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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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La Grèce vent debout contre le diktat libéral du FMI

16/02/2011 09:32

La Grèce vent debout contre le diktat libéral du FMI


Venus examiner la mise en oeuvre du plan de sauvetage censé permettre à la Grèce d'échapper à la faillite, les inspecteurs du FMI, de la BCE et de l'Union Européenne ont suscité une vague de colère dans le pays. Les prêteurs ont estimé que Athènes devait redoubler d'efforts, allant jusqu'à demander de privatiser ses plages. Dénonçant l'ingérence des institutions, Papandréou s'en est allé parler du pays à DSK.

La Grèce vent debout contre le diktat libéral du FMI

A l’ombre des révolutions égyptiennes et tunisiennes, de même que la Côte d’Ivoire se cherche toujours un président légitime, la Grèce s’enfonce dans un chaos persistant confrontée à une crise budgétaire sans équivalent depuis un an, acculée par la pression toujours plus forte du FMI et de l’Union Européenne.

En bonne brigade de police financière internationale, le FMI a fait une nouvelle descente, la semaine dernière du côté d’Athènes. Maniant un peu la carotte et beaucoup le bâton, la « Troïka », comme les Grecs appellent leurs créanciers, a salué vendredi au cours d'une conférence de presse les progrès réalisés par le pays, qui a réduit en un an de six points de pourcentage son déficit public, tombé à 9,4% du produit intérieur brut (PIB) contre 15,4%.

Côté bâton, les inspecteurs de l’UE et FMI ont eu la main lourde invitant la Grèce à accélérer ses réformes et à procéder à davantage de privatisations. Après une inspection complète des finances du pays, les inspecteurs ont jugé que les réformes structurelles devaient être encore « accélérées » et « étendues ». Les prêteurs ont estimé que les privatisations devraient permettre de recueillir 50 milliards d'euros entre 2011 et 2015. Le précédent objectif du gouvernement était de sept milliards d'euros entre 2011 et 2013. Deux ans de plus pour trouver sept fois plus d’argent et démanteler toujours un peu plus l’appareil d’Etat.

Après avoir réformé les retraites, abaissé les salaires des fonctionnaires et engagé une vaste réforme pour ouvrir à la concurrence une myriade de professions jusqu'à présent protégées, le gouvernement grec est désormais sommé de procéder à une réforme de l'administration fiscale pour mieux lutter contre la fraude, à restructurer son secteur bancaire et à mieux contrôler ses dépenses publiques, notamment dans le secteur de la santé. Le FMI ne fait pas dans la dentelle. Un véritable système de ventes à la découpe des biens publics à l’échelle d’un pays. Le 1er avril 2010,
un blog laissait entendre que le gouvernement pourrait vendre certaines de ses îles pour payer sa dette. Il s'agissait d'une blague. Nous n'en sommes plus là...

Les révélations du quotidien To Vima indiquent ainsi qu’après les ports, les aéroports, les chemins de fer, l’électricité, le nouveau plan recommande, également la privatisation… des plages touristiques du pays « pour développer le tourisme et le marché des propriétés ». Le Parthénon, Delphes, et le Temple d'Apollon, une question de jours ? 
La montée en puissance des « je paie pas »
Mercredi dernier, deux jours après le débarquement des agents « bazookas » du FMI et de l’UE, plusieurs milliers de médecins étaient descendus dans la rue afin de protester contre une réduction des dépenses de santé. Dans le même temps, les cas de désobéissance civile se multiplient à travers le pays. Selon le quotidien Suisse Le Matin, Apostolos Gletsos, le maire de Stylida, une commune de 6800 habitants située à 140 kilomètres au nord-ouest d’Athènes, est devenu un héros national pour avoir pris les commandes d’un bulldozer de la voirie et défoncé la barrière d’un péage autoroutier tout proche : « Je l’ai fait pour protéger les droits des citoyens qui devraient pouvoir se déplacer librement, a-t-il expliqué avant d’être arrêté. Je ne le regrette pas et si c’était à refaire, je le referais» a-t-il déclaré au journal.

Face aux augmentations, frôlant parfois les 40% des billets de transports en communs et péages, les coupes budgétaires dans le système de santé, la vague des « je ne paie pas » commence à se faire entendre, soulevant les barrières de péage ici, refusant de payer les taxes hospitalières là.

Evoquant les groupes opposés à l'ouverture de professions strictement réglementées, Poul Thomsen, le chef de la délégation du FMI a affirmé que « certains des groupes qui descendent dans les rues, les chauffeurs routiers, les pharmaciens se cachent derrière leurs privilèges qui leur permettent d'extorquer des prix élevés, d'imposer un lourd fardeau au reste de la société ».
Le ministre des Infrastructures, Dimitris Reppas, a répliqué que le nouvel objectif pour les privatisations n'était pas réaliste : « Recueillir 50 milliards d'euros d'ici 2015 grâce à la privatisation de biens de l'Etat n'est pas possible », a-t-il affirmé samedi à la télévision publique TV Net.

Papandréou appelle Strauss-Kahn pour lui parler du pays
Probable candidat aux primaires socialistes, que pense donc DSK de ce vaste programme de privatisations, véritable diktat libéral imposé à un pays sous perfusion ?  

Lors d’une conversation téléphonique, le premier ministre grec George Papandréou a vertement parlé du pays à DSK, transmettant « le message du gouvernement grec concernant le comportement inacceptable des représentants de la Commission européenne, de la BCE (Banque centrale européenne) et du FMI lors de la conférence de presse d'hier », affirme un communiqué du premier ministre.

Porte-parole du gouvernement grec, Georges Petalotis a, de son côté, a dénoncé les ingérences des institutions internationales et européennes : « Nous ne demandons à personne de s'ingérer dans les affaires intérieures. Nous ne prenons nos ordres que du peuple grec ».

Apparemment peu inquiet de mettre le feu aux poudres, le chef de la délégation du FMI, Poul Thomsen a invité les Grecs à courber l'échine pour ne pas laisser « ceux qui ont des intérêts » personnels empêcher le plus grand nombre de profiter des privatisations. Sans préciser s’il s’agissait des plages.
Régis Soubrouillard - Marianne
 





Colloque de la Fondation Res Publica: Comment faire face à l'explosion de la dette publique?

16/02/2011 09:24

Colloque de la Fondation Res Publica: Comment faire face à l'explosion de la dette publique?


Poursuite du programme de colloques de la Fondation Res Publica lundi 14 mars 2011 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.

Colloque de la Fondation Res Publica: Comment faire face à l'explosion de la dette publique?
 
Avec la participation de :
  • Frédéric Bonnevay, économiste, associé d'Anthera Partners, expert-associé auprès de l'Institut Montaigne
  • Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de "La trahison des économistes" (Gallimard, 2008)
  • Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique
  • Jean-Pierre Vesperini, membre du Conseil d'Analyse Economique
  • Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica
 
Pour assister au colloque, il est indispensable de s’inscrire au préalable (Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes) :
  • par lettre : Fondation Res Publica, 52, rue de Bourgogne - 75007 Paris
  • par téléphone : 01.45.50.39.50

    Pour consulter les travaux de la Fondation Res Publica, fondation reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005, une seule adresse :
    www.fondation-res-publica.org.







Dominique de Villepin: "La politique peut encore changer les choses"

16/02/2011 09:21

Dominique de Villepin:


Nous avons franchi un cap important le 4 décembre dernier, lors de notre Conseil National. Désormais, toutes nos fédérations sont en ordre de marche avec à leur tête des responsables mobilisés et dynamiques.
Notre mouvement grandit et c'est grâce à vous, grâce aux énergies bénévoles que vous déployez.
C'était une étape indispensable pour parvenir à mieux nous faire entendre. J'ai eu l'occasion de le dire : vous êtes aux avant-postes de la bataille de 2012. Le temps de la critique et du bilan est derrière nous. C'est désormais le temps du projet et de l'alternative qui a commencé.
Il est vrai que la campagne électorale commence mal. Elle nous promet le pire des campagnes électorales, des promesses qui ne songent même pas à être tenues, des listes interminables de mesures, catégorie par catégorie, et surtout des divisions, des stigmatisations mutuelles et des haines. Ce n'est pas le visage que nous devons nous donner à nous-mêmes pour une élection qui ne sera pas comme les autres, parce que ce n'est pas un moment comme les autres pour la France.
Nous devons faire preuve d'audace et de confiance pour regagner de véritables marges de manœuvre et pour nous ouvrir un avenir dans les glaces d'une mondialisation à laquelle nous nous sommes si mal préparés. Nos idées peuvent faire la différence. Et, dans un paysage politique occupé par la sclérose des partis, nous disposons de la liberté, de la conscience et de l'exigence nécessaires pour offrir des propositions à la hauteur des enjeux.
Nous devons être à la hauteur d'un monde qui change vite, d'un monde économique mis sens dessus dessous par la grande crise de 2008. Et de ce côté il ne faut pas se tromper d'analyse.
Les difficultés de la mondialisation ne font que commencer, à mesure que le basculement de la puissance économique vers l'Asie favorise la collision de grandes zones de prospérité aux intérêts divergents. Le rendez-vous du G20 sera décisif pour faire prévaloir une vision juste de la mondialisation à venir.
Un monde politique qui change à nouveau, nous rappelant qu'aucun ordre d'airain n'est définitif. Nous retrouvons là une émotion à la hauteur du Printemps des Peuples de 1989.
Mais c'est aussi un défi pour nous, Français et Européens, de parvenir à accompagner le changement, au Maghreb et dans le monde arabe, d'offrir à des peuples libres un horizon de prospérité partagée à travers une étroite association des deux rives de la Méditerranée.
L'enjeu aujourd'hui est bien sûr celui de la justice pour des peuples trop longtemps privés de liberté, mais c'est aussi la nécessité d'un développement économique et social partagé, ainsi qu'un impératif de paix auquel nous devons apporter tous ensemble notre concours. C'est particulièrement vrai en ce qui concerne la création d'un Etat Palestinien avec la garantie de deux Etats vivant côte à côte en sécurité.
Nous avons un rôle à jouer dans le monde. On attend encore la voix de la France, une voix forte et exigeante.
Pour cette raison, l'élection à venir devra être celle du rassemblement. Construisons un large espace de débat républicain pour affronter ensemble et dans la durée les grands défis auxquels la France doit faire face.
C'est aujourd'hui, sur le terrain que vous pouvez faire la différence en partageant largement nos idées, en montrant qu'il y a des solutions à notre mal-vivre français, en manifestant par votre engagement au quotidien la vérité que la politique peut encore changer les choses.

Dominique de Villepin
Président de République Solidaire

Source: Lettre d'information de République Solidaire N° 2
Photo : Soriano/Le Figaro
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/02/16/1796-dominique-de-villepin-la-politique-peut-encore-changer-les-choses





Chronologie de la 5e République sous Charles de Gaulle (2)

15/02/2011 12:13

Chronologie de la 5e République sous Charles de Gaulle (2)


Octobre à décembre 1958

 «Comme premier ministre de la Grande-Bretagne, au mo-ment du pire danger couru par l’Europe, a inspiré et dirigé la résistance de son pays et contribué, par là, d’une façon décisive à sauver la liberté du monde. A fait confiance à la France quand c’était le plus difficile, en lui prêtant le concours moral et matériel de l’Angleterre, son alliée. A ainsi contribué directement à la libération et à la victoire. Restera, dans l’histoire, illustre au premier chef.» – Charles de Gaulle

Paul-Henri Spaak, secré-taire général de l’OTAN


Charles de Gaulle, premier Président de la Ve Répu-blique

1er octobre : La Tunisie et le Maroc adhèrent à la Ligue arabe.

2-3 octobre : Voyage en Algérie du général de Gaulle qui annonce à Constantine la mise en œuvre d’un plan économique et social. Les mouvements gaullistes se regroupent en Union pour la nouvelle République (UNR).

3-5 octobre : Voyage du général de Gaulle à Ajaccio et à Bastia en Corse ; à Marseille dans les Bouches-du-Rhône et à Lyon dans le Rhône.

5 octobre : La Constitution de la 5ème République est promulguée au Journal officiel.

9 octobre : Instructions du général de Gaulle au général Salan de préparer des élections législatives en Algérie.

14 octobre : Ordre du général de Gaulle aux militaires de se retirer des Comités de salut public. Proclamation de la République malgache.

15 octobre : Lettre de Charles de Gaulle à Konrad Adenauer

22 octobre : Élection du pape Jean XXIII (cardinal Roncalli).

23 octobre : Conférence de presse du général de Gaulle à l’hôtel Matignon portant notamment sur un appel à «la paix des braves » et aux élections législatives en Algérie, la situation nouvelle de la Guinée et le refus de la France de voter à l’ONU la cessation des expérimentations nucléaires.

24 octobre : Lettre au général d’armée Raoul Salan

31 octobre : La Grande-Bretagne lance au sein de l’Organisation européenne de coopération économique un projet de zone de libre-échange.

2 novembre : Les troupes américaines et britanniques évacuent le Moyen-Orient.

6 novembre : Le général de Gaulle remet la croix de la Libération à sir Winston Churchill à l’hôtel Matignon.

7 novembre : M. Dulles, secrétaire d’État des États-Unis, repousse les propositions françaises de réorganisation de l’OTAN.

8 novembre : Voyage du général de Gaulle à Nîmes, dans le Gard victime d’inondations.

22 novembre : Entretien du général de Gaulle avec M. Paul-Henri Spaak, secrétaire général de l’OTAN.

22 novembre : La France et la Guinée se séparent

23 et 30 novembre : Élections législatives aux dates limites des six mois des « pleins pouvoirs » accordés par l’Assemblée nationale le 2 juin précédent. Majorité absolue des formations soutenant l’action du général de Gaulle.

24 novembre au 1er décembre : Proclamation des Républiques soudanaise, du Sénégal, du Congo, du Tchad, du Gabon, de la Mauritanie et centrafricaine.

26 novembre : Entretien du général de Gaulle et du chancelier Adenauer à Bad-Kreuznach.

27 novembre : M. Khrouchtchev dénonce le statut quadripartite de Berlin.

3-7 décembre : Voyage d’inspection du général de Gaulle de l’armée française en Algérie : Telergma, Aïn-Abid, Bône, Ouenza, Tébessa, Hassi-Messaoud, Edjelé, Touggourt, Hassi-R’Mel et Alger où il prononce un discours à la radio.

4 au 19 décembre : Proclamation des républiques de Côte-d’Ivoire, du Dahomey, de la Haute-Volta et du Niger.

10 décembre : Lettre à Jacques CHaban-Delmas

19 décembre : Le général Salan est rappelé en métropole. Il est remplacé en Algérie par M. Paul Delouvrier comme délégué général du gouvernement et par le général d’armée aérienne Maurice Challe comme commandant en chef militaire.

20 décembre : courrier à Konrad Adenauer

21 décembre : Le général de Gaulle est élu président de la République et de la Communauté par 78,5 % des suffrages exprimés.

26 décembre : M. Guy Mollet offre sa démission, mais reste en fonctions jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement le 9 janvier suivant.

28 décembre : À l’hôtel Matignon, allocution radiotélévisée du général de Gaulle  pour rendre compte aux Français des mesures économiques et budgétaires prises la veille en Conseil interministériel afin de permettre à la France la première étape d’entrée dans le Marché commun.






Grèce-Islande : le grand écart européen

15/02/2011 12:06

Grèce-Islande : le grand écart européen


Le temps qui passe nous donne de plus en plus de recul sur les politiques suivies pour sortir de la crise. L’Europe compte des exemples extrêmes avec l’Irlande, l’Islande ou la Grèce. Et ce temps qui passe n’est pas tendre avec les politiques suivies pour l’instant à Athènes.
Le contre-exemple Islandais
Paul Krugman, prix Nobel d’économie*, s’est intéressé au destin unique de ce petit pays qui a choisi d’ignorer les recommandations de l’Europe et a laissé faire faillite les filiales étrangères de ses banques, au grand dam de la Grande-Bretagne, où beaucoup de particuliers avaient investi dans IceSave, une banque Islandaise. En octobre 2008, le gouvernement avait proposé un plan de remboursement équivalent à 40% du PIB, échelonné jusqu’en 2024.
Mais le peuple Islandais s’est rebellé, plus de 20% de la population signant une pétition opposée à ce projet, poussant le président à soumettre le projet à référendum, où 93% des Islandais ont rejeté ce plan. Cette révolution politique a abouti à un projet de réforme constitutionnelle profond qui devrait aboutir à une nationalisation des ressources naturelles du pays. Bref, loin de l’ingérence du FMI, de la Commission ou de la BCE, l’Islande montre qu’une autre voie est possible.
Mieux, il y a deux ans, tout le monde disait que ce pays aurait été bien inspiré de rejoindre l’euro pour se sauver. Au final, comme le souligne Paul Krugman, c’est l’inverse qui est vrai. En dévaluant, l’Islande a relancé son économie, alors que l’Irlande, qui subit l’euro cher, se retrouve contrainte à procéder à une dévaluation interne sous la forme de baisses des salaires et s’enfonce donc dans la dépression. Bref, l’histoire économique semble donner raison à l’Islande.
La saignée Grecque
Mais le pays où les ravages de l’attitude dogmatique de l’Europe sont les pires reste la Grèce, de loin. 2011 devrait être la quatrième année consécutive de baisse du PIB, dont la nouvelle chute devrait porter la perte de richesse à 13%, soit déjà la moitié de la Grande Dépression étasunienne des années 1930. Mais le pire dans le cas de la Grèce est que les pseudos remèdes de la Troïka aujourd’hui dénoncée par les médias ne font qu’aggraver la situation sans perspective d’issue.
Les coupes de budget et de salaires accentuent la crise, ce qui annule une partie de l’effet des plans d’austérité et ne permet pas de redresser les comptes. Bref, Athènes est prise dans un cercle vicieux et mois après mois, le poids de la dette est révisé à la hausse. A la fin de l’année, il approchera 160% du PIB alors qu’on parlait de 145% du PIB en 2013 il y a seulement six mois. Les potions amères imposées par Bruxelles et Washington tuent le malade.
La plus grande confusion règne aujourd’hui puisque le FMI et l’Europe demandent une grande braderie du pays sous la forme de 50 milliards d’euros de privatisations, chiffre qui semble beaucoup trop élevé à moins de vendre l’ensemble des services publics du pays. Si la Grèce a accepté les plans d’austérité, sans doute du fait des bénéfices apportés par l’Europe jusqu’à présent, le point de rupture semble proche, d’où les rumeurs sur une restructuration.
Ce dont a besoin la Grèce est assez simple : une forte dévaluation et une restructuration de sa dette. Mais la Troïka FMI BCE Commission refuse cette remise en cause de la monnaie unique. Elle pourrait donc soutenir une forme de restructuration pour sauver temporairement l’euro.
Laurent Pinsolle
* en réalité, prix d’économie de la Banque de Suède décerné en mémoire d’Alfred Nobel





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