Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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De la durée légale du travailEntre “travailler plus pour gagner autant” et “travailler autant pour gagner moins”, existe-t-il un troisième choix?

19/01/2011 17:39

De la durée légale du travailEntre “travailler plus pour gagner autant” et “travailler autant pour gagner moins”, existe-t-il un troisième choix?


Ce début d’année 2011 a été marqué par la pierre lancée par Manuel Valls à propos des 35h. En effet, un socialiste (qui ne l’est que de nom), candidat aux primaires a osé proposer de remettre en cause les 35h et de faire travailler plus les Français. A gauche, ces propos sont jugés scandaleux, alors qu’à droite, le nouveau chef de l’UMP remercie l’auteur des propos. De plus, toute la classe politique a réagi à cela, entraînant un débat que N.Sarkozy s’est empressé de recadrer dans sa majorité.
Or, il semble que beaucoup de personnalités de politiques ont découvert que les 35h sont détricotées depuis 2002 et qu’à l’heure actuelle, il n’en reste plus grand chose. Mais le plus surprenant est que l’ensemble de la classe politique souhaite garder un statut quo intenable en proposant le retour aux 39h pour certains et de rester aux 35h pour d’autres, le tout grâce à des accords de branche librement négociés entre partenaires sociaux. (le PS, le gouvernement, le FN, les verts et les pseudos – centristes).
Seuls deux tonalités diffèrent et proposent un choix net :
- l’extrême gauche qui demande de travailler encore moins (proposition du NPA de travailler 31h par semaine (depuis 2007)
- à droite; JF Copé et son successeur à la tête du groupe UMP à l’Assemblée Nationale proposent d’une manière à peine dissimulée de supprimer purement et simplement les 35h.
Le mérite de ces deux propositions est de ne pas vouloir d’un système bancal, remodelé régulièrement pour être de moins en moins lisible et inégal.
Le défaut de ces deux propositions est d’être des propositions inutiles, au même titre que le statut-quo réclamé par le reste de la classe politique. Travailler 31h ne favorisera pas la productivité française, et revenir simplement à 39h est injuste car priverait les Français d’un acquis social sans contrepartie (cela n’est pas sans rappeler la réforme des retraites…2003 – 2010).
La solution à la question de la durée légale hebdomadaire du travail doit être de simplifier son régime juridique ainsi que réussir le triptyque “emploi – pouvoir d’achats – productivité”.
Pour arriver à cela il est primordial d’effectuer un choix clair et cohérent.
Les 35h ont des points positifs (progrès social, quelques emplois créés…) et des points négatifs (coûtent 20 milliards d’euros par an à l’Etat, effet sur l’emploi moins important que prévu, progressivité du pouvoir d’achat ralentie….) qu’il faut essayer de corriger.
Une proposition peut-être avancée :
- durée légale du travail : 39h ;*
- création d’une sixième semaine de congés payés ;*
- abrogation de l’ordonnance Chirac de 1986 supprimant la charte des prix et des salaires ; et effectuer une revalorisation générale des salaires égale au taux de revalorisation du SMIC décidé proportionnellement à l’évolution de l’inflation (indépendamment de toutes primes et promotions décidées au niveau de l’entreprise) ;
- pas de recours aux heures supplémentaires, sauf circonstances exceptionnelles (pouvoir d’achat garantit par la mesure précédente) ;
A cela, doit être jointe une véritable politique de l’emploi, conditionnée par la sortie de l’euro et le recouvrement de notre souveraineté monétaire.
Cette idée n’est peut être pas l’unique solution, mais aura le mérité de sortir de la confusion actuelle et d’aider les Français(es) à sortir de ce marasme économique, social et national.
* ou alors rester au 35h, clairement et aux RTT.
 





Nicolas Dupont-Aignan dénonce la censure qui couvre l’audition de Michèle Alliot-Marie

19/01/2011 17:36

Nicolas Dupont-Aignan dénonce la censure qui couvre l’audition de Michèle Alliot-Marie


Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan dénonçant la censure qui couvre l’audition du ministre Alliot-Marie

Nicolas Dupont-Aignan dénonce la censure qui couvre l’audition du Ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie ce mardi à l’Assemblée Nationale.
En effet, une seule question de deux minutes a été autorisée par groupe politique pour cette audition fondamentale, en violation de tous les usages et des principes démocratiques élémentaires.
En outre, les députés non-inscrits n’ont quant à eux l’autorisation de ne poser aucune question au ministre, ce qui s’apparente ni plus ni moins à la censure brutale de toute opinion non alignée.
Alors que le ministre Alliot-Marie avait proposé face à la représentation nationale son aide au régime de Ben Ali pour assurer la répression et mater la révolte populaire tunisienne - et alors que ce même régime avait tué des dizaines de civils - Nicolas Dupont-Aignan voulait interroger sur le ministre sur cette sortie lamentable.
Nicolas Dupont-Aignan

Député de l’Essonne et président de Debout la République

http://www.debout-la-republique.fr/Nicolas-Dupont-Aignan-denonce-la.html






L'étrange séance

19/01/2011 17:32

L'étrange séance


Ce matin Michèle Alliot-Marie était entendue par la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale.
Pour la première fois et en violation de tous les usages parlementaires, le Président de la Commission Axel Poniatowski a décidé de limiter les échanges à quatre questions, une par groupe politique. Sur une heure d’audition, la Ministre a parlé 52 minutes et les Députés 8 minutes.
Les Députés non-inscrits étaient par avance interdits de parole. Les autres parlementaires étaient aussi scandalisés d’être bâillonnés. Mais j’ai été le seul, une nouvelle fois, à protester.
Sur le fond, Michèle Alliot-Marie n’a fait que justifier l’injustifiable, oubliant au passage qu’elle avait refusé de condamner la violence policière du régime BEN ALI lors de son intervention aux questions d’actualité à l’Assemblée Nationale, mardi dernier.
Le Général de Gaulle affirmait qu’il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde. Force est de reconnaître que le gouvernement a été, dans cette affaire, d’une petitesse à faire honte.
En effet, si on peut comprendre la difficulté à critiquer un régime en place au nom d’un principe de non ingérence, on ne peut pas accepter le silence total et, pire, la proposition d’une aide policière française, même pour éviter le sang lorsqu’un régime tire sur la foule faisant des dizaines de victimes.
Au-delà des fautes du gouvernement, force est de reconnaître le réveil bien tardif de la classe politique dans son ensemble. Je crois d’ailleurs avoir été l’un des seuls à évoquer le départ de BEN ALI, ce qui est stupéfiant.
En vérité, il s’agit bien là d’une faillite morale, d’un manque de sens de l’Histoire, d’une forme de mépris pour les peuples.
Comment s’en étonner dans un pays qui, en 2007, a osé approuver par le Parlement, le traité de Lisbonne qui était la copie conforme du Traité Constitutionnel rejeté par référendum en 2005.
Violation de la démocratie préméditée et théâtralisée par la majorité de l’UMP et du PS.
A force de s’asseoir sur les valeurs de la République, l’oligarchie politique et économique, qui gouverne la France a perdu toute humanité. Ce faisant par son insensibilité, elle commet des fautes lourdes qui vont à l’encontre des intérêts de la France.
Notre pays a toujours eu des hauts et des bas, des forces et des faiblesses. Aujourd’hui la situation est d’autant plus grave que le bateau n’a plus de gouvernail. La vertu au sens ancien, la différence entre le bien et le mal n’imprègne plus les cerveaux. Alors, tout est possible.
Cela me rappelle le magnifique livre de Marc Bloch : « l’étrange défaite ».
Pour autant ne cédons pas au pessimisme car l'exemple tunisien prouve bien que les peuples encaissent jusqu'au moment où ils se réveillent.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/L-%C3%A9trange-s%C3%A9ance
 





J’ai deux Zemmour Loin de la Cour, près du cœur…

18/01/2011 10:45

J’ai deux Zemmour Loin de la Cour, près du cœur…


Le moyen le plus simple pour perdre des amis, ou faire le tri, est assez simple. Il suffit de dire ce que l’on pense vraiment sur certains sujets comme, au hasard, l’islam, le vin naturel, la délinquance, le conflit israélo-palestinien, le retour de la mode des gros sacs chez les filles ou le procès fait à Eric Zemmour. J’ai donc décidé d’en avoir beaucoup moins, d’amis, en disant que je trouve absolument scandaleux qu’Eric Zemmour soit poursuivi devant les tribunaux. Je sais très bien ce qui va se passer mais c’est plus fort que moi.

À gauche, on va me soupçonner (on est souvent suspicieux à gauche). On va dire qu’au fond, j’ai toujours été de droite et qu’il n’y a qu’à faire un tour dans ma bibliothèque pour le savoir. Ça passe son temps à lire Bloy et Bernanos, Drieu et Nimier et ça vient se prétendre communiste.
À droite, on va ricaner (on est souvent ricaneur à droite). On va dire que je veux faire mon malin, mon anticonformiste mais au fond, que je suis toujours pour l’appropriation collective des moyens de production et que si ça se trouve, je pense que le bilan des pays de l’Est est globalement positif. Sans compter que l’on m’a vu soutenir Julien Coupat et que je passe son temps à dire du bien des étudiants anglais et des anarchistes grecs.
En fait, j’ai envie de défendre Eric Zemmour malgré Eric Zemmour.

Je m’explique. Eric Zemmour est poursuivi parce qu’il a fait du Eric Zemmour. Ça nous guette tous. Quand l’homme politique, le polémiste, le poète, l’écrivain, le journaliste sont trop sollicités, ils s’auto-pastichent, se caricaturent et finissent toujours par se ridiculiser ou par dire une bêtise. Paul Verlaine, qui avait compris ce danger, avait décidé de le prévenir et avait lui-même écrit un poème intitulé « Dans le genre de Paul Verlaine », histoire de montrer qu’il était conscient de ses tics.
Eric Zemmour aurait dû faire du Eric Zemmour en privé et pas chez Ardisson dont on sait qu’il a une vieille pratique de l’interview conçue comme une chasse à l’homme sauf chez ceux qui font l’unanimité médiatique du moment. Eric Zemmour a fait du Eric Zemmour à cause de nous tous, aussi, nous ses auditeurs, ses lecteurs, ses spectateurs qui le détestons, l’aimons et parfois les deux à la fois.

Par exemple, Zemmour a fait du Zemmour pour être encore plus aimé par une droite populaire et dure. Résultat, on finit par être aimé par le député tourquennois Christian Vanneste pour qui Marine Le Pen est une gauchiste, les homosexuels des sous-hommes et la France une nation chrétienne, forcément chrétienne, une nation qui fait n’importe quoi depuis, mettons, 1789. Quand j’ai appris que Christian Vanneste soutenait Eric Zemmour, je me suis dit que même si je n’étais pas toujours d’accord avec lui, il ne méritait pas ça, Zemmour. Et j’ai tout de suite pensé, allez savoir pourquoi, au titre du film qui a raconté le procès contre Charlie Hebdo au moment des caricatures de Mahomet.
Mais Zemmour a aussi fait du Zemmour pour être encore plus détesté. Etre détesté est un grand plaisir narcissique, ce que ne savent pas les gens qui vous détestent car s’ils le savaient, ils cesseraient de vous détester pour ne pas vous faire plaisir. Le champion de la détestation zemmourienne, je crois, c’est Claude Askolovitch. Pour Claude Askolovitch, quand on dit le mot France, on est déjà fasciste. Et quand on dit le mot France et qu’on est de gauche, on finit par devenir fasciste un jour ou l’autre. Le syllogisme de la mort.

La preuve, nous dit Askolovitch, Chevènement soutient Zemmour. Tiens, encore une bonne raison de soutenir Zemmour, ça, pour moi. Chevènement a beau avoir un peu oublié le volet antilibéral de son souverainisme, c’est tout de même en participant à sa campagne de 2002 qu’il m’est arrivé deux choses bénéfiques : ma rencontre avec Elisabeth Levy et la possibilité de penser enfin à peu près clairement l’articulation entre nation et progrès social, quand règne partout la mondialisation.
Tenez, je pense que Zemmour, au bout du compte, n’est pas attaqué pour ce que l’on dit dans les gazettes mais parce qu’il critique la mondialisation et l’Union Européenne de façon tout aussi virulente qu’un altermondialiste dans un séminaire sur le commerce équitable à Porto Alegre. Et que l’on n’est pas habitué à ce que ce genre d’attaque vienne de ce côté là. Ou alors qu’on lui en veut, dans une société de l’indifférenciation sexuelle programmée, pour avoir rappelé, un peu brutalement, que le transgenre n’était pas forcément l’horizon indépassable des rapports homme/femme.

On sait très bien, depuis l’Antiquité, que les porteurs de mauvaises nouvelles paient pour la mauvaise nouvelle. On fait semblant, quand on les traduit devant les tribunaux, de leur en vouloir pour une chose, par exemple l’immoralité pour Flaubert ou l’antisémitisme pour Céline. Alors que c’est en fait pour l’angle de vue inédit (on appelle parfois aussi cela le style) apportés sur nos manques et nos lâchetés qu’ils sont cloués aux gémonies et voués au pilori, à moins que ce ne soit le contraire.
Pourquoi est-il poursuivi, d’ailleurs, Zemmour ? Parce qu’il a dit que la plupart des trafiquants en prison étaient noirs et arabes. Et alors, pour avoir fait quelques ateliers d’écriture en milieu carcéral, comme on dit, même pour moi, c’est évident. Il aurait même pu ajouter qu’on trouve aussi des Gitans, souvent spécialisés dans le braquage.
J’ai mon idée, de gauche, sur le pourquoi de cette surreprésentation. Ce n’est pas celle de Zemmour. Enfin, je ne crois pas.
Mais a-t-il dit pour autant, un seul instant, qu’ils étaient là en raison de prédispositions génétiques ou pour des raisons de formule sanguine ? Il ne me semble pas. S’il l’avait dit, cela aurait été, effectivement, raciste. Là, il a juste oublié de terminer sa phrase, ce qu’il fait si bien quand il écrit Petit frère, qui n’est pas aussi bon sur le même sujet que Ils sont votre épouvante de Thierry Jonquet, mais qui n’est pas mal tout de même. Il pense que c’est dû à la mondialisation qui a fait perdre le sentiment d’appartenance à une même nation qu’il définit à la Renan comme un plébiscite renouvelé chaque jour. Jusque-là, je serais plutôt du même avis.
Pour le reste, savoir pourquoi il y a des gens dans les quartiers qui ne participent plus au plébiscite (mais est-ce que les patrons délocaliseurs et les exilés fiscaux y participent encore, eux ?), on a le droit d’apporter la réponse que l’on veut.

Zemmour estime que l’islam y est pour beaucoup. D’autres pensent que c’est un facteur parmi d’autres, et plutôt marginal. J’en fais partie.
Le principal est de pouvoir en discuter. Jusqu’au bout.
Quitte à s’engueuler gravement. Mais loin des prétoires. Très loin. Sinon, la France va finir par ressembler à une série judiciaire américaine. Et elle a beau être esquintée, fébrile, angoissée, elle mérite mieux que ça, je trouve, la France.

http://www.causeur.fr/j%e2%80%99ai-deux-zemmour,8429






Inflation : la crise est aussi une crise écologique

18/01/2011 10:39

Inflation : la crise est aussi une crise écologique


Dans sa chronique pour Radio Nova, Guillaume Duval revient sur les ressorts écologiques de la hausse du prix des matières premières.

 

L'inflation a atteint un niveau record en décembre dernier depuis 2008. Est-ce inquiétant ?

Oui, ce n'est pas rassurant. Les prix ont augmenté de 1,8 % en rythme annuel. Principalement du fait de la hausse des prix de l'énergie - +12,5 % sur un an - et des produits frais - + 9,4 % par rapport à décembre 2009. Par contre les autres prix, ce qu'on appelle l'inflation sous jacente, continuent d'évoluer très lentement.

1,8 % ce n'est quand même pas encore une inflation très élevée…

En effet. Ce niveau reste même encore sensiblement inférieur au seuil de 2 % fixé par la Banque centrale européenne. Mais, en 2009, au cœur de la crise, l'inflation avait été négative durant plusieurs mois. Et comme les salaires de ceux qui avaient conservé un emploi - la grande majorité malgré tout - ont continué d'augmenter du fait des hausses négociées en 2008, les ménages ont paradoxalement enregistré durant cette période des gains de pouvoir d'achat relativement importants. Ce qui avait beaucoup contribué à amortir le choc de la crise.

Mais maintenant c'en est fini des gains de pouvoir d'achat…

Oui. Car la - légère - remontée de l'inflation à laquelle on assiste se combine avec une nette décélération des hausses de salaire : alors qu'au premier trimestre 2009, ils augmentaient encore en moyenne de 3,5 % par an, à l'automne dernier ils n'ont plus progressé que de 1,8 %. Autrement dit au niveau actuel de l'inflation. Du coup on risque de se retrouver en ce début d'année, dans la situation où on était déjà au début de 2008 : on l'a oublié tant il s'est passé de choses depuis, mais l'économie française avait été en récession à ce moment là du fait de la hausse des prix du pétrole et des produits alimentaires, avant même que la banque Lehman Brothers ne fasse faillite… A l'époque, ces hausses avaient aussi déclenché des émeutes de la faim dans les pays du Sud. Avec les évènements de Tunisie et d'Algérie on constate aujourd'hui des effets analogues.

Est-ce seulement un mauvais moment à passer ?

Cela parait peu probable. En 2008 comme aujourd'hui, ces hausses des prix de l'énergie et des matières premières sont liées en particulier au dynamisme des économies des pays émergents, Chine en tête. La crise que nous traversons n'est pas seulement une crise financière mais aussi en partie déjà une crise écologique, liée à la rareté croissante des énergies fossiles et des matières premières non renouvelables. Ainsi qu'à une concurrence accrue sur les surfaces agricoles pour des usages non alimentaires et aux effets négatifs du changement climatique sur les productions agricoles.

Que faudrait-il faire pour combattre cette tendance ?

Ce qui caractérise la France et l'Europe c'est l'extrême faiblesse des ressources en énergies fossiles et autres matières premières non renouvelables disponibles sur leur sol. Pour baisser les dépenses publiques, on est en train de restreindre l'effort de conversion écologique de nos économies engagé avant la crise. Il faudrait l'accélérer au contraire pour avoir une chance de limiter l'impact futur de la hausse inévitable des prix des matières premières. Il y aurait urgence aussi à accélérer la transformation de notre modèle agricole et de nos habitudes alimentaires. Mais cela supposerait d'avoir réellement pour priorité de préparer l'avenir…

Guillaume Duval | Article Web - 17 janvier 2011
 





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