Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Paris après Tunis, Le Caire et Benghazi ?

01/03/2011 11:01

Paris après Tunis, Le Caire et Benghazi ?


A l'aune des révolutions qui secouent les pays arabes, Bertrand Renouvin pose la question de l'éventualité de tels événements en France. Souffrance au travail, conflits sociaux, cynisme de l'Etat font naitre, selon lui, une situation pré-révolutionnaire dans le pays.


La vague révolutionnaire qui bouleverse plusieurs pays arabes et qui tente de renaître en Iran va-t-elle toucher l’Europe de l’Ouest et singulièrement la France ? Les conditions sont fondamentalement différentes chez nous, puisque nous bénéficions de toutes les libertés démocratiques face à une oligarchie dépourvue de réel pouvoir de coercition. Mais il est probable que beaucoup de Français admirent et envient ces hommes et ces femmes spontanément rassemblés qui parviennent en peu de temps à chasser leurs maîtres.

Pouvons-nous espérer passer de la révolte à la révolution selon une voie spécifique ? Ce n’est pas impossible car nous assistons depuis 1995 à une intensification et à un élargissement croissant des luttes sociales. Le « tournant de décembre » apparaît comme une rupture avec l’individualisme des années quatre-vingt puisque les grévistes actifs et les grévistes par procuration (une nouveauté), les retraités et diverses catégories de salariés scandaient le « Tous ensemble ! » qui sera repris dans les manifestations ultérieures.

Les socialistes, qui ne voulaient pas prendre la tête du mouvement social en 1995, ont mené entre 1997 et 2002 une opération de diversion avec Lionel Jospin, champion des privatisations, et Martine Aubry à l’infirmerie sociale. La protestation sociale a pris la forme que l’on sait au premier tour de l’élection présidentielle de 2002 mais, passées les immenses manifestations contre la guerre américaine en Irak, la victoire du Non en 2005 et la campagne contre le CPE en 2006 ont mis en évidence le basculement des classes moyennes du côté des classes populaires, rigoureusement analysé par Emmanuel Todd.

L’élection de Nicolas Sarkozy, provoquée en partie par la mollesse et les divisions socialistes, n’a retardé que faiblement la relance des grands mouvements populaires : manifestations de 2009 freinées par les deux principaux syndicats et nouvelles manifestations massives pour les retraites en 2010. Celles-ci auraient dû aboutir au retrait du projet de loi si les deux principaux syndicats avaient lancé l’appel à la grève générale.

L’Elysée aurait tort d’estimer que les grandes foules sont désormais domptées et démoralisées. Même si les rues sont aujourd’hui paisibles, une large fraction de la population exprime de diverses manières son hostilité à l’ultralibéralisme et le climat social reste d’autant plus orageux que de nouvelles catégories sociales sont entrées en révolte. En France, la situation est prérévolutionnaire en raison de la conjonction de plusieurs facteurs :

1/ Une prise de conscience générale du cynisme de l’oligarchie : après avoir déclaré que les caisses sont vides, la « gouvernance » sauve les banques qui continuent d’accumuler d’énormes profits.

2/ Une grande lucidité les causes de la souffrance au travail, en raison des articles, des reportages, des téléfilms qui assurent la diffusion de situations intolérables et d’explications pertinentes.

3/ Une volonté très répandue de s’informer sur les mécanismes économiques et financiers, attestée par le succès de livres et de blogs d’abord difficile et qui sont pourtant lus par des citoyens qui veulent acquérir de solides connaissances. Les réseaux sociaux remplacent les brochures et les tracts de la propagande du 20ème siècle, permettent la diffusion d’une culture politique de masse et favorisent les mobilisations. Bien entendu, Facebook et Twitter ne font pas les révolutions : les idées révolutionnaires circulent par ce biais, mais l’essentiel de la partie se joue dans la rue puis dans les urnes.

4/ Le durcissement des conflits sociaux localisés, faiblement médiatisés mais qui sonnent comme autant d’avertissement de la révolte des classes moyennes et populaires. Une multitude de citoyens pauvres ou en voie d’appauvrissement savent depuis la bataille des retraites que l’oligarchie veut détruire peu à peu l’ensemble du système de protection sociale, donc les conquêtes du Front populaire et de la Libération. Les innombrables lecteurs de Stéphane Hessel (« Indignez-vous ! ») font clairement ce lien entre l’actualité et les pages glorieuses de notre histoire politique et sociale.

5/ Les mouvements de grève dans la police nationale, la révolte des magistrats, le malaise dans l’armée, la colère de la plupart des fonctionnaires confrontés à la RGPP, le mouvement de contestation au Quai d’Orsay montrent que tous les éléments constitutifs de l’Etat sont touchés ou emportés par un mouvement de révolte ouverte ou feutrée.

6/ La corruption des oligarques (affaire Woerth, affaire Alliot-Marie), l’arrogance de la classe dirigeante, les profits des banquiers, accroissent le sentiment de révolte.

Face à cette menace, l’Elysée tente des opérations de diversions destinées à faire prévaloir le conflit ethnico-religieux sur la lutte des classes et à enrayer la progression du Front national. Le « débat sur l’identité nationale » traduisait cette intention, de même que la campagne contre les Roms. Mais les manifestations de l’automne ont montré que la lutte sociale restait prédominante et le lancement d’un « débat sur l’islam » suscite des oppositions au sein même du camp sarkozyste. De fait, le supposé président n’arrive pas à détourner les citoyens de leurs préoccupations premières - le pouvoir d’achat, le chômage, le logement. A tous égards, la stratégie élyséenne est un échec.

Le Front national constitue une menace de diversion beaucoup plus sérieuse. Marine Le Pen risque d’être placée par les médias au centre du débat électoral : en ce cas, Nicolas Sarkozy sera tenté de faire de la surenchère xénophobe et la gauche se donnera bonne conscience en appelant une nouvelle fois à la croisade antifasciste. Cette gesticulation sera encore plus inappropriée qu’en 2002 puis la candidate frontiste tient à la fois un discours xénophobe et un discours protectionniste.

Les oligarques socialistes ont malheureusement de bonnes chances de remporter les élections présidentielles et législatives : l’explosion sociale s’en trouverait retardée puisque les libéraux de gauche afficheraient quelques réformes sociales et un sérieux dans la gestion de l’ultralibéralisme qui les valoriseraient par rapport aux désordres et aux provocations de Nicolas Sarkozy. Dans cette perspective, Dominique Strauss-Kahn serait à tous égards redoutable.

Dans cette conjoncture, l’issue la plus favorable serait le déclenchement d’un nouveau mouvement social de grande ampleur. La situation économique s’y prête mais personne n’a le déclencheur entre ses mains. Nous avons souvent vu en France et nous voyons maintenant en Tunisie qu’un fait en apparence mineur mais hautement symbolique peut provoquer un mouvement national sans que les organisations constituées y jouent un rôle fondamental.

Nous ne savons pas si ce phénomène se produira en France mais il est important de participer aux mouvements de grève et aux actions symboliques (occupation de locaux…) en gardant à l’esprit les caractéristiques des révoltes et des révolutions actuelles : pas besoin de parti d’avant-garde, une foule faiblement organisée mais très décidée peut bouleverser une situation politique – ceci plus facilement en France que dans des pays où la police et les milices tirent sur les manifestants. Ici, nous n’avons à craindre ni la police, ni l’armée, qui n’obéiraient pas à des ordres de répression et notre tradition de la manifestation permettrait d’éviter de graves désordres.

Dans cette perspective, il importe d’amplifier la diffusion des informations sur les luttes en cours, que ce soit en France ou dans d’autres pays de la zone euro – surtout la Grèce, qui est en état d’insurrection sociale diffuse. Les réseaux sociaux, indispensables pour la formation politique et pour la diffusion du programme des « hétérodoxes » sont tout aussi nécessaires pour la mobilisation en vue de la grève et de la démonstration de force – car c’est bien sur les lieux de travail et dans la rue que se dérouleront les événements décisifs.

Plus d'articles de Bertrand Renouvin sur
son blog.
 
Bertrand Renouvin - Tribune





Le député villepiniste Jacques Le Guen demande une enquête sur les prix des carburants

01/03/2011 10:43

Le député villepiniste Jacques Le Guen demande une enquête sur les prix des carburants


Le député villepiniste Jacques Le Guen a demandé lundi au gouvernement de lancer une enquête sur la hausse des prix des carburants, soupçonnant les compagnies pétrolières de tirer profit de la situation.

A la suite des événements dans les pays du Maghreb, en Libye notamment, le prix du pétrole s'est envolé avec des répercussions des prix à la pompe.

"Le prix de l'essence augmente de manière anormale depuis une semaine", dénonce lundi dans un communiqué le député UMP du Finistère, qui demande au gouvernement "de lancer une enquête sur les fluctuations des prix de l'essence".

Selon Jacques Le Guen, qui cite des chiffres de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), le litre de gazole est passé de 1,08 à 1,30 euro entre début février 2010 et 2011. Quant au litre de super, il est passé de 0,85 euro à 1,45 euros.

Selon le site du gouvernement sur les prix des carburants, le litre de gazole se vend actuellement à environ 1,40 euro et celui de super à 1,50, avec des différences selon les distributeurs et les lieux de commercialisation.

"Ces hausses au cours de 2010 ont été difficilement supportables pour les consommateurs. Cette inflation des prix pénalise aussi de nombreuses entreprises", ajoute le député.

Aussi Jacques Le Guen se demande-t-il "si les compagnies pétrolières ne sont pas en train de profiter de l'instabilité politique en Afrique du Nord pour imposer des hausses supplémentaires injustifiées du prix de l'essence".

"Le prix de l'essence ne devrait pas être soumis aux hausses soudaines du baril de pétrole brut", estime-t-il.

Source: Reuters

http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/01/1812-le-depute-villepiniste-jacques-le-guen-demande-une-enquete-sur-les-prix-des-carburants






Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan suite à l’allocution de Nicolas Sarkozy

01/03/2011 10:34

Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan suite à l’allocution de Nicolas Sarkozy


Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan suite à l’allocution de Nicolas Sarkozy

Ainsi donc, le gouvernement du "retour à l’impératif de la solidité et du professionnalisme" que nous vantait Christine Lagarde aura fait long feu : trois petits mois... Et pour cause : quelle solidité et quel professionnalisme ! Nous avons en réalité vécu un véritable calvaire diplomatique, qui a gravement affaibli la crédibilité et les intérêts de la France sur la scène internationale.

Aujourd’hui, ce sont les mêmes figures qui se disputent les mêmes maroquins, une énième version de l’éternel "tournez manège" dont se désespèrent tant les français et dont Nicolas Sarkozy est désormais coutumier.

Espérant apparemment être jugé sur ses discours plutôt que sur ses actes totalement contradictoires, Nicolas Sarkozy a essayé ce soir d’investir les habits de président de la République. Mais en découvrant un mois après tous les observateurs le caractère historique des événements se déroulant dans le monde arabe, il est aujourd’hui totalement décrédibilisé.

Jusqu’où l’UMP aura-t-elle le goût du suicide pour suivre son chef dans la politique de terre brûlée de la secte du temple Sarkozy ? La France et la droite ont besoin d’un autre candidat, un candidat capable de porter un changement radical de système au service de l’intérêt général et des français.

Nicolas Dupont-Aignan,

Député de l’Essonne et président de Debout la République.

http://www.debout-la-republique.fr/Communique-de-Nicolas-Dupont,1297.html

 

 






Remaniement pour gouvernement à bout de souffle

01/03/2011 10:31

Remaniement pour gouvernement à bout de souffle


Après quelques hésitations, Nicolas Sarkozy a décidé de remanier son gouvernement et de sortir Michèle Alliot-Marie, qui n’était plus à même de mener la diplomatie Française dans le contexte actuel. Ces soubresauts donnent une ambiance de fin de règne à cette fin de son mandat.

 

Le remaniement d’un gouvernement remanié

 

Ce nouveau remaniement, à peine quelques mois après un remaniement raté, qui avait à la fois beaucoup trop tardé et déçu par son manque d’ampleur, illustre l’échec du président. Conformément aux rumeurs, Alain Juppé récupère les Affaires Etrangères. Il est remplacé par Gérard Longuet à la Défense. Enfin , Claude Guéant remplace Brice Hortefeux à l’Intérieur. Le président n’a pas eu un mot pour ce dernier et Michèle Alliot-Marie, qui est débarquée après de nombreuses polémiques.

 

En fait, Nicolas Sarkozy a justifié ce remaniement comme un moyen d’avoir une équipe plus à même d’affronter les enjeux du moment, constat cruel pour les deux débarqués. Il a lourdement insisté sur le contexte international, cherchant sans doute à atténuer les aspects négatifs de ce remaniement, un désaveu pour deux des membres clés de ses équipes depuis quatre ans et ce changement d’une équipe qui avait déjà été modifiée il y a à peine quelques mois.

 

L’échec extérieur

 

Nicolas Sarkozy comptait sur l’international pour relancer sa présidence, comme lors de la présidence de l’Union Européenne, en pleine crise financière. Las, les polémiques déclenchées par Michèle Alliot-Marie, François Fillon et Boris Boillon ont tout fait capoter. En outre, la diplomatie Française n’apparaît pas spécialement en avance sur les évènements qui se passent dans le monde arabe. Voilà une belle occasion de perdue dans une région où l’on aime la France.

 

En outre, le président qui disait vouloir radicalement réformer le capitalisme, a considérablement réduit ses ambitions pour la présidence du G20. Le gouvernement essaie donc de nous vendre que l’accord réalisé sur les indicateurs pour mesurer la stabilité du système économique est important. Ceci est totalement ridicule car la Chine a refusé les indicateurs qui la dérangeaient et, plus de deux ans après la crise, on aimerait que les discussions portent sur les solutions plutôt que sur les indicateurs.

 

L’échec intérieur

 

Loin de se relancer, Nicolas Sarkozy s’affaiblit. Alors qu’il flirtait encore avec les 30% dans les sondages pour le premier tour des présidentielles, il dépasse aujourd’hui à peine les 20%, avec Marine Le Pen qui klaxonne derrière. Loin de rassembler son camp, ces choix (débat sur l’islam ou l’immigration) semblent pousser une partie de ses électeurs à se tourner vers le FN. Alors qu’il souhaitait éliminer les socialistes du premier tour, c’est lui qui risque de finir par l’être…

 

Et ce ne sont pas les chiffres du chômage qui vont l’aider, car comme Marianne le démontre, la baisse de janvier est totalement artificielle. Le nombre total de chômeurs (incluant ceux à temps partiel) est stable en réalité. En outre le gouvernement a recourt aux radiations (12 000 de plus) et aux emplois aidés pour améliorer les statistiques officielles. Et ce ne sont pas les réformes fiscales à venir qui risquent de rendre le gouvernement plus populaire…

 

Bref, les innombrables soubresauts qui agitent le pouvoir me rappellent aujourd’hui la fin du mandat de François Mitterrand. Ce remaniement est un lointain écho à celui de 1992 qui corrigeait l’échec de celui de 1991. Nicolas Sarkozy n’aborde pas la campagne très sereinement... 

 

Laurent Pinsolle

 

Photo : http://www.leparisien.fr/images/2011/02/26/1333449_mama.jpg

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






« Ni à droite, ni à gauche »

01/03/2011 10:23

« Ni à droite, ni à gauche »


Je partage certaines valeurs que l’on dit « de Droite » : le patriotisme, l’esprit d’entreprise, le sens de l’ordre, l’amour du terroir….
Je partage certaines valeurs que l’on dit « de Gauche » : l’humanisme, la solidarité, la laïcité, le refus de « l’argent pour l’argent »…..
Je partage avec la Droite comme avec la Gauche l’horreur des extrémismes de toutes sortes, qu’ils soient politiques, intellectuels ou religieux.
Mais si je n’ai jamais beaucoup entendu la Droite condamner les régimes totalitaires de Ben Ali ou de Moubarak, je n’ai pas non plus beaucoup entendu la Gauche condamner celui de Gbagbo ou de Castro.
Et ne parlons pas des silences assourdissants des uns et des autres à propos des totalitarismes modernes, notamment ceux de Mao-Tsé-Toung en Chine ou de Pol Pot au Cambodge.
Je ne confonds pas l’humanisme de Georges Pompidou et le cynisme de Nicolas Sarkozy, pas plus que je ne confonds le socialisme de Jean Jaurès et de Pierre Mendès-France avec le socialisme de François Mitterrand ou de Dominique Strauss-Kahn……
Entre le national-libéralisme de droite, et le social-capitalisme de gauche, je ne vois pas la différence.
Mais aujourd’hui la coupe est pleine. Le Peuple que certains veulent s’attribuer à droite comme à gauche comme s’il faisait partie de leurs biens, n’en peut plus et n’en veut plus. Il n’en peut plus et il n’en veut plus de ces deux partis-prédateurs qui se partagent depuis des lustres, en se tenant mutuellement « par la barbichette », notre pays et ses capacités pour leur unique profit et celui de leurs copains. Je refuse cette Droite amorale, cynique, affairiste et maladivement médiatique.
Je refuse cette Gauche dogmatique, querelleuse, hypocrite et convaincue de détenir l’universelle vérité.
Je refuse cette France que la Droite comme la Gauche veulent construire : une France conçue comme un parc d’attractions pour touristes fortunés venus d’Amérique ou de Chine.
Je refuse ce mondialisme sans racines et sans valeurs autres que celles de l’argent que cette Droite comme cette Gauche-là veulent ériger comme un avenir bâti sur l’euro, leur euro, l’euro des financiers, des banquiers, des traders, celui qui plombe nos exportations et qui ruine donc nos emplois.
Je refuse cet abandon, ou plutôt ce bradage, de notre souveraineté nationale -cette souveraineté qui vient du Peuple, et de nulle autre part- à des instances non élues, faites de fonctionnaires irresponsables, devenus apatrides par choix personnel et égoïste.
Je suis Européen, et me sens chez moi en Allemagne comme en Espagne, en Italie comme en Grèce. Et je souhaite qu’il en soit de même de leurs habitants s’ils viennent dans mon pays. Mais je refuse cette Europe-là que, de traité de Maastricht en traité de Lisbonne, nous ont construite la Droite et la Gauche , réunis finalement dans un même dessein, la Droite de fabriquer des consommateurs décérébrés, obéissants et sans espérance, la Gauche des habitants sans racines, sans histoire et sans âme, du grand village mondial.
Je refuse pour ces pays amis (je ne les ai pas tous cités) la capitulation financière et l’obéissance par étranglement économique : Grèce, Portugal, Irlande, et demain Espagne, Italie, et pourquoi pas France. Pour eux comme pour nous, le combat est le même : celui pour un retour à la souveraineté politique, économique et monétaire, parce que qui dit souveraineté des états dit aussi liberté des peuples.
Je refuse pour mon Pays la place de strapontin qu’a daigné lui laisser l’Amérique, comme je refuse qu’il soit un chienchien tenu en laisse par une quelconque Madame Angèle germanique.
Alors oui : ne me reconnaissant ni dans cette Droite sans entrailles, ni dans cette Gauche sans coeur, je persiste et je signe : je ne suis ni de droite, ni de gauche.
Peut-être voudrez-vous savoir ce que je crois modestement être : un Français, qui aime son Pays, son terroir ; qui se sens proche de ceux qu’il croise tous les jours au travail, en ville, sur la route ; qui souffre de voir que tout, sans exception, peut se vendre et s’acheter : les hommes, la culture, la nature ; qui considère que les frontières des nations sont des traits d’union et non des murs à abattre….
Ce qui me porte, c’est une certaine idée de la France , et surtout aujourd’hui, une autre idée de la France. Et même si cela peut sembler anachronique, désuet voire ridicule, je m’affirme gaulliste.
Car c’est aussi une autre idée de la politique.
Par Michel Bonnot, DLR 71

http://www.debout-la-republique.fr/Nouvel-article,1296.html

 






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