Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Midi Libre

11/02/2011 10:28

Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Midi Libre


Midi Libre : Il y est beaucoup question d’Histoire, mais ce livre parle surtout d’avenir… Vous allez vous présenter en 2012 ?
  
Jean-Pierre Chevènement: Il est encore tôt. Je prendrai une décision à l’automne. Ce qui compte, c’est d’avoir un vrai projet. Rien ne serait pire que de décevoir.
Vous ne craignez pas une dispersion des voix de gauche ?

En 1981, les candidatures de gauche n’ont pas empêché François Mitterrand d’être élu. Et en 2002, c’est l’absence de projet qui a fait problème, pas le nombre de candidatures.

Dans votre livre, vous parlez beaucoup de l’Europe. Vous regrettez le social-libéralisme qui l’anime ?

J’évoque le processus qui a vu le néo-libéralisme se déguiser aux couleurs de l’Europe. Mais plutôt que de se demander comment nous en sommes arrivés là, il faut surtout savoir comment nous pouvons nous en sortir. Et comment la France peut y contribuer.

Pensez-vous que le « moteur » franco-allemand peut encore fonctionner ?

Quand je vois la faiblesse des réactions contre le pacte de compétitivité présenté par Monsieur Sarkozy et Madame Merkel, je me demande : est-ce vraiment ce que nous voulons ? L’Europe a besoin d’une bonne entente franco-allemande. Mais il faut que la France s’affirme face à la conception ’boutiquière’ de l’Allemagne d’Angela Merkel et sa culture de la stabilité. Il faut un grand projet, de la Méditerranée à la Russie, face aux hyper-puissances que sont les Etats-Unis et la Chine.

La France a-t-elle un rôle particulier à jouer dans l’avenir des pays tels que la Tunisie ou l’Egypte ?

Nous avons beaucoup de liens avec les pays du pourtour méditerranéen. Nous devons rappeler qu’il n’y a pas de démocratie sans citoyenneté, sans esprit de responsabilité. Je suis contre le ‘devoir d’ingérence’, l’avenir de ces pays appartient aux peuples mais nous pouvons les aider. Si l’Europe donne des marchés à ces pays, ce sera une aide pour qu’ils aillent vers la démocratie en luttant contre la misère et le chômage. 

 

 
Propos recueillis par Philippe Mouret – Source : Midi Libre





Dupont-Aignan prône « l’exemplarité »

11/02/2011 10:21

Dupont-Aignan prône « l’exemplarité »


Interrogé sur la polémique entourant la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a critiqué lundi sur Europe 1 une « République des intouchables ». Le député de l’Essonne a appelé l’ensemble du gouvernement à l’ »exemplarité » et à la « vertu ». Du temps du général De Gaulle ou de Jacques Chirac, a-t-il rappelé, la ministre aurait été limogée « dès le lendemain » des faits qui lui sont reprochés, à savoir des vacances en Tunisie, alors que le pays était plongé dans la révolte.

En outre, selon Nicolas Dupont-Aignan, « il faut que la politique étrangère de la France s’adresse au monde ». L’élu gaulliste a ainsi pointé une politique étrangère de la France trop complaisante et guidée par des alliances personnelles, et non idéologiques.

http://www.gaullisme.fr/?p=12063

Image : http://www.20minutes.fr/article/366654/Politique-Nicolas-Dupont-Aignan-Le-PS-les-Verts-et-l-UMP-sont-coresponsables-de-la-situation-en-Ile-de-France.php






Bioéthique: la morale est-elle "rétrograde"?

11/02/2011 10:16

Bioéthique: la morale est-elle


« Rétrogrades » Le verdict est tombé, sorti des bouches d’or des éditorialistes, ravis de trouver chez de prestigieux scientifiques la caution qui leur manquait pour fustiger la France et sa morale ringarde. Les lois de bioéthiques, que les députés discutent en ce moment seraient donc frappées du pire mal contemporain : la non adéquation avec l’air du temps, et plus encore, avec la vulgate internationale. Entendons-nous bien : il ne s’agit nullement de soutenir les lobbys religieux qui tentent actuellement de circonvenir nos députés au nom d’un supposé respect dû à la Vie avec un immense « V ». L’auteur de ces lignes étant largement attachée à la séparation des Eglises et de l’Etat, pour n’avoir pas un jour à vivre dans un pays ressemblant à ces paradis que sont la Pologne ou l’Iran, l’auteur de ces lignes, donc, a tendance à penser que la vie est une notion éminemment complexe dont la définition révèle des choix spirituels d’ordre privé, et qu’il serait préférable, dans l’espace public, de s’en tenir à ce que nous pouvons tous partager : le respect dû à l’être humain.
Cette distinction est essentielle, car l’ensemble de notre dispositif juridique est jusqu’à présent fondé sur cette idée, héritée de la morale laïque telle que la théorise Emmanuel Kant à la fin du XVIIIème siècle, et que l’on peut résumer par une des formes de l’impératif catégorique : « Agis de telle sorte que tu uses de l’humanité, en toi même et en autrui, toujours comme d’une fin et jamais comme d’un moyen. » Ce respect inconditionnel de l’humanité en autrui et en soi-même est indirectement à l’origine de l’ensemble des conceptions qui régissent les rapports sociaux dans notre République, puisque celle-ci n’a rien d’une entité neutre qui se contenterait de laisser coexister toutes les options spirituelles et tous les choix de vie. Au nom de cette conception, l’état républicain se permet de limiter les libertés individuelles, dans la mesure où celles-ci peuvent se heurter au bien commun.
Oublier cette dimension fondamentale de notre pacte social (et que traduisaient les vieux cours de morale de la IIIème République, fondés sur des proverbes – « qui vole un œuf vole un bœuf », « bien mal acquis ne profite jamais »… – qui en sont la traduction populaire), c’est s’interdire de comprendre le débat actuel sur les lois de bioéthique et la spécificité française en la matière. De sorte que l’on se retrouve trop souvent prisonnier de cette triste opposition binaire entre les religieux rigoristes et les adorateurs béats de la modernité triomphante. Or l’un et l’autre semblent ignorer que les progrès de la science et de la médecine développent des possibilités telles qu’il ne saurait y avoir de position globale, puisque chaque avancée pose des problèmes différents. Pour le dire simplement, on peut être pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires et contre l’euthanasie active, pour les « bébés-médicaments » et contre les mères-porteuses. L’unique impératif est de confronter chaque question posée à cette haute idée de l’Homme et de sa responsabilité.
« Rétrogrades », donc, nous disent les « progressistes », c’est-à-dire ceux pour qui toute nouveauté est un progrès. Le Monde daté du 8 février fustigeait ainsi la législation française et son absence d’évolution dans un éditorial qui se voulait une profession de foi progressiste. « Considéré comme pionnier il y a quinze ans, écrivait le quotidien, le cadre bioéthique à la française, à la traîne de nos voisins européens, est en passe de devenir un carcan. » Une telle affirmation mérite d’être discutée. Car en la matière, on peut distinguer deux ordres, le scientifique et le sociétal. Et cette critique d’un éventuel « carcan » ne s’applique pas aux deux de la même façon.
La France fut en effet pionnière en matière de bioéthique, se dotant dès 1983 d’un Comité consultatif national d’éthique. Il s’agissait d’anticiper les problèmes posés par les nouvelles techniques intervenant sur l’humain, au début comme à la fin de cette vie qui devenait si complexe à définir. Elle fut pionnière en 1994, décidant d’encadrer par la loi des pratiques qui, soumises à la seule logique de la science, ou à l’évolution des demandes sociales, risquaient de franchir une limite considérée comme cruciale : celle de l’instrumentalisation et de la réification de l’humain. La question éthique fondamentale, celle de savoir comment faire en sorte que l’on traite l’humanité comme une fin et non comme un moyen, est bien de l’ordre du politique, en ce qu’elle touche au fondement de notre pacte social, et des valeurs qui nous rassemblent. Il est donc légitime qu’elle relève de la loi, c’est-à-dire de la représentation nationale, puisque la décision doit émaner des citoyens eux-mêmes. Et ceux-là ne sont pas forcément les horribles conservateurs que l’on veut bien dire ; il suffit pour s’en persuader de se pencher sur les sondages concernant la vision que les Français ont de l’homosexualité, et qui a heureusement largement évolué.
La question éthique doit relever de la loi, et de la représentation nationale, pour autant que les représentants sont suffisamment informés et protégés des pressions de tel ou tel électorat spécifique. Et cela est particulièrement vrai pour l’ensemble des décisions qui ont trait à la recherche scientifique, et qui déterminent la capacité de la France à se maintenir à un haut niveau dans un domaine essentiel pour son avenir. En d’autres termes, la part des décisions qui concernent la recherche mérite en effet que le législateur laisse aux scientifiques la liberté qui leur est nécessaire. Et quand le professeur Axel Kahn dénonce comme absurde le maintient de l’interdiction de toute recherche sur les cellules souches embryonnaires, il ne plaide nullement pour une absence totale de contrôle, mais réclame simplement une liberté encadrée. Quand les médecins spécialistes de la procréation médicalement assistée dénoncent la paupérisation de leurs services, ils ne font que rappeler que l’on fait perdre chaque jour à des femmes des chances d’avoir un enfant, et d’ainsi réparer une maladie ou une carence de la nature. Leur refuser cette chance au nom de la Vie ou de la Nature, implique un raisonnement pareil à celui qui consisterait à refuser de soigner un cancer ou une infection sous prétexte qu’ils sont des maux naturels. Et vouloir, comme l’envisageaient certains députés, limiter la décongélation des embryons avant implantation à trois, c’est ignorer volontairement qu’une part de ces embryons est abîmée par la décongélation, et que les médecins français, éminemment responsables contrairement à certains de leurs homologues américains, ne jouent pas aux apprentis sorciers en produisant des triplés (fort rares chez nous) à la chaîne.
Ce point étant posé, l’affirmation de l’éditorial du Monde laisse tout de même une impression étrange. Et de fait, il y apparaît clairement que les auteurs jugent intolérable que l’ensemble des discussions ouvertes, cette fois sur des sujets dits « sociétaux », n’aient pas abouti à une reconnaissance généralisée de ces « droits-créances » qui sont aujourd’hui considérés comme le stade ultime de l’émancipation. C’est bien simple, puisqu’on acceptait de discuter de la levée de l’anonymat pour les dons de gamètes, des mères porteuses ou de l’accès à la procréation médicalement assistée pour les femmes célibataires ou homosexuelles, il fallait automatiquement déboucher sur une acceptation totale. Cela s’appelle le débat...
Il semble pourtant que ces problèmes complexes méritent mieux que des arguments aberrants se résumant pour la plupart à « nos voisins le font ». Le mathématicien Henri Poincaré disait : « Un million d’indicatifs ne fera jamais un impératif. » Le fait ne dicte pas la morale, et si la France était pionnière, il y a quinze ans, dans l’encadrement des éventuelles dérives qui pourraient conduire à considérer l’humain comme un objet ou l’enfant comme un bien de consommation ou tout au moins un moyen, on ne voit pas bien comment, en quinze ans, la donne aurait à ce point changé. L’adaptation à l’air du temps n’est pas un bien en soi, encore moins un progrès, et peut-être faut-il, plus que jamais, maintenir des bornes à l’appétit insatiable des individus sur le réel, des limites à ce qui ne saurait être forcément considéré comme des droits.
Ce qui précède ne signifie nullement que l’auteur de ces lignes ait une quelconque certitude quant à chacun des problèmes évoqués plus haut. D’abord parce qu’y intervient une telle masse de souffrance que les jugements péremptoires sont intolérables, et que nul n’a le droit de juger, qui n’a pas été confronté, par exemple, à cette douleur de devoir un jour renoncer à un enfant. Nul n’a le droit de juger, mais il peut tenter de se constituer une série de règles éthiques, tant il est vrai que l’individu, même souffrant, n’a pas toujours raison face aux principes. Encore faut-il que ces principes soient universellement partageables, et donc fondés sur le respect de l’humanité plutôt que sur des croyances spécifiques.
L’exemple de ce genre de complexité intervient avec ce que les médias ont affreusement baptisé « enfant-médicament ». Un tel terme réifie totalement cet enfant, le transforme en instrument de la guérison d’autrui. Et qui peut prétendre qu’il est anodin pour un enfant de comprendre un jour qu’il n’est pas né pour lui-même, et que pesait sur lui dès son premier souffle cette responsabilité immense de sauver son frère ? Ceux qui clament que cette nouveauté est forcément à applaudir oublient volontairement le malaise que l’on peut ressentir face à cette annonce. Et pourtant, puisque cette naissance sauve une autre vie, et que cet enfant, ce qu’efface le terme « médicament », sera aimé pour lui-même, il est sans aucun doute légitime que la loi française ait autorisé cette procédure ; et l’on ne peut que souhaiter que ces cas très rares permettent à une famille de s’agrandir dans la joie. Tout est affaire de nuances…
Un cas comme celui des mères porteuses peut laisser plus de doutes. Comment, alors que l’on découvre chaque jour les interactions complexes entre la femme enceinte et l’enfant qu’elle porte, peut-on sans état d’âme décider qu’une location d’utérus est une transaction acceptable ? Voilà bien un pas de plus dans cet étrange processus de réification du corps qu’a entrepris l’Occident. Et de telles réticences n’interdisent pas de comprendre parfaitement l’atroce sentiment d’injustice que peuvent ressentir les femmes privées d’utérus. Mais sans doute faciliter les adoptions serait un début de réponse à cette souffrance, alors même qu’on les rend plus difficiles partout dans le monde.
La science va nous confronter, dans les décennies à venir, à des dilemmes cruciaux, dont l’enjeu sera la préservation de notre humanité elle-même. Mais quiconque sera amené à s’interroger sur la légitimité de l’utérus artificiel (et de la production d’êtres humains en batterie, pour le formuler un peu brutalement) ou sur l’amélioration des performances humaines par des manipulations génétiques ou biotechnologiques (que certains appellent de leurs vœux sous le nom de « trans-humain ») devra se souvenir que toute possibilité offerte à l’humanité de compenser les carences de la nature ne doit pas forcément se transformer en un droit à s’affranchir de la nature. Non pas que la nature doive être révérée pour elle-même. Mais l’homme, être de culture, est aussi un être de nature, en ce qu’il est incarné. Et quiconque rêve de se « libérer » de ce qu’il vit comme une contrainte court toujours le risque de traiter sa propre humanité et celle d’autrui, notamment des générations à venir, comme une contrainte dont il faudrait s’affranchir et un objet qu’il faudrait maîtriser.

Natacha Polony

http://blog.lefigaro.fr/education/

Image : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2010/10/20/les-bebes-eprouvette-pourront-connaitre-leur-pere






Pourquoi Ségolène Royal ne sera pas élue en 2012

11/02/2011 10:08

Pourquoi Ségolène Royal ne sera pas élue en 2012


Jean-Louis Bianco ne sera pas candidat à la candidature socialiste et il ne soutiendra pas automatiquement Ségolène Royal, comme il avait pu le faire en 2007. Selon Élie Arié, la représentante du PS au dernier scrutin présidentiel n'a plus aucune chance pour 2012.

Ségolène Royal - capture d'écran - Dailymotion - franceinter
 
Jean-Louis Bianco, qui tentait depuis trois ans un retour en politique au niveau national en jouant la carte Ségolène Royal, a fini, lui aussi, par jeter l’éponge, constatant qu’elle n’avait plus aucune chance d’être élue en 2012, ni même, sans doute, d’être la candidate du PS à la présidentielle - voir son interview sur le site de Libération .

 

Il rejoint ainsi la longue liste de ceux qui ont sincèrement tenté de la soutenir et qui, découragés, ont jeté l’éponge, qu’ils soient politiques (Chevènement, Lang, Sapin, Montebourg, Assouline, Mignard, Valls, Filipetti, Guérini, Peillon, Collomb, Frêche) ou non (Piketty, Besnehard, Bergé).

 

Quand on sait qu’en France, on ne peut être élu(e) à la présidence que si on a la capacité de rassembler non seulement son camp mais au-delà, il faut s’interroger sur les raisons de cette constance politiquement suicidaire de Ségolène Royal à faire le vide autour d’elle ; et, ceci, en allant au-delà de son caractère qui la pousse à faire davantage confiance à ses « intuitions » (ah, ces excuses à Zapatero...) qu’aux avis de ses conseillers et de ses experts.

 

Certes, Ségolène Royal a été obligée d’être candidate en forçant la main de l’appareil d’un parti dans lequel elle n’a jamais réussi à s’imposer ; mais elle n’a pas été capable, ensuite, d’en prendre le contrôle et de s’y constituer un réseau de soutiens.

 

Alors, pourquoi ces désertions en cascade de tous ses fidèles, sans exception ?

 

Je crois que cela tient à un seul facteur : entraînée à jouer la carte de la seule opinion publique et du sentimentalisme dépolitisé, elle n’a jamais compris que cela ne suffisait pas ; que la « ficelle» qui, déjà, avait été insuffisante pour lui assurer la victoire à l’ élection imperdable pour un(e) socialiste en 2007 (où on l’a vue, en quatre mois de campagne, s‘effondrer dans les sondages et être dépassée par Sarkozy pour ne plus jamais le rattraper), serait encore plus usée et insuffisante à elle seule pour s’imposer en 2012.

 

Aujourd’hui, il ne reste plus, autour d’elle, qu’un mince réseau d’adhérents naïfs de Désirs d’Avenir, les seuls qui s’obstinent à voir dans son passé politique constamment  néolibéral  (soutien à l’ Acte unique européen, aux traités de Maastricht de Nice et d’Amsterdam, au OUI au referendum pour le TCE, à la ratification parlementaire du traité de Lisbonne, à une Europe fédérale) quelqu’un qui serait plus « à gauche » que DSK.

 

Cette obligation d’entretenir le flou et l’illusion sur sa ligne politique l’amène à éviter systématiquement toute confrontation d’idées et toute interpellation sur un sujet précis ; tout récemment encore, on se souvient qu’à un émission de « Mots Croisés » sur France 2, elle avait préféré intervenir d’un studio de la chaîne, situé à quelques mètres du plateau où débattaient les autres invités, pour ne pas avoir à leur faire face ; ou encore, aux dernières régionales, de son refus d’un deuxième débat proposé par son adversaire, Dominique Bussereau.

 

C’est ce refus constant de tenir un discours politique, afin de dissimuler son « social-libéralisme » que rien ne distingue de celui de DSK, qui a fait comprendre à tous ceux qui avaient tenté sincèrement de jouer sa carte qu’elle ne pourrait  jamais dépasser le niveau d’une présidente de région ; non pas par incapacité personnelle, mais parce qu’on ne peut accéder à la présidence de la République sans aborder clairement les grandes lignes de ses propositions (quitte à les trahir une fois élue) en matière de politique étrangère, monétaire, diplomatique, fiscale et sociale, qui constituent l’essentiel de la fonction, sur lesquels tous les autres candidats mèneront campagne, sur lesquelles tout candidat à la Présidence a été élu dans le passé, et dont l’inventaire à la Prévert de gadgets et de mesures ponctuelles que constituait son « pacte » de 2007 ne peut tenir lieu.

 

« On peut tromper tout le monde un certain temps ; on peut tromper certaines personnes tout le temps ; mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps » (Abraham Lincoln).
Elie Arié - Tribune

http://www.marianne2.fr/Pourquoi-Segolene-Royal-ne-sera-pas-elue-en-2012_a202657.html

Image : http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/segolene-royal-premiere-secretaire-du-parti-socialiste-ps-candidature-sego-rival-rivale






Pour la vraie démocratie. Lettre de Février, par Anthony Michel

11/02/2011 09:56

Pour la vraie démocratie. Lettre de Février, par Anthony Michel


Les révoltes profondes en Tunisie et en Egypte sont honorables dans le sens où les gouvernements de ces deux nations ne servaient/servent pas l’intérêt de celles-ci.
Nous parlons aujourd’hui d’un futur soit démocratique soit islamiste de ces Etats. Je souhaite alors en profiter pour dire que non, la démocratie ce n’est pas le démocratisme libéral !
Ce que j’appelle le démocratisme libéral est la vision mondialiste et donc détournée de la démocratie. L’Occident souffre de ce démocatisme libéral qui est l’amoralisation de la société ou la mise en avant d’un seule morale : celle de l’individualisme sociétal assurant l’existence d’une logique économique capitaliste inhumaine.*
Quant à la démocratie, comme disait Charles De Gaulle, c’est le gouvernement du peuple exerçant sa souveraineté sans entrave. Ce n’est ni plus ni moins cela. La France est un Etat républicain qui compte la démocratie parmi ses principes, confondue avec la souveraineté nationale et populaire.
On peut ensuite détailler des critères démocratiques propres à l’exercice de la citoyenneté ainsi que, par exemple, dans le monde du travail. L’association intégrale du capital et du travail que je préconise est une forme de démocratie dans l’entreprise. Mais revenons, pour le coup, à la démocratie comme essence, en premier lieu, de la souveraineté nationale et populaire !
La démocratie donc la souveraineté nationale permet au gouvernement de ne pas, par exemple, s’aligner systématiquement sur la politique étrangère des Etats-Unis.
La démocratie, ce n’est pas particulièrement l’imposition d’une conception libérale de l’économie ni de la société.
En bref, la démocratie, ce n’est pas le démocratisme libéral.
A titre philosophique, on peut cependant constater que la démocratie – encore moins le démocratisme libéral très inégalitaire – n’assure pas forcément prospérité et progrès social.
Si la démocratie est le choix par le peuple de ses représentants (souveraineté populaire) et l’assurance d’une certaine liberté d’action pour ceux-là (souveraineté nationale) la dictature est vue comme son opposé : les représentants sont non-élus ou élus une seule fois puis gardent le pouvoir sur une durée indéfinie. Certes, mais il peut exister des démocrates niais comme des despotes éclairés… Dans tous les cas, les hommes les mieux sont les démocrates réalistes.
Par conséquent, les peuples égyptiens, tunisiens, s’ils doivent avoir des représentants dignes d’eux, doivent parvenir à dire non aux islamistes dont on sait par avance que leur idéologie est néfaste pour l’Homme. Mais aussi ils doivent parvenir à ne pas confondre démocratie et démocratisme libéral. C’est l’Empire américain, qui répand l’idéologie mondialiste, qui saura jouer notamment sur la peur et favorise la confusion entre démocratie et démocratisme libéral, dans l’espoir que ce soit ce dernier qui l’emporte encore dans ces pays.
Nous français et républicains, nous considérons la démocratie à travers la République. C’est, comme l’a dit Jean-Pierre Chevènement dans l’émission Tous Aaziumts il y a quelques temps, par la défense du modèle républicain français que le message démocratique peut de façon satisfaisante intégrer davantage la culture des peuples égyptiens et tunisiens. Encore au XXIème siècle, l’universalisme républicain devra faire face à l’universalisme individualiste dont les atlantistes feront la promotion, espérant l’existence un jour de leur gouvernement mondial. Malheureusement, les représentants de la France sont aujourd’hui de ceux-là…
Donc à notre manière et avec nos moyens, propageons cette vision française, humaniste et défendant une vraie liberté, celle des peuples de disposer d’eux !
Si notre message risque d’être peu entendu chez nos amis tunisiens et égyptiens, il faudra qu’au moins il le soit tôt ou tard chez nous, avant que le vent de la révolte se fasse sentir également ici. Mieux vaut prévenir que de devoir un jour courir… dans le sang.
* Je parle d’individualisme sociétal pour le dissocier de l’individualisme social, notion que j’attribue au socialiste français du XIXème siècle Pierre Leroux qui inscrit la remarque et le respect d’unicité de l’individu – par son identité et ses aspirations – dans une société qui sait toutefois définir un bien commun.
Anthony Michel





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