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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Présidence Sarkozy, un fiasco diplomatique historique : la vraie tache sur le drapeau

25/02/2011 09:58

Présidence Sarkozy, un fiasco diplomatique historique : la vraie tache sur le drapeau


Comme député de la nation française, je suis triste et absolument abasourdi par l'enchaînement catastrophique des erreurs diplomatiques commises sous la présidence Sarkozy, et affolé de voir comment la parole de la France - qui avait encore une réelle portée dans le monde - a été réduite à néant en l'espace de quelques années.
Notre pays véhiculait un message universel de liberté et sa voix avait toujours un sens, notamment pour les pays arabes : il est vrai que le Général de Gaulle avait su y porter notre message mieux que quiconque. Aujourd'hui, l'Elysée en est réduit à supprimer de son site officiel les photos de Sarkozy avec les différents dictateurs lors de leurs visites officielles à Paris, au fur et à mesure qu'ils répriment leurs peuples dans le sang. Quel immense gâchis !
Il me serait d'ailleurs - aussi incroyable que cela puisse paraître - impossible de faire la liste des scandales et des graves erreurs qui ont mis la France à la une des journaux étrangers, et qui ont provoqué hilarité, mépris ou stupéfaction de la part de la communauté internationale.
Passons tout d'abord sur le ridicule discours de Sarkozy à Dakar qui a néanmoins rapidement donné le ton de la politique étrangère du trio Sarkozy-Guéant-Levitte.
Passons sur les péripéties de la libération des infirmières bulgares en compagnie de Cécilia et de Boris Boillon (déjà lui).
Passons sur la stigmatisation indigne des Roms à l'été 2010 et la vraie-fausse démission du docteur Bernard Kouchner.
Passons sur l'épisode des jeux Olympiques à Pékin et l'accord officiellement signé par l'UMP (dont Sarkozy se revendique fièrement le patron) avec le PCC, parti au pouvoir d'une dictature tout aussi répressive que puissante économiquement.
Passons sur la présence de Patrick Balkany dans la délégation officielle de la plupart des voyages en Afrique du président.
Passons sur l'atlantisme outrancier de Nicolas Sarkozy ainsi que celui de François Fillon pressé de se rendre à l'Ambassade des USA lors de la campagne de 2007 y assurer qu'un "gouvernement Sarkozy serait plus apte à travailler avec les Etats-Unis" que celui de Jacques Chirac, qui avait lui osé dire "non" à la guerre en Irak.
Passons sur les ubuesques vacances du président Sarkozy dans le ranch du très critiquable président George W Bush, à Wolfboro.
Passons sur la brouille récente avec le Mexique, en raison de la médiatisation excessive d'une affaire que la diplomatie aurait dû gérer dans la discrétion.
Bref, passons sur beaucoup de choses et laissons-leur le bénéfice du doute, celui de l'implacable "realpolitik" qui impose ses choix au nom de la raison d'Etat.
Mais plus profondément, c'est bien la cohérence de l'ensemble de la politique étrangère du président Sarkozy qui est aujourd'hui à mettre à l'index : arrêtons-nous dès lors sur quelques choix que rien ne saurait justifier.
- C'est d'abord la Tunisie. Il est tout même stupéfiant que je sois le seul responsable politique français à avoir dénoncé le régime de Ben Ali alors qu'il était encore en place, et alors que pourtant la police du régime tunisien tirait sur les manifestants à balles réelles, que de simples citoyens tunisiens - ouvriers, étudiants ou enseignants - étaient tués de balles en pleine tête.
Dans ces conditions, la sortie devant le Parlement de Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères - ministère hautement régalien - proposant au gouvernement de Ben Ali une "aide au maintien de l'ordre", aurait dû entraîner sa mise à l'écart instantanée et immédiate par le président Sarkozy. Ce ne fut pas le cas.
Alors bien sûr, vous me rappellerez que le ministre n'a été sauvée que par... un autre scandale : on découvrait en effet que le premier ministre Fillon avait été logé pendant ses vacances par le dictateur Moubarak ! Il fallait déjà se pincer pour y croire...
Tout cela serait d'ailleurs risible s'il n'y avait pas en jeu la liberté et la vie de millions d'hommes et de femmes, et le prestige de la France sur la scène internationale.
- De manière plus générale, ce fut le flot incroyable de révélations sur les liens qu'entretiennent nos ministres avec les oligarchies en place dans ces régimes qui avait de quoi choquer.
Ces liens incestueux entre nos élites et les oligarques corrompus ont d'ailleurs trouvé leur plus forte et leur plus triste expression avec la Libye, et la tyrannie inouïe de celui que l'on a autorisé à planter sa tente à l'Elysée comme toujours au nom de la lutte contre le terrorisme, mais surtout en échange de ventes d'armes et de livraisons de gaz et de pétrole. Parmi les contrats signés, des missiles antichars "Milan" et un réseau de communication sécurisé "Tetra" pour la police Lybienne : 300 millions d'euros au total selon la presse. La Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre a quant à elle autorisé pour 30,5 millions d'exportation en 2009 ! Imaginez ! La même police à laquelle Kadhafi a demandé une "boucherie" contre son peuple, et les mêmes matériels de guerre qui servent en ce moment même au massacre contre les populations civiles.
Honnêtement, j'ai honte pour mon pays.
Cette fois, une tache vient vraiment d'éclabousser notre drapeau : une tache de sang. Aucun gouvernement français n'avait le droit de vendre des armes de cette nature à un tel fou. Aucune raison d'Etat ne saurait le justifier, et certainement pas l'amitié de Patrick Ollier, autre ministre de la République pour le "Colonel" Kadhafi.
Je ne peux en effet m'empêcher de citer de nouveau Patrick Ollier, compagnon de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, qui déclarait en 2007 "Kadhafi n'est plus le même qu'il y a vingt ans et a soif de respectabilité. Il lit d'ailleurs Montesquieu." Comment trouver un adjectif suffisamment dur pour qualifier une déclaration aussi surréaliste du ministre ?! Sans parler de l'attitude de notre nouvel ambassadeur de France en Tunisie qui avouait sur le plateau de Canal Plus que Kadhafi le considère comme "son fils".
Et quand on pense que c'est Nicolas Sarkozy qui déclarait en 2007 devant le Parlement européen : « tous ceux qui ont fait l'expérience de renoncer à la défense des droits de l'homme au bénéfice de contrats, n'ont pas eu les contrats, et ont perdu sur le terrain des valeurs. »
Et plus largement encore, où sont passés les champions de l'ingérence humanitaire, les mêmes qui justifient la présence militaire en Afghanistan et en Irak au nom de la liberté et de la démocratie, les mêmes qui ont vendu des armes à Kadhafi au nom de la lutte contre le terrorisme ?
C'est aujourd'hui qu'il faudrait intervenir, en Libye et pour protéger des femmes et des enfants victimes d'un génocide mené par un fou, et non pas promettre comme le fait l'UE des "sanctions" qui ne feront mal qu'au peuple Libyen, épargnant comme toujours ceux qui s'enrichiront sur le marché noir et la corruption.
Où sont d'ailleurs passés tous ceux qui sont censés défendre la liberté et qui se sont tus si violemment pendant des semaines, alors que leur devoir était au contraire de soutenir les peuples arabes en révolution pour leur liberté ? Ah, qu'il est bien triste leur devoir d'ingérence à la géométrie variable des intérêts pétroliers et des alliances douteuses.
Car il ne fallait bien sûr rien attendre de la gauche mondialiste, et encore moins du Parti Socialiste. Incapables de bouger une oreille qu'ils étaient, puisque tout autant empêtrés (pour ne pas dire compromis) dans des amitiés douteuses. Le mini-scandale qui a éclaboussé Elisabeth Guigou quelques jours après ses critiques des vacances de Michèle Alliot-Marie pour ses propres relations avec l'homme d'affaires Aziz Miled (elle était co-présidente d'un organisme dont il était lui-même vice-président...) est emblématique : c'est le fameux : "je te tiens, tu me tiens par la barbichette".
Comment s'étonner dès lors que 80% des français ne fassent plus confiance ni à la droite, ni à la gauche pour défendre leurs intérêts ?
Mais malgré tout, puisque c'est l'UMP qui est au pouvoir et que certains en son sein se revendiquent Gaulliste (quelle imposture !), comment peuvent-ils aujourd'hui tolérer un Ministère des Affaires Etrangères qui ne dit plus rien sur rien, si ce n'est quelques communiqués de presse laconiques d'une affligeante banalité, uniquement pour se couvrir d'un nouveau scandale médiatique lorsque les événements deviennent ouvertement intolérables ?
Comment rester muet face à la répression aveugle au Yémen, face aux assassinat de civils du régime au Barhein ? Pourquoi se taire face à la poursuite de la colonisation en Palestine, en violation de toutes les lois et conventions internationales ? Autant de sujets sur lesquels la France - complètement dépassée par un alignement aveugle sur les Etats-Unis - ne dit désormais plus rien !
Il semblerait donc que Nicolas Sarkozy, lui qui promettait une République irréprochable, ait fait le choix d'une realpolitik à deux vitesses : faible avec les forts, fort avec les faibles. Une realpolitik, en tout cas, qui ménage des intérêts qui nous échappent, à défaut de nous effrayer lorsque l'on pense les découvrir ou les comprendre.
Ce qui est une certitude en revanche - et c'est ce qui m'attriste le plus profondément - c'est que la France envoie néanmoins toujours ses enfants mourir en Afghanistan dans une guerre qui n'est pas la leur, combattre pour des intérêts qui ne sont pas ceux de la France.
Alors là encore, combien d'erreurs, combien de morts et combien de scandales avant le retrait ?
Combien de larmes avant de laver l'honneur sali de la patrie ?
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Pr%C3%A9sidence-Sarkozy%2C-un-fiasco-diplomatique-historique-%3A-la-vraie-tache-sur-le-drapeau





Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!

25/02/2011 09:47

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!


En recul de 19 300 demandeurs d'emploi, le chiffre de janvier du chômage officiel est une bonne nouvelle pour le gouvernement. Grisé par ce léger mieux, Jean-François Copé publie un communiqué qui double la croissance hexagonale, 0,6% au lieu de 0,3%, pour le quatrième trimestre 2010. Notre baromètre, lui est stable: 4,645 millions de personnes , à quelques encablures de son niveau record de décembre dernier, 4,65 millions.

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!
Une hirondelle fait le printemps. Le gouvernement veut voir dans la baisse du chômage officiel, moins 19 300 au mois de janvier, le signe positif tant attendu. Ainsi, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s’est-il félicité aujourd'hui, jeudi 24 février, de ces « chiffres encourageants. » Mais pourquoi bouder son bonheur face à un recul de 0,7% de la catégorie A, celle que veut prendre en compte les pouvoirs publics: « Le nombre de demandeurs d'emplois a baissé de façon importante au mois de janvier », s’emporte le ministre dans un communiqué. Même son de cloche chez le ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui voit, si la tendance se prolonge « le signe que la reprise économique est là ».
Mais ce n'est rien à coté de l'enthousiasme de Jean-François Copé. Le nouveau patron de l'UMP n'a pas pu s'empêcher de transformer l'essaie, jusqu'à se trouer. Dans son communiqué, le maire de Meaux se félicite de ce que « la France retrouve un dynamisme économique d'avant la crise ». Et de tresser des lauriers: «Dans la continuité d'un bon dernier trimestre 2010 avec 0,6% de croissance. » Il multiplie les petits pains, Jean-François Copé, car la croissance n'a été que de 0,3 %, comme le précise l'Insee.   
Le baromètre Marianne du chômage qui prend en compte en plus de ce chômage officiel, les personnes maintenues à temps partiels et qui recherchent un emploi, les catégories B et C, plus celle dispensées de recherches d’emploi, les catégories D et E, donne à voir une autre réalité. Le mois de janvier est blanc : - 1 500 personnes sur les listes du Pôle emploi. Les données de notre baromètre font état d’un recul global, sauf sur le chômage à temps partiel qui progresse de 1,4%.
Mais ce n’est pas tous les jours dimanche…Quoique. Le mois de janvier 2011, comporte 10 jours de week-end. C’est ainsi que corrigé des variations saisonnières et des jours ouvrés ce mois de janvier apparaît positif.
En revanche si l’on regarde du coté des chiffres bruts, le bilan est beaucoup moins positif : avec 4,763 millions de personnes inscrites, les listes du Pôle emploi ont accueilli 66 300 de demandeurs d’emploi supplémentaires, soit une progression de 1,42 %...
Sur l'année, notre indicateur montre toujours une hausse de 5,3%, avec encore 4,645 millions de personnes inscrites au Pôle emploi. Lequel demeure donc à son niveau record, atteint le mois dernier, 4,65 millions. 

 

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!
Après s’être penchée sur la véritable rémunération des salariés, les fameux 750 euros mensuel en deca desquels se trouve le salaire de 6,25 millions de travailleurs, Marianne a cherché le montant moyen reçu par les chômeurs. Les chiffres des déclarations d’impôts permettent une telle approche. En 2008, dernier état connu, 5,1 millions de personnes ont connu au moins un jour de chômage rémunéré. Elles se sont partagées 26,8 milliards d’euros. En moyenne, chacune de ces 5,1 millions de personnes, ayant déclaré des revenus au titre de la préretraite ou de l’assurance-chômage, ont donc reçu 5 254 euros durant l’année 2008, soit 438 euros par mois. 
Evidemment, cela n’est qu’une moyenne, et en tant que telle, elle perd beaucoup d’informations. Pour mémoire, cette même  année, le curseur de notre baromètre indiquait 3,5 millions de personnes.
Mais qu'importe. La bonne nouvelle est trop..bonne. Installé dans le fauteuil de Xavier Bertrand, Jean-François Copé adopte le même volontarisme aussi  obtus que ridicule :  commentant le dernier chiffre de la croissance du dernier trimestre (+0,3% ) il annonce fièrement +0,6% dans son communiqué de presse. Pas très pro cher Jean-François Copé.... 
Article modifié le 16 février à 7h55.
Emmanuel Lévy - Marianne
 

 

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!





Juppé arrive au quai d’Orsay en passant par France Inter

25/02/2011 09:40

Juppé arrive au quai d’Orsay en passant par France Inter


Invité de France Inter, Alain Juppé, actuel Ministre de la Défense, donné pour favori pour le remplacement de Michèle Alliot-Marie en cas de départ de cette dernière, s'est ce matin, contenté du Ministère de la parole, vantant le travail de la diplomatie française, rassurant une administration en crise. Un discours aux faux airs d'acte de candidature.

Etonnant exercice de rhétorique auquel s’est livré Alain Juppé ce matin au micro de France Inter. Face à la crise de la diplomatie française, un Ministre en place fragilisée et dit-on, en sursis, le Ministre de la défense a joué le rôle de porte-parole du Ministère des affaires étrangères.

Dans le même temps, Alliot Marie, revenait à peine du Brésil, pour une « visite de courtoisie » selon le quai d’Orsay. Courtoisie mais opération VRP-commando  avec pour mission de tenter de refourguer quand même quelques Rafale –annoncés très imprudemment comme « vendus » par Sarkozy  il y a plus d’un an -  à l’armée de l’air brésilienne. Une vente qui s’annonce de plus en plus problématique. Les Américains ont désormais une longueur d’avance et quoi qu’il en soit, le Ministère de la Défense brésilien a fait savoir à MAM que la décision ne « serait pas prise à court terme compte tenu des coupes budgétaires que subit le Ministère ».

A ce petit jeu de chaises musicales des fonctions ministérielles, on se perd un peu. Et ce matin, à écouter Alain Juppé, difficile de dire qui était invité : le Ministre de la défense, l’observateur d’un monde en mutation, ou l’ex-futur Ministre des affaires étrangères. Un peu tout ça à la fois. C’est que Juppé est le favori des députés UMP pour succéder à MAM si l’opération devait se faire. Rien n’est sûr. D’aucuns murmurent que ce n’est qu’une question de temps. Sarkozy n’est pas du genre à se laisser dicter son agenda, MAM devrait rester en poste jusqu’aux cantonales, dont le deuxième tour se déroulera le 27 mars, à moins que les révélations se multiplient.  

Il n’empêche, c’est en chef de la diplomatie française, les cartons prêts à être déballés, que Juppé s’est exprimé au micro de France Inter, louant le travail des diplomates français en Libye, se prononçant sur les sanctions « financières, commerciales, politiques qui pourront être prises », s’exprimant sur les « erreurs d’appréciation » de la France vis à vis de la Libye, reconnaissant un malaise au Ministère des Affaires étrangères, vantant globalement le travail des diplomates : «je ne pense que c’est une administration qui a failli. Ce sont des hommes et des femmes qui ont le sens de l’Etat, dévoués au service de la nation. Il y a eu des erreurs mais la diplomatie française n’a pas grand chose à se reprocher dans la conduite des événements depuis quelques semaines. Il y a aussi un peu de corporatisme, on ne leur a sans doute pas toujours montré la considération à la quelle ils ont droit, mais ils le surmonteront ».

Si ce n’est pas un acte de candidature, ça en tout l’air.   
Une façon de dire aussi, entre les lignes, que s’il devait prendre le chemin du quai d’Orsay, Juppé ne se résoudrait à l’impuissance façon Kouchner, histoire de figurer sur la photo. Une précision pas forcément inutile...

 

Régis Soubrouillard - Marianne

http://www.marianne2.fr/Juppe-arrive-au-quai-d-Orsay-en-passant-par-France-Inter_a203134.html






Charles De Gaulle se méfiait du capitalisme

25/02/2011 09:35

Charles De Gaulle se méfiait du capitalisme


« je n’aime pas les miens, ils aiment trop l’argent »

« Le capitalisme n’est pas acceptable dans ses conséquences sociales. Il écrase les plus humbles. Il transforme l’homme en un loup pour l’homme »

« Comment voulez-vous qu’on aille toujours plus loin vers l’enrichissement des riches et l’appauvrissement des pauvres ? »

" Mais que le Journal télévisé, qui s’adresse à tous les Français, transforme en une obsession quotidienne le défilé de robes à 3 000 francs, c’est une provocation pour des ouvriers qui gagnent 500 francs par mois ! Et puis c’est très bien de montrer la France des régates, du tourisme hippique, mais ce sont là des vacances de riches. Et pourquoi toujours privilégier ce milieu frelaté, ce monde de l’argent facile, des filles faciles, qui sont des provocations pour un public populaire pour qui la vie est difficile »
Extraits de propos et citations de Charles De Gaulle





Dominique de Villepin au JT de France 2: "Il y a un temps pour la présidentielle"

25/02/2011 09:32

Dominique de Villepin au JT de France 2:


Invité jeudi soir du JT de France 2 présenté par Marie Drucker, Dominique de Villepin a ébauché un programme pour 2012.
"Je ne me satisfais pas d'un débat droite-gauche sur des frontières idéologiques qui ne changeront rien à la situation de notre pays. Je crois qu'il faut des propositions qui vont jusqu'à une refondation politique, une refondation économique et sociale", a déclaré le Président de République Solidaire.
Dominique de Villepin propose ainsi un "revenu citoyen de 850 euros" pour ceux qui vivent au seuil de pauvreté, "de nouveaux services publics en France: service public du logement, service public bancaire" ou encore "une co-gestion à la française" avec une présence accrue des salariés dans les conseils d'administration des entreprises.
Vous pouvez revoir son interview en cliquant ici, à la date du jeudi 24 février.
Les principaux points de l'intervention de Dominique de Villepin
Sur la rencontre de jeudi matin avec Nicolas Sarkozy
"Depuis (le procès Clearstream), j'ai pour ma part tourné la page et je n'ai aucun ressentiment vis-à-vis de Nicolas Sarkozy. Donc nous n'étions par réunis pour nous regarder dans le blanc des yeux. Nous étions là pour parler des moyens de donner ou de redonner une voix forte à la France et une action forte de la France dans le monde, et pour prendre en compte, je l'espère, mieux la souffrance des Français à un moment où le monde change."
Sur les propositions de Dominique de Villepin en matière de diplomatie
"D'abord, une diplomatie fidèle à ses principes et à ses convictions. Nous avons une chance formidable, nous Français. Nous avons des principes qui aujourd'hui sont victorieux dans le monde arabe: principes de paix, de liberté, de justice, principe d'indépendance. Aujourd'hui, le monde arabe se lève. Il veut accéder à la liberté et à la dignité et il le fait de façon non violente. Donc nous devons les encourager et nous devons être fiers de ce qui se passe là-bas.
Nous devons évidemment nous doter des outils et prendre les initiatives, parce que c'est ça, la France ! La France, c'est le pays dans le monde qui doit toujours prendre le risque de faire avancer les choses. Donc j'ai parlé avec le Président de la République et ma conviction, c'est qu'aujourd'hui, nous avons besoin d'une réunion exceptionnelle des chefs d'Etat et de gouvernement dans le cadre européen: un sommet extraordinaire européen sur la situation en Lybie et dans le monde arabe. Et de la même façon, nous avons besoin d'une réunion du Conseil de Sécurité au niveau ministériel. Ce sont les propositions que je lui ai faites.
Tout ça pour quoi? Pour que nous ayons des outils pour aider les Etats qui sont en transition démocratique et pour adresser un message très fort au monde arabe. Nous avons vu tout à l'heure les images du Colonel Kadhafi. Comment expliquer le revirement entre le discours d'hier et celui d'aujourd'hui? Le Colonel Kadhafi est un homme qui aujourd'hui a peur. Il a peur de la communauté internationale, comme il a eu peur en 1986 des bombardements américains. Il faut lui adresser un message extrêmement clair sur le prix qu'il va payer et qu'il sache que tout usage de ses avions, tout usage de la force contre son peuple, eh bien cela a un prix. Et à travers lui, c'est un message que nous adressons à tous les dirigeants arabes qui seraient tentés de prendre le même chemin."
Sur la déclaration de Dominique de Villepin à la sortie de l'Elysée
"Vous me connaissez suffisamment, Marie Drucker, pour savoir que je ne retourne jamais ma veste. Je suis un homme de convictions et je suis convaincu que nous vivons des circonstances exceptionnelles. Ce qui se passe dans le monde arabe, eh bien, affecte l'ensemble du monde. Et nous voyons bien, la mondialisation fait que rien ne sera comme avant. Et c'est pour cela que j'ai eu à coeur de dire au Président de la République dans ces circonstances que nous avions besoin d'un Etat fort, d'un Etat respecté. (...)"
Nous n'étions pas là pour discuter de politique partisane et si j'ai rendu ma carte de l'UMP, c'est bien parce que je veux être indépendant et être capable de faire des propositions. Et j'imagine que si le Président de la République a demandé à m'entendre, c'est qu'il connaît ma liberté, ma liberté de ton, ma liberté de proposition. Et c'est dans cet esprit que je veux aborder la période qui s'ouvre, avec des propositions fortes pour le Français et le souci de faire avancer les choses, parce que nous ne pouvons pas jouer avec la souffrance et avec l'inquiétude des Français."
Sur la candidature présidentielle de Dominique de Villepin
"D'abord définir un projet: c'est ce que je vais faire dans quelques semaines, autour d'idées fortes. Je ne me satisfais pas d'un débat droite-gauche sur des frontières idéologiques qui ne changeront rien à la situation de notre pays. (...)
Il y a un temps pour l'élection présidentielle. Les Français ne sont pas dans le temps de l'élection présidentielle et les photographies que l'on voit de l'opinion ne font que traduire une angoisse, une colère, un mécontentement."
Sur les propositions de Dominique de Villepin
"Ce que je peux vous dire, c'est que je crois qu'il faut des propositions qui vont jusqu'à une refondation politique, une refondation économique et sociale. Je prends juste deux, trois exemples.
Je suis pour que l'on propose aux Français un revenu citoyen, qui sera proposé à tous ceux qui vivent dans la difficulté, au seuil de pauvreté, un revenu de 850 euros qui permettra justement, de façon dégressive, de garantir la dignité des Français.
De la même façon, je pense qu'il faut de nouveaux services publics en France: service public du logement, service public bancaire. (...) Une nouvelle répartition: en dehors du Tout-Etat et du Tout-Marché, il y a une voie.
Je pense qu'il faut également une co-gestion à la française. Il faut une représentation des salariés. Pourquoi pas avoir un tiers des salariés dans les conseils d'administration dans notre pays? Donc vous voyez qu'on peut faire des propositions fortes qui font bouger les choses."

*****
2012 : Villepin pas candidat mais…
"Il y a un temps pour la présidentielle", a estimé Dominique de Villepin, invité jeudi au 20 Heures de France 2. Si l’ex-ministre des Affaires étrangères, qui a rendu sa carte de l’UMP, n'a pas annoncé sa candidature à la présidentielle de 2012, il ne s’est pas privé pour autant de distiller quelques idées.
Le fondateur de République solidaire a souhaité dessiner les grandes lignes d’un "projet", qui sera fait "autour d’idées fortes". "Il faut des propositions qui vont jusqu’à la refondation politique, économique et sociale", a-t-il lancé, fidèle à sa rhétorique grandiloquente. Villepin veut "de nouveaux services publics"
Parmi les pistes évoquées, "un revenu citoyen de 850 euros", ou encore "de nouveaux services publics". Alors que Nicolas Sarkozy a fait appliquer le non-renouvellement d’un fonctionnaire sur deux, Dominique de Villepin veut créer un "service public bancaire", et de même pour le "logement".
Très médiatisé en ce moment, audible sur la crise libyenne, Dominique de Villepin pose les jalons de sa probable course à la présidentielle. Preuve de sa présence sur le devant de la scène, les nombreux commentaires suscités par son entrevue avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée jeudi matin.
Dominique de Villepin sera l’invité de Jean-Pierre Elkabbach vendredi à 8h20.
Source: Europe 1
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/02/25/1808-dominique-de-villepin-au-jt-de-france-2-il-y-a-un-temps-pour-la-presidentielle





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