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14/02/2011 09:22
"C'est toujours un moment de grande émotion que de voir un peuple prendre en mains directement son destin. Et quel peuple ! Le peuple égyptien millénaire, cœur vivant du monde arabe tout entier. "Relève ton front, mon frère !". L'appel de Nasser au peuple égyptien il y a un demi siècle, retentit dans la révolution égyptienne aujourd'hui. Comment la France, héritière des idéaux de la Révolution de 1789, ne sympathiserait-elle pas de tout cœur avec cet élan ? Les Français forment le vœu ardent que le peuple égyptien trouve son chemin vers la démocratie. Celle-ci est un régime de responsabilité. Pour ma part, j'ai grande confiance dans les réserves de générosité et d'humanisme qui sont dans le cœur du peuple égyptien, ami du peuple français. Celui-ci saura, j'en suis sûr, ne pas lui ménager son soutien dans la voie qu'il a choisie.
Carnet de Jean-Pierre Chevènement
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Démission du Président Moubarak:
14/02/2011 09:17
"A l'heure où une page se tourne, nous devons saluer une victoire du courage du peuple égyptien et partager un moment qui nous réunit et nous réjouit.
Il s'agit d'une étape décisive d'une révolution pacifique qui ouvre un grand espoir pour l'Egypte, pour le Moyen Orient comme pour le monde tout entier.
La légitime aspiration à la liberté doit ouvrir la voie à la démocratie, au développement et à la paix.
Les Egyptiens s'engagent dans un processus long et difficile, dans lequel l'esprit de rassemblement et de responsabilité seront indispensables.
La France, forte de son message et des liens très anciens qui l'unissent à l'Egypte et au peuple égyptien, a un rôle particulier à jouer. Elle se doit d'être à ses côtés, de l'accompagner et de la soutenir dans la voie de ce changement historique."
Communiqué de Dominique de Villepin Président de République Solidaire
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Exclusif : le document qui accuse Lagarde sur l'affaire Tapie
11/02/2011 19:06
Le verdict des magistrats de la Cour des Comptes est net : telle qu'elle a été menée par le gouvernement, sans doute sur instruction du président, la procédure de conciliation entre Bernard Tapie et l'Etat était illégale. Un nouveau coup de théâtre qui pourrait mettre en cause Christine Lagarde, qui a validé cette négociation.
Le document que Marianne s’est procuré risque de mettre bien mal à l’aise Christine Lagarde. C’est sous l’autorité de la ministre de l’économie et des finances, et sans doute à la demande de Nicolas Sarkozy, qu’en 2008 Bercy a été autorisé à compromettre, autrement dit à entamer une procédure d’arbitrage. La Cour des comptes estime, dans un référé transmis à la commission des finances de l’Assemblée nationale, que cette procédure au terme de laquelle Bernard Tapie est reparti avec un joli chèque de 220 millions d’euros net n’est pas conforme au droit.
Dans son édition de ce jour, Les Echos, révèle l'existence de ce document et au débat qu'il a suscité au sein de la Commission des finances de l'Assemblée lors de sa présentation, mardi 8 février dernier.
Les magistrats dénoncent l’arbitrage privé dans l’affaire opposant le Crédit Lyonnais et l’homme d’affaires Bernard Tapie sur la vente d’Adidas en 1993. L’Etat étant engagé, cette procédure aurait du passer devant les députés et qu’il y a donc un « un défaut d’autorisation législative ».
La Cour ouvre donc ainsi un recours pour remettre en cause les millions d’euros d’argent publics qui sont tombés dans la poche de l’homme d’affaires.
Voilà qui va redonner du baume au cœur de Charles de Courson. Le député Nouveau Centre de la Marne s’était cassé le nez devant les tribunaux administratifs et la Cour d’appel. Pour la Cour des comptes, la question « n'a pas été définitivement tranchée par la juridiction administrative, dès lors que la Cour d’appel a retenu l’irrecevabilité des requérants » : le député qui contestait l’arbitrage, s’était vu gentiment renvoyé dans les cordes sous le double motif de « manque d’intérêt à agir » et de délai révolu pour saisir la justice….
La Cour des Comptes pointe un second manquement au droit. Outre la question de l’arbitrage, les magistrats dénoncent « la rédaction actuelle du protocole et de ses annexes, qui fixent des conditions très strictes et cumulatives, ne permet pas de faire bénéficier le Crédit Lyonnais de la garantie du CDR (NDLR : le véhicule de défaisance du Crédit Lyonnais) ». En clair : ce n’est pas au CDR, donc à l’Etat de payer pour les pots cassés sur cette affaire. Bref, note le document « sur le dossier Tapie/Adidas les dysfonctionnements ont été caractérisés. »
Présenté mardi 8 février dernier aux députés de la commission des Finances, le document a fait l’effet d’une bombe.
Evidemment, Charles de Courson a retrouvé des couleurs. « Dans cette affaire, le gouvernement a tort juridiquement et politiquement », s’est-il emporté, invitant ses collègues à mettre définitivement fin à de telles pratiques en légiférant de sorte que « l'on ne peut recourir à l'arbitrage sans une disposition législative ».
Autre grand pourfendeur de l’arbitrage, Jérôme Cahuzac, président socialiste de la commission des Finances, a rappelé l’importance de la responsabilité du gouvernement et de l’Elysée dans cette affaire engageant l’argent public, dont les députés sont pourtant comptables. Pour le député PS de Gironde, le gouvernement n’a évidemment pas saisi le Parlement. Et pour cause : « Imagine-t-on une majorité se dégager pour permettre un enrichissement supplémentaire de Bernard Tapie de 200 millions d'euros ? Jamais ! »
Et d’asséner : « Si le Parlement n'a pas été consulté comme il aurait dû l'être, c'est parce que cette opération, pour être menée à bien, supposait qu'elle soit faite en toute discrétion ». Avant de porter l’estocade à Christine Lagarde avec laquelle il s’est longuement affronté sur la question Tapie : « Par ailleurs, considérer la lettre du ministre de l’Économie et des finances comme justifiant l’appel en garantie du CDR ne tient pas. Une lettre ministérielle, quelle que soit la qualité du signataire, n’est pas supérieure à la loi. Il fallait donc clairement aller devant le Parlement. Juridiquement, c’est clair. Politiquement, chacun est libre de juger. »
Bien entendu, le litige ne porte que sur la forme : dans le dossier qui l'oppose au Crédit Lyonnais depuis des années, l'ancien patron de l'OM a démontré sa spoliation. Mais c'est l'issue finale, c'est-à-dire la négociation telle qu'elle a été menée, qui est aujourd'hui mise en cause.
Il ne reste plus aux députés d’aller porter l’affaire devant le Conseil d’Etat. Lequel, au regard des conclusions de la Cour des Comptes sera bien en peine de valider une procédure qui non seulement s’est jouée du droit mais a étrangement enrichi à un milliard de francs un ami du président.
Article modifié le 11/02/11 à 15h15 Emmanuel Lévy - Marianne
Capture d'écran europe1.fr
http://www.marianne2.fr/Exclusif-le-document-qui-accuse-Lagarde-sur-l-affaire-Tapie_a202689.html
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Sarko et Pernaut, un duo plus qu'inconsistant
11/02/2011 19:00
Après avoir regardé comme 8 millions de Français l'intervention télévisée avec Nicolas Sarkozy, Philippe Bilger écorne autant le survol des thèmes par le président que l'inconsistance de l'animateur Jean-Pierre Pernaut. Et se demande quelle pourrait être l'utilité d'une éventuelle dernière émission du genre avant 2012.
Pernaut imbuvable, et Paroles de Français avec lui sur TF1 !
La conséquence de cet étrange mélange entre un journaliste animateur-modérateur et neuf citoyens triés sur le volet - pas un parisien ! - est que Jean-Pierre Pernaut a été encore plus mou que Claire Chazal et que les personnes présentes sur le plateau (à l'exception d'un agriculteur sans doute mal évalué avant !) ont perdu toute vivacité, tellement préparées qu'elles ont oublié qu'elles avaient le droit d'être spontanées et pugnaces, même en face d'un président de la République !
Quant au fond, sans vouloir être désobligeant, je n'ai pas du tout été convaincu, comme, d'ailleurs, les syndicats (nouvelobs.com, JDD.fr), par le discours de Nicolas Sarkozy sur la Justice, ses moyens, l'affaire Tony Meilhon et la responsabilité des magistrats. Il y avait un décalage entre la gravité de la controverse et son propos qui fuyait la hauteur de l'enjeu. Le président est naturellement plus à l'aise pour promettre que pour défendre ou justifier.
J'ai encore moins été séduit par la proposition d'associer à l'activité correctionnelle des citoyens jurés une semaine par mois comme si les trois semaines restantes devenaient totalement inutiles pour réaliser cet objectif apparemment capital.
Je n'ai pas aimé non plus le ton du président quand avec condescendance - il y a des hommages proférés d'une telle manière qu'ils deviennent pires que des critiques - il a loué la majorité des magistrats « qui faisaient bien leur travail », des élèves appliqués en quelque sorte, et s'est moqué de l'adjectif « historique » utilisé par Pernaut à propos des manifestations d'une ampleur en effet exceptionnelle de jeudi. Rien de sa part qui ressemble à de l'exaltation, à de l'admiration, même pour la façade d'une émission de promotion !
Le président de la République s'est tout de même souvenu qu'il avait un garde des Sceaux puisqu'il l'a mandaté pour quelques missions. Celui-ci aura du travail, notamment pour rendre nécessaires des projets inutiles.
Le lâche silence de Jean-Pierre Pernaut quand on a abordé les problèmes de moralité publique a été pathétique d'autant plus qu'il n'a jamais hésité à intervenir à d'autres moments pour selon lui synthétiser, en réalité couper court. Pourquoi l'Etat irréprochable devient-il soudain une obligation impérative aujourd'hui alors qu'il me semble avoir été promis dès 2007 ?
L'ensemble de cet exercice singulier a réussi le tour de force de distiller un ennui, une sorte de lassitude où l'essentiel était noyé dans le profus et le vague.
Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy très attendu, vivement espéré, aura envie de renouveler, une troisième fois, une telle expérience. Ou, alors, je propose que TF1 continue le tri plus à fond, jusqu'à mettre en face de Nicolas Sarkozy, seulement un vrai, un authentique journaliste. Ce serait bien mieux, moins original certes mais plus stimulant.
Plus passionnant. Car j'ai failli éteindre.
Lire d'autres articles de Philippe Bilger sur son blog.
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Remplacements à l'Education nationale : pourquoi ça coince
11/02/2011 18:56
Nouvelle grève à l'éducation nationale hier. L'objet de l'ire des profs : les nombreuses suppressions de poste, alors que le nombre d'élèves s'élèvent. Bah !? by CC donne un exemple d'un dysfonctionnement marquant : le rectorat aurait mis quinze jours pour trouver un remplaçant d'une prof parti en congé maternité dans son établissement scolaire. Et pendant ce temps, ce sont les collègues qui devaient « garder » les collégiens...
Hier, c'était grève dans l'éducation nationale. Parions qu'à côté de la grève exceptionnelle des magistrats et les frasques aéroportés de nos ministres volant, cela passera bien inaperçu.
Encore une grève.
A cette époque de l'année, dans les lycées, les collèges et les écoles, on reçoit les dotations horaires pour l'année scolaire suivante.
Cette année, sans surprise, c'est à la baisse.
Moins d'heures, pour des fonctionnements similaires : il n'y a pas moins d'élèves que l'an passé. Il y a même l'effet « an 2000 » qui a vu une hausse démographique : il y aura plus d'élèves rentrant en 6ème cette année...
Malgré cela, il va falloir tenter d'arriver à faire ce fameux chiffre : le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.
On a beau avoir un chausse-pied énorme, quand on fait du 45, difficile de rentrer dans du 36.
C'est même carrément impossible : selon les chiffres communiqués au Sénat par le gouvernement en novembre 2010, 9 989 emplois ont été supprimés en 2009, contre 13 500 annoncés, et 13 000 en 2010, contre 16 000 prévus. « Seulement » 32 % et 40 % des départs en retraite de ces deux années.
Certes, les grèves, les mouvements de protestation souvent repris par les parents d'élèves y sont pour quelque chose. Mais il y a aussi la réalité pure et simple : les programmes, le nombre d'heures de cours prévues sont incompressibles.
L'année dernière, il y a eu le changement du statut des stagiaires, qu'on ne peut plus décemment appeler comme cela, puisqu'ils n'ont pas de stages, pas de formation... Rappelez-vous : on a collé devant les gamins des jeunes profs sans les former. Avant, on avait 6 heures de cours contre 12 heures de formation. Aujourd'hui, c'est 18 heures devant les 35 rugissants de 5ème, vaille que vaille. Cela fait un bon nombre de postes supprimés...
Cette année, on n'aura pas cette possibilité. Il va falloir supprimer sans cela.
Tenez, pour illustrer mon propos, je vais vous parler de la merde dans laquelle on est au ministère : une collègue de français est enceinte.
Comme elle est réglo, dès qu'elle a été au courant de la bonne nouvelle, elle a prévenu le rectorat, son employeur.
Elle a précisé la date à laquelle, légalement, elle allait partir en congé maternité.
Ce genre de chose laisse assez peu de place à la surprise.
Voilà trois semaines, donc, elle est partie, comme prévu, en congé mat'.
Le rectorat a eu besoin de 15 jours pour trouver une remplaçante. En attendant cela, il a été demandé aux autres collègues d'assurer les heures. N'importe comment, en plus de leur emploi du temps, avec des classes qu'on ne connait pas, qu'on ne reverra pas, dont on ne connait pas la progression, le niveau...
J'ai fait 2 heures de cette manière, avec des 4èmes blasés. Du gardiennage, même si j'ai tenté de faire de la grammaire.
Enfin, au bout de trois semaines, le rectorat a trouvé quelqu'un. Je dis le rectorat, mais en fait, c'est Popol Emploi qui a fait le boulot de recherche. Une petite dame est arrivée, ce lundi. Tremblante devant les 4èmes, dépassée par les 6èmes. Elle n'avait pas enseigné depuis deux ans et n'avait d'ailleurs fait qu'un petit remplacement de rien du tout... Elle a un master en langue et je ne sais pas quoi. Sans doute assez cultivée pour des sixièmes. Mais pas du métier, pas formé, même pas au courant des programmes...
Voilà où on en est, dans l'éducation nationale.
Demain soir {article écrit avant intervention de Sarkozy sur TF1, ndlr}, je suis sûre que le type qui nous gouverne va nous faire croire que tout va bien. Qu'il y a résolument moins d'élèves et plus de techniques innovantes dans l'éducation nationale pour que tout se passe bien.
Soyez certains que c'est faux. En fait, la maison est en feu. Et les gamins sont dedans...
Luc Chatel fait bien sont sale boulot de DHR
CC
Luc Chatel - capture d'écran - Dailymotion - franceinter
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