Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Madame Royal est allée voir ses pauvres

24/01/2011 10:10

Madame Royal est allée voir ses pauvres


Ségolène Royal fait la une de l’actualité après un discours censé s’adresser aux classes populaires dans le Pas de Calais où elle a affirmé vouloir rendre le pouvoir au peuple. Madame Royal et ses conseillers doivent lire mes discours puisqu’elle renoue soudainement, élections obligent, avec les Français.

En revanche, ils ne doivent pas avoir bien compris le sens de mon message tant je mets en garde le personnel politique du danger mortel pour la démocratie qui consiste à sans cesse dire le contraire de ce qu'il fait.

Car c’est bien Ségolène Royal qui, en 2008, soutenait le vote à l’Assemblée Nationale du Traité de Lisbonne qui violait le choix des Français sur la Constitution européenne. Or, comment vouloir rendre le pouvoir au peuple et organiser dans le même temps son emprisonnement dans les carcans européistes ?

C'est un peu comme si Madame Royal prônait l'abstinence tout en légalisant les maisons closes.

D’une manière plus générale, à l’approche de l’élection présidentielle, le PS et l’UMP semblent comme par miracle s’intéresser de nouveau aux problèmes des Français. Ils se préoccupent tous du chômage, de la baisse du pouvoir d’achat, de l’insécurité.

Fini la défense du bouclier fiscal, fini la libéralisation des jeux d'argents, fini la nomination du président du CSA par le Président de la République, fini l'HADOPI et la réforme des retraites : le sale boulot a été fait. Comme l'a rappelé François Fillon à Jacob : il faut calmer le jeu, et faire "chaque chose en son temps".

Nicolas Sarkozy a ainsi prononcé ses vœux économiques au milieu des ouvriers d’Airbus en bleu de travail, Ségolène Royal est allée dans le pays minier pour parler de la France qui souffre.

Mais ce qu’ils oublient sciemment l’un et l’autre de dire aux Français c’est que pour être en capacité de leur rendre le pouvoir, il faudrait qu’ils ne l’aient pas eux-mêmes transféré à des Institutions supranationales et illégitimes.

Car la faille du discours de Mme Royal d’hier soir comme de Nicolas Sarkozy tout récemment est bien là.

Aujourd'hui, une minorité technocratique et non élue décide pour la masse des citoyens : avec les résultats que l'on sait.

Car comment relancer l’économie, augmenter le pouvoir d’achat, éviter les délocalisations quand on a signé des accords européens qui nous obligent à respecter un cadre rendant impossible toute réforme.

A la suite des vœux de Nicolas Sarkozy, le titre du cahier économique du Figaro était : « Nicolas Sarkozy veut défendre l’euro et renforcer la compétitivité ». Deux objectifs bien sûr totalement contradictoires, puisque défendre l’euro c’est se résigner à abandonner sa liberté monétaire et s'imposer le fardeau d'une monnaie surévaluée, car satisfaisant d'autres intérêts que ceux des Français.

Mme Royal, de son côté, veut interdire les licenciements boursiers, mais bien sûr refuse le protectionnisme qu’elle considère comme un nouveau populisme, créant ainsi les conditions d'une économie du libre-échange déloyal qui conduit directement aux licenciements boursiers.

C'est comme si elle souhaitait réduire la vitesse sur les routes tout en incitant les gens à rouler plus vite. Bref, le degré zéro de la politique.

Heureusement les Français, déjà bernés plusieurs fois, commencent à se rendre compte que ces personnalités politiques là, vont voir les ouvriers comme les femmes des maîtres de forges du XIXème siècle allaient voir avant Noël, leurs pauvres.

De grands discours en grands discours, se rendent-ils compte qu’ils écœurent un peu plus nos concitoyens.

Oui, il faut restaurer la compétitivité, mais alors il faut oser, comme je le recommande, retrouver notre liberté monétaire pour cela. Oui, il faut relancer le pouvoir d’achat et défendre nos services publics, mais alors il faut oser mettre en œuvre un protectionnisme sélectif, c'est-à-dire ne pas accepter d'être en concurrence avec des produits fabriqués sur l'esclavage humain et le désastre environnemental.

Jacques Rueff disait : « soyez libéral, soyez socialiste, mais soyez au moins cohérent ». C’est cette cohérence que les Français attendent. C’est cette cohérence que nous devons leur offrir et qui seule permettra aux discours de se transformer en actes, qui seront alors porteurs de résultats.

Aujourd'hui, la seule cohérence de l'UMP et du PS sont d'être au service d'une mondialisation inhumaine.

A Debout la République, plus que jamais, nous ne sommes pas libéraux, nous ne sommes pas socialistes, nous sommes pour la liberté et pour la France.

Nicolas Dupont Aignan

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/






Nos références gaulliennes

21/01/2011 17:55

Nos références gaulliennes


Nos références gaulliennes  

 

         . Le gaullisme souverainiste : mouvement attaché à l’indépendance complète de la France vis-à-vis des autres états ou de groupements supranationaux (UE, ONU…)   

 

  • Le gaullisme social : mouvement qui se veut défendeur  de la démocratie sociale en limitant les outrances du capitalisme. Il est attaché à l’indépendance de la nation et au rôle de la France dans le monde. Ses plus grands représentants furent :  

-         Jacques Chaban-Delmas (1915/2000) 

-         Philippe Séguin (1943/2010) 

 

         Son représentant légitime actuel est Nicolas Dupont Aignan, Président du parti Debout La République (DLR). Dominique de Villepin et son mouvement « République solidaire » se réclame également de cette mouvance, bien qu’étant classé plus à droite.  

 

  • Le gaullisme de gauche : il est plus tranchant dans sa remise en cause du libéralisme et la création d’une 3ème voie sociale. Il fut initiés pour sa plus grande majorité par des anciens militants socialistes ralliés au Gaullisme.  Ses représentants furent :

     

-         Louis Vallon (1901/1981) 

-         René Capitant (1901/1970)

-         Michel Jobert (1921/2002) 

-         André Malraux (1901/1976) 

-         Claude Mauriac (1914/1996)  

-         Léo Hamon (1908/1993) 

-         Jacques Dauer (1926/2008) 

-         Raymond Offroy (1909/2003) 

-         Jean Michel Royer (1933/2009)

-         Roger Barberot (1915/2002) 

 

         Ces représentants actuels sont :

-         Jean Charbonnel [UNR-UDT(1962/1967), UDR (1968/1978), RPR (1986/1988), ARGOS] 

-         Michel Cazenave [UJP (1965/1967), UDT (1967/1970)] 

-         Philippe Dechartre [UDR (1968/1972)] 

 

-        






Haro sur l'euro : Dupont-Aignan fait la chasse aux signatures

21/01/2011 17:39

Haro sur l'euro : Dupont-Aignan fait la chasse aux signatures


vendredi 21.01.2011, 05:02 - La Voix du Nord

 |  POLITIQUE |

Le « tour de France » de Nicolas Dupont-Aignan, président du petit parti Debout la République, est passé par Arras hier.

L'homme est franc. Si cette tournée en dix étapes entamée fin novembre vise à convaincre la population qu'il faut « sortir de l'euro », elle a aussi un autre but : recueillir longtemps en amont de la présidentielle 2012 les cinq cents signatures de maires qui lui ont fait défaut, de peu, en 2007. Après une courte conférence de presse à l'hôtel d'Angleterre, où il a répété que « le cancer de la France c'est le chômage » et que pour en guérir il faut « retrouver notre liberté monétaire », l'ex-UMP a rencontré une poignée de militants, histoire de « fédérer le réseau », avant de dîner « à huis clos » avec des maires de l'Arrageois, « ceux qui veulent ».

 

Nicolas Dupont-Aignan achèvera son tour anti-euro en mars, avec la publication d'un livre « qui va faire boom », sur le même thème.






Jean-Pierre Grand sur RMC: "Les Français ne veulent plus de politiciens qui vendent du sable"

21/01/2011 17:29

Jean-Pierre Grand sur RMC:


Le député villepiniste de l'Hérault, Jean-Pierre Grand, était l'invité de RMC, ce jeudi à la mi-journée.

Commentant les récents sondages relatifs à l'élection présidentielle de 2012, il a estimé qu'"on sait maintenant que Nicolas Sarkozy n'est pas le meilleur candidat" de la majorité.

Eric Brunet: Jean-Pierre Grand est avec moi, député-maire UMP de Castelnau-le-lez. Vous êtes député de l'Hérault. Bonjour !

Jean-Pierre Grand: Bonjour !

Oh, vous êtes un villepiniste ! Bien évidemment, vous allez plutôt me dire que ce sondage témoigne d'un désamour et d'une désaffection des Français pour Nicolas Sarkozy, mais au-delà de ça, est-ce que vous ne pensez pas qu'on est dans une espèce de rituel pré-électoral qui fait que l'électorat naturel de Sarkozy lui témoigne une espèce de désamour, mais qui... C'est le résultat des réformes, un peut tout ça... mais que tout le monde va rentrer dans le rang dans les prochains mois..

Ca, je ne le pense absolument pas, parce que sur le terrain, on voit ce que pensent nos concitoyens, ceux qui ont voté pour Nicolas Sarkozy (et j'en fais partie) en 2007 et puis les intentions d'un certain nombre en 2012: et il y en a beaucoup qui vous disent qu'ils ne revoteront pas en 2012. Mais j'en vois peu qui me disent qu'ils avaient pas voté Sarkozy en 2007 et qui vont voter pour lui en 2012.

Mais au-delà de ça, votre sondage, ce sondage présente un intérêt politique majeur. Bon, à gauche, les choses sont ce qu'elles sont, mais dans la majorité présidentielle actuelle et un petit peu au-delà, cela veut dire que Nicolas Sarkozy n'est pas forcément le meilleur candidat. Et donc la pertinence de sa candidature se pose. Mais au-delà de ça, il y a aussi le fait que aujourd'hui quand vous interrogez dans la rue un citoyen, à droite, c'est Sarkozy et à gauche, ce sont les autres, parce qu'ils savent que chacun est candidat.

Donc demain, la réflexion qui va s'ouvrir et le débat qui va s'ouvrir, naturellement sur un projet de société, sur un programme, c'est de savoir quel sera le meilleur candidat en dehors de Nicolas Sarkozy pour représenter le centre et la droite républicaine. Voilà ! Et donc aujourd'hui, on sait maintenant que Nicolas Sarkozy n'est pas le meilleur candidat.

Il y a une chose qui est importante (...). Il y quand même une chose, c'est qu'il adore, Nicolas Sarkozy, cette phase qui précède les élections et que c'est un bateleur, c'est un bretteur, c'est quelqu'un qui est combatif.

Les gens aujourd'hui veulent des solutions à leurs problèmes. Ils veulent plus des gens qui vendent du sable aux bédouins ! Le problème qui se pose aujourd'hui, c'est que dans la majorité aujourd'hui tout le monde, et en France 100% des Français pensent que Nicolas Sarkozy sera candidat. Et 1% des Français pensent que Dominique de Villepin sera candidat. Donc naturellement, quand ils sont sondés, ils vont pas citer Villepin, c'est évident. Ils citent ceux qui seront candidats. Le Président de la République aujourd'hui, pourquoi ils le citent, c'est parce qu'ils pensent que Sarko sera le meilleur candidat de la majorité. Or votre sondage démontre que c'est pas vrai !

Vous pouvez ré-écouter l'intervention de Jean-Pierre Grand en cliquant ici.

http://2villepin.free.fr/index.php/2011/01/21/1767-jean-pierre-grand-sur-rmc-les-francais-ne-veulent-plus-de-politiciens-qui-vendent-du-sable






La Tunisie n’est ni l’Algérie, ni le Maroc ni l’Iran

21/01/2011 17:21

La Tunisie n’est ni l’Algérie, ni le Maroc ni l’Iran


Cette semaine, Marianne laisse carte blanche à Benjamin Stora*, pour qui il faut se garder de rapprocher la révolution tunisienne de soulèvements antérieurs. Elle présente des singularités qui en font un cas unique. A partir de là, l’avenir reste ouvert à l’imprévisible.

 

Le divorce avec le clan au pouvoir était politique mais aussi, plus profondément, culturel.

Un printemps démocratique anticipé traverse le Maghreb. Je ne suis pas sûr pour autant qu’il faille le qualifier de « révolution du jasmin ». Tout l’enjeu est de ne pas se tromper sur la nature de ce changement de régime. La singularité de cette histoire tunisienne, c’est d’abord qu’un consensus s’est soudain réalisé dans la société tunisienne contre un clan familial usurpateur, concentrant entre ses mains les richesses et les leviers d’influence. Peu à peu, ce clan a ligué contre lui l’ensemble des classes sociales : des jeunes diplômés chômeurs aux professions libérales, des intellectuels aux syndicalistes. De ce point de vue-là, l’unanimisme anti-Ben Ali n’est pas sans évoquer des modèles antérieurs de soulèvement : la profonde singularité de cette histoire tunisienne, c’est la force du consensus populaire, comparable à celui de la société portugaise dans le salazarisme finissant. Comme dans le Portugal de 1974, il y a eu une unanimité sociale et politique qui a « coagulé » des classes et des intérêts sociaux fort divergents autour des forces armées - le Mouvement des forces armées - en dirigeant leurs énergies contre la personne d’un dictateur. Une telle configuration ne pourrait pas exister en Algérie ou au Maroc, qui sont des sociétés beaucoup moins homogènes. En Algérie, l’effondrement du système du parti unique (FLN), en octobre 1988, a débouché sur une guerre civile dans les années 90 et a fait des dizaines de milliers de morts. Et la multiplication des revendications berbères, des émeutes sociales, des grèves ouvrières depuis plusieurs mois n’a pas provoqué l’effondrement du régime.

Autre singularité très importante des événements de ces dernières semaines, la place tenue par la plus ancienne centrale syndicale du Maghreb, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), prépondérante en Tunisie. Quelques jours avant la chute de Ben Ali, l’UGTT a précipité les événements en se prononçant en faveur de la grève générale. Ce trait apparente la révolution tunisienne au modèle polonais de la grève générale de 1981 orchestrée par le syndicat Solidarnosc contre le gouvernement Jaruzelski. Enfin, troisième et dernière spécificité qui distingue le soulèvement des Tunisiens : l’existence, dans de nombreux pays arabes, de « partis-Etat-services » qui font office de police politique au service des régimes, et qui sont mandatés à l’encadrement et à la surveillance de la population. Le démantèlement de ces services de sécurité a eu lieu en Irak en 2003 par l’intervention anglo-américaine. Le soulèvement tunisien en a eu raison, en revanche, sans intervention extérieure. Preuve que ce qui vient de se passer en Tunisie est un combinat de tous ces modèles antérieurs et qui ne ressemble à aucun.

Il existe une ressemblance asymptotique avec les soulèvements antérieurs. Mais n’en concluons pas que tout est joué d’avance, que cette histoire-là est fléchée et qu’on va aller, inéluctablement, vers un certain type de révolution - de type iranien, par exemple, ou, au contraire, censément préparée d’avance, sur un modèle quasi conspiratif, comme si une ingérence étrangère était à l’origine du tournant démocratique, ainsi que le suggèrent des internautes.

L’un des premiers enseignements de cette révolution, c’est que les gens, tous les gens, en Tunisie, sont passés au réel. Ils ont fait preuve d’une grande maturité en rompant, justement, avec la pensée complotiste. La caractéristique essentiel de la révolution tunisienne actuelle, c’est la conversion à la réalité d’un peuple jusqu’ici confiné dans la virtualité (la virtualité numérique), compensation d’une privation de moyens d’expression réels. Les Tunisiens d’aujourd’hui ont hâte de savoir ce qu’est une vraie société, avec une vraie presse, de vrais partis politiques, de vrais syndicats, une vie intellectuelle libre. Ne nous y trompons pas : c’est la société tunisienne qui a décidé, avec maturité, d’en finir avec un système de surveillance de la population, à la manière des Tchécoslovaques lors de la Révolution de velours.

Qualifier ainsi cette révolution d’« e-révolution » ne rend pas plus compte de l’entière complexité de ce qui s’est passé. Internet a existé surtout pour les Tunisiens comme soupape d’expression, comme sas de décompression pour des citoyens bâillonnés. Mais maintenant, d’une certaine manière, le rôle compensatoire de la Toile n’est plus aussi déterminant, car le contrôle étatique sur l’information a brutalement cessé. La révolution tunisienne n’est pas davantage comparable à la révolution iranienne de 1979, car les islamistes iraniens, sous le régime du chah, étaient une grande force politique, très structurée, à l’intérieur du pays. D’ailleurs, avant les événements de 1979 qui devaient aboutir au renversement de Pahlavi, le consensus politique, bien que reposant officiellement sur la laïcité, était déjà largement structuré autour de cette force religieuse radicale : le contraire, en somme, de la Tunisie de Ben Ali. Ce qui est provisoirement rassurant, dans le soulèvement tunisien, c’est l’omniprésence de l’UGTT à la manœuvre, et le fait qu’aucune force religieuse ne s’est manifestée, pour l’instant. Par ailleurs, la révolution iranienne et l’expérience algérienne des années 90 ont démontré aux sociétés du monde arabo-musulman la réalité (et les atrocités) de l’expérience islamiste, et de la guerre entre l’Etat et les islamistes. Enfin, autre singularité radicale, la Tunisie est le pays où le taux d’alphabétisation est le plus élevé du monde arabe.

Le paradoxe tunisien a résidé dans cette contradiction, à terme intenable, entre un haut niveau culturel et un Etat autoritaire, traitant ses citoyens comme des analphabètes.

Ainsi, le divorce avec le clan familial qui tenait les rênes du pouvoir n’était pas simplement politique, mais, plus profondément, et aussi plus décisivement, culturel. Il ne faut pas perdre de vue le fait que le monde contemporain a un effet émollient sur toutes les idéologies collectives, comme le nationalisme arabe, mais aussi d’une certaine manière l’islamisme. L’individualisme démocratique travaille en profondeur le monde arabo-musulman. Et ce qui irrigue aujourd’hui souterrainement l’imaginaire arabo-musulman contemporain, c’est plus la figure du harag, du « fuyard », du « déserteur » symbolique, que celle du prêcheur fanatisé. Il ne faut pas se réjouir trop vite, il ne faut pas exprimer trop vite son soulagement, mais un fait est sûr : l’avenir reste ouvert… à l’imprévisible !

* Benjamin Stora est professeur d’histoire du Maghreb contemporain. Derniers ouvrages : Lettres, récits, et carnets des Français et des Algériens pendant la guerre d’Algérie, Les Arènes ; Bibliographie de l’Algérie indépendante, CNRS éditions (à paraître).






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