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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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L’Histoire s’écrit aussi en Grande-Bretagne

14/02/2011 09:48

L’Histoire s’écrit aussi en Grande-Bretagne


  

parlementbritaniqueLe vent de liberté qui souffle parmi les foules arabes ébranle ces dernières semaines des régimes autocratiques jusqu’alors tenus d’une main de fer par des potentats que chacun croyait pourtant indéboulonnables ; après le départ des présidents Ben Ali et Moubarak, remerciés au lendemain de révolutions pacifiques, l’Algérie de Bouteflika et le Yémen de Saleh sont en passe, semble-t-il, de suivre sous peu l’exemple courageux des peuples tunisien et égyptien, en congédiant sans ménagement leurs dirigeants corrompus.

Le mouvement implacable de l’Histoire qui, ces derniers jours, s’accélère et s’accomplit sous nos yeux au Maghreb comme au Proche Orient, n’épargne pas davantage l’Europe, de manière toutefois moins spectaculaire.

Pour ceux qui, nombreux en Europe, restent profondément attachés à la liberté des nations et à leurs indépendances, face à une construction européenne sans âme refusée par tant de peuples de notre continent, le 10 février 2011 restera en effet une date à marquer d’une pierre blanche

A Westminster, les députés britanniques ont pris ouvertement le parti de défier, en ce jeudi 10 février, une certaine conception régressive de l’Europe, en adoptant massivement une motion – par 234 voix pour et 22 contre – qui réaffirme solennellement la « primauté » du pouvoir législatif national sur toute autre autorité.

Point de départ de l’ire britannique : un projet de loi qui se propose de mettre en conformité la législation anglaise avec le droit européen, au sujet de la privation du droit de vote des personnes détenues dans les prisons anglaises ; cette spécificité historique du droit britannique qui date de 1870, est clairement remise en cause depuis un jugement prononcé en 2005 par la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg. En accordant le droit de vote aux 30.000 détenus condamnés à des peines d’emprisonnement de moins de quatre ans, sur les 80.000 personnes actuellement incarcérées en Grande-Bretagne, le gouvernement de David Cameron entendait se ranger prudemment sous les fourches caudines de cette décision, en évitant de la sorte aux finances anglaises d’être submergées par les procédures en dommages et intérêts que les détenus anglais n’hésitent plus à présent à entamer sur le fondement de cette jurisprudence européenne.

Un empiètement intolérable sur le terrain de l’indépendance normative britannique, vertement décrié par les parlementaires anglais : « un déni de souveraineté du Parlement élu par les Britanniques » s’est emporté un parlementaire torry, aussitôt rejoint dans son indignation par l’un de ses collègues, lors des débats qui ont agité la Chambre des Communes : « Dans cette histoire, le Royaume-Uni est le caniche de la Cour européenne de Strasbourg » (Le Figaro 11 février 2011).

Vent debout contre les contestables prétentions des juges de Strasbourg, les députés anglais jouent sur du velours et savent manifestement qu’ils peuvent s’appuyer, au-delà des clivages politiques habituels, sur une opinion publique qui demeure dans son ensemble farouchement hostile à une réforme perçue comme exagérément favorable aux personnes incarcérées : pour le conservateur eurosceptique David Davis qui a co-signé avec le député travailliste Jack Straw, la fameuse motion qui désormais embarrasse tant le 10 Downing Street « la Cour (européenne des droits de l’homme) étend ses pouvoirs en essayant d’annihiler ceux du Parlement…Quant aux prisonniers, ils sont en prison parce qu’ils ont commis un crime sérieux ; dès lors, ils ont rompu le contrat qui les liait à la société et perdu les droits qui vont avec : celui d’être libre et de voter » (Le Monde 12 février 2011).

Face à tant de marques de défiance, le premier ministre torry a dû faire marche arrière, en envisageant de limiter finalement l’application de son projet de loi aux détenus condamnés à une peine d’emprisonnement de moins d’un an, ce qui représente tout de même une population carcérale de 7.500 personnes : une solution de compromis qui sera de nature, en définitive, à ne satisfaire ni une opinion publique anglaise largement acquise à l’idée d’abandonner purement et simplement cette réforme imposée de l’extérieur, ni le Conseil de l’Europe qui avait enjoint instamment Londres, en juin 2010, à se conformer à la jurisprudence de principe rendue par son bras judiciaire, cinq ans plus tôt.

Pour l’heure, le vote inattendu du Parlement fait l’unanimité en Grande-Bretagne parmi les partisans d’une limitation des pouvoirs grandissants d’une Europe qui se construit aux dépens des Etats, à l’exemple de Blair Gibbs, responsable des questions de justice au sein d’un ‘‘think tank’’ proche des milieux conservateurs anglais, Policy Exchange : « C’est l’occasion de nous attaquer au nœud du problème qu’est le caractère expansionniste de la Cour de Strasbourg. Le gouvernement britannique devrait, à l’occasion des discussions sur le vote des prisonniers, réaffirmer son autorité sur Strasbourg. Et, si nécessaire, se préparer à quitter cette juridiction » (Le Monde, 12 février 2011).

En quelques mots, tout est dit.

La résistance au gouvernement des juges européens s’organise avec peine et il n’est guère surprenant dès lors qu’elle y puise symboliquement ses prémices outre-Manche, au sein d’une représentation parlementaire dont l’attachement farouche à l’indépendance et la souveraineté de la vaillante nation britannique n’est plus historiquement à démontrer.

Bien qu’essuyant chaque jour les assauts répétés des appareils technocratiques européens qui voudraient, du Conseil de l’Europe à l’Union européenne, faire disparaître inéluctablement la figure séculaire des Etats pour leur substituer un ensemble politico-juridique uniforme soumis à l’idéologie tyrannique du libre-échange, la plupart des Etats de notre continent se contentent d’y opposer les renoncements les plus invraisemblables, au point de décourager les peuples qui voient avec impuissance leurs destins ainsi leur échapper.

Avec l’initiative exemplaire prise par ses parlementaires, volontiers frondeurs, la Grande Bretagne rompt de belle manière avec cette lâcheté généralisée et montre aujourd’hui la voie à suivre – comme avait su le faire hier la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe dans son célèbre arrêt du 30 juin 2009 – en osant affirmer explicitement, pour la première fois sans doute dans l’histoire de la construction européenne, la primauté intangible de son droit, pour faire pièce, non sans panache, à l’emprise jusqu’alors irrésistible du droit européen.

Cette saine rébellion, en apparence anodine, est un précédent des plus féconds pour l’avenir et conforte ceux qui, en nombre sans cesse grandissant, plaident en France comme ailleurs pour une entrave vigoureuse au gouvernement des juges européens, en verrouillant solidement la liberté des magistrats de la Cour de Justice de l’Union européenne de Luxembourg comme de ceux de la Cour européenne des droits de l’homme siégeant à Strasbourg, à pouvoir forger de toute pièce un droit prétorien à partir de principes généraux du droit qu’ils sont les seuls habilités à façonner et à interpréter autoritairement, sans la moindre légitimité démocratique et toujours au mépris des traditions et des singularités nationales.

De la déclaration solennelle, à l’exemple de la salutaire initiative britannique, à la renégociation, voire à la dénonciation, des traités qui instituent et organisent pareillement ces juridictions supranationales, des marges de manœuvres existent assurément qui peuvent être utilisées avec détermination comme autant de leviers efficaces au service de la seule ambition qui vaille, celle de l’indépendance et la souveraineté de l’Etat qui demeure, somme toute, le seul cadre institutionnel dans lequel les peuples disposent encore de la pleine capacité à maîtriser leurs destins.

http://www.gaullisme.fr/?p=12549






L’Histoire s’écrit aussi en Grande-Bretagne

14/02/2011 09:48

L’Histoire s’écrit aussi en Grande-Bretagne


  

parlementbritaniqueLe vent de liberté qui souffle parmi les foules arabes ébranle ces dernières semaines des régimes autocratiques jusqu’alors tenus d’une main de fer par des potentats que chacun croyait pourtant indéboulonnables ; après le départ des présidents Ben Ali et Moubarak, remerciés au lendemain de révolutions pacifiques, l’Algérie de Bouteflika et le Yémen de Saleh sont en passe, semble-t-il, de suivre sous peu l’exemple courageux des peuples tunisien et égyptien, en congédiant sans ménagement leurs dirigeants corrompus.

Le mouvement implacable de l’Histoire qui, ces derniers jours, s’accélère et s’accomplit sous nos yeux au Maghreb comme au Proche Orient, n’épargne pas davantage l’Europe, de manière toutefois moins spectaculaire.

Pour ceux qui, nombreux en Europe, restent profondément attachés à la liberté des nations et à leurs indépendances, face à une construction européenne sans âme refusée par tant de peuples de notre continent, le 10 février 2011 restera en effet une date à marquer d’une pierre blanche

A Westminster, les députés britanniques ont pris ouvertement le parti de défier, en ce jeudi 10 février, une certaine conception régressive de l’Europe, en adoptant massivement une motion – par 234 voix pour et 22 contre – qui réaffirme solennellement la « primauté » du pouvoir législatif national sur toute autre autorité.

Point de départ de l’ire britannique : un projet de loi qui se propose de mettre en conformité la législation anglaise avec le droit européen, au sujet de la privation du droit de vote des personnes détenues dans les prisons anglaises ; cette spécificité historique du droit britannique qui date de 1870, est clairement remise en cause depuis un jugement prononcé en 2005 par la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg. En accordant le droit de vote aux 30.000 détenus condamnés à des peines d’emprisonnement de moins de quatre ans, sur les 80.000 personnes actuellement incarcérées en Grande-Bretagne, le gouvernement de David Cameron entendait se ranger prudemment sous les fourches caudines de cette décision, en évitant de la sorte aux finances anglaises d’être submergées par les procédures en dommages et intérêts que les détenus anglais n’hésitent plus à présent à entamer sur le fondement de cette jurisprudence européenne.

Un empiètement intolérable sur le terrain de l’indépendance normative britannique, vertement décrié par les parlementaires anglais : « un déni de souveraineté du Parlement élu par les Britanniques » s’est emporté un parlementaire torry, aussitôt rejoint dans son indignation par l’un de ses collègues, lors des débats qui ont agité la Chambre des Communes : « Dans cette histoire, le Royaume-Uni est le caniche de la Cour européenne de Strasbourg » (Le Figaro 11 février 2011).

Vent debout contre les contestables prétentions des juges de Strasbourg, les députés anglais jouent sur du velours et savent manifestement qu’ils peuvent s’appuyer, au-delà des clivages politiques habituels, sur une opinion publique qui demeure dans son ensemble farouchement hostile à une réforme perçue comme exagérément favorable aux personnes incarcérées : pour le conservateur eurosceptique David Davis qui a co-signé avec le député travailliste Jack Straw, la fameuse motion qui désormais embarrasse tant le 10 Downing Street « la Cour (européenne des droits de l’homme) étend ses pouvoirs en essayant d’annihiler ceux du Parlement…Quant aux prisonniers, ils sont en prison parce qu’ils ont commis un crime sérieux ; dès lors, ils ont rompu le contrat qui les liait à la société et perdu les droits qui vont avec : celui d’être libre et de voter » (Le Monde 12 février 2011).

Face à tant de marques de défiance, le premier ministre torry a dû faire marche arrière, en envisageant de limiter finalement l’application de son projet de loi aux détenus condamnés à une peine d’emprisonnement de moins d’un an, ce qui représente tout de même une population carcérale de 7.500 personnes : une solution de compromis qui sera de nature, en définitive, à ne satisfaire ni une opinion publique anglaise largement acquise à l’idée d’abandonner purement et simplement cette réforme imposée de l’extérieur, ni le Conseil de l’Europe qui avait enjoint instamment Londres, en juin 2010, à se conformer à la jurisprudence de principe rendue par son bras judiciaire, cinq ans plus tôt.

Pour l’heure, le vote inattendu du Parlement fait l’unanimité en Grande-Bretagne parmi les partisans d’une limitation des pouvoirs grandissants d’une Europe qui se construit aux dépens des Etats, à l’exemple de Blair Gibbs, responsable des questions de justice au sein d’un ‘‘think tank’’ proche des milieux conservateurs anglais, Policy Exchange : « C’est l’occasion de nous attaquer au nœud du problème qu’est le caractère expansionniste de la Cour de Strasbourg. Le gouvernement britannique devrait, à l’occasion des discussions sur le vote des prisonniers, réaffirmer son autorité sur Strasbourg. Et, si nécessaire, se préparer à quitter cette juridiction » (Le Monde, 12 février 2011).

En quelques mots, tout est dit.

La résistance au gouvernement des juges européens s’organise avec peine et il n’est guère surprenant dès lors qu’elle y puise symboliquement ses prémices outre-Manche, au sein d’une représentation parlementaire dont l’attachement farouche à l’indépendance et la souveraineté de la vaillante nation britannique n’est plus historiquement à démontrer.

Bien qu’essuyant chaque jour les assauts répétés des appareils technocratiques européens qui voudraient, du Conseil de l’Europe à l’Union européenne, faire disparaître inéluctablement la figure séculaire des Etats pour leur substituer un ensemble politico-juridique uniforme soumis à l’idéologie tyrannique du libre-échange, la plupart des Etats de notre continent se contentent d’y opposer les renoncements les plus invraisemblables, au point de décourager les peuples qui voient avec impuissance leurs destins ainsi leur échapper.

Avec l’initiative exemplaire prise par ses parlementaires, volontiers frondeurs, la Grande Bretagne rompt de belle manière avec cette lâcheté généralisée et montre aujourd’hui la voie à suivre – comme avait su le faire hier la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe dans son célèbre arrêt du 30 juin 2009 – en osant affirmer explicitement, pour la première fois sans doute dans l’histoire de la construction européenne, la primauté intangible de son droit, pour faire pièce, non sans panache, à l’emprise jusqu’alors irrésistible du droit européen.

Cette saine rébellion, en apparence anodine, est un précédent des plus féconds pour l’avenir et conforte ceux qui, en nombre sans cesse grandissant, plaident en France comme ailleurs pour une entrave vigoureuse au gouvernement des juges européens, en verrouillant solidement la liberté des magistrats de la Cour de Justice de l’Union européenne de Luxembourg comme de ceux de la Cour européenne des droits de l’homme siégeant à Strasbourg, à pouvoir forger de toute pièce un droit prétorien à partir de principes généraux du droit qu’ils sont les seuls habilités à façonner et à interpréter autoritairement, sans la moindre légitimité démocratique et toujours au mépris des traditions et des singularités nationales.

De la déclaration solennelle, à l’exemple de la salutaire initiative britannique, à la renégociation, voire à la dénonciation, des traités qui instituent et organisent pareillement ces juridictions supranationales, des marges de manœuvres existent assurément qui peuvent être utilisées avec détermination comme autant de leviers efficaces au service de la seule ambition qui vaille, celle de l’indépendance et la souveraineté de l’Etat qui demeure, somme toute, le seul cadre institutionnel dans lequel les peuples disposent encore de la pleine capacité à maîtriser leurs destins.

http://www.gaullisme.fr/?p=12549






Le Rafale risque le crash au Brésil… malgré ce qu’affirmait Nicolas Sarkozy

14/02/2011 09:43

Le Rafale risque le crash au Brésil… malgré ce qu’affirmait Nicolas Sarkozy


  • Par Julie de la Brosse

 

Rafale La nouvelle présidente brésilienne préférerait le F-18 de Boeing au Rafale pour équiper son armée de l’air. Malgré un démenti officiel, les chances que la France remporte ce contrat géant semblent s’amenuiser avec le temps… En septembre 2009, au retour d’une visite officielle au président Lula, Nicolas Sarkozy affirmait que le Rafale était quasiment vendu.

 

Même en faisant toute les concessions imaginables, il n’est pas sûr que la France parvienne à vendre son si cher Rafale au Brésil. Samedi, le constructeur de l’avion de chasse, Dassault Aviation, a réaffirmé qu’il était prêt à « transférer 100% de l’ensemble des technologies civiles et militaires du Rafale au Brésil » en cas de victoire finale. Un effort considérable qui pourrait bien ne pas être récompensé. A peine trois jours plus tard, des sources proches du dossier ont déclaré à l’agence Reuters que la présidente du Brésil, Dilma Rousseff avait une préférence pour le F-18 de Boeing. C’est en tout cas ce qu’elle aurait déclaré lors d’un récent entretien avec Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor. Informé des propos prêtés à Dilma Rousseff, le ministre de la défense, Nelson Jobim, a immédiatement démenti au journal Estado de Sao Paulo. Mais les chances que la France remporte l’un des plus gros contrats du monde (environ 6 milliards de dollars), semblent s’amenuiser avec le temps.

Depuis plus de 10 ans maintenant que dure l’appel d’offre pour 36 avions de chasse, de nombreuses rumeurs ont entouré le fameux contrat. En septembre 2009, au retour d’une visite officielle au président Lula, Nicolas Sarkozy affirmait que le Rafale était quasiment vendu, ce qui n’a pas empêché les négociations de traîner en longueur. Avec l’élection de Dilma Roussef, c’est tout le dossier qui est reparti à zéro. Il y a moins d’un mois, la présidente a déclaré qu’elle allait relancer la procédure d’appel d’offre. Celle-ci faisait alors valoir qu’elle prendrait son temps – au moins quelques mois – pour réexaminer le dossier. Un violent camouflet pour la France, pour qui la décision finale ne devait être qu’une simple formalité.

Aujourd’hui, sans vraiment baisser les bras, le gouvernement se veut plus précautionneux. « La position française est inchangée, nous sommes convaincus de la qualité de l’offre française et nous sommes donc confiants sur les suites de cette compétition« , a déclaré ce mercredi François Baroin, porte-parole du gouvernement. Un son de cloche identique chez Dassault, le constructeur du Rafale : « Rien n’est perdu, rien n’est gagné, l’appel d’offres est en cours et il n’y a pas d’annonce officielle du gouvernement brésilien, a souligné un porte-parole de l’avionneur. Le dossier reste complexe, parce que dans ce genre de négociations, tout est très complexe. »

Nombreux handicaps

Complexe c’est le moins que l’on puisse dire. Depuis le lancement du programme en 1988, l’avion de combat « omnirôle » français n’a jamais réussi à s’exporter. Souvent considéré comme trop cher et trop complexe, l’avion présenterait aussi le désavantage de ne pas savoir s’adapter aux besoins de ses potentiels clients. « C’est un appareil très cher et qui a été conçu pour répondre aux spécificités de l’armée française, ce qui le rend peu exportable. D’ailleurs, dès le départ, l’armée de l’air brésilienne a indiqué qu’elle n’en voulait pas. En cas d’échec au Brésil, il n’y aura donc aucune surprise à avoir« , expliquait récemment à L’Expansion.com l’économiste Elie Cohen. En 2009, dans leur rapport technique sur l’avion de chasse, les forces armées brésilienne disaient même préférer le Gripen, l’appareil suédois concurrent. L’avion français, lui, n’arrivait qu’en troisième position.

« Le prix de l’avion, et ses spécificités techniques peuvent être un frein à la conclusion de ce contrat. Mais à ce niveau de la compétition, dans un marché aussi politique que le marché de l’armement, il est évident que d’autres facteurs entrent en ligne de compte« , estime pourtant Claude Serfati, directeur du Cemotev, et spécialiste de l’économie de l’armement. Certes, le Rafale est plus cher que son concurrent américain le F-18, mais Dassault, que l’on soupçonne d’avoir déjà considérablement allégé son prix, serait aussi plus conciliant. Le groupe est désormais disposé à réaliser tous les transferts de technologies demandés par le Brésil. Ce que se refuse à faire Boeing et que ne peut faire Saab sans l’approbation du Congrès américain : nombre de ses composants sont en effet d’origine américaine. Sur ce point, l’avantage français aurait donc pu faire pencher la balance.

Une décision très politique

En réalité, la décision brésilienne, si elle devait être prise avant les élections d’octobre, pourrait se fonder sur des raisons diplomatiques. Depuis qu’elle est arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff semble vouloir resserrer les liens avec Washington, qui s’étaient détériorés dans les dernières années de la présidence Lula. Or la France, qui jusqu’à peu présentait de nombreux atouts pour un Brésil en quête de notoriété internationale, est en train de perdre des points face à la puissante Amérique. « Au niveau géopolitique, l’image de la France s’est énormément détériorée en un an, estime Claude Serfati. Entre l’affaire Karachi ou encore les relations entretenues avec le Maghreb, le Brésil qui comptait sur la France pour l’élever sur la scène internationale, est en train de douter« , explique l’universitaire. A l’époque où Lula assumait publiquement sa préférence pour le Rafale, le président français et le brésilien affichaient en effet leur dessein de faire force commune lors des futurs G20. « Or aujourd’hui, les espoirs que la France soit force de proposition au niveau International sont en train de disparaître« , ajoute Claude Serfati. Voilà qui pourrait expliquer la préférence éventuelle du Brésil pour l’avion de chasse américain. Mais là encore la prudence doit être de mise. Dans le secteur militaire, les retournements sont fréquents, et les rumeurs souvent utilisées pour faire jouer la concurrence…

http://www.gaullisme.fr/?p=12504






Une école n’est pas un spa, Châtel préfère le bien-être au bien-apprendre

14/02/2011 09:36

Une école n’est pas un spa, Châtel préfère le bien-être au bien-apprendre


Après l’école lieu de vie, voici l’école du bien-vivre, du repos, du cocooning, du chez soi à l’école, bref voici venu le temps de l’école du bien-être. Exit donc l’école de l’apprentissage, de l’enseignement, de la transmission, exit l’école de l’effort.
En reprenant les conclusions du rapport remis par le comité de pilotage de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires, le ministre de l’Education a souligné sur les antennes de France Info, que le temps scolaire devait être organisé autrement parce que c’est « le bien-être de l’enfant » qui en dépend.
Ah, « le bien-être de l’enfant » ! À entendre Luc Châtel, on aurait cru qu’il parlait du dernier spa à la mode. Détente, repos, bien-être sont les nouveaux services à la carte que l’école, cette pépinière maternante, doit offrir à l’enfant-roi. Parce que, vous comprenez, pour l’Education nationale, l’enfant n’est pas un être débordant d’énergie qui récupère à une vitesse grand V. Non, l’enfant est être vieillissant, qui est tellement fatigué par les rythmes de la vie moderne qu’il a du mal à ingurgiter les bribes de notions grammaticales balancées au détour d’un cours d’informatique.
Mais revenons donc au sacro-saint bien-être. Érigé en ultime critère pour juger de l’efficacité de l’aménagement des rythmes scolaires, « le bien-être de l’enfant » est la priorité des priorités. Rien n’importe plus que de ménager la santé et les neurones de nos chères têtes blondes !
D’après ce rapport, une journée idéale à l’école est « une journée moins lourde qui alterne suffisamment les activités pour respecter les biorythmes de l’enfant et éviter la fatigue ».
Ici, il faut donc parler d’enfant et non d’élève, comme si les élèves à instruire n’existaient plus, comme s’il n’y avait que des enfants à ne pas trop surmener et surtout à ne jamais sermonner.
Ce n’est plus l’élève et le souci de son instruction qui préoccupent l’école aujourd’hui, mais l’enfant et ses besoins biologiques. Ce serait par rapport aux impératifs de ses « rythmes biologiques et biopsychologiques » et non plus en fonction de la nature de la discipline enseignée, comprise d’ailleurs comme des activités à pratiquer et non plus comme des connaissances à transmettre, que la répartition des heures de classe se déterminerait.
Le temps où l’élève devait s’adapter à l’école et à ses exigences de savoir et de discipline est révolu. Aujourd’hui, c’est à l’école de s’adapter au rythme de l’enfant. Imaginez donc 25 lits pour 25 élèves et une sieste de 15 minutes toutes les deux heures !
On prétexte qu’un enfant fatigué est un élève qui apprend mal. Mais est-ce le rôle de l’école de se soucier du processus biologique de l’enfant ? Ne revient-il pas aux parents de faire en sorte que leur enfant arrive frais et dispo à l’école ? Et un enfant fatigué à 7 ans, n’est-il pas un vieillard avant l’âge ? Comment faisaient les générations de nos parents et de nos grands-parents qui, eux aussi, ont été des enfants, n’avaient ni les vacances de la Toussaint, ni les vacances de février et supportaient, de surcroît, des journées bien longues ? En tout cas, s’il y avait eu un classement PISA1 à leur époque, l’école française n’aurait jamais été classée à ce lamentable 22ième rang !
En vérité, il est étrange de ressasser que les élèves sont stressés et fatigués alors qu’ils n’ont plus raisons de l’être, alors que l’Education nationale a tout fait pour rendre l’école attractive avec ses méthodes d’apprentissages ludiques et ses « itinéraires de découverte », où les connaissances ne sont plus enseignées lors d’un cours magistral, puis apprises par des laborieux exercices de répétition et de mémorisation, mais tout simplement découvertes par l’élève lui-même. Cette autonomisation du savoir, soit dit en passant, pompe plus d’énergie que sa réception passive !
Mais parlons-en, des rythmes scolaires ! Le faible nombre d’heures consacrées à l’apprentissage des fondamentaux, le passage de 15 heures de français dans les années 1960 à 9 heures aujourd’hui ne sont-ils pas responsables du fait que 15% des écoliers ne savent pas lire du tout à leur arrivée en 6ième et que 40% ont de graves lacunes2 ? La vérité est que le changement des méthodes d’enseignement est aux racines de l’illettrisme et des fractures sociales qui minent la société aujourd’hui.
Le réaménagement des rythmes scolaires supposément favorable au « bien-être de l’enfant » serait donc la formule magique pour lutter contre l’échec scolaire. Quelle vaste hypocrisie !
Pas question de réduire ou d’éliminer les vacances intermédiaires pour mieux étaler le temps scolaire : elles sont bien trop juteuses pour les professionnels du tourisme et bien trop précieuses pour les enseignants. L’alternance entre sept semaines de classe et deux semaines de vacances3 arrange tout le monde, profs syndiqués, parents en RTT et enfants fatigués.
Mais l’élève, lui, y trouve-t-il son compte ? Où est donc le véritable intérêt de l’élève devant une année encore davantage saucissonnée, lorsqu’on sait combien il lui est difficile de se remettre dans le bain après une coupure de deux semaines et qu’une bonne concentration se fait sur le long terme ? Derrière le « bien-être de l’enfant », les intérêts économiques sont bichonnés au détriment du savoir qui se délite encore plus.
Le débat sur les rythmes scolaires ne fait donc que détourner l’attention des causes véritables de l’échec scolaire et de la panne de l’école comme moteur de l’intégration. (Faut-il rappeler que la maîtrise d’une langue commune est essentielle pour fédérer un peuple ?)
Le XXIème siècle progressiste pointe « la fatigue de l’enfant » pour mieux mettre au placard de la ringardise la notion d’effort, et promeut l’école du bien-être pour mieux faire oublier l’école du savoir, l’école républicaine, l’école des citoyens éclairés.
Isabelle Marchandier
 
  1. Le Programme International pour le suivi des acquis des élèves est réalisé par l’OCDE. Le 7 décembre 2010, Luc Châtel a communiqué les résultats déplorables de la France pour l’année 2009
  2. Chiffres de novembre 2010
  3. Les vacances d’été seraient raccourcies et les vacances de la Toussaint passeraient de 10 à 15 jours

http://www.causeur.fr/une-ecole-n%e2%80%99est-pas-un-spa,8684






Algérie : une nouvelle marche samedi 19 février

14/02/2011 09:32

Algérie : une nouvelle marche samedi 19 février


Président de la Ligue algérienne des droits de l’homme, avocat, co-fondateur de la Coordination nationale pour le Changement et la Démocratie, Mustafa Bouchachi tire les enseignements des manifestations de ce Vendredi en Algérie et s’explique sur la stratégie discutée et adoptée ce dimanche lors de l’assemblée générale de la Coordination.

Marianne : Qu’allez-vous décider dans les jours qui viennent ?
Me Mustafa Bouchachi : Nous constatons d’abord que le pouvoir a envoyé 30 000 policiers pour empêcher les Algériens de manifester pacifiquement. Et, malgré cela, la manifestation a eu lieu. Nous maintenons le mot d’ordre la semaine prochaine. Et les semaines suivantes. Chaque samedi, nous marcherons à 11heures, à Alger,  de la place du 1er Mai à la place des Martyrs. Nous devons avancer, doucement mais sûrement, comme un pays qui a connu une guerre civile. Nous ne pouvons pas adopter le modèle égyptien car il nous faut briser le mur de la peur et du silence.

Ce mur  n’est donc  pas brisé ?
MB : Non. Il y  a eu trop de traumatismes. Y compris en janvier dernier quand les dernières révoltes se sont transformées en émeutes. Les Algériens doivent comprendre qu’il s’agit de marches pacifiques. Ces manifestations doivent délivrer un double message. D’abord en direction du peuple : la société civile doit encadrer la jeunesse algérienne, travailler à un programme politique pour demander le changement et un gouvernement de coalition. Le second message s’adresse au régime qui est affecté de toute façon par les grands mouvements qui ébranlent la région. Il ne peut plus continuer avec ce pouvoir occulte et  cette démocratie de façade.

L’Algérie est traversée par toutes sortes de grèves et de révoltes. Comment faire la jonction entre la colère sociale et les manifestations politiques ?
MB : L’urgence, c’est de militer tous ensemble. Comment créer cet ensemble ? C’est ce qui a été discuté dans les coordinations et c’est le nœud du problème. Je constate qu’il n’y a pas eu jusqu’ici de concertation réelle pour parvenir à un front commun. Si toute la société civile, les syndicats, et tous les partis avaient appelé à la marche, il y aurait eu des dizaines de milliers de manifestants en dépit du déploiement policier . Or des partis politiques ont boycotté,  des gens ont appelé à ne pas marcher. Si nous voulons le changement, il faut que nous, Algériens, passions à la vitesse supérieure, il faut que nous arrivions à penser nos forces ensemble. Nous marcherons donc samedi prochain, et nous ferons tout pour que cette manifestation soit le début de l’unité qui nous sauvera.

Martine Gozlan - Marianne

Photo :  Alger par Damouns (Flickr - cc)

http://www.marianne2.fr/Algerie-une-nouvelle-marche-samedi-19-fevrier_a202863.html

 






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