Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

VIP-Blog de rgrs

Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

1591 articles publiés
2 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

Garçon (54 ans)
Origine : Hénin Beaumont
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]

36 fois le salaire minimum

13/01/2011 14:00

36 fois le salaire minimum


Si l’idée d’imposer un salaire maximum peut paraître osée dans le contexte actuel de libéralisme total et de l’individualisme roi, elle n’est en fait qu’une mesure de simple bon sens qui n’aurait jamais dû cesser d’être mise en œuvre.
En effet, l’être humain ne vit pas en autarcie, il vit en société, et il était admis depuis les Lumières et le XVIIIème siècle que toute société devait fixer ses propres règles afin de maintenir sa cohésion, garantir la liberté et promouvoir la démocratie.
Platon lui-même écrivait dès l’Antiquité : « si un État veut éviter (…) la désintégration civile (…), il ne faut pas permettre à la pauvreté et à la richesse extrêmes de se développer dans aucune partie du corps civil, parce que cela conduit au désastre. C’est pourquoi le législateur doit établir maintenant quelles sont les limites acceptables à la richesse et à la pauvreté.  » (Les lois).
Même les Etats-Unis – à l’apogée de leur puissance économique – voyaient le célèbre banquier John P. Morgan déclarer qu’un PDG ne devait pas percevoir plus de vingt fois la rémunération moyenne de ses salariés !
Henry Ford, emblématique capitaliste, estimait quant à lui que ce facteur devait être de quarante.
Alors bien sûr, on nous rétorquera qu’avec l’instauration d’un salaire maximum, les patrons les plus compétents partiront à l’étranger. Tarte à la crème. Car s’ils préfèrent l’argent à leur patrie : qu’ils partent ! D’autres bien plus compétents encore se lèveront et prendront la relève sur cette oligarchie apatride. Quelqu’un qui ne serait motivé que par l’argent ne pourrait pas être quelqu’un de tout à fait respectable.
D’ailleurs, si le salaire d’un patron était proportionnel à sa compétence, ça se saurait ! Les exemples de salaires indécents et de parachutes dorés mirobolants attribués à des patrons ayant lamentablement échoué ne se comptent plus.
Dans le même temps, ce sont en revanche des centaines de milliers de patrons de PME qui se battent admirablement sur le front de la mondialisation, des centaines de milliers d’artisans et de commerçants qui subissent un euro trop cher et qui s’octroient des salaires raisonnables. Ils sont l’honneur de la France.
On nous dira aussi que l’adoption de cette loi entraînerait la fuite des capitaux vers l’étranger. C’est bien sûr faux car la France présente une attractivité inégalée (qualité de vie, environnement, culture) : aujourd’hui, elle reste malgré les critiques des libéraux de tous poils en 3ème position pour l’accueil d’investissements étrangers.
L’instauration d’un salaire maximum, impératif évident de cohésion sociale, est également un impératif économique. Il en va en effet du rééquilibrage des pouvoirs entre les dirigeants et les salariés, au même titre que la participation.
Il en va aussi d’une meilleure répartition des talents au sein de l’économie française, et non leur confiscation actuelle par la branche qui rémunère le mieux tout en détruisant le plus de richesses : la finance et la banque.
C’est la raison pour laquelle je dépose une proposition de loi instituant un salaire maximum de 36 fois le salaire minimum (soit l’interdiction de gagner en un mois plus de 3 ans de SMIC).
Il ne s’agit ni plus ni moins – dans un contexte trouble – que d’une mesure de salut public. Je la défendrai à l’Assemblée Nationale avec force et conviction.
Nicolas Dupont Aignan





Ben Ali, c'est fini

13/01/2011 13:56

Ben Ali, c'est fini


A l'heure où la police du régime tunisien tire sur les manifestants à balles réelles, et alors que de simples citoyens tunisiens - ouvriers, étudiants ou enseignants- sont tués de balles en pleine tête, le silence de la France est coupable et me fait honte.
En effet, manifester pour sa liberté est un droit, et se révolter devient même un devoir pour un peuple lorsqu'il vit sous le joug de l'oppression. C'est l'article 2 de notre Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui défini d'ailleurs la résistance à l'oppression comme naturelle, inaliénable et sacrée. Les responsables français l'auraient-ils oublié ?
Les exactions commises par le régime tunisien doivent donc être objectivement qualifiées d'assassinats.
Dans ces conditions, la sortie devant le Parlement de Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères français - ministère hautement régalien - proposant au gouvernement de Ben Ali une "aide au maintien de l'ordre", ne saurait revêtir de qualificatif suffisamment sévère.
Sans parler du traitement inacceptable de la presse tunisienne et internationale, du verrouillage scandaleux du net et de manière générale de la mise sous tutelle de l'ensemble des libertés fondamentales.
Face à cette carence française, la première question qui se pose est bien entendu de savoir où sont passés les champions de l'ingérence humanitaire et politique, et qui se sont encore récemment illustrés sur l'affaire ivoirienne. La deuxième question est de savoir pourquoi les mêmes se taisent sur la Tunisie, alors qu'il ne s'agit pas ici d'un différent politique entre citoyens d'un même pays, mais bien d'une agression d'une violence inouïe d'un régime sur son propre peuple ?
Serait-ce parce que le président Ben Ali a toujours su se faire passer pour le rempart le plus efficace face à l'Islamisme ? En réalité, en soutenant un régime qui a écarté toute forme d'opposition politique, on ne laisse pas d'autre choix aux tunisiens que de se réfugier dans d'autres formes de contestation, y compris religieuse.
Serait-ce parce que la corruption de sa belle famille et la mainmise de ce clan sur les affaires du pays est quasi totale ?
Serait-ce parce que Ben Ali a su soigner les bons réseaux français pour les inciter au silence ?
En fait, je vois au contraire dans la révolte du peuple tunisien - peuple avec lequel la France entretient une relation charnelle - un symbole fort. Tout d'abord, le besoin de liberté et de démocratie. Ensuite, un malaise économique et social qui s'explique en partie par l'absence de partenariat privilégié réel avec la France et l'Europe : en refusant de bâtir un lien étroit avec le Maghreb proche, c’est-à-dire un espace économique privilégié méditerranéen, et en épousant au contraire une mondialisation totale sans zones régionales, la France a en pratique favorisé les délocalisations vers l'Asie. Dans ce contexte de mondialisation, on comprend sans être grand clerc que dans cette course au moins-disant social et environnemental, la Tunisie a été rapidement battue et dépassée par des pays n'hésitant pas un seul instant à maltraiter encore plus leurs citoyens.
Pour toutes ces raisons, j'exprime aujourd'hui toute ma solidarité avec la Tunisie, pays avec lequel - comme de nombreux français - j'ai des liens forts.
De la même façon que tout mon combat politique en France consiste à rendre sa liberté au peuple français, dépossédé par l'économie et des institutions supranationales et non démocratiques, j'exprime le souhait comme député de la nation française de voir le peuple tunisien se libérer de ses chaînes. Il va de soi que le président Ben Ali devra quitter le pouvoir et que les Tunisiens devront trouver sans ingérence extérieure une alternative solide.
Ne les insultons pas en laissant croire qu’ils ne sont pas prêts pour la démocratie.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/BEN-ALI%2C-C-EST-FINI
 





Pauvre Tunisie

13/01/2011 10:14

Pauvre Tunisie


Hier, un français, après de nombreux tunisiens partout dans ce beau pays, a été tué par les forces de l’ordre dans la ville tunisienne de Douse. Et pourtant, le gouvernement français conserve un mutisme assourdissant. Pas de grandes phrases pompeuses dans le plus pur style Fillonesque pour dénigrer l’action des autorités tunisiennes. Mme Alliot – Marie, canada dry du Gaullisme,  tente maladroitement de justifier la posture du Présidentisssime Ben Ali. Une gauche molle, atone et aphone qui ne réagit toujours pas. Quand à notre présidentissime, pourtant prompt à dénoncer, et avec raison, les Ahmadinhejjad et autres Laurent Bakbo, il ne dit goutte sur cette affaire. Il est vrai qu’entre présidentissimes, de surcroît adeptes du bling bling, on ne se dénigre point. Un comportement puisé dans une forme d’omerta qui ne dit pas son nom et qu’on appelle abusivement à l’Elysée, diplomatie. On en rirait s’il n’y avait pas tant de morts en Tunisie. La diplomatie Française , se doit d'être dans la vision gaullienne, celle d’une France forte qui ferait respecter les droits de ses citoyens  de part le monde, mais qui ferait aussi respecter le droit des peuples à disposer d’eux même. On en est loin, et ce n’est pas Mr Sarkozy qui changera cette chienlit. Ses commémorations à Colombey les 2 Eglises, sorte d’hommage du vice à la vertu, ne trompent personne.

 

Sergent Poivre






Fondation de l'association AGIRS

12/01/2011 19:15

Fondation de l'association AGIRS


AGIRS (Association des Gaullistes Républicains et Sociaux)  

 

Qui sommes nous ? 

Nous sommes des gaullistes dont la doctrine s’inspire de Charles De Gaulle. Nous nous qualifions de « résistants » face à l’ultra – libéralisme ambiant qui attaque un peu plus chaque jour nos acquis sociaux hérité du Conseil National de la Résistance sous l’inspiration du Général De Gaulle.  

 

Notre philosophie ? 

Nous croyons en une « certaine idée de la France  » ! Cette idée s’incarne dans son histoire où la France a toujours rayonné dans le monde par sa civilisation, son art de vivre, sa philosophie…  Nous sommes jacobins, laïques, progressistes, humanistes et patriotes. Nous voulons également éviter aux français de vivre sur le repli, dans des querelles intestines stériles, qui  provoquent irrémédiablement le déclin de notre pays. Nous revendiquons une  économie dotée d’une fibre sociale... 

 Pour ce faire, la France doit être continuellement unifiée par un chef, animateur d’un projet qui s’articule sur nos institutions que sont l’Assemblée Nationale et le Sénat. Ainsi arrivons nous à un équilibre réel des pouvoirs ! Le projet s’illustrera principalement en économie par un plan et  pour le citoyen  par sa participation pleine et entière (Référendum).  

 

« Il n'y a qu'une seule querelle qui vaille : celle de l'Homme. » 

 Charles De Gaulle

 

Nous résumerons ainsi notre philosophie par :  

 

  • La grandeur et rayonnement de la France dans le monde, la France portant un projet humaniste.  
  • Un développement accru de la politique sociale, facteur de cohésion et d’union pour la Nation. 
  •  

     

    Nos objectifs politiques  

-         Une indépendance complète de la France vis-à-vis des autres Etats dans les domaines politiques, économiques, militaires, diplomatiques et culturels.  

-         Une indépendance totale vis-à-vis des organismes supra – nationaux que sont l’ONU, l’OTAN ou l’Union Européenne.  

-         Le respect total des nations et des peuples contre les impérialismes.  

-         Le renforcement et la stabilité du pouvoir exécutif avec un rôle primordial donné au Président de la République.  

-         Un lien direct entre le chef de l’Etat et le peuple se traduisant par l’élection du Président de la république au suffrage universel et le recours fréquent par celui-ci au Référendum. Au niveau local, il conviendra de légaliser les référendums d’initiatives locaux.  

-         L’incarnation d’une troisième voie économique, symbiose du capitalisme et du socialisme qui rejette ces modèles comme unique application. Cette 3ème voie se traduira par une protection sociale avancée, mais aussi par la participation des salariés aux bénéfices et aux décisions de leur entreprise.  

-         Le rejet complet du libéralisme et de la mondialisation économique au profit d’une économie orientée par l’Etat : plan, aménagement du territoire, Keynésianisme, grands projets publics…)  

-         Le rassemblement de tous les français derrière le chef de l’Etat, qui transcende  tous les clivages politiques, facteurs de divisions et de déclin.  

Notre symbole 

Notre emblème est une rose mauve lovée sur une croix de Lorraine. 

 






Début | Page précédente | 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact rgrs ]

© VIP Blog - Signaler un abus