|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan suite à l’aveu du Premier ministre sur ses vacances en Egypte
09/02/2011 09:48
Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan suite à l’aveu du Premier ministre sur ses vacances en Egypte
François Fillon, Premier ministre de la France, reconnaît aujourd’hui sous la pression de la presse avoir passé ses vacances en famille en Egypte aux frais du gouvernement Egyptien.
Cette révélation est d’autant plus choquante qu’il s’agit d’un régime dictatorial. Au moment où les Egyptiens se révoltent au péril de leurs vies et où le silence de la France a été remarqué, ce comportement discrédite non seulement le gouvernement mais aussi l’image de notre pays.
La complaisance avec des régimes oligarchiques et criminels, les conflits d’intérêts permanents, sont en train de laminer les Institutions de la Vème République.
La seule rupture offert par Nicolas Sarkozy aux Français est finalement une rupture avec les principes élémentaires de la République.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l’Essonne et président de Debout la République
| |
|
|
|
|
|
|
|
Algérie : l’impasse historique
09/02/2011 09:35
Bouteflika aussi est un despote en sursis
Cinq jours après avoir annoncé son intention de lever l’état d’urgence instauré depuis dix-neuf ans, le pouvoir algérien interdit la marche organisée par la Coordination nationale pour la démocratie et prévue le 12 février à Alger. Cette décision traduit on ne peut mieux les perturbations qui déchirent le sérail algérien. La coordination, qui regroupe des partis politiques de l’opposition, des syndicats autonomes, la ligue des droits de l’Homme, des associations de jeunes et de journalistes, a décidé de maintenir la marche dans la capitale algérienne. À noter que l’interdiction qui frappe l’opposition ne concerne pas les structures clientélisées par le pouvoir. Ainsi, en 2005, lorsque le président Bouteflika était rentré de Paris après deux mois d’hospitalisation au Val-de-Grâce, les transports publics et privés avaient été réquisitionnés dans tout le pays pour organiser son accueil.
Actuellement, des quantités importantes de bombes lacrymogènes et autre matériel anti-émeutes sont débarqués au port d’Alger. Le 22 janvier, lors de la marche organisée par notre parti, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, le régime a appelé 19.000 policiers en renfort, interdit l’entrée des trains et des bus dans Alger, où il a fait encercler les cités universitaires pendant 24 heures.
C’est dire si la situation explosive qui prévaut dans le pays panique le pouvoir qui, terrifié par ce qui se passe en Tunisie et en Egypte, ne sait réagir qu’en se bunkérisant. Incapable de prendre la mesure des enjeux, Bouteflika, à la suite de Ben Ali et de Moubarak, joue séquence après séquence, le scénario des despotes en sursis : menaces, simulacres d’écoute, concessions tardives, inadaptées et, pour tout dire, puériles, provocations à l’encontre de manifestations pacifiques, le tout pour exercer un chantage au chaos ou à l’islamisme…
Or, il faut savoir que la situation est beaucoup plus tendue en Algérie qu’ailleurs : en 2010, on a enregistré 9700 émeutes, d’ampleur inégale. Si on ajoute le fait que les classes moyennes qui ont accompagné et canalisé la révolution en Tunisie n’existent quasiment pas en Algérie, la conclusion est claire : l’autisme du pouvoir couplé à une exaspération populaire trop longtemps contenue peut mener à une déflagration qui aura des répercussions nationales et régionales inédites.
La conscience nationale algérienne, fraiche et fragile, est née de la résistance à la violence d’une colonisation de peuplement qui a pulvérisé normes sociales et valeurs communautaires. La prédation plus massive encore, compte tenu des ressources disponibles, perpétrée par le régime a généré une fureur que la fuite des cadres et des jeunes ne parvient pas à dissoudre. En vérité, nous ne vivons pas seulement une crise politique majeure, nous sommes dans une impasse historique.
Bouteflika était ministre en 1962. En 2008, il s’est autoproclamé président à vie. Mais plus des trois quarts de la population algérienne a moins de trente ans. Tout est dit.
Saïd Sadi
http://www.causeur.fr/algerie-l%e2%80%99impasse-historique,8637
| |
|
|
|
|
|
|
|
Frédéric Lefebvre : L'artiste de la communication sur le pouvoir d'achat !
09/02/2011 09:28
Comment préserver le pouvoir d'achat des consommateurs et des producteurs sans se mettre à dos industriels et grande distribution. C'est l'impossible équation à laquelle est confronté Frédéric Lefebvre, et dont le consommateur sera fatalement le dindon de la farce !
Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas au courant de la future hausse des prix alimentaires.
En effet, au début du mois de février, Bruno Lemaire, ministre de l'agriculture et Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État, chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation (ouf !) nous la justifiaient : " (...) Il y aura nécessairement une répercussion de l'augmentation des prix des produits agricoles sur les prix alimentaires. Je ne prends personne par surprise, cela fait déjà plusieurs semaines que je le dis " a déclaré Lemaire.
Avant d'ajouter : " Notre objectif avec Frédéric Lefebvre est de trouver un juste équilibre entre la nécessaire rémunération des producteurs agricoles et la défense du pouvoir d'achat des consommateurs (...) "
Notre bouillant secrétaire d'état s'est même montré menaçant à l'égard des industriels et de la grande distribution puisqu'il a brandit : " (...) L'article L 442-9 du code du Commerce (qui) permet de mettre en cause la responsabilité civile de tout acheteur qui exige de son fournisseur des prix de cession abusivement bas en situation de forte hausse des cours de matières premières agricoles (...) lui permettant (...) d'assigner le contrevenant à une amende pouvant aller jusqu'à deux millions d'euros (...) " - Le Figaro Ainsi, si l'on en croit Frédéric Lefebvre, l'état pourrait intervenir pour interdire aux industriels et commerçants de fixer librement leurs prix ?
C'était effectivement le cas, jusqu'au 1/12/86, date à laquelle a été supprimé le "contrôle des prix" comme le rappelait François Ecalle, économiste, chargé de cours de politique économique à Paris I : " Il y a vingt ans, l'ordonnance du 1er décembre 1986 mettait fin au contrôle des prix en France et posait le principe d'une régulation des prix par la concurrence (...) Le contrôle des prix reposait sur l'idée que l'administration peut déterminer le "juste prix" des biens et services, celui qui assure un juste équilibre entre les intérêts des entreprises et des consommateurs (...) "
Voir Frédéric Lefebvre, ultra libéral de confession, défendre la notion de "contrôle des prix" est à vrai dire, assez farce. Et ses déclarations ont du, certainement, coûter à l'ancien lobbyiste. A tel point, qu'il s'est rapidement ressaisit.
Lors de la présentation du bilan 2010 de la DGCCRF. Frédéric Lefevbre déclarait : " (...) Quand il y a abus, quand on ne dit pas la vérité, quand on s'est abrité derrière cette question des matières premières pour faire passer d'autres hausses, je dirai publiquement le nom des marques ou le nom éventuellement des enseignes qui vendraient ces marques (...) " - 20Minutes -
En clair, on passe de la sanction financière au "name and shame" (nommer et blâmer) rendu célèbre par Xavier Darcos, alors ministre du travail, qui avait décidé de publier des : " listes « ORANGE » et « ROUGE » des entreprises des mauvais élèves en matière de prévention du stress au travail, sur le site Internet travailler-mieux.gouv.fr "
Affaire qui avait fait grand bruit au point que son successeur, Eric Woerth avait pris la décision de : (...) ne pas continuer à publier la liste des mauvais élèves, comprenant notamment plus de 600 entreprises classées en rouge sur les 1.500 entreprises de plus de 1.000 salariés concernées (...) au fait qu'il : " (...) trouvait ces listes inadaptées " Intelligence RH qui publiait cette information concluait par : " (...) Il semble donc que la pression des entreprises mal notées et du Medef ait fini par payer, puisque le "name and shame" s’est définitivement transformé en "hide my name" (cacher mon nom) "
Mais, il a de grandes chances, que la menace brandie par Frédéric Lefebvre, ne soit qu'un joli numéro de communication, comme il sait si bien les faire, puisque comme nous disent Les Echos, ses derniers propos sont particulièrement nuancés : " (...) Quand une discussion est en cours, mieux vaut ne pas braquer un acteur et lui laisser la possibilité de changer son comportement (...) "
Donc, en toute logique, afin de ne pas braquer le MEDEF et ses adhérents, on devrait se contenter de jouer la carte ... psychologique. Sans oser reconnaître que la libre concurrence ne peut être régulée par l'état !
Conclusion : Dindons de consommateurs comptez-vous !
Mais que les plus pauvres d'entre nous se rassurent, notre vaillant secrétaire d'état aura certainement, entre temps, obligé la grande distribution à mettre en place le : "panier de première nécessité " pour les ménages modestes censé permettre aux ménages à bas revenus d'accéder à une alimentation équilibrée (...) " Pour lequel il affirmait en janvier dernier : "J'ai engagé des discussions sur ces questions avec les distributeurs et les fournisseurs"
Rédigé par J-C Slovar
| |
|
|
|
|
|
|
|
Diplomatie: le quai d'Orsay cherche sa boule de cristal
09/02/2011 09:23
Constatant les conséquences politiques intérieures des insuffisances du Ministère des Affaires étrangères en matière d'anticipation, Michèle Alliot-Marie entend doter le quai d'Orsay d'une cellule de prospective. Déjà Kouchner avait souhaité, en 2009, mettre sur pied une telle cellule. Très inspiré, le french Doctor avait opté pour une diplomatie paillette souhaitant confier le poste à...Bernard Henri Lévy. Trop cher pour le quai d'Orsay.
Fragilisée par les événements survenus dans les pays arabes – et notamment l’attitude particulière de MAM embourbée dans les justifications de son périple tunisien-, le quai d’Orsay entend tirer les leçons de ses multiples bévues. Première priorité : anticiper et favoriser la culture de la prospective pour éviter que la France ne soit prise de court à chaque soubresaut populaire. « Nous avons besoin d'une vraie capacité d'analyse et d'expertise stratégique au ministère des Affaires étrangères, ce qui n'existait pas » a ainsi avoué Michèle Alliot-Marie dimanche à Munich en marge de la conférence internationale sur la sécurité.
« Mon ambition est de faire du Quai d'Orsay un instrument moderne d'une diplomatie au service des ambitions du pays et des besoins du gouvernement. Il y a besoin d'anticipation et d'une vraie vision prospective ».
Sur la Tunisie, la Ministre a ainsi affirmé que « nous avions des informations sur des sources de mécontentement diverses, sur des difficultés réelles », citant l'emploi des jeunes, la production agricole, l'absence de liberté de la presse et le sentiment d'injustice dans la classe moyenne par rapport aux pratiques des Trabelsi, la belle-famille de Zine ben Ali. « En revanche, nous n'avions aucune information sur la façon dont les choses pouvaient évoluer ». Aucune information ou aucune volonté d’envisager le moindre début de scénario alternatif…
En effet, selon un document wikileaks révélé par le quotidien gratuit 20minutes.fr, un diplomate français considérait la Tunisie comme «le pays le plus stable du Maghreb», et assurait que «ce pays ne connaîtra pas, à court terme, de période de déstabilisation». Des révélations contenus dans un câble américain confidentiel. En contradiction avec les affirmations de MAM, le câble mentionne que « la Tunisie a le taux de chômage le plus faible de la région et une bureaucratie qui fonctionne raisonnablement bien. L'économie tunisienne a une bonne réputation. Les Tunisiens semblent percevoir un lien entre les pratiques d'un Etat policier et la réussite économique, en conséquence, ils acceptent une sorte de contrat social: en échange de la stabilité et de la croissance, la population reste calme». Dès lors, «la France ne croit pas que le pays connaîtra, à court terme, de période de déstabilisation, à part lors de la succession de Ben Ali».
BHL ou la Madame Soleil des crises internationales
Le Ministère des Affaires étrangères n’est pourtant ni aveugle ni sourd. Bien au contraire, du quai aux services de renseignements, les tensions sociales en Tunisie étaient connues. Mais comme l’explique l’amiral Lanxade, ancien ambassadeur à Tunis « les alertes du terrain ne remontaient pas jusqu’au quai d’Orsay ». Pas plus à l’Elysée.
D’où la nécessité de tenter d’échafauder des scénarios crédibles à plus ou moins long terme : « Je veux que la nouvelle direction de la prospective du Quai d'Orsay soit capable de faire ça » a expliqué MAM.
Une telle cellule n'existe actuellement qu'à l'état embryonnaire. Et pour cause. Selon nos informations, Bernard Kouchner avait déjà souhaité mettre en place, à la fin de l’année 2009, une direction de la prospective au quai d’Orsay. Le french doctor s’en ouvre, à l’époque, à l’un de ses proches collaborateurs. Touché par la grâce, Kouchner propose alors le nom de…Bernard-Henri Lévy pour diriger la cellule.
Atterré mais gêné de contredire le Ministre des affaires étrangères, l’intéressé se fait pragmatique « C’est une excellente idée, monsieur le Ministre, mais je ne sais pas si nous pourrons nous le payer ». Imparable. C’est ainsi que fut enterrée le premier projet de direction de la prospective au Ministère des affaires étrangères. Dépité mais toujours attaché à son idée de « diplomatie paillette », Kouchner ne baisse pas les bras et poursuit son casting.
Le Ministre convoque alors Muriel Domenach, Directrice adjointe du Centre d'Analyse et de Prévision au ministère, petite fille de Jean-Marie Domenach, fondateur de la revue Esprit, et fille du sinologue Jean-Luc Domenach. Il lui propose de prendre en main la nouvelle direction de la prospective. La jeune fille refuse poliment, arguant notamment de son âge et son manque d’expérience. Insistant, Kouchner sort alors l’argument massue : « ah oui, mais vous êtes une Domenach ! ».
Le poste reviendra finalement à la soviétologue Marie Mendras. Bien décidée à mettre de l’ordre dans cette administration, elle restera huit mois en poste avant d’être démissionnée. Jugée trop autoritaire, mais aussi poutinophobe, Marie Mendras s’est rapidement mis à dos des chercheurs éminents en relations internationales, notamment Thierry de Montbrial, DG de l’Ifri. L’homme est influent : les plus grandes entreprises ainsi que les ambassades sont partenaires de l'Ifri.
Abandonnant son idée de placer un intellectuel parisien « star », ou un nom à la tête de sa cellule de prospective, Kouchner reviendra à plus de sagesse, affectant finalement Joseph Maïla, directeur du pôle religion au MAE à la prospective.
Souhaitons, en ces temps difficiles, à Michèle Alliot-Marie de se montrer plus inspirée car l’échafaudage brinquebalant d’une direction de la prospective à la sauce Kouchner en dit long sur l’administration tendance Shadock qu’est devenue le quai d’Orsay.
De là à anticiper des crises…
Régis Soubrouillard - Marianne
| |
|
|
|
|
|
|
|
Dominique de Villepin fait un pas supplémentaire vers sa candidature en 2012
09/02/2011 09:15
Alors que Dominique de Villepin présentera fin mars son "projet d'alternative pour 2012", la collecte des 500 parrainages nécessaires à sa candidature à l'élection présidentielle vient de démarrer.
Afin de faire taire les "rumeurs malveillantes" selon lesquelles Dominique de Villepin n’aurait pas réellement l’intention ou la capacité de se présenter à l’élection présidentielle de 2012, Brigitte Girardin, secrétaire générale de République solidaire, vient d’adresser une lettre aux responsables fédéraux de RS, leur demandant de collecter les promesses de parrainage pour le scrutin.
"Il vous est demandé pour le 15 mars au moins 30 signatures d’élus de votre département, de toute tendance politique", leur écrit-elle.
Alors que 500 signatures de maires sont exigées pour tout candidat à la présidentielle, Villepin, qui ne doute pas du succès de l’opération, s’est fixé l’objectif de 3000 promesses qu’il devrait présenter le 28 mars en même temps que les grandes lignes de son "projet d’alternative pour 2012".
"Ce sera la preuve qu’il est candidat", affirme son entourage.
Source: Le Parisien (4 février)
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/02/08/1789-dominique-de-villepin-fait-un-pas-supplementaire-vers-sa-candidature-en-2012
| |
|
|
|
|