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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Ecologie et développement humain

24/02/2011 09:20

Ecologie et développement humain


La plupart des médias, pour attirer les lecteurs, les auditeurs ou les téléspectateurs délivre des informations anxiogènes principalement dans le domaine écologique pouvant remettre en cause le développement humain, alors il est extrêmement difficile aux citoyens de se faire un point de vue objectif de la situation.

Nos sociétés sont de plus en plus complexes et nous sommes de ce fait confrontés à de multiples questions. En voici une liste non exhaustive :

• Fallait-il vacciner tout le monde contre la grippe porcine ?
• Les téléphones portables et les antennes pour la téléphonie mobile sont-ils dangereux ?
• Quels sont les dangers et les avantages des OGM ?
• Quelle est la toxicité de la dioxine rejetée par l’incinération des ordures ménagères ?
• L’utilisation des nano particules présente-elle un danger ?
• Faut-il autoriser la création de nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires ?
• Les déchets des centrales nucléaires font-ils courir un risque déraisonnable ?
• Y a t-il un réchauffement climatique et l’homme en est-il responsable ?
• Les accélérateurs de particules peuvent-ils provoquer un « avalement » de toute la terre par un trou noir créé par une collision de haute énergie ?

Des mouvements économiques, médiatiques ou politiques peuvent parfois donner des réponses en fonction de leurs propres intérêts. Pour cela il suffit de se souvenir de quelques faits : l’industrie du tabac a financé de nombreuses « pseudos études » niant ses effets toxiques, la mémoire de l’eau, un chercheur prétendait observer des réactions même lorsque la solution étudiée ne contenait plus que de l’eau. Cette thèse qui remettait en cause toutes les sciences physiques, chimiques, biologiques… avait reçu le soutien financier de « laboratoires » homéopathiques.

Il ne faut pas attendre des informations fiables sur les effets du round-up ou la vérité sur de possibles économies de pesticides que l’on peut attendre, ni même sur les OGM de la part de Monsanto. Par ailleurs l’entreprise sert de prétexte de la part des opposants systématiques, pour éluder toute interrogation sur les OGM. Cette firme est un moyen très commode pour justifier le fait d’arracher les champs expérimentaux de l’INRA pourtant destinés précisément à examiner s’il y a ou s’il n’y a pas de problèmes.

Oubliant le siècle des lumières, le pays de Pasteur est souvent celui qui est l’un des plus enclins à se méfier des résultats scientifiques. Est-il possible que la cause soit le fait que nous sommes le seul pays au monde à avoir inscrit le principe de précaution dans notre constitution ?

Tout le monde s’accorde pour dire que les insecticides et les pesticides sont dangereux pour la santé. Mais c’est la dose qui fait le poison. Utilisés en faible dose ils éliminent les insectes et les maladies des végétaux leur permettant une meilleure croissance sans pour autant présenter de danger pour l’Homme.

Le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT) était le premier insecticide moderne, développé au début de la Seconde Guerre mondiale. Il fut utilisé avec beaucoup de succès dans la lutte contre les moustiques transmettant le paludisme, le typhus, ainsi que d'autres insectes vecteurs de maladies et également comme insecticide agricole. En 1948, le chimiste suisse Paul Hermann Müller, reçut le prix Nobel de médecine pour sa découverte de la grande efficacité du DDT en tant que poison contre divers arthropodes. Le DDT fut fréquemment utilisé jusqu’en 1960 où l’on découvre à Long Island que celui-ci (utilisé pour se protéger de la malaria) fragiliserait les coquilles des œufs de faucons sauvages. Il y a un procès au USA et le DDT est interdit au Etats-Unis d’abord, puis sur l’ensemble de la planète. La malaria refait sa réapparition et 700 millions de personnes sont actuellement atteintes, faisant de l’ordre de 1 à 3 millions de morts par an dans les pays du sud (comparables à celles due au SIDA). Depuis l’an 2000, l’utilisation du DDT est à nouveau possible sous certaines conditions (application le long des murs) : six mois plus tard, le nombre d’infections avait chuté de moitié. Cet exemple montre que le choix a été fait pendant plusieurs années de sauver le faucon sauvage de Long Island contre la mort de plusieurs millions d’habitants des pays du Sud.

Enfin traditionnellement les partis de « gauche » étaient plus portés vers la science que les partis de « droite » plus conservateurs, jusqu’à ce que les mouvements écologistes soient venus faire l’union avec la « gauche ». Cela a entrainé une grande partie la « gauche » vers une attitude antiscience. Le mouvement écologiste qui souhaite une meilleure gestion de la planète devrait s’appuyer sur les sciences pour améliorer cette gestion.

Les progrès technologiques ont été très souvent plus protecteurs de l’écosystème que destructeurs de celui-ci. Deux exemples :

• Le passage de paléolithique au néolithique a permis à l’humanité de s’affranchir de contraintes environnementales en diminuant les périodes de disette et a conduit l’humanité à une véritable explosion démographique. Le passage du cueilleur chasseur à celui du cultivateur éleveur a favorisé la sédentarisation. Elle a également permis le développement des rapports humains et l’accumulation et la transmission des connaissances acquises, développant ainsi les premières civilisations.
• Plus récemment, le développement des nanotechnologies dans l’électronique a permis à la plupart d’entre nous de posséder dans sa poche un ordinateur qui, de plus, lui permet de téléphoner. Cet ordinateur est environ un million de fois plus puissant que son ancêtre des années 1970, un million de fois moins consommateur d’énergie et possède un nombre d’applications beaucoup plus grand. Faire la même chose voire plus avec moins de matériaux est une avancée écologique bénéfique à l’humain.

Toutefois des problèmes demeurent :

Avec 9 milliards d’habitants prévus vers 2050, la diminution des ressources énergétiques fossiles, le réchauffement climatique et la raréfaction annoncée de matériaux indispensables aux technologies modernes, le questionnement sur la biodiversité, les questions écologiques sont au cœur des politiques publiques actuelles.

L’humanité va devoir faire face au changement climatique : en limiter l’impact humain nécessite un plan d'action développé sans démagogie et sans catastrophisme. Il faut développer des systèmes de productions d’énergies décarbonées et cela sans exclusive en prenant toutefois en compte les éléments économiques. La France devrait développer un pôle énergétique public ou au moins très majoritairement contrôlé par le public.

Le 21ème siècle verra la raréfaction des ressources gazières et pétrolières. Il faut anticiper la pénurie à venir, développer les économies d’énergie et les énergies alternatives aux énergies fossiles. Il faut donc réorienter la consommation énergétique vers l’électricité en particulier quand elle est, comme en France, produite à 90 % sans gaz à effet de serre. L’isolation et le chauffage des habitations par pompe à chaleur, la voiture électrique doivent être développés. Pour le nucléaire, la France doit poursuivre son effort et en particulier contribuer au développement du nucléaire de 4ème génération afin de s’affranchir des ressources d’uranium et bénéficier de réserves énergétiques pour plusieurs milliers d’années. La question des déchets nucléaires qui inquiète très justement les Français doit également être prise au sérieux. La 4ème génération de réacteurs nucléaires produisant environ 10 fois moins de déchets et brulant une grande partie de ceux produits par la génération précédente sera un moyen efficace pour une meilleure gestion de ces déchets.

L’année de la biodiversité qui vient de se terminer fait craindre une disparition plus importante des espèces que lors les périodes précédentes. Cette diminution de la biodiversité présente de grands risques pour l’humanité, car la grande majorité des molécules contenues dans nos médicaments sont obtenues par synthèse de molécules d’origine biologique. Elles représentent un stock d’une importance primordiale pour l’Homme. Nous devons tout faire pour maintenir ce stock.

Les océans sont également un milieu important pour les écosystèmes. La pêche industrielle met certaines espèces de poissons en danger. Les norvégiens Axel Boeck et Ossian Sars ont, dès 1850, calculé à partir des prises de morues des pêcheries arctiques des îles Lofoten que les stocks étaient modulés par une variation naturelle cyclique, mais aussi par une surpêche conduisant périodiquement à l’effondrement de la pêcherie et à l'épuisement de la ressource au-delà d'un seuil ne permettant plus à l'espèce de se reproduire. Le biologiste anglais Michael Graham a noté que certains stocks de poissons (plies en l'occurrence) se sont reconstitués après qu'on eut diminué la pression de pêche durant la Première Guerre mondiale. Ceci a laissé penser qu'en diminuant la pression de pêche, le stock se reconstituerait rapidement, mais, plus tard, il a été montré que l'écosystème pouvait être durablement affecté par la régression massive d'une espèce et que, parfois, cesser la pêche d'une espèce ne suffisait pas à lui permettre de reconstituer sa population antérieure. En mer du Nord, le stock de morue serait en train de lentement se reconstituer depuis que sa pêche est fortement limitée. Toutefois une étude du centre de recherche de Kiel, publiée en 2010, a néanmoins montré qu'avec les plafonds actuels fixés par la politique commune de la pêche, l'objectif européen de reconstitution des ressources halieutiques ne pourra être atteint avant 2030, et que pour 12 espèces, dont la morue, le carrelet et le flétan, le niveau des stocks est tellement faible que même l'arrêt total et immédiat de la pêche pour ces poissons ne permettra pas leur reconstitution d'ici 2015. Dans ce domaine comme dans de nombreux autres le libéralisme sans contrainte produit des dégâts qui peuvent devenir irréversibles.

La méthode, utilisée sous l’impulsion du député Christian Bataille, peut être considérée comme exemplaire et devrait servir de modèle. En décembre 1991, les députés ont voté une loi sur les déchets nucléaires. Différentes solutions sont envisagées : le stockage en surface, qui consiste à attendre après avoir correctement conditionné les déchets , l’enfouissement profond, à condition que le confinement des déchets soit assuré, ou la transmutation des déchets par réaction nucléaire. Les députés ont voté une loi qui exige des organismes publics (CEA, CNRS, ANDRA) de travailler sur ces trois axes de recherche et rendez-vous leur est donné 15 années plus tard. Voici l’exemple qu’il faut suivre du bon rapport entre élus et scientifiques. Les élus qui doivent prendre des décisions difficiles interrogent alors les scientifiques, leur demandent de travailler sur des domaines qui paraissent encore trop mal connus. Cet exemple d’interaction entre le monde scientifique et le monde politique aurait pu être suivi dans de nombreux cas.






Après la crise de l’euro, la crise de la BCE

23/02/2011 15:54

Après la crise de l’euro, la crise de la BCE


Par-delà le dérapage de Jean-Claude Trichet sur les salaires, il y a quelques semaines encore, tout était simple pour sa succession à la tête de la BCE. Axel Weber, le président de la Bundesbank devait reprendre le poste de gouverneur. Finalement il y a renoncé. Un choix révélateur.
Les raisons d’un renoncement
La décision du patron de la Bundesbank est très importante car il était en pôle-position par rapport à ses concurrents du fait du soutien d’Angela Merkel, malgré de fortes oppositions. Que le patron de la Bundesbank renonce dans la dernière ligne droite, embarrassant son gouvernement et imposant à l’Union Européenne un processus de choix qui sera forcément long et difficile n’est pas un point de détail dans l’histoire de l’euro. C’est un événement majeur.
Il n’est pas très difficile de comprendre pourquoi Axel Weber a renoncé, même s’il n’y a pas d’explication officielle. Il avait publiquement critiqué le rachat de dettes souveraines par la BCE (qui est contraire aux traités européens), se désolidarisant ainsi de Jean-Claude Trichet. Jean Quatremer évoque la menace d’un veto Français à sa nomination mais cela n’est pas forcément suffisant quand on constate à quel point Nicolas Sarkozy cède à Angela Merkel.
Plus sûrement, il refuse tout simplement de mener une politique avec laquelle il est en désaccord et donc de donner sa caution à la politique actuelle de monétisation, ce qui est tout de même compréhensible. L’Allemagne ayant indiqué qu’elle ne réclamait pas forcément la présidence, on peut se demander si Berlin ne se désengage pas quelque peu d’une zone euro à laquelle elle ne croit plus, même si elle refuse de prendre l’initiative qui conduira directement à sa fin.
La BCE, juge et partie
Plus globalement, il y a tout de même quelque chose de choquant à voir la BCE déchirer les traités et monétiser 80 milliards d’euros de dettes souveraines (90% des adjudications de dettes des pays en difficulté auraient été rachetées par la BCE en janvier). Même si, sur le principe, je suis favorable à la monétisation, surtout en des temps aussi troublés, ce viol des traités européens pose un problème majeur. Ce choix de BCE pose le problème de l’organisation de l’Union Européenne.
Car il est tout de même choquant de voir les autorités européennes, toujours promptes à taper sur les doigts des pays qui ne respectent les traités, les fouler aux pieds pour se sauver. Car dans l’affaire, la BCE est juge et partie. En monétisant, la BCE sauve l’euro et surtout se sauve elle-même. Sans monétisation, l’euro explose, et la BCE aussi. Bref, il y a un conflit d’intérêt majeur dans cette décision qui engage pourtant l’argent des contribuables européens.
La BCE engage donc les Etats européens pour se sauver elle-même, démontrant à nouveau l’inconséquence et l’irresponsabilité des technocrates européens. Le salut pourrait venir de Karlsruhe (qui avait déjà spécifié que la Constitution Allemande était supérieure aux traités européens) car un groupe de juristes a déposé un recours contre la participation Allemande au Fonds Européen. Et sans l’Allemagne, autant dire que le fonds perdrait grandement en crédibilité…
La crise de l’euro démontre à nouveau ce qu’il y a de pire dans cette construction européenne : une caste de technocrates prenant des engagements financiers considérables au nom des peuples pour se sauver eux-mêmes, tout en imposant une austérité sauvage. Merci à l’Allemagne de protester.
Laurent Pinsolle





Sondages de l'Elysée: Buisson débouté, en attendant le recours d'Anticor

23/02/2011 15:48

Sondages de l'Elysée: Buisson débouté, en attendant le recours d'Anticor


Avant MAM et la Tunisie, avant même l’affaire Woerth-Bettencourt, il y avait eu l’affaire des sondages de l’Elysée. Un des personnages clef de cette affaire, Patrick Buisson, le conseiller ès enquêtes d'opinion du chef de l’Etat, avait vu ses pratiques mises en cause par le professeur de sciences politiques Alain Garrigou. Buisson avait alors décidé de l’attaquer en diffamation. Il a été débouté… Et pour couronner le tout, une information judiciaire le visant vient d'être ouverte!


La décision de justice est passée à la trappe médiatique. Et pourtant, la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris a débouté Patrick Buisson, le docteur ès sondages de Nicolas Sarkozy, qui avait engagé une action en diffamation contre l’universitaire, Alain Garrigou.
Petit rappel des faits : à l’été 2009,
un rapport de la Cour des comptes avait dévoilé l’existence d’un mystérieux cabinet servant d’intermédiaire entre les sondeurs et l’Elysée. Ce cabinet, Publifact (comme le révéla Marianne),  dirigé par Buisson, avait ainsi perçu 1,5 million d’euros de la Présidence et ce, sans qu’il ne soit jamais fait usage de la procédure pourtant obligatoire d’appel d’offre. Plus intriguant encore, les magistrats de la Cour des comptes notaient que « sur les 35 études diverses facturées en 2008 [par Publifact], au moins 15 d’entre elles avaient également fait l’objet de publications dans la presse. »
Dans une interview à Libération fin 2009, Alain Garrigou, professeur de sciences politiques et membre de
l’Observatoire des sondages, s’était interrogé : « Soit [Buisson] est un escroc, soit c’est un petit soldat qui constitue un trésor de guerre pour payer des sondages durant la prochaine campagne électorale sans que ce soit visible dans les comptes de campagne du futur candidat Sarkozy. »
Si les juges ont relevé le caractère diffamatoire de ces propos, ils ont néanmoins estimé qu’Alain Garrigou était de « bonne foi » et qu’il était même « légitime » de lui donner la parole étant donné l’« importante polémique, tant sur la gestion des deniers publics que sur l’utilisation des sondages comme arme politique » qui « était née (…) à la suite de la publication le 15 juillet 2009 du rapport de la Cour des comptes. »
Alain Garrigou dit voir aujourd’hui dans cette décision de justice « une victoire d’étape » dans son combat contre « l’addiction » aux sondages dont sont atteints responsables politiques et journalistes. Une « addiction » qui devrait malheureusement prendre une tournure plus pathologique encore, la présidentielle approchant…
Mais les choses avancent : on apprenait hier qu’une information judiciaire venait d’être ouverte suite à la plainte avec constitution de partie civile déposée par l’association Anticor pour « favoritisme ». Une action qui vise évidemment le cabinet Publifact d'un certain Patrick Buisson. Si du côté de l'association anti-corruption on se réjouit de cette nouvelle, on craint malgré tout que le Parquet ne s'oppose à l'ouverture d'une enquête et ne saisisse la chambre de l'instruction de la Cour d'appel.
Et pour cause : le Parquet avait déjà classé sans suite une première plainte d'Anticor estimant de façon ubuesque que l'immunité du chef de l'Etat pouvait « s'étendre aux actes effectués au nom de la présidence de la République par ses collaborateurs ». En somme, puisque la convention liant l'Elysée au cabinet Publifact avait été signée par l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, la justice n'aurait pas lieu de s'y intéresser ! Un raisonnement qui avait « étonné » — le mot est faible — l'avocat-blogueur Maître Eolas : « Puisqu'ils bénéficient de l'immunité quand ils violent le code des marchés publics, je ne vois pas pourquoi ils ne bénéficieraient pas de la même immunité s'ils violaient le code pénal, expliquait-il alors à Marianne, Evidemment, je n'ai aucun soupçon sur Nicolas Sarkozy, mais s'il décidait de faire abattre Martine Aubry, le tueur serait aussi un collaborateur du Président puisqu'il exécuterait directement ses instructions. Il devrait donc, en toute logique, bénéficier de la même immunité. »
L'affaire pourrait donc se poursuivre devant la Cour de cassation, le lieu idéal finalement pour se pencher sur le principe d'immunité du chef de l'Etat étendu à ses collaborateurs...
Gérald Andrieu - Marianne
 





Retour à la réalité

23/02/2011 10:01

Retour à la réalité


Je rentre de quelques jours de vacances et déjà l'actualité me frappe par sa violence. C'est lorsque l'on a la chance de pouvoir s'éloigner un peu que l'on réalise à quel point le quotidien n'est pas facile. Mes premières pensées sont pour mes administrés, qui pour beaucoup ne peuvent plus partir même pour une courte période loin de chez eux, englués dans les tracas du quotidien, et dans des soucis que l'on ne peut pas toujours les aider à régler.
Néanmoins comme toujours, je trouve matière à espoir et je reste confiant dans l'avenir. Je vais prendre trois exemples.
C'est d'abord la Libye, et la tyrannie inouïe de celui que l'on a autorisé à planter sa tente à l'Elysée pour de sombres raisons d'Etat : en effet la Libye de Kadhafi a été ramenée parmi le concert des nations avec l'aide de Sarkozy, comme toujours au nom de la lutte contre le terrorisme, mais surtout en échange de ventes d'armes - qui servent aujourd'hui contre les manifestants - et de livraisons de gaz et de pétrole.
Je ne peux m'empêcher de citer Patrick Ollier, compagnon de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, qui déclarait en 2007 "Kadhafi n'est plus le même qu'il y a vingt ans et a soif de respectabilité. Il lit d'ailleurs Montesquieu." Comment trouver un adjectif suffisamment dur pour qualifier cette déclaration surréaliste du ministre ?!
Sans parler de l'attitude de notre nouvel ambassadeur de France en Tunisie qui avouait sur le plateau de Canal Plus que Kadhafi le considère comme "son fils".
La violence avec laquelle Kadhafi réprime les justes aspirations de son peuple le ramènent à ce qu'il n'a jamais cessé d'être : un criminel. Il est même désormais un criminel contre l'humanité, et encore une fois, je ne peux que déplorer la passivité de la France.
Notre pays portait pourtant un message universel de liberté et sa voix avait un sens pour les pays arabes : le Général de Gaulle a su y porter notre message mieux que quiconque. Après les fiascos tunisiens et égyptiens, la parole de la France est affaiblie, parfois même ridiculisée. Aujourd'hui, l'Elysée en est réduit à supprimer de son site officiel toutes photos de Sarkozy avec Kadhafi lors de la visite officielle de ce dernier en France : pa-thé-ti-que présidence de la République.
Alors néanmoins, on ne peut que se réjouir de la révolte de ces peuples opprimés, pour leur liberté et pour la démocratie. Cette volonté farouche de se débarrasser des oligarchies qui leur ont confisqué le pouvoir pendant trop d'années ne peut qu'attirer notre sympathie. C’est l’espoir que je trouve dans ces événements dramatiques.
L'actualité, c'est aussi la politique et la mode "DSK". Celui qui semble faire campagne par l'intermédiaire du blog de son épouse Anne Sinclair est en effet de tous les sondages, on parle de lui dans tous les médias. Il est présenté comme le "sauveur". Le sauveur du PS ? Je n'en suis pas sûr tant sa politique antisociale, mondialiste et violente avec les plus démunis à la tête du FMI lui portera préjudice dans les urnes de gauche. Mais très certainement en tout cas est-il le sauveur d'un système qui a compris que Sarkozy était grillé, et qu'il ne pourrait plus en 2012 accomplir le travail de casse sociale et d'affaiblissement de la nation pour lequel il semble avoir été programmé.
Quel espoir alors ? Celui que face à une ficelle politico-médiatique aussi grosse, le peuple ne se laisse pas avoir une seconde fois et sanctionne durement dans les urnes les tenants d'un système en échec total. C'est bien entendu l'objet de ma candidature, et je dévoile dans mon livre à paraître aux éditions du Rocher l'arnaque que ces élites hors-sol ont essayé de nous imposer avec la monnaie unique.
Enfin, l'actualité c'est aussi la finance et les profits record du CAC 40 ! A l'heure où Jean-Claude Trichet nous explique que la hausse des salaires serait "la dernière bêtise à faire", ai-je vraiment besoin de développer en quoi ces résultats financiers sont choquants ? Rappelons simplement que l’Etat vient au secours des multinationales quand elles sont en situation difficile, n’hésitant pas à leur donner ou leur prêter de l’argent - s’endettant même à l’occasion en empruntant sur les marchés privés (je sais, il faut se pincer pour y croire). Pire, comme nous l'explique Laurent Pinsolle, "ce sont les mêmes banques qui ont été aidées par les Etats qui leur prêtent de l’argent aujourd’hui et font des profits énormes sur ces opérations, en créant à leur profit de la monnaie, avec l’aide de la BCE". Sans commentaire.
Quel espoir face à une telle arnaque ? D'abord l'espoir que le scandale que je révèle dans mon livre fasse réfléchir et trouve un écho dans le pays. Surtout, la profonde conviction que les français ont compris. Qu'ils ont tout compris, et qu’ils ne se laisseront pas voler les prochaines élections.
Dans cette attente, je vais continuer mon tour de France, expliquer à chacun la nécessité de s'inscrire sur les listes électorales et ne pas tomber dans le piège de l'abstention.
En résumé, beaucoup de travail et de courage grâce à vous tous, sans cesse plus nombreux à lire ce blog, à nous rejoindre pour notre combat pour la liberté.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Retour-%C3%A0-la-r%C3%A9alit%C3%A9





CAC, c’est reparti comme en 40

23/02/2011 09:57

CAC, c’est reparti comme en 40


D’ici quelques jours, on devrait connaître le montant des profits réalisés par les entreprises du CAC 40 pour l’année 2010. Après la progression de 86% réalisée au premier semestre, nul doute que ces résultats illustreront encore le décalage croissant entre les citoyens et les grandes multinationales.
Des profits abracadabrantesques
C’est la saison des résultats financiers et le moins que l’on puisse dire est que le cru 2010 devrait être bon pour le CAC 40. Total avait ouvert le feu en annonçant plus de 10 milliards d’euros de bénéfices nets pour l’année et la distribution de 5 milliards d’euros de dividendes. Certes, le record de 2008 n’est pas atteint (13,9 milliards), mais la hausse du prix du baril permet d’espérer approcher ou battre ce record pour l’ensemble de l’année 2011.
BNP Paribas a annoncé cette semaine avoir réalisé un bénéfice net de 7,8 milliards (nouveau record pour le groupe, battant le résultat de 2007 grâce à l’absorption de Fortis). Le résultat opérationnel ressort à 13 milliards d’euros pour un Produit Net Bancaire de 43,8 milliards, soit une marge opérationnelle proche de 30%. Même si en pourcentage de marge, la BNP n’est pas encore au niveau de 2007, cela montre que les grandes banques se sont vite remises de la crise.
Plus globalement, les entreprises du CAC 40 avaient augmenté leurs profits de 86% au premier semestre, à près de 42 milliards d’euros et le chiffre attendu sur l’ensemble de l’année 2010 devrait dépasser les 80 milliards, contre un record de 101 milliards en 2007. Mais il faut noter qu’en 2004, ces mêmes profits avaient atteint seulement 57 milliards. En clair, dès la première année de sortie de crise, le CAC 40 va réaliser les 3èmes profits les plus élevés de son histoire derrière 2007 et 2006.
Une inégalité très problématique
Le décalage entre les multinationales et la population est extrêmement choquant. En effet, le chômage a continué de progresser pendant l’année 2010. Les hausses de prix laminent le pouvoir d’achat des ménages. Bref, les effets de la crise se font lourdement sentir par la grande majorité de la population. De l’autre côté, si les profits des multinationales ont beaucoup baissé, il faut noter qu’elles ont continué à en générer et que le rebond est spectaculaire.
Tout porte à croire que le record de 2007 sera battu dès 2011, voire 2012. Et cela pose plusieurs problèmes. En effet, l’Etat vient au secours des multinationales quand elles vont mal, n’hésitant pas à leur donner ou leur prêter de l’argent, s’endettant même à l’occasion. Pire, ce sont les mêmes banques qui ont été aidées par les Etats qui leur prêtent de l’argent aujourd’hui et font des profits énormes sur ces opérations, en créant à leur profit de la monnaie, avec l’aide de la BCE.
Plus globalement, comme je l’avais évoqué il y a un an, dans certains secteurs, on peut se demander s’il n’y a pas des profits totalement excessifs. Des marges opérationnelles de 30 ou 40% sont-elles normales dans des secteurs comme la banque ou la pharmacie ? Ne s’agit-il pas d’une rente ? En outre, c’est cette logique qui a poussé Renault à diviser par deux sa production en France (20% de sa production seulement et plus qu’un tiers des véhicules vendus en France).
Le montant des profits réalisés par les grandes multinationales démontre un disfonctionnement majeur de notre organisation économique, d’autant plus que le pouvoir d’achat de la grande majorité baisse ou stagne. Bref, c’est à une réorganisation complète de notre économie que nous devons nous atteler.
Par Laurent Pinsolle, porte-parole de DLR





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