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Chômage: 2010, l'année noire
27/01/2011 17:27
4,65 millions de chômeurs. Le bilan de l'année 2010, contrairement aux prédictions sarkoziennes, est dramatique. Tous les indicateurs sont au rouge. Pour les nouveaux entrants sur le marché du travail, les jeunes, c'est toute leur carrière qui en sera affectée.
our que Le Figaro titre « 2010, annus horribilis pour l’emploi », il faut que la situation soit grave au point de ne donner aucune branche positive à laquelle se raccrocher. Ce qui est effectivement le cas. Au sens du baromètre Marianne du chômage, qui somme les catégories A, B, C, D, E, le nombre de demandeurs d’emploi a fini l’année sur un record: 4,65 millions de personnes. Pour retrouver les niveaux atteints durant 2010, il faut remonter plus de 10 ans auparavant, en juin 1999. A cette date, le nombre de demandeurs d’emplois s’établissait à 4,37 millions. Des chiffres qui invalident la prédiction de Nicolas Sarkozy, qui fin décembre 2009, augurait que « le chômage baisserait dans les mois à venir ».
Résultat inverse : ce sont 272 000 personnes supplémentaires qui se sont inscrites sur les listes du Pôle emploi, + 6,2 % en rythme annuel, +0,7% sur un mois. Outre la légère éclaircie d’octobre, la progression fut continue à raison de 22 666 inscriptions supplémentaires en moyenne par mois. On comprend dès lors que l’emploi soit redevenu la « priorité des priorités du gouvernement ».
Comme le sociologue Louis Chauvel le décrivait récemment dans une tribune dans Le Monde, hors les périodes de forte baisse du chômage, comme celle des trois glorieuses sous le gouvernement de Michel Rocard, celle de la fin des années 90, ou la petite baisse des années 2006-2008, la massification du chômage est pour les nouveaux entrants sur le marché du travail une calamité dont ils souffriront tout le long de leur vie active. Et plus c’est dur, plus cet effet mémoire, mauvaise rémunération, entrée dans un boulot moins qualifié, sera pénalisante.
Non seulement le chômage augmente mais il se dégrade qualitativement. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an a explosé, donnant à voir une précarisation accrue de ces actifs. Fin décembre 2010, ils étaient 1,5 millions à pointer au Pôle emploi depuis plus d’un an, 250 000 personnes supplémentaires, une hausse de près de 20%. Et la dynamique à l’œuvre n’annonce rien de bon. La progression pour les personnes inscrites entre 2 ans et 3 ans culmine à presque 40%, avec 336 900. Ce sont donc près de la moitié des 735 100 personnes inscrites entre un an et deux ans qui n’ont pas retrouvé de travail durant l’année qui s’est écoulée.
Emmanuel Lévy - Marianne
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L’Afrique et le monde arabe entre violences et espoirs démocratiques
27/01/2011 17:22
L’actualité internationale est très ambivalente en ce moment. D’une part, de multiples dérapages violents montrent la triste actualité des violences religieuses. De l’autre, un vent de démocratie et de liberté semble souffler sur certains régimes autocratiques, en Tunisie, en Algérie ou en Egypte.
Du désespoir à l’espoir
Cependant, une lueur d’espoir est apparue en Tunisie avec la révolte populaire qui a poussé le dictateur Ben Ali à quitter précipitamment le pays, contre toute attente. L’aspiration à la liberté est non seulement forte mais se répand puissamment en Algérie ou en Egypte. Dans un monde arabe aujourd’hui peu familier avec la démocratie, un grand espoir s’est levé et, s’il est beaucoup trop tôt pour crier victoire, on peut espérer un effet de contagion semblable au printemps d’Europe de l’Est.
Le rôle de l’Occident
Bien sûr, la France doit continuer à défendre les droits de l’homme. Notre vision laïque de l’Etat est d’autant plus importante que dans ces pays, les conflits religieux sont légions et qu’ils ont provoqué de multiples massacres. Il faut espérer que les voies choisies par les peuples arabes les éloigneront de l’islamisme radical mais nous ne devons pas ignorer qu’il existe un Islam modéré et démocratique que nous devons encourager sans jamais remettre en cause sa souveraineté.
L’Occident en général et les Etats-Unis en particulier ont fait beaucoup d’erreurs dans le passé, en préférant les autocrates aux islamistes démocrates, en envahissant sans raison valable l’Irak et en ne parvenant pas à contribuer à une résolution du conflit Palestinien. Le monde arabe trouvera son salut en lui-même.
Laurent Pinsolle
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Pour Nicolas Sarkozy, la question de l’euro est "une question d’identité"
27/01/2011 17:17
En déclarant à Davos face aux puissants de ce monde que l’euro n’était pas qu’une question monétaire ou économique, mais avant tout un projet identitaire, Nicolas Sarkozy a enfin fait tomber le masque des intérêts qu’il protège.
En effet, cette déclaration du chef de l’Etat français résonne comme un terrible aveu. S’il tient tant à sauver l’euro, ce n’est donc pas parce que l’euro serait le meilleur instrument monétaire ou économique pour la France, mais bien parce qu’il correspond à un projet plus ambitieux : imposer à la France une "identité" qui n’est pas sienne.
Cette "question d’identité" dont parle Nicolas Sarkozy est en totale cohérence avec la volonté de MM. Van Rompuy et Trichet - bien sûr présents à Davos - de soumettre les budgets nationaux à la censure d’une Commission européenne illégitime et anti-démocratique. Elle s’inscrit dans la droite ligne du viol du peuple français et de son rejet du référendum de 2005. Elle cadre en outre parfaitement avec la volonté de ces dirigeants non élus de nous imposer une gouvernance mondiale, dont ils savent pourtant pertinemment qu’elle signe la mort des démocraties.
Le chef de l’Etat français est donc prêt à sacrifier l’économie française sur l’autel d’une question identitaire pour le moins ambigüe. J’y vois une véritable trahison des intérêts du pays, et c’est pourquoi je demande de nouveau à Nicolas Sarkozy ou François Fillon la tenue d’un débat sur la question fondamentale de la sortie de l’euro. Cette question sera au cœur de l’élection présidentielle de 2012 tant elle symbolise l’affrontement entre ceux qui défendent l’intérêt des français et ceux qui se soumettent aux puissances d’argent.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et président de Debout la République.
http://www.debout-la-republique.fr/Pour-Nicolas-Sarkozy-la-question.html
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Le "n'importe qui" salue la serpillière des puissants
27/01/2011 17:14
Ce matin sur Europe1, juste après une chronique de Thierry Guerrier sur ma campagne présidentielle et les intentions de Jean Arthuis de se porter candidat pour le centre, Jean-Pierre Elkabbach - avec le ton méprisant et suffisant qu’on lui connaît bien - nous a placés sur sa liste des "n’importe qui".
Mon premier réflexe a bien entendu été de considérer cette insulte comme une véritable légion d’honneur venant de la serpillère des puissants que représente M. Elkabbach.
Mais très vite, c'est le sentiment de malaise qui m'a saisi violemment, car cette saillie de Jean-Pierre Elkabbach est également un crachat au visage de toutes celles et tous ceux qui m’accompagnent dans mon combat politique, un bras d'honneur aux centaines de milliers d’électeurs qui ont voté pour mon mouvement aux européennes et aux régionales de 2010.
En fait, Jean Pierre Elkabbach voit son petit monde s’écrouler, ne supporte pas l’émergence de nouvelles personnalités politiques qui refusent le bipartisme réducteur auquel il est tant attaché et qui protège si bien les intérêts d'une oligarchie complètement déconnectée du réel.
Jean Pierre Elkabbach parle toute la journée de tolérance, mais il a fait la preuve, une nouvelle fois ce matin, de son intolérance viscérale à l’égard de ceux qui veulent changer les choses, faire bouger les lignes.
Souvenons-nous comme il s’était moqué d’Arnaud Montebourg, lui qui propose la démondialisation.
Alors, il est vrai que je ne suis pas reçu dans les dîners en ville qui ne m’intéressent pas.
Il est vrai que je ne suis pas le confident du Président de la République.
Il est vrai que cela ne fait pas 40 ans que je cire les pompes des riches et des célèbres.
Il est vrai que je ne suis qu’un élu de la Nation, réélu député par deux fois au 1er tour de scrutin, le Maire le mieux élu de France avec 79,8 % des voix dès le 1er tour et le responsable d'un mouvement gaulliste qui représente un courant de pensée dans notre pays.
Heureusement, nous ne sommes plus au 18ème siècle et ce genre de différends ne se règle pas en duel à l'épée. Quelque chose me dit pourtant que M. Elkabbach se serait de toute façon défilé, lui qui refuse de m'affronter derrière un micro.
Jadis, il fallait payer des impôts pour avoir le droit de voter. Aujourd'hui, il semble falloir l’autorisation de M. Elkabbach pour se présenter !
M. Elkabbach, le "n’importe qui" vous salue bien.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Le-%22n-importe-qui%22-salue-la-serpilli%C3%A8re-des-puissants
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Anglais en maternelle. Et pourquoi pas le français ?
26/01/2011 16:21
A vouloir être moderne, ou pire, mainstream, on en devient ridicule. Voire davantage. La proposition de Luc Chatel de débuter l’enseignement de l’anglais dans les écoles dès l’âge de trois ans frise même la folie furieuse à tel point qu’on s’inquiète sérieusement de la santé mentale du ministre de l’Education Nationale.
Alain Bentolila n’a d’ailleurs pas tardé à dénoncer cette dinguerie. Le linguiste a ainsi rappelé au ministre qu’on ne construisait pas une seconde langue sur les ruines de sa langue maternelle. Ce qu’un enfant de cet âge là doit savoir, c’est que chaque chose a un nom, ce qui n’est même pas forcément évident pour lui. Alors, lui raconter trop tôt qu’elle peut en avoir deux…
Déjà à l’école primaire, on avait diminué les heures de Français au profit d’autres apprentissages qui auraient pu attendre, notamment une langue étrangère. Et on en paye suffisamment le prix. Des gosses qui ne savent pas lire ni écrire à l’entrée en sixième. Que cherche le ministre ? Qu’ils ne sachent pas parler français à l’entrée au cours préparatoire ? Il est possible que de rares enfants de cet âge, vivant depuis leur naissance dans un environnement particulier comme les familles bilingues, possèdent les facultés de vivre avec deux langues. Pour tous les autres marmots, ce n’est pas seulement imbécile : c’est criminel.
Mais ce n’est pas fini. Lorsque le journaliste qui l’interroge lui demande comment peut-on apprendre l’anglais à de si jeunes enfants sans embaucher des milliers d’enseignants ou d’assistants de langue supplémentaires, alors qu’on en est plutôt à la suppression de postes à la hache, Chatel répond qu’il a la solution : les nouvelles technologies ! Ben voyons. Le gosse qui parle à peine ses trois cents ou quatre cents mots français va construire son propre savoir anglophone avec Dieu l’ordinateur. Et Oui-Oui Chatel va débarquer avec sa petite voiture jaune pour admirer ces futurs polyglottes ?
Oui-Oui ? Ne serait-ce pas plutôt Dora l’exploratrice ? Cette dernière, personnage principal d’un dessin animé, tente chaque matin d’apprendre quelques mots d’anglais aux jeunes enfants qui sont déjà devant leur télévision. Lesquels, le plus souvent, s’en fichent royalement. Jules Ferry avait ses hussards noirs ; Chatel se prend pour Dora l’exploratrice. Les temps changent.
Par David Desgouilles, sur causeur.fr
http://www.debout-la-republique.fr/Anglais-en-maternelle-Et-pourquoi.html
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