leur niveau de vie. " Le bouclier fiscal n'a joué qu'un rôle sans doute très mineur dans cette affaire ; ce qui est en cause, c'est l'accroissement constant des dividendes et des loyers, les uns et les autres profitant essentiellement au dixième le mieux loti.
Denis Clerc Alternatives Economiques n° 303 - juin 2011
(1) " Les revenus et le patrimoine des ménages ", édition 2011, en ligne sur www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revpmen11b.pdf
(2) Il s'agit d'un niveau de vie individuel. Dans un ménage de deux adultes, cela correspond à un revenu mensuel supérieur à 4 500 euros ; dans un ménage de deux adultes et deux enfants à un revenu mensuel supérieur à 6 300 euros. Le revenu par ménage est supérieur à 5 000 euros mensuels dans ce dixième des ménages les plus favorisés et s'élève à 7 600 euros par mois en moyenne. Tout cela, après impôts.
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François Bayrou et la logique du candidat joker
10/06/2011 13:17
François Bayrou semble tout miser sur l'usure de ses concurrents pour apparaitre comme le candidat naturel, le joker qui sait concilier grands choix et proximité : concilier avenir de la France et avenir des Français.
Pour la première fois peut-être à ce point, l'opinion publique française est lasse d'une distinction classique : - les hommes d'Etat parlent de la France, - tandis que les candidats de "second rang" parleraient des ... Français.
Elle semble vouloir que le "bon candidat 2012" sache concilier l'une avec les autres.
François Bayrou est-il la réponse à cette demande ?
Il incarne les Français par son ancrage provincial, son acceptation de marginalité. Mais il semble aussi pouvoir incarner la France par sa culture comme par son expérience.
Il reste délibérément à l'écart comme s'il pariait sur l'usure de tous les autres en veillant à se protéger de la sur-exposition prématurée.
Il a la légitimité de la candidature aux yeux des Français car ayant vécu déjà deux présidentielles. C'est le profil à surveiller actuellement avec les modifications liées à l'affaire DSK notamment.
http://exprimeo.fr/article/6901/francois-bayrou-et-la-logique-du-candidat-joker.htm
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Jean Louis Borloo et la bataille du leadership
10/06/2011 13:14
Jean Louis Borloo risque d'être confronté à ce qui s'annonce comme le critère principal du choix en 2012 : le style. Son "style copain" est-il compatible à terme dans la dernière ligne droite avec la présidentialité souhaitée par l'opinion ?
Aux Etats-Unis, une enquête d'opinion très intéressante vient d'être publiée montrant que l'électorat républicain attendait d'abord du "reaganesque" : cette capacité à créer de la confiance, de la simplicité, de la foi en l'avenir.
C'est donc avec logique que les candidats 'techniciens" ne parviennent pas à décoller : Pawlenty, Huntsman ...
Cette demande est l'actuel socle de la forme de Romney.
En France, il n'y a encore aucune étude publique de ce type.
Mais, en temps de crise, il parait surprenant que le profil du "président copain" soit attendu.
C'est probablement davantage celui du "guide expérimenté" qui pourrait être demandé ; ce que va chercher à apparaître Nicolas Sarkozy en capitalisant ses réactions dans le feu de l'action de la crise économique 2008.
Ce qui semble de plus en plus sûr en revanche c'est que l'opinion va scruter les tempéraments bien davantage que les programmes. Elle sait que les premiers durent tandis que les seconds peuvent être emportés par une campagne électorale.
C'est regrettable que des enquêtes d'opinion sur cette question majeure ne soient pas publiées à ce jour. Elles dévoileraient l'opportunité de positionnements de proximité comme ceux de Borloo ou de F. Hollande ...
http://exprimeo.fr/article/6900/jean-louis-borloo-et-la-bataille-du-leadership.htm
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