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Sur France Info, Dominique de Villepin veut des états généraux de la justice
08/02/2011 17:16
Pour Dominique de Villepin, la colère des magistrats suite aux propos de Nicolas Sarkozy est "non seulement compréhensible, mais elle est prévisible (...) Quand on se voit désigné comme bouc-émissaire d’une faute avant même que les enquêtes n’aient été faites, cela suscite non seulement de l'incompréhension mais un trouble profond", a estimé l'ancien premier ministre sur France Info.
"Il y a besoin d'un examen très sérieux des moyens de la justice (avec) des tables rondes, des états généraux, il faut être mieux capable d'évaluer les besoins de la justice pour y apporter des réponses."
Dominique de Villepin réclame en premier lieu plus de "sérénité". "On attend du président de la République qui est le garant de l’indépendance de la justice , le garant de la sérénité de la Justice, on attend qu’il soit le premier pourvoyeur de cette sérénité et que chacun soit dans son rôle."
L'ancien premier ministre s'interroge également la répartition des rôles dans le gouvernement. "Je souhaiterai que le ministre de la justice, si nous en avons un, puisse s'exprimer et apporter des réponses."
Source: JDD.fr
Magistrats : Villepin déplore que Fillon n'ait pas "calmé les choses"
Dominique de Villepin (UMP, RS) a déploré mardi que François Fillon n'ait pas réussi à "calmer" le mouvement de protestation "comprehensible" des magistrats, après les déclarations de Nicolas Sarkozy mettant en cause la justice dans l'affaire Laetitia.
"J'aurais souhaité que hier (lundi) le Premier ministre puisse calmer les choses. Ce n'est pas le cas", a déclaré l'ex-chef de gouvernement sur France Info, alors que la fronde des magistrats continuait de s'étendre mardi.
"Je souhaiterais que le ministre de la Justice (Michel Mercier, ndlr), si nous en avons un, puisse s'exprimer et apporter des réponses", a-t-il aussi affirmé.
Lundi, après une réunion à Matignon, M. Fillon avait qualifié de "réaction excessive" la protestation des magistrats, appelant ces derniers "à la responsabilité".
Le président de République solidaire (RS) a jugé que la colère des magistrats était "non seulement compréhensible, mais prévisible". "Quand on se voit renvoyer la responsabilité, désigner comme bouc émissaire d'une faute avant même que les enquêtes n'aient été faites, eh bien cela suscite non seulement de l'incompréhension mais un trouble profond", a-t-il expliqué
"La sérénité, c'est très important pour la justice et on attend du président de la République, qui est le garant de l'indépendance de la justice (...) qu'il soit le premier pourvoyeur de cette sérénité. Donc que chacun soit dans son rôle", a lancé M. de Villepin.
"Ne désignons pas des coupables injustement alors même qu'il est extrêmement difficile aujourd'hui pour un magistrat d'exercer sa mission", a-t-il dit déplorant de nouveau le manque de moyens de la justice.
Source: AFP
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Faut-il imiter l’Allemagne ?
08/02/2011 17:11
En proposant un Pacte de compétitivité, l'Allemagne veut convertir ses partenaires européens à l'austérité qu'elle s'impose depuis dix ans. Dans sa chronique pour Radio Nova, Guillaume Duval estime que si tous les pays appliquaient ce "modèle allemand", les conséquences économiques pour la zone euro seraient catastrophiques. Avec, à la clé, une chute de l'activité et un rebond du chômage.
Vendredi dernier, Angela Merkel a proposé aux dirigeants européens un Pacte de compétitivité. Une perspective qui n'a pas eu l'air d'enchanter beaucoup d'entre eux. Mais tout d'abord de quoi s'agit-il au juste ?
Après avoir failli précipiter la zone euro dans une très grave crise, le gouvernement allemand a fini par se rendre compte au printemps dernier que, pour que l'Euro survive, il fallait accepter d'aider les pays en difficulté. Faute de quoi les conséquences seraient dramatiques, non seulement pour ces pays mais aussi pour l'Allemagne. Cette aide n'est cependant pas bien généreuse : il n'a pas été question jusqu'ici d'annuler les dettes ou de donner de l'argent à ces pays. Il s'agit uniquement de leur prêter de l'argent et cela à des taux élevés : 5 % pour la Grèce et 5,9 % pour l'Irlande.
Où est le problème alors ?
Bien qu'elle soit peu coûteuse, cette aide a suffi à rendre furieuse une partie de l'opinion publique allemande, excitée par les populistes locaux. D'où la volonté d'Angela Merkel d'obliger en contrepartie les pays de la zone euro à copier les politiques d'austérité très strictes menées en Allemagne depuis dix ans. Il s'agirait notamment que tous les Etats se dotent progressivement d'une retraite à 67 ans, qu'ils mettent fin aux systèmes d'indexation des salaires sur l'inflation ou encore qu'ils inscrivent une "règle d'or" interdisant les déficits dans leurs constitutions…
Mais après tout le « modèle allemand » n'a-t-il pas fait la preuve de son efficacité ?
Si l'économie allemande exporte autant et est restée très industrielle c'est dû surtout à des caractéristiques structurelles de long terme avec les fameuses grosses PME exportatrices et une spécialisation productive favorable dans le haut de gamme et les biens d'équipements. L'effort important de limitation des coûts de production mené depuis dix ans en Allemagne a eu surtout comme conséquence un développement spectaculaire de la pauvreté et de la précarité et une explosion des inégalités. Cette austérité d'enfer a aussi beaucoup appauvri nos voisins : en 1995, un Allemand était en moyenne 15 % plus riche qu'un Français, aujourd'hui il l'est juste autant. Et comme cette austérité s'est traduite par un investissement très faible dans les infrastructures tant matérielles qu'immatérielles du pays, notamment au niveau de l'éducation, rien n'indique que l'Allemagne soit réellement mieux placée pour aborder l'avenir. Elle est déjà dans une situation critique sur le plan démographique.
Peut-être mais en attendant l'Allemagne dégage des excédents extérieurs importants et a de faibles déficits publics…
Oui mais c'est là justement toute l'ambiguïté du débat sur le « modèle allemand ». Ces résultats positifs n'ont été possibles jusqu'ici que parce que, pendant que les Allemands se serraient la ceinture, la Grèce, l'Espagne, l'Irlande… tiraient l'économie européenne, et en particulier allemande, en consommant nettement plus qu'ils ne produisaient grâce à un endettement croissant et excessif. Si tous les autres pays européens appliquent réellement la même politique que l'Allemagne nous courons ensemble à la catastrophe car plus personne ne tirera l'économie européenne. L'activité économique plongera et le chômage augmentera encore…
Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques Article Web - 08 février 2011
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Nicolas Sarkozy et la justice : quand l’agitation remplace l’action
08/02/2011 16:47
La posture comme remède à l’action
Il est révoltant de voir le président exploiter les faits divers et rejeter ses responsabilités vers des bouc-émissaires trop commodes. Bien sûr, trop de criminels sortent de prison trop tôt, mais cela est aussi la conséquence de la politique menée depuis neuf ans par le chef de l’Etat : c’est lui qui a promu certaines remises de peine. C’est lui encore qui n’a pas agi pour construire les places de prison supplémentaires qui auraient permis de garder certains criminels derrière les barreaux.
Bref, Nicolas Sarkozy a une part de responsabilité importante dans les dérapages actuels de notre système judiciaire. Il a multiplié des lois de circonstances suite à des faits divers, sans la moindre cohérence d’ensemble, compliquant le travail des juges, d’autant plus que les décrets d’application tardent souvent à être publiés. Bref, sur la sécurité, depuis neuf ans, Nicolas Sarkozy privilégie la communication à l’action, et, assez logiquement, sa politique n’a aucun résultat.
La « kärchérisation » de la police et de la justice
Pour reprendre le bon mot de Nicolas Dupont-Aignan, ce ne sont pas les criminels et les délinquants qui ont été passés au Kärcher, ce sont bien davantage les policiers ou même la justice… Bien sûr, le président de la République se glorifie d’un bon bilan sur les questions de sécurité, mais cela s’explique par la baisse des vols de voitures et les cambriolages alors que depuis dix ans, les violences aux personnes, baromètre plus juste de l’insécurité, ne cessent d’augmenter.
Il faut sans doute voir dans son agressivité à l’égard des juges un moyen commode de se décharger de ses responsabilités. Assez logiquement, les magistrats se sont rebellés, aboutissant à un conflit inédit aujourd’hui avec une grève historique des magistrats qui montre bien l’état de malaise de la profession. Hier matin sur France Info, le juge Trévidic a eu des propos très durs contre Nicolas Sarkozy parlant de « pipeau » et soulignant les incohérences du président.
S’il n’est pas anormal de demander des comptes à la justice, il est difficile de ne pas voir dans l’attitude de Nicolas Sarkozy un moyen de détourner l’attention de son mauvais bilan et de sa politique inefficace par des polémiques incessantes avec la justice.
Laurent Pinsolle
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Magistrats, soyons sérieux !
08/02/2011 16:41
Le bras de fer engagé par le Président de la République contre la magistrature ne peut qu'abimer nos institutions dont il est pourtant censé être le garant.
Quelle irresponsabilité !
Les magistrats ne sont parfois pas exempts de reproches mais pour pouvoir leur dire, il faut être soi-même irréprochable.
Or, comment le Président de la République peut-il être à ce point intellectuellement et politiquement malhonnête ?
Car, qui a refusé de doter la Justice des moyens financiers nécessaires à son action ?
Qui a laissé voter la loi pénitentiaire laxiste de février 2009 supprimant l’incarcération pour les condamnations à des peines de prison de 2 ans et moins ? A noter que cette loi surréaliste s’explique par la décision prise pour des raisons budgétaires de ne pas construire les 20 000 places de prison qui manquent à la France.
Qui a refusé ma proposition de loi visant à supprimer les remises de peine automatiques issues de la loi Perben de 2004 ?
C’est bien la majorité UMP. De même, c’est encore le gouvernement qui a supprimé 10 000 postes de policiers et de gendarmes en 3 ans.
On comprend dès lors la colère des magistrats mais aussi des forces de police de se voir accusé d’une inefficacité dont la classe politique est responsable.
Car, la gauche a aussi sa part de responsabilité dans cet affaiblissement continu de l’Etat régalien. A force de toujours critiquer la prison comme la pire des solutions, une certaine idéologie a fait croire qu’on pouvait lutter contre la délinquance et le crime avec la panoplie des bons sentiments et des peines alternatives.
Le résultat est là : notre pays est celui d’Europe qui consacre le moins d’argent par habitant à son système judiciaire. Nos forces de police sont découragées. L’impunité règne dans beaucoup de cités.
Le Président de la République croit pouvoir faire commerce politique de ces désordres alors que son rôle serait au contraire de lancer, comme je le propose depuis des années, un vrai plan de reconstruction moral et financier de l’Etat régalien, pour appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi.
Cela passe tout d’abord par la mise en place d’un réseau d’établissements pénitentiaires adaptés aux catégories de délinquants. Il faut ensuite réduire les remises de peine pour qu’aucun condamné ne puisse sortir, comme aujourd’hui, à la moitié de sa peine. Chacun doit exécuter au minimum les 2/3 de sa peine et s’il y a seulement, bien sûr, une bonne conduite.
A tout délit doit correspondre une vraie sanction, assortie d’un éloignement, même bref, pour faire comprendre au jeune ou au primo-délinquant, la gravité de son acte. Les délinquants sexuels doivent être soignés et suivis. Les policiers et les gendarmes qui partent en retraite doivent être remplacés. Un vrai plan de lutte contre les trafiquants de drogue doit enfin être mis en œuvre et doté de moyens réels. Bien sûr les contrôles aux frontières doivent être rétablis.
Ce plan coûtera de l’argent, c’est sûr. Mais beaucoup moins que celui disproportionné de la délinquance et du désordre.
Il ne sera cependant pas suffisant si la croissance économique ne repart pas à la hausse grâce à une autre politique. Il va en effet de soi que la lutte contre le chômage, cancer de notre époque, participe de la recherche d’une société en paix avec elle-même.
Nicolas Dupont - Aignan
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NDA dénonce la "République des intouchables"
08/02/2011 10:23
(AFP) - Le député Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), a déploré lundi sur Europe 1 "une République des intouchables". "C'est devenu la République des intouchables, toujours plus complaisante avec les puissants et les riches et toujours plus dure avec les plus faibles et le peuple". "Nos concitoyens attendent autre chose : l'exemplarité", a-t-il poursuivi. "Sous le général de Gaulle, sous François Mitterrand, sous Chirac, dès le lendemain elle était démissionnée !". "Il faut que les élites soient responsables, qu'on ne demande pas au petit voyou de banlieue de respecter la loi si on la respecte pas soi-même", a-t-il poursuivi.
Le gouvernement manque d’"exemplarité"
http://www.debout-la-republique.fr/NDA-denonce-la-Republique-des.html
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