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Affaire Rantanplan/Jacob, quand la futilité se donne en spectacle
01/02/2011 10:12
Dans « l'affaire Jacob/Rantanplan », l'indécence de la politique politicienne est entièrement à l'œuvre. Pour Philippe Bilger, c'est encore une fois un incident anecdotique qui sert à occuper l'espace médiatique pour mieux occulter les véritables enjeux sociaux et politiques du moment.
Vous croyez qu'on n'a pas de temps à perdre en vaines querelles, qu'il y a eu la Tunisie puis maintenant l'Egypte, que la crise est mondiale et que la France n'est pas au mieux ? Vous vous trompez. L'essentiel est que Christian Jacob, président du groupe parlementaire UMP, a été traité de Rantanplan (jdd.fr, nouvelobs.com).
Vous croyez que la justice et son indépendance, la police et ses enquêtes, l'Etat de droit en général appellent une attention démocratique de tous les instants ? Vous faites erreur. L'important est qu'on reproche au Premier ministre d'avoir traité Christian Jacob de Rantanplan.
Vous croyez que le chômage qui ne baisse pas, l'état calamiteux de nos finances publiques devraient mobiliser prioritairement le monde politique ? Vous vous égarez. L'urgent est de vérifier si le démenti du Premier ministre sur Rantanplan est fondé ou non quand Christian Jacob, paraît-il, s'est plaint auprès de lui.
Vous croyez qu'à quelques quinze mois de l'échéance présidentielle les citoyens sont en droit d'attendre de leurs gouvernants et du parti dominant des perspectives, une vision, moins une agitation législative, une obsession de la réforme pour la réforme qu'une réflexion forte pour l'avenir, une volonté de redonner un sens, de recréer un destin collectif ? Vous êtes vraiment futiles. Le capital est d'entendre Jean-François Copé, à son tour, déplorer que le Premier ministre se soit laissé aller à Rantanplan sur Christian Jacob.
Il y a tous les drames sociaux, les misères et les tragédies au quotidien, le désespoir de beaucoup qui ont du mal à joindre « les deux bouts » et supportent de plus en plus mal leur infortune quand l'argent crève l'écran de notre République, quand ostensiblement la France qui possède et abuse oublie l'autre et que le pays se retrouve cassé en deux. Vous croyez qu'il y a là de quoi se révolter ? Vous avez du temps à perdre. Le fondamental est de déterminer qui a pu traiter Christian Jacob de Rantanplan et si le coupable de cette faute gravissime ne serait pas en réalité un collaborateur de Jean-François Copé (Paris Match).
J'admets forcer le trait mais il n'empêche que Rantanplan, depuis une quinzaine de jours, agite et occupe. Quelle énergie est dépensée pour ce ridicule incident ! Je me demande si ceux qui ont participé à cette joute se rendent bien compte du désintérêt absolu du peuple à l'égard de ces péripéties pichrocholines.
Plus sérieusement, quand le président de la République s'est emparé du crime de Pornic, il a affirmé que lutter contre la récidive était le seul moyen de faire pièce au Front national (Le Figaro). On peut en discuter. En 2007, on l'a asséché. En 2011, ne lui redonne-t-on pas vigueur en venant sur son territoire, fût-ce pour le dénoncer ? Ce qui est sûr en revanche, c'est que Rantanplan est une catastrophe sur ce plan. Les digressions dérisoires et grotesques que la République s'octroie comme pour se divertir font le lit d'une frange de plus en plus importante de la communauté nationale qui, méprisant les partis, moquant la politique et les « politiciens », est ouverte à toutes les dissidences pourvu qu'elles ne soient pas gangrénées par la légalité républicaine.
Rantanplan, c'est la distraction d'un univers qui ne sait plus où donner de la tête, un monde qui s'occupe de très peu ici parce qu'il est impuissant par ailleurs.
Lire d'autres articles de Philippe Bilger sur son blog..philippebilger.com
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Tunisie, Egypte : Bachir el Assad a sa petite idée…
01/02/2011 10:01
Dans un entretien accordé par le président syrien au Wall Street Journal, Bachir el Assad livre ses réflexions sur la situation dans la région suite aux évènements en Tunisie et en Egypte. La lecture de ses propos n’est pas seulement fascinante mais aussi importante pour comprendre les courants de fond qui agitent le monde arabe -ainsi que l’Iran et la Turquie. L’échange est particulièrement révélateur
WSJ : En tant que président de la Syrie, quelle est votre vision des évènements en Tunisie, en Egypte en Algérie et en Jordanie ? Comment voyez-vous les changements dans la région et quelles en seraient les éventuelles répercussions en Syrie ?
Bachir el Assad: [..] Je ne parle pas ici au nom des Tunisiens ou des Egyptiens. Je parle au nom des Syriens [..]. Nous sommes dans des circonstances plus difficiles que la plupart des pays arabes et malgré cela la Syrie est stable. Pourquoi ? Parce qu’il faut être proche des croyances du peuple. C’est un point essentiel. Quand il y a une divergence entre la politique menée et les croyances et intérêts du peuple, un fossé se crée et cela génère des perturbations. Car les gens ne vivent pas qu’en fonction de leurs intérêts matériels, ils vivent aussi de croyances et surtout d’idéologie. Si vous ne comprenez pas la dimension idéologique de la région, vous ne pouvez pas comprendre ce qui est en train de se passer.
Quels sont donc ces “croyances” du peuple ? Quelle est cette « idéologie » régioniale qui est, selon Assad, la clé de la survie des régimes ? Quelle est la différence entre la Syrie et les pays comme la Tunisie, l’Egypte, le Yémen ou la Jordanie ? Si on avance par élimination on peut tout de suite exclure, cela va sans dire, les libertés démocratiques, mais aussi l’Islam : la Syrie est un Etat laïque et les Frères musulmans locaux ont été méthodiquement exterminés par le père de l’actuel président en 1982. Ce n’est pas non plus la situation économique : le PIB égyptien est supérieur à celui de la Syrie (5%-10% de différence) ou de la Jordanie. En fait, la seule différence entre la Syrie et ses voisins est son hostilité viscérale aux Etats-Unis et à Israël.
Cette analyse, juste et profonde, du président syrien jette une lumière nouvelle sur la situation dans la région. Peu importe si l’Egypte a fait des progrès énormes grâce à l’aide américaine, et si elle a récupéré les territoires occupés par Israël jusqu’au dernier millimètre carré : le rejet est idéologique et n’a rien à voir avec tel ou tel contentieux réel.
Voilà donc la politique qui sera adoptée par les Frères musulmans s’ils arrivaient au pouvoir au Caire : plus de relations avec Israël, plus de relations avec les Etats-Unis. Les problèmes profonds de l’Egypte sont tellement compliqués que personne, quelle que soit la longueur de sa barbe, ne pourra les résoudre rapidement. Mais le président syrien nous dit que ce n’est même pas la peine d’essayer. Il nous dit que ventre creux a une ouïe sélective et, plutôt que de le remplir, il suffit de murmurer les formules magiques qui détournent la colère.
http://www.causeur.fr/tunisie-egypte-bachir-el-assad-a-sa-petite-idee%e2%80%a6,8519
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Mouvement des CRS : réactions PCF, Dupont-Aignan et d'un député UMP
01/02/2011 09:55
Voici des réactions du PCF, des députés Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) et Lionnel Luca (UMP) au mouvement de protestation des CRS contre la fermeture programmée de plusieurs compagnies : - Ian Brossat, responsable des questions de sécurité au PCF : "Fidèle à l'idéologie comptable de sa RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), le gouvernement supprime des postes de policiers, et désormais de CRS.Sur la soixantaine de compagnies existantes, les syndicats prévoient la remise en cause de la moitié d'entre elles". "Privilégiant le recours systématique à la technologie et aux sociétés privées, le gouvernement persiste et signe", et selon M. Brossat, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux doit confirmer mercredi "la fermeture de deux compagnies de CRS, à Lyon et Marseille, et le reclassement de 280 fonctionnaires" (communiqué) - Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de Debout la République, assure les CRS de son "soutien total et déterminé". "Le mouvement de protestation des CRS qui font face aux fermetures programmées de compagnies est d'une ampleur inédite pour la profession. Aujourd'hui, certains CRS sont même engagés dans une véritable grève de la faim qui prouve tout à la fois leur détermination et leur désarroi". "C'est une véritable privatisation de la police nationale que dénoncent aujourd'hui les CRS (...) Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour comprendre que le concept de +rentabilité" n'est pas pertinent pour une Institution dont le but n'est ni de gagner de l'argent, ni d'en économiser, mais simplement de garantir la sécurité de nos compatriotes et le maintien de l'ordre public" (message sur son blog) - Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, a écrit lundi à Brice Hortefeux pour lui demander d'être informé d'une réorganisation chez les CRS "qui pourrait concerner les compagnies 6 et 54 de la région méditerranéenne". "C'est avec un grand étonnement que je découvre par les médias que celle-ci est en cours avec une certaine brutalité, qui a pour conséquences des réactions inhabituelles chez ceux qui assurent l'ordre républicain". "J'ai donc l'honneur de solliciter une information à ce sujet tout en souhaitant que le dialogue indispensable à ce genre de réorganisation puisse s'établir afin de mettre un terme à l'émoi suscité" (copie de son courrier transmise à la presse).
AFP
http://www.leparisien.fr/lyon-69000/mouvement-des-crs-reactions-pcf-dupont-aignan-et-d-un-depute-ump-31-01-2011-1293763.php
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Mariage homo: de quel droit?
01/02/2011 09:47
A chaque lobby sa loi…
Les associations d’homosexuels ont donc feint, comme l’on pouvait s’y attendre, d’être « déçues » par la décision du Conseil constitutionnel du 28 janvier 2011 constatant que la Constitution française n’impose nullement d’ouvrir la possibilité de se marier à deux individus du même sexe. Nulle personne sensée n’avait pourtant imaginé que l’institution de la rue Montpensier, que l’on dit composée de « Sages », allait se mettre soudain à faire divaguer la Constitution, comme le fait souvent la Cour européenne des droits de l’homme en livrant de la Convention du même nom des interprétations pour le moins constructives et fantaisistes. Il se trouve d’ailleurs que la Constitution française est absolument muette sur le mariage et que son article 34 se borne à renvoyer à la loi le soin de « fixer les règles concernant l’état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux et les libéralités ».
Mais les avocats des deux lesbiennes requérantes et des associations qui les soutiennent y sont évidemment allées de l’éternelle rhétorique victimaire utilisée par toutes les militances catégorielles pour demander au Conseil de mettre un terme à l’odieuse discrimination dont seraient victimes les homosexuels du fait d’une législation civile attentatoire au principe constitutionnel d’égalité des citoyens devant la loi.
Seulement, la question juridique n’est, en l’occurrence, pas du tout celle-là. La loi française, en effet, ne prive pas une catégorie de personnes de l’accès à un « droit » qu’elle aurait créé. Il se trouve que le mariage n’a jamais été conçu autrement qu’entre un homme et une femme, seuls capables d’engendrer, et qu’il ne se définit donc pas en dehors d’une relation hétérosexuelle. Il est exclusivement la consécration institutionnelle de celle-ci. Ce que résumait Renaud dans une jolie chanson : « Même si j’étais pédé comme un phoque, je n’serais jamais en cloque. »
Le monopole hétérosexuel du mariage n’est donc pas le fruit d’une législation arbitraire, discriminatoire et « hétérocentriste », il est tout simplement sa définition même, de telle sorte que Jacques Chirac n’avait souffert d’aucune « absence » en parlant de « parodie de mariage ». Il ne peut s’agir que de cela, en effet, et les images du fameux « mariage de Bègles », évoquant celui de Thierry Le Luron et de Coluche, semblaient sorties de ces peintures haïtiennes représentant les mariages burlesques des carnavals antillais.
La loi française n’est donc pas discriminatoire, le traitement différent de situations différentes n’étant évidemment pas prohibé par le principe d’égalité, sauf à prétendre aussi abroger la condition d’âge nubile, autrefois fixée à la puberté et aujourd’hui à la majorité. Ce que veulent les militants homosexuels, c’est tout simplement faire changer le sens même du terme de mariage pour lui faire dire ce qu’il n’a jamais pu vouloir dire.
La question fondamentale est donc celle du sens et de la fonction du droit dans une société. Sans doute le droit sait-il depuis longtemps créer des fictions dont l’adoption est l’exemple type, mais il s’efforce toujours de les rendre vraisemblables et de ne pas s’écarter de la réalité possible. Faut-il aller toujours plus loin dans l’artificialisme en satisfaisant toujours plus de revendications aberrantes au nom d’un prétendu « progrès » et de la reconnaissance de droits illimités ou refuser rationnellement l’institutionnalisation de ce qui n’est tout simplement pas vraisemblable ?
Dans un article du 3 juillet 2010 consacré aux passions de certains individus pour leurs animaux domestiques, le journal Marianne faisait part du mariage d’un individu humain de sexe masculin avec sa chatte prénommée Cécilia. L’on sait, en effet, que des juristes anglo-saxons s’interrogent sur les moyens de léguer un héritage à un animal tandis que le mouvement de l’écologie profonde réclame, derrière l’américain Peter Singer, la rédaction d’une Déclaration universelle des droits des grands singes. Le Traité de Lisbonne a amorcé un pas en ce sens en stipulant que « l’Union et les États-membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles ». Il y a fort à parier que les militants de la libération animale ne s’arrêteront pas là, d’autant que certaines légendes racontent que les singes seraient capables d’élever, à défaut d’éduquer, un enfant humain.
Nul doute qu’après la décision du Conseil constitutionnel, les associations d’homosexuels reprendront leur harcèlement en direction du législateur, tout comme le lobby mortifère du « droit de mourir dans la dignité » qui reprend sans relâche sa « lutte » après chaque refus essuyé. Dans son livre intitulé Quand les minorités font la loi (Les voies du droit, PUF, 2002), la juriste canadienne Andrée Lajoie a montré comment la tyrannie des minorités s’exerçait complémentairement dans les prétoires et les hémicycles. On s’en remet donc désormais au politique non sans avoir d’abord paradoxalement obtenu de celui-ci qu’il interdise le débat démocratique en incriminant pénalement les arguments adverses qualifiés de sexistes, homophobes, handiphobes ou autres. Le débat politique avec les « Khmers roses » (François Devoucoux de Buysson, éditions Blanche, 2003) a donc toutes les chances de se transformer en monologue agressif et sectaire.
Anne-Marie Le Pourhiet
http://www.causeur.fr/mariage-homo-de-quel-droit,8511
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Chronologie de la 5ème République sous Charles de Gaulle
01/02/2011 09:43
Chronologie de la 5ème République sous Charles de Gaulle

Gaullisme.fr vous propose en plusieurs épisodes « la chronologie de la Ve république sous Charles de Gaulle ». Les principales dates vous sont proposées accompagnées de commentaires succincts ou plus détaillées (Liens sur Gaullisme.fr). Le premier épisode couvre la période du 1er juin au 30 septembre 1958. Gaullisme.fr éditera 2 à 3 épisodes par mois jusqu’au décès du général de Gaulle, le 9 novembre 1970.
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1er juin : Officiellement pressenti le 29 mai par le président de la République M. René Coty, le général de Gaulle se présente à l’investiture de l’Assemblée nationale qui lui est accordée à 21 h 15 par 329 voix (dont 42 socialistes) contre 224 (dont 49 socialistes et tous les communistes) sur 553 votants.
2 juin : Le général de Gaulle qui a aussitôt formé un gouvernement comprenant des représentants de toutes les formations politiques, sauf les communistes, le présente à l’Assemblée nationale qui l’accepte en lui donnant les pleins pouvoirs pour six mois et en lui confiant mission de changer la Constitution.
3 juin : Loi constitutionnelle
3-7 juin : Voyage du général de Gaulle en Algérie : à Alger le 4 à Constantine et à Bône le 5 ; à Alger, Oran et Mostaganem le 6 pour y manifester la restauration de l’État et annoncer qu’il n’y aura plus qu’un seul collège électoral.
13 juin : Allocution radiodiffusée du général de Gaulle à l’hôtel Matignon appelant au redressement national et annonçant une nouvelle organisation des liens de la métropole avec l’Afrique et Madagascar.
14 juin : Accord franco-marocain relatif au stationnement des troupes françaises au Maroc.
16 juin : Entretien du général de Gaulle à l’hôtel Matignon avec M. Paul-Henri Spaak, secrétaire général de l’OTAN. En Hongrie, exécution d’Imre Nagy.
17 juin : Lancement d’un emprunt national : 3,5 % à nominal gagé sur le cours de la pièce de 20 francs-or et affranchi de droits de succession. Accord franco-tunisien pour l’évacuation des bases militaires françaises en Tunisie à l’exception de Bizerte.
27 juin : Allocution radiotélévisée du général de Gaulle à l’hôtel Matignon sur le rétablissement de l’équilibre économique et financier.
29-30 juin : Entretien du général de Gaulle à l’hôtel Matignon avec M. Harold Macmillan, Premier ministre britannique.
1er juillet : Message du général de Gaulle à M. Nikita Khrouchtchev, président du gouvernement soviétique, au sujet d’un projet de conférence au sommet.
1er-3 juillet : Voyage du général de Gaulle en Algérie pour inspection de l’armée Constantine le 1er ; Taka, Tizi-Ouzou et Fort National le 2 : allocution radiodiffusée à Alger le 3 pour annoncer un plan de développement économique et le vote des femmes musulmanes. Refus de recevoir le Comité de salut public, mais réception du général Massu, préfet d’Alger, et de nombreuses personnalités musulmanes.
5 juillet : Entretien du général de Gaulle à l’hôtel Matignon avec M. John Foster Dulles, secrétaire d’État des États-Unis.
8 juillet : Entretien du général de Gaulle à l’hôtel Matignon avec M. Strauss, ministre de la Défense de la république fédérale d’Allemagne.
13 juillet : À l’hôtel Matignon, allocution radiodiffusée du général de Gaulle aux pays d’outre-mer.
14 juillet : Le général de Gaulle assiste à la cérémonie à l’Arc de Triomphe, puis se rend à Toulon où il passe en revue la flotte. En Irak le roi Faïçal est assassiné et remplacé par le général Kassem de tendance « progressiste ». Des forces américaines débarquent au Liban, et anglaises en Jordanie.
25 juillet : Transfert de la présidence des Conseils de gouvernement d’A-OF, d’A-ÉF et de Madagascar, à leurs anciens vice-présidents, africains et malgache.
26 juillet : Le général de Gaulle répond défavorablement à la proposition soviétique de conférence au sommet.
27-29 juillet : Séjour privé du général de Gaulle à Calais.
29 juillet : Le Comité consultatif constitutionnel est saisi de l’avant-projet de la future Constitution.
1er août : Allocution radiotélévisée du général de Gaulle sur l’équilibre budgétaire de 1958.
2 août : Visite du général de Gaulle au centre nucléaire de Marcoule (Gard).
5 août : Entretien du général de Gaulle à l’hôtel Matignon avec Mme Golda Meir, ministre des Affaires étrangères d’Israël.
7 août : Entretien du général de Gaulle à l’hôtel Matignon avec M. Fanfani, ministre des Affaires étrangères d’Italie.
8 août : Devant le Comité consultatif constitutionnel, le général de Gaulle souligne les points qu’il considère comme essentiels : option possible entre l’indépendance et l’association pour les populations d’outre-mer ; large collège électoral pour l’élection du président de la République ; moyens pour ce dernier d’exercer la légitimité nationale en cas de crise grave ; incompatibilité des fonctions ministérielles et parlementaires.
19 août : Allocution du général de Gaulle à la Préfecture de police en commémoration de l’insurrection de la police parisienne en août 1944.
20-29 août : Voyage du général de Gaulle en Afrique noire, à Madagascar et en Algérie, pour expliquer le sens de la future Constitution et le statut fédéral de la Communauté avec la France : 21 août, Fort-Lamy (Tchad) ; 22 août, Tananarive (Madagascar) ; 23-24 août, Brazzaville (Moyen-Congo) ; 24-25 août, Abidjan (Côte-d’Ivoire) ; 25 août, Conakry (Guinée) qui manifeste un désaccord massivement orchestré 26 et 27 août, Dakar (Sénégal) ; 27, 28 et 29 août, Alger.
21 août : l’ONU demande aux États-Unis et à la Grande-Bretagne de cesser leur intervention au Moyen-Orient.
4 septembre : Place de la République à Paris, discours du général de Gaulle pour demander l’approbation de la nouvelle Constitution.
14 septembre : Première rencontre du général de Gaulle avec le chancelier de la république fédérale d’Allemagne Konrad Adenauer, qui est reçu à La Boiserie, Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne).
17 septembre : Mémorandum du général de Gaulle au général Eisenhower, président des États-Unis, et à M. Harold Macmillan, Premier ministre de Grande-Bretagne, sur les modifications à apporter à l’OTAN.
19 septembre : Ferhat Abbas proclame au Caire la création d’un « gouvernement provisoire de la République algérienne » (GPRA). L’URSS décide de financer le barrage d’Assouan en Égypte.
20-21 septembre : Voyage du général de Gaulle à Rennes, à Bordeaux, à Strasbourg et à Lille.
26 septembre : Allocution radiotélévisée du général de Gaulle à l’hôtel Matignon pour demander au peuple français de répondre « oui » au référendum constitutionnel.
28 septembre : La constitution de la 5ème République et de la Communauté française est approuvée par 79,2% des suffrages exprimés en métropole, 96 % en Algérie et 93 % dans les départements ou territoires d’outre-mer. La Guinée qui a voté « non » massivement devient indépendante.
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