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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Rony Brauman: le «droitdelhommisme» est un discours de combat

08/02/2011 09:43

Rony Brauman: le «droitdelhommisme» est un discours de combat


Ancien président de Médecins Sans Frontières, Rony Brauman n'a cessé de s'interroger sur l'instrumentalisation des droits de l'homme en croisade morale. A l'occasion des événements de Tunisie et d'Egypte, il revient sur le droit d'ingérence et la mission civilisatrice que s'arrogent encore les puissances occidentales, les ONG, les intellectuels et certains médias, à chaque révolte populaire.
Marianne2: A l’occasion des mouvements de révolte en Tunisie et en Egypte, est-ce que vous observez le regain d’un discours droit delhommiste dans les médias, chez les intellectuels, les ONG et les politiques ? 

Rony Brauman: Le discours n’a jamais vraiment disparu. Cependant, nous assistpns effectivement à une reprise et une reconfiguration de ce discours, y compris chez les nouveaux philosophes, mais qui peut tout à fait se retourner contre la révolte populaire à laquelle nous assistons. Le problème est de lire ces événements à travers une grille idéologique « droitdelhommiste », c’est à dire une vision très normative d’événements qui sont inscrits dans une réalité politique  locale, régionale, internationale.  Si on analyse un événement seulement à travers la grille des droits de l’homme, on arrive à une vision « aplanissante » du monde. D’un point de vue politique, on a des appréciations beaucoup plus subtiles, nuancées et on peut choisir un camp par rapport à un autre. 

Marianne - Concrètement, quelles sont les principales critiques que vous formulez à l'égard du discours « droitdelhommiste » ? 

Rony Brauman - Tout dépend où on pose le regard. J’ai beaucoup de réserves et de critiques à formuler au discours sur les droits de l’homme lorsqu’il vient des ONG, de la presse et des intellectuels, mais on ne peut pas le tenir pour une pure hypocrisie. En revanche, quand il est tenu par le pouvoir, c’est un discours de combat, une façon de se poser dans une compétition, et de se donner des avantages par rapport aux autres. Si on se place du point de vue  de l’Elysée, par exemple, Sarkozy nous expliquait au moment de la campagne que tout persécuté dans le monde avait une deuxième patrie qui était la France. Kouchner a été nommé au Quai d’Orsay pour mettre en avant les principes de l’ingérence humanitaire, la défense universelle des droits de l’homme. On a vu ce qu’il en était.  De ce point de vue, le discours s’est considérablement abaissé mais ce n’était que par rapport à une posture déclamatoire, électoraliste qui annonçait des ruptures là où il n’y avait que de la continuité. Bref, c’est un discours de circonstances.  

Est-ce que ces discours s’appuient sur la même base idéologique que le « droitdelhommisme » qui connut son heure de gloire dans les années 80 ?
Il n’est pas totalement différent, c’est une vision juridico-morale qui sous tend ces mouvements, également l’idée naïve d’extension de nos modèles européens et américains au reste de l’humanité.  
Au moment de la guerre froide, la question des droits de l’homme était beaucoup plus politique : l’anti-totalitarisme pour faire vite. Nous sommes passés du fascisme rouge au fascisme vert. Désormais s’y rajoute une sorte d’armature juridique, l’idée qu’il n’y a pas de paix sans justice, dont le Tribunal pénal international est la démonstration.  Ce qui me frappe c’est l’absence totale de vision historico-politique que j’oppose au juridico-morale. 
En quoi ces discours qui prônent le « droit d’ingérence » peuvent avoir des conséquences négatives sur les processus révolutionnaires en cours en Tunisie et en Egypte ? 
Ces mouvements ont leur dynamique propre et donc ils font leur chemin indépendamment de ce que l’on peut en attendre. Mais, toute ingérence qui deviendrait pesante, au delà d’un discours de soutien à la démocratie, pourrait être très négative sinon contre-productive. Quand Obama laisse entendre, dans son discours du 5 février, que Moubarak doit quitter le pouvoir, il commet une grossière erreur parce que tout départ de Moubarak est dès lors perçu comme un acquiescement à la puissance américaine ce qui trahirait l’essence même du mouvement. Il faut évidemment regarder ces mouvements avec sympathie et émotion mais en sachant que nos moyens de pression sont très limités. Et heureusement.   
Au-delà, est-ce que vous estimez que le repoussoir islamiste a joué le rôle d’assurance-vie pour ces régimes ?   
On a toujours brandi l’épouvantail islamiste, à travers l’exemple iranien, mais sans jamais rappeler que la révolution islamiste a pris place dans un environnement où toute opposition laïque avait été impitoyablement réprimée et que les mosquées étaient les seuls lieux d’expression de la contestation et qu’il y avait de « bonnes » raisons pour que cette révolution soit islamiste. Sans défendre la révolution iranienne, loin de là, on oublie d’expliquer que cette dérive fascisante de la révolution islamique est, au moins, en partie, le fruit de l’agression dont l’Iran a été l’objet par l’Irak. Le tout soutenu par l’Europe, les Etats-Unis etc.   
En Egypte, il n’y a rien de comparable, il y a une opposition démocratique et laïque, les frères musulmans ont leur place dans l’opposition même s’ils ne sont pas, à proprement parler un mouvement démocratique et laïque. Mais ils sont eux-mêmes divisés. Il faut donc en finir avec cette espèce de bloc terrifiant de barbus fanatiques. Voyons la réalité politique dans sa complexité et ses différences qui sont gommées, encore une fois, par une vision purement droitdelhommiste de l’affaire.  
Est-ce que vous pensez qu'une chute de Moubarak comporte le risque d'enterrer les traités de Paix signés entre l'Egypte et Israël ?  
La politique égyptienne a pour une part été un pôle de stabilité dans la région mais, on oublie que le calme revenu sur le flanc sud d’Israel n’a pas été mis à profit pour enclencher une dynamique de paix  mais pour partir à l’attaque sur les flancs est et nord avec un démarrage de la colonisation cisjordanienne. Là aussi, il y a une façon anhistorique de considérer le traité de Camp David de 1978. En ce sens, on surévalue l’effet stabilisateur  du traité de paix israélo-égyptien. D’ailleurs, on le voit, en ce moment, les Israéliens disent que tant que les régimes arabes seront dictatoriaux, aucune paix ne sera possible, mais quand ils voient poindre un mouvement démocratique, ils expriment vivement leurs inquiétudes quant à un éventuel changement. L’entrée dans un processus de négociations devient impossible dans tous les cas.  

Propos recueillis par Régis Soubrouillard
Photo : Rony Brauman (cc Wikimédia Commons)





Le MRC crée un comité de campagne 2012 pour soutenir Chevènement, au cas où

08/02/2011 09:32

 Le MRC crée un comité de campagne 2012 pour soutenir Chevènement, au cas où


Dépêche AFP, dimanche 6 février 2011, 16h53.

Le MRC crée un comité de campagne 2012 pour soutenir Chevènement, au cas où 
 
Le conseil national du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a annoncé dimanche avoir mis sur pied "un comité de campagne 2012" afin de soutenir la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la présidentielle, "si celui-ci en prend la décision".
Dans un communiqué, le conseil national du MRC, parti créé par l'ancien ministre, précise qu'il va lancer "une campagne auprès des maires et des élus afin de réunir des promesses de parrainages" ainsi qu'"une campagne nationale de soutien".
Il justifie sa démarche par le fait que "la gauche aujourd'hui n'offre pas de propositions convaincantes pour répondre aux défis que le pays doit relever".

Le conseil national estime que ces défis sont "la réindustrialisation, le redressement de l'Europe qui doit se faire avec une France ayant retrouvé confiance en elle-même (...), le refus des politiques d'austérité telles qu'impulsées par Mme (Angela) Merkel, politiques qui entraînent l'Europe toute entière vers une stagnation de longue durée".
"La gauche a besoin d'être réveillée. Le peuple français mérite un autre avenir que la fuite en avant dans un fédéralisme européen irréaliste et mortifère", conclut le conseil national.
Début janvier, Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, avait affirmé envisager "sérieusement" d'être candidat à la présidentielle car, avait-il dit, il n'y a "personne aujourd'hui entre Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn" pour incarner "l'alternative".
Il avait ajouté qu'il prendrait sa décision "avant l'automne".






Comment faire face à l'explosion de la dette publique?

08/02/2011 09:25

Comment faire face à l'explosion de la dette publique?


Date
le Lundi 14 Mars 2011
18:00 - 21:00
Lieu
28, rue Saint Dominique
75007 Paris





La reconstruction de l’école de la République

07/02/2011 10:36

La reconstruction de l’école de la République


Samedi se tenait la Convention Nationale sur l’école républicaine de Debout la République, qui réunissait Luc Ferry, Natacha Polony, Marc Le Bris, Claire Mazeron, Mickaël Devaux et Olivier Arsac. Des intervenants de grande qualité qui ont dessiné ce à quoi pourrait ressembler notre école.

Un constat sévère

« Les pessimistes sont des optimistes bien informés » : c’est par cette citation que Natacha Polony a débuté son intervention. Et il faut dire que tous les participants partageaient une grande noirceur dans leur portrait de l’éducation nationale Française aujourd’hui. Luc Ferry voit quatre problèmes majeurs : l’illettrisme, qui touche de manière stricte 10% des enfants (30% étant en difficulté au sens large), la violence, le fait que 20% des élèves sortent sans rien et la crise des vocations scientifiques.

Claire Mazeron a parlé de « massification sans démocratisation » en soulignant qu’alors que les enfants de cadres représentent 11% de la population mais 47% des élèves de Grandes Ecoles (contre 25 et 3% pour les enfants d’ouvriers). Tous ont souligné la baisse générale du niveau pour atteindre 82% de réussite au bac (et 98% sur deux ans !). Elle a également souligné la baisse du nombre de candidats au CAPES et la baisse de niveau des futurs professeurs, comme Marc Le Bris.

Les raisons d’une telle déroute

Les intervenants se sont très largement accordés sur ce sujet. La suppression du redoublement a notamment été évoquée par Claire Mazeron qui souligne qu’en 1995, 11% des élèves de 5ème redoublaient, chiffre tombé à 3.6% aujourd’hui. Les intervenants ont  critiqué le fait de faire passer des élèves qui n’ont pas le niveau et qui ne rattrapent jamais le temps perdu (80% des enfants qui ne savent pas lire à la fin du CP ne rattraperont jamais ce retard).

Ils ont tous fortement attaqué les méthodes pédagogistes et l’idéologie de l’enfant roi que l’école devrait seulement permettre de s’épanouir. Olivier Arsac nous a montré des documents  ubuesques d’apprentissage à la lecture basés sur la forme globale des mots. Dans un brillant exposé, Natacha Polony a souligné le rôle de l’école pour faire des élèves des citoyens appartenant à une collectivité. Pour elle, l’épanouissement n’est pas le but, mais la conséquence.

Comment refonder l’école de la République ?

Là encore, les intervenants, malgré des cursus très différents, s’accordaient sur les solutions. Ils ont tous insisté sur la nécessité de revenir aux méthodes traditionnelles et réduire les enseignements exotiques qui diminuent les horaires des matières nobles jusqu’à l’absurde (4 heures de mathématiques en 1ère S à la prochaine rentrée contre 7 heures il y a dix ans, comme l’a dit Olivier Arsac). Tous ont également souligné le rôle du politique pour soutenir la réforme face à certains médias.

Luc Ferry a insisté sur le CP, parlant de son projet de dédoubler les classes pour les écoles en difficulté. Mickaël Devaux a proposé trois grands axes : l’autorité (en éloignant les élèves perturbateurs), le jugement, en soulignant le rôle structurant des notes qui permettent de s’évaluer par rapport aux autres et l’humilité en affirmant que « les sciences de l’éducation ne sont pas des sciences, mais de l’art ». Nicolas Dupont-Aignan a clôturé la convention par un discours très proche de celui des intervenants.

Ce résumé ne donne qu’un petit aperçu de la richesse des interventions toutes plus passionnantes les unes que les autres. La réforme de l’éducation nationale mérite définitivement d’être un débat majeur en 2012.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Merkel, Sarkozy : les casseurs de l’Europe

07/02/2011 10:27

Merkel, Sarkozy : les casseurs de l’Europe


Pour obtenir de l’Allemagne un accord sur l’augmentation du fonds européen de stabilité financière, les chefs d’Etat sont prêts à abandonner le peu de liberté économique et sociale nationale qui leur restait. Cette véritable mise sous tutelle allemande pose un problème démocratique majeur et ne sera même pas efficace.
La visite d’Angela Merkel hier en Espagne, avec l’attitude stupéfiante de Zapatero rendant compte de sa politique sacrificielle comme un élève présente sa copie au maître d’école, est porteuse d’immenses dangers politiques. La réaction du peuple espagnol comme celle des peuples grec, portugais, italien et, à terme français, sera fatalement vive.
On ne gouverne pas durablement contre les aspirations légitimes du peuple et encore moins sous une tutelle extérieure.
L’effet boomerang sera terrible car lorsque les Espagnols, comme les autres, s’apercevront que ces plans ne peuvent pas marcher et sont synonymes de toujours plus de souffrances, ils renverront leur rancœur vers leur démocratie, vers l’Allemagne et vers l’Europe. Les nations d’Europe ne sont pas l’Allemagne et n’ont ni la vocation ni la faculté de devenir de petites Allemagne. Quand le comprendra-t-on ?
La réaction du peuple allemand sera terrible elle aussi, quand il commencera à comprendre que la machine à éponger la dette des autres est sans fin.
Car le vrai problème est économique. Le nouveau pacte de stabilité, cette espèce de « super-Maastricht », ne produira aucun résultat. Il va plonger les économies dans un cercle vicieux récessif, sans leur donner, en l’absence de dévaluation, la capacité de rebond. On va tout simplement transformer de l’endettement en surendettement !
Les touristes ne se presseront pas en plus grand nombre en Espagne ou en Grèce. Le retard de compétitivité industrielle va s’accroître, faute d’une dynamique d’investissement des entreprises. Les déficits commerciaux vont se creuser. L’écart avec l’Allemagne va s’accroître, et ces pays ne pourront pas rembourser la dette.
La France et l’Italie, quant à elles, sans être encore placées dans cette extrémité, vont s’épuiser dans une sous-croissance, une croissance molle, aboutissant à une dégradation continue de leurs finances publiques et une augmentation sans fin de leurs souffrances économiques et sociales.
Cette situation économique va bien sûr aboutir à une réaction sociale et à des troubles politiques majeurs, sauf à considérer que les peuples peuvent accepter de voir l’Allemagne se renforcer éternellement à leur détriment, de voir les activités industrielles se concentrer au nord de l’Europe et de transformer tout le reste en un parc d’attractions de funeste mémoire.
Il va de soi que ce fameux « pacte de compétitivité » subira le sort du précédent pacte de stabilité, qui n’a jamais été respecté et a même été violé par ses deux principaux concepteurs, l’Allemagne et la France !
La méthode Coué est parfois nécessaire en politique, elle ne n’est jamais durablement efficace en économie.
Les dirigeants européens ne veulent pas admettre qu’une monnaie unique ne peut pas fonctionner avec des économies dissemblables et des démocraties nationales. Les Allemands veulent gagner sur les deux tableaux, profiter de l’euro en évitant les dévaluations de leurs concurrents, mais ne pas assurer de transferts financiers en soumettant ces derniers à un régime de fer. Au lieu de les guérir, on va les maintenir indéfiniment en respiration artificielle !
Ce faisant, ils ne laissent comme choix aux autres pays que de mourir à petit feu ou sortir de l’euro à grand fracas. A force de vouloir maintenir coûte que coûte l’euro dans sa forme actuelle, sous le faux prétexte de sauver l’Europe, Madame Merkel et son collaborateur si déférent, Nicolas Sarkozy, prennent le risque immense de fracasser l’Europe.
C’est une faute historique car justement, la construction européenne n’a pu être engagée que sur la base d’une réconciliation des Nations et, concernant deux des principales d’entre elles, la France et l’Allemagne, sur le principe de leur parité. Ainsi, aligner toute l’Europe sur un seul de ses pays n’est pas construire la « Maison commune » qu’espèrent depuis un demi-siècle les Européens. C’est au contraire revenir aux pires travers de l’histoire européenne.
La France et l’Allemagne ont réussi jusqu’à l’euro à marcher main dans la main car l’une avait pardonné tandis que l’autre acceptait de ne plus dominer. A partir de Maastricht, la France a cessé de faire valoir ses intérêts auprès de sa voisine, croyant s’attirer ses bonnes grâces mais ne parvenant qu’à sacrifier son rang et à déstabiliser tout le continent. Comme l’avait prophétiquement averti Philippe Séguin dans son Discours pour la France, ce n’est rendre service ni à notre pays, ni à l’Europe, ni à l’Allemagne elle-même, que de laisser cette dernière prendre un ascendant excessif sur le continent. Ce nouveau réflexe de puissance et cette nouvelle soumission française, qui en rappelle hélas d’autres durant notre histoire, ne peuvent qu’alimenter une terrible réaction en chaîne.
Les apprentis sorciers qui se vantent de n’avoir aucune culture historique, qui ne respectent pas les peuples, qui sont myopes, porteront une très lourde responsabilité devant l’Histoire.
Plus que jamais, 2012 sera le combat de la liberté de la France et de la concorde en Europe !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Merkel%2C-Sarkozy-%3A-les-casseurs-de-l%E2%80%99Europe
 





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