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Comment l’ambassade de France n’a cessé de soutenir Ben Ali

01/02/2011 09:37

Comment l’ambassade de France n’a cessé de soutenir Ben Ali


Par Lénaïg Bredoux et Mathieu Magnaudeix

 

A Tunis, l’ambassadeur de France n’a rien vu venir. Ni la colère du peuple, ni la chute de Ben Ali, encore moins son propre limogeage express, mardi 25 janvier. La veille, recevant quelques journalistes tunisiens, Pierre Ménat tentait encore de justifier l’aveuglement de la diplomatie française. «Nous avons été surpris…» L’aveu est terrible, mais pas si étonnant.

Le président de la République, qui affirmait en 2008 que «l’espace des libertés progresse» en Tunisie, a lui-même soutenu jusqu’aux dernières heures du régime son homologue tunisien. La ministre des affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, pourtant en vacances dans la station balnéaire de Tabarka pour le nouvel an, n’a pas davantage senti le vent tourner, alors que les manifestations s’intensifiaient. Le 11 janvier, trois jours avant la fuite du dictateur, elle proposait même l’assistance de la police française.

Sauf à de rares exceptions depuis 23 ans, la France n’a jamais cessé de soutenir le régime de Ben Ali. L’argumentation officielle, autour de quelques points clés comme une politique économique jugée exemplaire, la stabilité, les droits des femmes, la lutte contre l’islamisme ou le contrôle des flux migratoires, collait parfaitement à la propagande diffusée à Carthage.

«Les autorités françaises dans leur majorité ont totalement adhéré à ce discours, voire ont promu cette argumentation qui a servi d’alibi pour le régime», explique un militant des droits de l’homme et figure de l’opposition tunisienne. Et ce, particulièrement à partir du second mandat de Jacques Chirac.

Tunis, une place au soleil

Mais, au-delà du discours assumé de la realpolitik française, l’ambassade de France à Tunis s’est distinguée parmi ses homologues européennes et américaine par sa totale inertie face au régime. «Pour les ambassadeurs de France, Tunis a toujours été un poste de récompense. Ils ont une résidence magnifique à La Marsa (banlieue chic de Tunis, ndlr), ils boivent du champagne et du bon vin», s’amuse-t-on dans les milieux économiques de la capitale.

Un avis confirmé par le journaliste Ridha Kefi, fondateur du site internet Kapitalis, bien informé des mœurs de l’ancien régime: «On avait le sentiment que la France ne nous envoyait pas ce qu’elle avait de meilleur dans sa diplomatie, ce sont souvent des gens en fin de carrière, qui viennent pour le soleil, le sable, et pour préparer leur retraite.» Depuis 1995, trois des cinq ambassadeurs en poste à Tunis y ont terminé leur carrière diplomatique.

Le dernier en date, Pierre Ménat (2009-2011), était notamment célèbre pour les soirées karaoké qu’il aimait à organiser dans la somptueuse résidence de l’ambassadeur de France de La Marsa, lors desquelles tout Tunis était invité et où Son Excellence n’hésitait à parodier Johnny Hallyday ou Edith Piaf. «Un DJ animait la soirée, puis les invités passaient les uns derrière les autres au micro, mais c’était l’ambassadeur qui y revenait le plus souvent. Il adorait ça…», rapporte un témoin.

La «black list» des opposants

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Aucune chance en revanche d’y trouver les figures de l’opposition ou les plus célèbres des défenseurs des droits de l’homme en Tunisie. Tous affirment en effet qu’ils n’étaient pas les bienvenus à l’ambassade. «Avec Ménat, il y a eu une “black list” portant sur une dizaine de personnes. C’était un ordre de l’Elysée et de Matignon, qui venait en direct du palais de Carthage», explique l’un des militants visés.

«Avec Ménat, tout à coup, c’était le black-out. On a pensé que l’ambassadeur était comme le ministre de Ben Ali. Parfois, des ministres de Ben Ali étaient même plus ouverts que lui», estime Khadija Chérif, secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Sa seule rencontre avec lui fut un hasard, lors d’une réception organisée par une autre ambassade, et très tendue.

«La France en réalité ne s’est jamais intéressée à la société tunisienne, à ses résistances, aux excès des absences de liberté, du système qui a quadrillé le pays et nourri la révolte», s’insurge la militante. Elle ne fait que deux exceptions à ce sombre tableau : Yves Aubin de la Messuzière, ambassadeur de 2002 à 2005, et certains personnels diplomatiques, comme l’actuel premier secrétaire de l’ambassade, Etienne Chapon.

L’affaire Bouebdelli

La diplomatie française s’est aussi illustrée dans la médiatique affaire Bouebdelli, du nom de la fondation créée par un couple franco-tunisien, qui gère plusieurs écoles françaises privées dans la capitale tunisienne. Pour avoir refusé de scolariser une des filles du couple avant l’âge réglementaire, Mohamed et Madeleine Bouebdelli sont tombés en disgrâce auprès de l’ancienne famille régnante.

En 2007, les autorités tunisiennes ont ainsi ordonné la fermeture du lycée Louis-Pasteur, géré par le couple et homologué par les autorités françaises. Dans la foulée, la femme de l’ancien dictateur Leila Trabelsi a ouvert sa propre institution, l’Ecole internationale de Carthage, dirigée par sa nièce, arrêtée le 14 janvier dernier, alors qu’elle tentait de fuir le pays.

C’est aussi là qu’était scolarisé son plus jeune fils. «Il y avait des vigiles, des caméras partout. Le fils du président était toujours accompagné d’une nurse et d’un garde du corps. Mais depuis le 14 janvier, ils ont tous disparu. Trois assistants d’éducation ne sont pas revenus, on a appris qu’ils appartenaient au service rapproché de Ben Ali», racontent trois des enseignants français de l’Ecole, rencontrés à Tunis.

Or cette institution avait reçu l’homologation des autorités françaises en 2009, avec le soutien de l’ambassadeur d’alors Serge Degallaix. «C’est une homologation politique. Aucun critère n’était rempli», dénonce Thierry, prof français en Tunisie et délégué syndical.

Parallèlement, les Bouebdelli affirment que «la France ne (les) a pas aidés». «On s’est même demandé si on était pas des citoyens français de seconde zone. Est-ce parce que je m’appelle Mohamed?», s’interroge le directeur de la fondation. Sa femme Madeleine se souvient aussi qu’en 2009, après la parution d’un livre très critique sur le régime écrit par Mohamed Bouebdelli, elle s’est rendue à l’ambassade, inquiète : «Pierre Ménat m’a dit qu’il ferait mieux de rester en France. Et que s’il allait en prison, il pourrait juste vérifier qu’il soit bien traité.» 

La proximité avec Carthage: le cas Degallaix 

Bien qu’il s’en défende aujourd’hui, Serge Degallaix, en poste entre 2005 et 2009, sous les présidents Chirac et Sarkozy, est l’ambassadeur qui incarne le plus l’aveuglement de la France. En 2007, lors d’une conversation avec son homologue américain rapportée dans un câble révélé par Wikileaks, le diplomate estimait ainsi que «la Tunisie n’est pas une dictature et ses leaders sont vraiment à l’écoute du peuple». Il est aussi présenté par une source anonyme (en fait, il s’agit de Mohamed Bouebdelli) comme l’«ambassadeur de Ben Ali auprès de Sarkozy, et non l’inverse». Au Quai d’Orsay, certains le présentent comme «un proche du régime», particulièrement «zélé».

clip_image002Joint par Mediapart, l’ambassadeur admet que la Tunisie était «une démocratie de fiction», mais ajoute qu’à la différence d’autres pays comme l’Irak, la Tunisie de Ben Ali «n’élimine pas physiquement ses opposants, ne les tue pas». C’est faire vite fi de tous ces opposants emprisonnés, torturés ou mystérieusement disparus…

Le diplomate admet certes avoir été un témoin direct de l’«emballement du népotisme» de Ben Ali. Mais quand il était en poste, il ne s’en est pas ému. «Si vous voulez dialoguer avec quelqu’un, vous ne pouvez pas lui dire que ce n’est pas un interlocuteur recommandable.»

Dans l’establishment de Tunis, le diplomate est décrit comme un très proche du clan au pouvoir. «Degallaix, c’était quasiment un membre du RCD», estime l’entourage d’un ministre tunisien récemment nommé. Le journaliste Ridha Kefi, qui multipliait les articles éreintant la politique au Maghreb de Nicolas Sarkozy, raconte que l’ambassadeur s’était plaint de ses articles auprès du ministère tunisien de l’information…

Car même s’il affirme n’avoir jamais rencontré Ben Ali «en tête à tête», l’ambassadeur était proche de certains caciques du régime (photo). Et son épouse, Fatemeh, était une amie personnelle de Leila Trabelsi, la très influente épouse de l’ex-président. Elle était même membre du club Elyssa, un cercle privé de Sidi Bou-Saïd, tout près de la résidence de France, dirigé par sa sœur Samira. Ici, dans cette coquette bâtisse à l’intérieur luxueux, les dames riches, femmes de ministres ou de hauts fonctionnaires, toutes choisies par Leila Trabelsi, jouaient aux cartes, prenaient des cours de danse. Aujourd’hui, le club est fermé. La patronne a été arrêtée. Les employés désœuvrés ne savent pas qui va les payer…

La proximité était telle que les rumeurs les plus folles circulent autour du couple Degallaix. Dans un câble révélé par Wikileaks, l’ancien ambassadeur de France est soupçonné de s’être fait «donner» par le président tunisien une «villa enregistrée au nom de sa fille, rue Sidi Dhrif, près de la résidence privée de Ben Ali». «De la pure calomnie», s’emporte Degallaix, qui affirme n’avoir ni maison ni terrain en Tunisie. Et pas davantage de fille. A l’adresse indiquée, on ne trouve aucune trace de l’ex-ambassadeur…

Quand il revient en Tunisie, «deux fois par an», M. Degallaix n’a d’ailleurs pas besoin de maison, puisqu’il a ses habitudes à la Résidence, le splendide hôtel de luxe (entre 300 et 900 euros la nuit) où Nicolas Sarkozy a résidé lors de son voyage présidentiel, et où de nombreux politiques ont leurs habitudes.

En Tunisie, l’ex-diplomate, ancien conseiller diplomatique de Jean-Pierre Raffarin à Matignon entre 2002 et 2005, fait prospérer ses réseaux. Chaque année, il accompagne l’ancien premier ministre lors d’un forum économique à Port El Kantaoui, en sa qualité de «chargé des opérations» (rémunéré) du club politique de Jean-Pierre Raffarin, Prospective & Innovation. Il est également, «conseiller» (payé) du président de la chambre de commerce franco-arabe, l’ancien ministre des affaires étrangères Hervé de Charette…

La collusion avec le monde des affaires et l’amiral Lanxade

Mais Serge Degallaix n’est pas le seul à avoir conservé ses réseaux tunisiens. Son prédécesseur Daniel Contenay, ambassadeur entre 1999 et 2002, s’est reconverti dans l’armement et émarge lui aussi à la Chambre de commerce franco-arabe, en tant que vice-président.

lanxade Quant à l’amiral Jacques Lanxade, ambassadeur à Tunis entre 1995 et 1999, qui tente actuellement de se démarquer du régime, il est devenu administrateur d’une société franco-tunisienne (voir cet extrait du Journal officiel tunisien, ci-contre), la Compagnie générale des salines de Tunisie (Cotusal), filiale des Salins du midi (qui vendent notamment les sels Baleine).

Or l’entreprise compte également comme actionnaire la Banque de Tunisie, dirigée jusqu’à la révolution par la femme d’Abdelwaheb Abdallah, un très proche conseiller de Ben Ali. Elle a pour directeur général Norbert de Guillebon, président de la section Tunisie des conseillers du commerce extérieur français (le réseau économique de l’ambassade), et pour directeur général adjoint Foued Lakhoua, par ailleurs président de la Chambre tuniso-française du commerce et de l’industrie.

Le très médiatique Christian de Boissieu, président du Conseil d’analyse économique (CAE), l’organisme gouvernemental français de prospective économique, émarge lui aussi au conseil d’administration de la Cotusal. Il a d’ailleurs été décoré par le régime de Ben Ali au titre de Commandeur de l’Ordre de la République tunisienne, et préside le cercle d’amitié France Tunisie.

C’est donc tout un réseau qui affleure, entre diplomatie et intérêts personnels, ce qui n’étonne personne à Tunis. «Depuis le président Chirac, le régime a été soutenu aveuglement. Quoi que nous fassions, c’était beau ! La France se plaisait à jouer ce rôle tout simplement parce que c’était payant pour les entreprises françaises et franco-tunisiennes», explique notamment Mohamed Ben Sedrine, le nouveau président de l’Utica, le Medef tunisien.

Dimanche, le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, jusque-là en poste à Bagdad et ancien conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Boris Boillon, a promis une «ère nouvelle» dans les relations entre les deux pays. «On a besoin d’hommes nouveaux», dit-il. Il aura fort à faire.

http://www.gaullisme.fr/?p=11930






Croissance : divergences anglo-saxonnes

01/02/2011 09:26

Croissance : divergences anglo-saxonnes


D’un côté, une baisse surprise de 0.5% du  PIB au 4ème trimestre en Grande-Bretagne, faisant craindre une rechute. De l’autre, une croissance en hausse aux Etats-Unis (3.2% en rythme annuel). Les différences de politique économique se traduisent très concrètement.
Les Etats-Unis importent Keynes
Les chiffres étasuniens ne sont pas neutres. La croissance outre-Atlantique a atteint 2.9% en 2010, effaçant donc totalement la récession de 2.6% en 2009. Bien sûr, le chômage reste à un niveau historique (même s’il a légèrement baissé, à 9.4%), mais avec des prévisions de croissance relevées à 3% ou plus pour 2011, les Etats-Unis semblent s’en sortir. Le contraste avec la zone euro est frappant puisque son PIB restera encore sensiblement inférieur à celui d’avant crise à la fin de 2011…
Il faut dire que Washington ne lésine pas sur les moyens budgétaires pour relancer l’économie. Le déficit public, à 8.9% du PIB en 2010, devrait se creuser plus encore en 2011 du fait de l’accord récent entre républicains et démocrates pour prolonger les baisses d’impôts de Georges Bush contre l’extension d’un certain nombre de bénéfices sociaux, notamment pour les chômeurs. Si la croissance va en profiter, les déficits et la dette vont le faire également.
La Grande-Bretagne importe Hoover
Il y a quelque chose de cocasse à voir les Etats-Unis s’inspirer en partie de l’économiste anglais Keynes (même si la nouvelle école keynésienne était opposée au maintien des baisses d’impôt pour les plus riches) alors que la Grande-Bretagne a mis en place un plan de rééquilibrage des finances publiques sauvage, qui devrait entraîner la suppression d’un demi-million d’emplois publics ! Londres semble finalement s’inspirer du président Hoover qui, en combattant les déficits, a amplifié la Dépression.
A ce titre, la baisse du PIB du 4ème trimestre est très inquiétante, comme le rapporte bien Yann, car on ne voit pas bien quels pourraient être les ressorts de la croissance britannique dans les années à venir étant donné les coupes à la hache dans les budgets publics. Et la hausse massive de la TVA va plus encore réduire le pouvoir d’achat des ménages qui souffrent déjà d’une hausse des salaires nettement inférieure à l’inflation sur l’année 2010 (2.2% contre 3.7%).
Bien sûr, certains ne manqueront pas d’utiliser ce cas pour agiter les risques d’une sortie de l’euro. Pourtant, c’est bien la dépréciation de la livre qui a permis de relancer temporairement l’économie britannique. Le problème est qu’une fois cette aide passée, une austérité mortifère s’ajoute à tous les déséquilibres fondamentaux du Royaume (désindustrialisation massive, concurrence commerciale déloyale, financiarisation excessive…).
 En aucun cas les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne ne représentent des exemples dont la France devrait globalement s’inspirer. En revanche, la radicalité de leurs choix économiques (bons parfois, mauvais souvent) en fait des cas d’étude particulièrement intéressants.
Laurent Pinsolle.





La seule chose qu'ils ont passée au Kärcher, c'est la police !

01/02/2011 09:15

La seule chose qu'ils ont passée au Kärcher, c'est la police !


Le mouvement de protestation des CRS qui font face aux fermetures programmées de compagnies est d'une ampleur inédite pour la profession.
Aujourd'hui, certains CRS sont même engagés dans une véritable grève de la faim qui prouve tout à la fois leur détermination et leur désarroi.Car être CRS, plus qu'un métier, c'est une vocation. Souvent loin de leurs familles, les CRS se déplacent environ 200 jours par an. Et ils mettent bien sûr souvent en jeu leur propre intégrité physique.
Or, si le manque de concertation reproché au ministère de l'intérieur est désormais un classique, le mouvement de protestation me frappe surtout par la cohérence des critiques formulées.
En effet, alors que la délinquance augmente et que les missions assignées aux compagnies se multiplient sans cesse, la réduction des effectifs et la fermeture de casernes entières semblent totalement incompréhensibles.
Malgré les discours faussement sécuritaires du gouvernement, ce sont en fait plus de 10 000 postes de policiers qui ont été supprimés depuis 3 ans.
Ce sont même plus 1 300 postes de CRS qui ont été supprimés depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 !
Franchement, c'est à se demander quelle est la logique qui conduit Brice Hortefeux à prendre des décisions aussi absurdes. En fait, pour des raisons "budgétaires" le gouvernement semble prêt à laisser monter l'insécurité, sans même comprendre qu'au final le coût de la délinquance creuse d'autant les déficits !
Une fois n'est pas coutume, le gouvernement applique donc une logique libérale à un service public - sensé par définition servir l'intérêt des citoyens.
Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour comprendre que le concept de "rentabilité" n'est pas pertinent pour une Institution dont le but n'est ni de gagner de l'argent, ni d'en économiser, mais simplement de garantir la sécurité de nos compatriotes et le maintien de l'ordre public;
A cet égard, il est particulièrement révélateur - bien qu'indécent - que ces annonces de fermetures fuitent au moment où le gouvernement annonce la création de brigades de citoyens volontaires et réservistes, qui seraient même armés au bout de quelques temps...
Tremblant devant les banques et les agences de notation, le gouvernement libéralise à tout va, ne comprenant pas que l'intérêt général ne peut pas être servi par des entreprises privées - et ne réalisant même pas que le coût final sera insupportable pour les Français.
En fait, c'est une véritable privatisation de la police nationale que dénoncent aujourd'hui les CRS.
Ils se font ainsi les porte-parole de l'ensemble de la profession, et je les assure de mon soutien total et déterminé.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/La-seule-chose-qu-ils-ont-pas%C3%A9e-au-Karcher%2C-c-est-la-police-%21





Le pacte immoral

31/01/2011 10:53

Le pacte immoral


De Sophie Coignard  

 

  • Reliure : Broché  
  • Page : 300 p  
  • Format : 23 x 15 cm  
  • Poids : 397.00 g  
  • ISBN : 978-2-226-21919-0  
  • EAN13 : 9782226219190

     

Résumé

Enquête sur les dysfonctionnements du ministère de l'Education nationale, ses relations avec l'Inspection générale de l'Education nationale, l'application effective des réformes, l'évolution du niveau scolaire en France, l'impact du niveau socio-économique des familles sur la qualité de l'éducation reçue par les élèves, etc. 

 

Avis

Ceci n’est pas un livre sur l’éducation. En tout cas pas seulement. C’est d’abord un document féroce et un récit effarant sur l’hypocrisie et la lâcheté du pouvoir.






Un peu plus d’inflation pour plus de croissance et de stabilité économique

31/01/2011 09:59

Un peu plus d’inflation pour plus de croissance et de stabilité économique


L’équation que les banquiers centraux doivent résoudre vient de singulièrement se compliquer. En effet, l’inflation vient d’atteindre 2.2% dans la zone euro et même 3.7% en Grande-Bretagne, provoquant des interrogations dans la gestion des taux d’intérêt.

Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Dans l’absolu, ce rebond de l’inflation est une mauvaise nouvelle car il est fort probable que, comme en 2008, cette hausse des prix se traduise directement par une baisse du pouvoir d’achat, n’ayant aucun impact sur le niveau des salaires. The Economist rapporte ainsi que les salaires progressent de 2.2% et que tout semble indiquer que le niveau du chômage empêchera tout ajustement. Pire, la hausse de la TVA de 17.5 à 20% devrait faire passer l’inflation au-delà de 4 ou 5%.

En fait, comme en 2008, cette inflation est la conséquence de l’envolée du prix des matières première. Si on les exclut, aux Etats-Unis, l’inflation est restée au niveau anémique de 0.8% alors qu’elle a bondi de 1.3 à 1.7% au global. Et comme il est probable que la hausse du cours des matières premières ne pourra pas se poursuivre à ce rythme, cette vague d’inflation est probablement temporaire. Le risque d’une course prix-salaires est quasi-nul avec un tel chômage.

Malheureusement, la dogmatique BCE pourrait en tirer une mauvaise conclusion, comme elle l’avait fait mi-2008. Alors que la Fed avait déjà baissé ses taux d’intérêts de trois points en un peu plus de six mois, la BCE avait remonté ses taux de 0.25 point, à contre temps du cycle économique, propulsant l’euro à des niveaux historiques et achevant d’étouffer une économie européenne qui a donc subi une crise plus dure qu’aux Etats-Unis (PIB en baisse de 4% contre 2.5%).

Quel objectif d’inflation ?

En revanche, étant donné le niveau élevé des dettes souveraines, on peut se demander aujourd’hui si un niveau d’inflation légèrement supérieur ne serait pas un moyen commode et beaucoup moins douloureux de réduire le poids de la dette. Un simple calcul montre qu’au bout de 10 ans, 1% d’inflation (et 1.5% de croissance) réduise mécaniquement le poids de la dette par rapport au PIB de 22%. Avec 3% (chiffre raisonnable), le poids de la dette par rapport au PIB baisse de 36%…

Mais par-delà l’effet mécanique de réduction de la dette, on peut aujourd’hui se poser la question de la pertinence d’un objectif d’inflation de 2%. Ne s’agit-il pas d’un chiffre trop faible ? Une inflation trop faible ne finit-elle pas par peser sur la croissance ? Une inflation de 3% ne serait-elle pas plus propice à une croissance plus forte ? L’histoire économique récente du continent européen semble indiquer un lien entre le niveau de croissance et d’inflation.

En outre, une inflation trop faible pourrait avoir tendance à réduire excessivement le coût de l’argent. Avec un point d’inflation en plus dans les années 2000, il est probable que les taux d’intérêt auraient été au moins un point plus élevé, ce qui aurait lourdement pesé sur les emprunts immobiliers et probablement limité la bulle immobilière. De même, cela aurait peut-être dégonflé un peu la bulle financière. Une inflation trop faible provoque également un crédit trop bon marché.

A un moment où l’envolée du prix des matières premières fait remonter l’inflation, un débat devrait s’ouvrir pour questionner les 2% choisis en Europe comme niveau optimal sans qu’il n’y ait la moindre preuve pour soutenir ce choix. Même le FMI s’est posé la question récemment.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






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